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08 Comme l’envie décrire perdure, je continue ma réflexion depuis le message de Kreyon sur ce nouveau post.
L’amour est notre essence primordiale et c’est
aussi pour cela qu’instinctivement on est porté à aider, à secourir, à vouloir
sauver même.
Le monde enfin ceux qui le dirige (et l’inconscient/conscience collective) essaient de nous faire croire
que l’humain est mauvais, qu’il faut se méfier de sa propre nature sauvage et
de son voisin mais chacun peut reconnaitre, lorsqu’il retrouve son cœur
d’enfant, que la nature véritable de l’humain, c’est l’amour et la lumière.
Secourir,
aider, soutenir et contribuer, sont des besoins essentiels pour l’humain.
Le
souci si on peut dire c’est qu’on agit souvent par besoin d’amour parce qu’on
pense en manquer mais le fait même que nous soyons naturellement empathique est
‘la preuve’ que nous sommes l’amour, qu’il est en nous.
On
n’aurait pas ce désir, ce besoin d’aimer, de communier, de partager, si nous n’avions pas
conscience de l’amour.
C’est difficile à expliquer mais le seul fait que nous
soyons en quête d’amour est l’expression même de la connaissance de l’amour et
donc de sa perception intuitive. Cette connaissance et la reconnaissance de la
valeur de l’amour sont la manifestation de l’être.
La
conscience de la valeur de l’amour, de sa puissance, c’est aussi la
reconnaissance de l’âme, de l’esprit en soi.
Ce qui nous empêche de le
constater, ce sont les définitions que nous avons de l’amour qui sont très
limitées et faussées. Filtrées par notre vécu, nos expériences difficiles parce
que ce sont celles dont on se souvient le plus lorsqu’on ignore qui nous sommes
en essence, faussées par les raisonnements de l’humain qui se croit isolé du
reste du monde, nous avons fait de l’amour un concept et par le fait de l’avoir enfermé dans des cases nous passons à
côté ou nous ne le reconnaissons pas en nous-même.
Les
questions posées à l’âme hier soir, restent en suspens et je me contente d’être
réceptive, ouverte, de continuer de suivre l’élan, la guidance interne.
Parfois
je me demande si ça ne m’arrange pas justement de n’avoir que de vagues
souvenirs ou impressions parce que dès que je tente de m’expliquer mentalement
ce que je ressens, je reviens dans le cadre limité du mental et la sensation
disparait.
Elle ne disparait pas vraiment mais le fait d’être dans le mental,
dans le raisonnement logique si on peut dire, me coupe de la sensation parce que
l’attention n’est plus centrée sur le cœur. Et c’est aussi pour cette raison
qu’en focalisant l’attention sur le cœur, le centre, le ressenti global, la
perception de cette vibration est alors évidente.
Je me dis que c'est une chance de ne pas "voir" ou une preuve d'amour de la source puisque c'est l'occasion de devenir autonome, affranchit, en choisissant consciemment et volontairement l'amour plutôt que par la crainte ou par obligation.
Ce
désir de savoir ou de mieux comprendre le monde de l’âme est la conséquence
naturelle de celui de vouloir vivre dans l’harmonie.
Unifier le masculin et le
féminin, les points de vue du cœur, de l’intuition et de la raison logique se
réalise concrètement en ayant un regard neutre, neuf, sur les hommes et les
femmes, en cessant de rejeter, en accueillant sans jugement ce qui se manifeste
en soi et à l’extérieur.
Les émissions de Ruquier que j’écoute en replay sont
un outil de neutralisation, de pacification interne, de compassion, puisque le concept est celui du
débat.
Je
peux mesurer mon degré d’acceptation, de neutralité, en comparant mes réactions
présentes, ma vision actuelle et celle que j’en avais au moment de leur
diffusion, dix ans en arrière.
Par
la même occasion je valide les fonctions du mental, de la comparaison, de
l’analyse, de la déduction et de la notion linéaire du temps. Le temps qui
permet d’avoir du recul et de progresser, de pouvoir mesurer notre évolution
dans cette capacité d’aimer, de comprendre.
