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Je suis remplie d’une telle gratitude ce matin que les larmes coulent toutes
seules !
Avec
du recul, je constate une fois de plus que l’expérience qui sur le moment est
douloureuse, amène toujours une ouverture de cœur, de conscience et
l’amplification de la foi, de l’amour inconditionnel de soi.
Je
remercie mes corps tout autant que la source de m’avoir ouvert le cœur et les
yeux.
Je constate que chacun d’eux joue son rôle à merveille et qu’ils agissent
dans l’harmonie sous la guidance de la source.
La
lumière de la source, c’est de l’info, de la conscience, de l’intelligence et
chaque fois que les vagues de lumière nous parviennent, elles ont un effet
décapant. Il semble d'ailleurs que les bouffées de chaleur arrivent lors de ces moments d'intensification ou d'afflux de lumière et qu'elles s'estompent une fois que l'intégration est réalisée, une fois que l'ajustement est fait par le retour au cœur lorsque les pensées émotions sont troublées. Elles le sont parce que l'effet de la lumière divine ou solaire, c'est de pénétrer jusque dans l’inconscient, de révéler ce qui a été enfoui, refoulé. Et naturellement ça entraine une résistance puisque l'ego va tout faire pour que l'émotion n'émerge pas.
C'est là qu'il faut être attentif et savoir reconnaitre la voix de l'amour et celle de la peur. Savoir lâcher prise et s'abandonner en confiance à la source en lui offrant toutes les pensées difficiles. Ce qui revient à s'en dissocier, à ne pas les croire ni les nourrir et à s'identifier plutôt à la paix du cœur.
Mais cette paix ne vient que lorsqu'on laisse s'exprimer librement les émotions associées à ces pensées injustes. C'est en cet accueil sans conditions, sans blocage ni jugement, que la paix intérieure se révèle.
Je réfléchissais à la douleur qui comme la peur, est une
forme d’illusion.
Du
moins elle est l’expression d’une dissonance, d’un blocage, un message de l’âme
à travers le corps physique et lorsqu’on admet cela, déjà elle devient moins
intense.
Puis surtout en ne focalisant pas dessus parce qu’alors la peur, la
douleur amplifient.
Mais si on focalise plutôt l’attention au centre de soi,
dans la communion de cœur à cœur avec la source, avec le corps physique, en
étant ouvert, en calmant le mental pour entendre la voix de l’âme, on peut
déjà sentir la paix et on s'ouvre à recevoir, à entendre des conseils judicieux; des idées nouvelles émergent sous la forme
d’images symboliques qui nous parlent directement.
Ces
images ont un sens pour nous-même parce qu’elles tiennent compte de qui
nous sommes au niveau de la personnalité, de l’humain, du vécu, de notre
culture, de nos croyances, de notre langage, de notre stade de compréhension,
de conscience et de capacité d’aimer.
En
ce sens c’est une preuve irréfutable qu’il s’agit d’un message de l’âme, de la
source, de l’univers, peu importe là aussi comment on perçoit l’essence de
l’être, la conscience source, universelle. Cette image qui nous apparait, est la manifestation de l'unité intérieure, de l'alignement des corps subtils à la vibration de la source, de l'unité.
J’avais
prévu d’aller déposer un chèque à la banque mais je sens qu’il est important
pour moi de ralentir, d’agir dans la paix du cœur, de ne plus courir et de
favoriser l’intériorisation.
Cette sensation d'urgence est l'expression même de la peur, du manque et ça ne sert ni le bien-être puisque la vibration est basse et en plus, ça maintient dans l'enfermement du mental et de ses croyances limitatives.
Il y a tant de choses à lâcher, de comportement à changer que cette intériorisation est maintenant devenue indispensable.
Savoir sur quelle fréquence on se trouve et revenir à la paix du cœur avant d'agir et même de décider quoi que ce soit, est à mon sens essentiel parce qu'on sort de l'automatisme inconscient régit par la peur et les conditionnements. On apprend par le fait à reconnaitre la guidance intérieure, celle qui émane de l'amour lumière, de la source, de l'unité.
Si
on s’interroge à propos de ce qui nous motive à agir, on va constater que c’est
pratiquement toujours la peur qui est à l’origine de ces impulsions et bien
évidemment qu’on agit selon une stratégie de survie.
En
l’occurrence, le sentiment d’urgence qui me pousse à vouloir aller déposer ce
chèque, c’est la peur du manque et si je considère les choses d’un point de vue
énergétique, vibratoire, il est clair qu’en agissant selon cette impulsion, je
continue de nourrir la peur et la stratégie qui consiste à essayer de la
combler avec de l’argent. Depuis cet espace neutre du cœur, le mental apaisé perçoit alors les choses différemment.
C’est
sûr que l’argent est nécessaire dans ce monde mais ça ne peut pas apporter le
sentiment de sécurité indispensable au bien-être ni la véritable liberté.
J’ai
compris assez jeune que l’argent n’était pas la solution et en plus je voyais
tellement les schémas de pouvoir, de domination puis la misère qu’entraine les
inégalités sociales que je n’ai jamais voulu m’y attacher.
J’avais une vision
plutôt négative de ce qui en fait