Je
m’adresse à mon âme comme si c’était ma mère et à l’esprit comme si c’était mon
père mais je sens bien qu’il y a encore des blocages vis-à-vis du père, de
l’homme et de toutes les figures masculines en général.
Ceci
dit, je reconnais les qualités du masculin au-delà des comportements prédateurs
et je ne généralise pas non plus mais malgré tout, je sens que les programmes
ancestraux, les souvenirs du passé personnel, familial ou collectif et
l’attachement à la dualité persiste en moi.
Je
me plaignais auprès de mon âme hier, de cette notion de prédation, du fait que
sur terre, la mort, la lutte, la domination et la destruction fassent tourner
le monde.
D’un
point de vue humain, c’est insupportable de constater la chaine alimentaire, le
fait qu’une espèce existe en tuant une autre espèce pour se nourrir mais une
fois que le mental émotionnel s’apaise, la vision change.
La
sensation que c’est juste revient comme lorsque j’étais enfant et l’idée que la
destruction soit aussi nécessaire à l’évolution apparait alors comme une simple
dynamique.
Je
ressens que c’est juste même si le mental ne peut pas se l’expliquer puisque
c’est infiniment complexe.
Et bien entendu quand je râle à propos des
conditions de vie de l’humain, de ce côté destructeur, ça me renvoie à ma
propre façon de faire.
Je
m’en veux de ne pas arriver à avoir une vie plus saine, à continuer de fumer, de
manger parfois de la viande, d’avoir ‘besoin’ de médicaments et lorsque ces
pensées émergent, plutôt que de les nourrir, de persister à lutter contre ce
fait et ainsi nourrir la violence, ce paradoxe, je me confie à mon âme, revient au cœur, au calme, à la
paix.
Je
vérifie alors une fois de plus que c’est le seul "endroit" où les choses
apparaissent sans que ça créé d’opposition, de lutte et de souffrance.
Puis
peu à peu dans cette détente intérieure, non seulement l’idée que tout est
juste apparait mais en plus je le vois comme un jeu et plus comme un casse
tête.
Comme
une occasion de choisir de manifester l’amour à chaque instant plutôt que de
continuer de jouer le jeu de la dualité, de l’opposition.
En
réécoutant les émissions de Ruquier, "on a tout essayé", je vois les trames des personnages, leur
caractère et les rôles qu’ils jouent.
C’est
une véritable étude sociologique lorsqu’on observe les gens avec le recul, la
neutralité du cœur. Outre le fait de constater mon positionnement au travers de
mes réactions, je vois qui joue quoi et je crois que ce qui est le plus
révélateur, ce sont les dernières minutes où ils doivent essayer de trouver qui
fait quoi en observant des photos, ou qui est qui.
C’est
très révélateur parce qu’on peut constater que la nature véritable de chacun se
révèle encore plus dans la spontanéité. L’esprit de compétition révèle aussi
les caractéristiques de chacun, les rôles et les archétypes de l’humain.
La
façon de réagir lorsqu’on gagne et lorsqu’on perd en dit long sur la
personnalité.
Je me reconnais naturellement dans certains comportements mais je
peux constater qu’il n’y a plus d’identification, je n’y crois plus du moins je
sais que ça n’est pas ce que je suis. Là aussi une phrase de l’enfance me
revient en mémoire et révèle une fois de plus la sagesse des enfants « tu
t’y crois ! ».
En
effet lorsqu’on était enfant, on pouvait jouer pleinement un personnage au
travers de poupées, de bouts de bois même, mais malgré qu’on sache qu’on était
en train de jouer, on y mettait toute son attention, sa présence. On savait
reconnaitre lorsque quelqu’un mentait ou lorsqu’il n’était pas lui-même.
Retrouver
cette transparence vis-à-vis de soi-même et reconnaitre lorsqu’on joue un rôle
sans s’en vouloir, permet de retrouver l’innocence de l’enfance, un cerveau neuf, ouvert.
Mais
cette fois-ci, en connaissance de cause en ayant parcouru sa vie dans
l’expérimentation et en décidant finalement d’être toujours vrai, de manifester l’amour
sans conditions envers soi-même, puis envers les autres, de choisir l’unité
plutôt que la division sans pour autant nier la dynamique des contraires, en
reconnaissant la beauté des contrastes et de la diversité.
Un
truc qui attire aussi mon attention dans les émissions de Ruquier, c’est la
relation à l’autorité, au chef. On peut voir comment chacun tient sa place et
les comportements que ça induit. Le chef s’entoure de personnalités qui le
mettent en valeur et en même temps, de par sa position d’autorité, il se
valorise en les humiliant, en leur coupant la parole, en tournant leur propos
en dérision, en critiquant leurs tenues vestimentaires, leur physique même. Et dans ces relations, chacun est gagnant à son tour...mais à quel prix!
On
peut voir les manipulations psychologiques et les jeux de pouvoir, et ceux de
victime, bourreau, sauveur. On peut aussi voir combien les gens se nourrissent
de la critique, se valorisent de cette façon en dénigrant ceux qu’ils jugent
inférieurs mais surtout ceux qu’ils considèrent comme supérieurs. On peut
ressentir la jalousie et l’envie derrière ces critiques et avec du recul voir
l’évolution de chacun dans ces prises de pouvoir.
Derrière
les apparences du sauveur, de celui qui semble défendre de justes causes, il y
a le besoin de reconnaissance, de valorisation et forcément le personnage du
bourreau parce que le sauveur se nourrit de l'accusation, de l'énergie de ceux qu'il condamne. Celui qui dénonce les scandales se nourrit de la même énergie que ceux qu'il accuse.
Il y a dix ans, je pensais que Ruquier était quelqu’un de juste, un
‘patron’ sympa, "de gauche", mais en observant avec le recul, je peux voir au
travers de son regard, dans sa façon de gérer son monde, le côté tyrannique du
chef.
Ma
naïveté de l’époque et ma nouvelle vision du monde ne se heurtent pas, au
contraire par ce mode de comparaison qu’offre le temps qui passe, je peux
mesurer la progression dans l’ouverture de cœur et de conscience, dans la
capacité d’aimer et la lucidité qui découle du fait d’être de plus en plus
consciente de ma nature véritable. Moins identifiée à la personnalité humaine
sans la rejeter mais en la considérant comme un pont entre le ciel et la terre,
entre l’esprit et la matière.
Pour
revenir à la notion de punition et de récompense dont je parlais dans le
commentaire relatif au message de Kreyon au sujet du karma, c’est un concept
humain qui a créé bien des souffrances et nourrit abondamment la culpabilité.
Tant
qu’on se sent coupable, on ne peut pas avoir une vision réelle de l’amour et de
soi.
L’idée de punition et de récompense relative au karma, créé un sentiment
d’indignité qui nous coupe de l’être véritable, de notre nature divine mais
aussi de notre vraie personnalité. On s’enferme dans le triangle de Karpman et
tant qu’on s’identifie à l’un de ces personnages, on ne peut pas savoir ni
exprimer qui nous sommes en essence et en vérité.
Ces
rôles sont un enfermement puisqu’on passe tour à tour de l’un à l’autre, c’est
inévitable même si on aurait tendance à s’identifier à celui qui nous semble le
"moins pire".
Si on se croit victime, on est nécessairement le bourreau. On l’est
vis-à-vis de tous les aspects internes qu’on refoule pour ne laisser apparaitre
qu’une seule facette de nous-même. On le sera aussi vis-à-vis de celui qui
jouera le rôle de sauveur envers nous et lui-même par ses attentes sera de
temps en temps le bourreau. On sera le bourreau vis-à-vis des autres, de ceux
qu’on accuse de mal gérer la société, parce qu’on sera dans l’attente de réparation,
de privilèges, de reconnaissance, de justice, de récompense et même de
punition.
Cela
peut sembler illogique mais lorsqu’on se place en victime, pour nourrir cette
identité, pour se sentir exister en tant que tel, on sera inconsciemment
rassuré de constater qu’on est limité, même si on se révolte.
Se croire limité
est rassurant parce qu’alors on ne se prend pas en charge.
La révolte
entretient aussi ce positionnement de victime parce qu’alors on signifie au
monde qu’on a des raisons de se plaindre et qu’on est incapable d’être
responsable de nous-même. Pour que la victime soit reconnue, il lui faut
désigner un coupable.
C’est
un cercle vicieux qui nous enferme et nous limite mais c’est un positionnement
que nous connaissons bien, que nous maitrisons et ça, c’est très rassurant.
On
préfère jouer un rôle plutôt que d’aller vers l’inconnu parce que ça nous fait
peur, ça nous obligerait à changer nos certitudes si rassurantes, nos habitudes,
à remettre en question notre identité.
Mais
ce qui est magnifique, c’est que lorsqu’on reconnait cela, lorsqu’on admet que
nous agissons selon un comportement automatique, en ne nous critiquant pas, en
offrant cela à la source, peu à peu on se libère de ces schémas.
On
comprend par l’expérience que nous ne sommes pas seuls, que notre âme, notre
esprit nous guident vers l’autonomie. Qu’en étant de plus en plus conscient et
neutre, tous ces masques tombent et leurs énergies s’harmonisent à chaque fois
qu’on revient au centre.
En
ce moment, je sens que mon âme m’appelle à lâcher cette notion de punition et
de récompense qui pervertit l’amour et induit des comportements injustes.
L’amour
ne se mérite pas, il est là, à nous de le reconnaitre et de le manifester.
Et
c’est en le manifestant qu’il se révèle dans ces différentes facettes.
En
revisitant cette notion de karma et en la remplaçant par la loi de cause à
effet le sentiment d’indignité, d’injustice se dissout peu à peu.
La
culpabilité est lâchée au profit de la responsabilité dans ce choix de suivre
l’élan du cœur.
J’ai l’impression que ce vieux contentieux vis-à-vis du père,
de la figure d’autorité, de l’aspect masculin se dissipe aussi dans
l’acceptation de ce qui se manifeste dans l’instant.
En tous cas, le fait que
ces pensées d’indignité se manifestent, c’est l’occasion de les offrir à la
source et donc de changer la vision qui viendra en sont temps, peu à peu, par
les signes, les synchronicités, la patience, sans attente.
Ça aussi pour
l’intellect, c’est une notion spirituelle difficile à comprendre: espérer, ou du
moins être certain que la clarté viendra, que les réponses viendront sans
chercher à les obtenir, semble contradictoire.
Mais là encore, c’est une
occasion de comprendre que la volonté de l’ego n’a pas le pouvoir, qu’elle se
limite à la vision de ce qui est, au choix d’interpréter.
La
volonté divine est bien au-delà de celle de l’ego et la meilleure façon de bien
le vivre, c’est de s’abandonner en confiance à la source, d’élever sa vibration
afin de se sentir en sécurité sans pour autant savoir ce qui va advenir.
L’ajustement
de la vision, l’abandon des croyances obsolètes est un parcours interminable
mais à mesure que la conscience s’ouvre, que l’amour se libère par le fait de
le manifester et d’être de plus en plus conscient, présent, la notion de
temps montre ses aspects positifs. Et seul le présent offre la possibilité de
choisir de renaitre à soi-même.
L’attention bienveillante à soi à chaque
instant rend la vie douce, agréable, sécurisante alors même que le monde vit
dans le chaos. Cette intériorisation, focalisation au centre de l’être situe la
personnalité au-delà de l’espace temps, dans l’éternel présent. C’est encore
une notion qui ne peut pas s’expliquer mais qui se ressent.
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08
J’ai
écris tout ça d’une traite hier puis j’ai tout laissé en plan pour faire une
tarte aux prunes et l’élan m’a porté à cuisiner toute la journée. Je me régale à
réussir à gérer toute la production de fruits et de légumes, sans rien
gaspiller et sans me sentir submergée, obligée.
La nature est juste, elle a ses
cycles, elle produit ses fruits en son temps et il faut être attentif à ne pas
passer à côté, s’adapter, ajuster son emploi du temps parce que lorsqu’il est
temps d’agir, il faut être prêt.
Les humains eux, dominent, contraignent pour
avoir le dessus, pour se sentir puissant et c’est pour cette raison que je me
suis souvent posée en rebelle.
Maintenant, je sais que tout comme la nature, je
suis puissante, puissante dans ce choix de paix, d’unité et d’harmonie intérieures
qui sont de pures expressions de l’amour inconditionnel.
Ce
qui est magique, c’est qu’on peut co-créer avec la nature et en agissant par
intuition, par instinct même ou au pif comme je le dis souvent, en suivant l’élan
porté par le désir, la joie, l’enthousiasme, en ayant conscience justement que la terre
est la mère du corps physique, qu’elle est intelligente et bienveillante puisqu’elle
nous donne tout sans compter.
En se laissant être, en étant authentique et
conscient de qui on est, on est porté par son énergie, porté par le courant de
la source de part et d'autre.
Savoir
que notre corps est le pont entre ciel et terre et vouloir réaliser l’unité,
lâcher la dualité, aligner sa volonté à celle de l'amour, ses corps, ses chakras, dans cette verticalité nous
place de la même façon à l’horizontal, lorsqu’on se centre.
Concrètement on se
sent en phase avec la nature, avec l’âme, avec l’esprit et avec les humains.
On
reconnait la puissance de l’amour et on apprend à le porter en soi, à le
rayonner.
La relation aux autres change parce que le manque et le besoin sont
comblés en cette connexion au ciel et à la terre.
L’idée de m’inscrire dans une
association d’aide à la personne ne m’apparait plus comme une régression, une
erreur de parcours, un choix qui nie mes capacités ou encore qui ne serait pas
en accord avec ma mission de vie.
Ça aussi, c’est un concept à la con qui nous
enferme dans une posture hautaine limite méprisante pour l’humain.
On se dit qu’on
veut aider, servir l’amour mais on se voit dans une position sociale
confortable où nos connaissances nous placent au-dessus de la masse.
Le christ
avait dit à juste titre, "celui qui veut s’élever devra s’abaisser".
Il ne s’agit
pas d’être carpette face aux autorités du monde ou de vivre dans la misère matérielle
mais d’apprendre à se centrer en son cœur à être dans l’équilibre, le juste
milieu, à se laisser guider par la source en soi.
En ce sens il s’agit de laisser
la volonté de l’ego de côté au profit de celle du divin intérieur, ou de lâcher
l’ambition à vouloir dominer, performer, contrôler.
Lorsqu’on suit son cœur, on
est délesté de l’orgueil parce qu’on sait que l’amour est notre essence
véritable, qu’en le nourrissant, en le laissant circuler librement, il rayonne
sur tout notre être et bien au-delà. On est dépouillé de l'orgueil parce que choisir l'amour annihile toute velléité, toute ambition de dominance, tout sentiment de supériorité et d'infériorité. La seule autorité devient la source intérieure, la voix du cœur.
Honorer les élans du cœur, faire confiance
à l’amour lumière en soi, quelle ambition magnifique ! Lorsqu’on écoute la
voix de l’amour, aucune soi-disant puissance extérieure, autorité humaine n’a d’emprise
ou de pouvoir sur soi. D’autant plus que la plupart sont gouvernés par leur
ambition de pouvoir et donc par les égrégores correspondants. Ils sont manipulés de l'intérieur et par les égrégores, sans même en être conscients. Enfin je suppose que c'est le cas pour la majorité d'entre eux.
Il est clair qu’il se
passe beaucoup de choses dans l’invisible, qu’il y a de manipulations à tous
les niveaux mais quand on commence par être sincère et intègre vis-à-vis de
soi, quand l’amour sans conditions circule librement à l’intérieur, on est
relié aux égrégores, aux dimensions de même fréquence.
L’humilité requise,
celle qui nous préserve de la volonté de dominer par ambition ou par peur, se
situe dans le choix de suivre l’amour plutôt que la haine, la peur ou la
violence.
Ce choix nous situe dans le juste milieu, le sentiment de sécurité,
tout en portant un regard pacifié sur la mort et la peur.
La sensation de
puissance tout en sachant que la personnalité n’est rien ou qu’elle est
éphémère et l’accepter non pas comme une injustice, une perte, mais une simple règle
du jeu de l’incarnation, un moment qui représente une étincelle dans l’éternité.
Et justement cette étincelle, c’est la reconnaissance de la valeur de cette vie
bien qu’elle soit si fugace. La personnalité est fragile en elle-même, fragile
si elle croit être séparée de la source mais quand elle sait d’où elle vient,
ce qu’elle porte, elle prend conscience de la douce puissance qui l’habite.
L’association
de la conscience humaine et de la conscience divine rétablit tous les
équilibres. La perspective libère des jeux de rôles, des enfermements et des
conditionnements tout autant que des pièges de ce monde. Les néons des villes,
les lumières factices n’attirent plus la personne comme les moustiques qui se
collent sur une ampoule.
On se libère de l’emprise du monde et de ses illusions
dans cet accueil sincère et sans conditions, de la personnalité, de ses
travers, de ses comportements inconscients et destructeurs. On apprend ainsi la
patiente, la relativité, la tempérance et dans cette maitrise intérieure, cette
harmonisation on contemple la puissance libératrice, régénératrice de l’amour
divin, de la paix et de l’unité intérieures
Au
réveil ce matin, je parlais à mon âme ou à des guides, peu importe, ce que j’ai
retenu, c’est le sens de la discussion.
Le thème est toujours l’amour, l’importance
de choisir toujours l’amour quoi qu’il arrive.
Là encore, rien ne peut prouver
ce contact intime, c’est juste une certitude bien que je ne saurais définir
exactement à qui j’avais affaire au juste. Et ça importe peu, ce qui compte, c’est
la sensation qui est évidente même si le mental ne peut l’interpréter de façon
certaine. En ce sens faire du retour au cœur une gymnastique régulière, permet
de pouvoir reconnaitre la vibration, les énergies, de distinguer celles de l’âme
et celle de la peur.
Et sans avoir besoin de saisir mentalement les choses.
Laisser le divin inspirer le mental, l’aider à reconnaitre le langage du cœur,
de l’âme, du corps physique, des guides, c’est aussi faire confiance à l’amour
lumière que nous sommes tout en lâchant les références limitantes du monde.
D’ailleurs
à ce propos j’ai remercié la source hier soir de me faciliter les choses en
fermant ma vision intérieure aux énergies, à l’âme ou aux guides parce qu’il est
clair que je serais trop impressionnée. Le risque de retomber dans la crainte
de ‘l’autorité divine’, de nourrir l’idée de séparation et de petitesse
saperait l’intimité, la proximité et la confiance en la source.
Puis
tant que le choix d’aimer sans conditions n’est pas encore un réflexe naturel,
tant qu’il demeure de la résistance à l’intérieur, voir les égrégores sombres,
prédateurs, serait interprété de façon erronée et là encore, le risque de retomber dans la peur serait intense.
J’ai
remarqué hier soir, que les piqures de moustique faisaient circuler le sang,
mes jambes étaient beaucoup moins lourdes et cette sensation répond à une
question posée en l’air un peu plus tôt : mais à quoi ça sert ces insectes
parasites ?
Quand je pose une
question en l’air, parfois dans la colère, je n’attends pas de réponse, je fais
ce que j’ai à faire en pensant à autre chose.
Généralement la réponse vient par
l’observation associée à une idée nouvelle.
Et même si mon constat peur sembler aléatoire, je me fie à ce
que je vois sans en faire une vérité immuable, je reste ouverte aux nouvelles
idées.
La nature, la source sont omniscientes et la façon dont l’humain
interprète les faits, ce qui est, reste très aléatoire et intime. Il ne s’agit
pas d’avoir raison mais d’élargir son champ de vision, son esprit en sachant
que le mental est grandement limité mais qu’au travers des yeux de l’amour,
cette vision peut s’élargir, s’élever au-delà de la dualité.
Puis à mon sens l’intérêt
primordial c’est de pouvoir sentir cette reliance interne de façon à lui faire
totalement confiance.
Faire confiance à l'amour de la terre, du ciel, pour toutes ses créatures...y compris soi-même. Sacré challenge! Mais quelles sensations d'expansion que de nourrir cette ambition...
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr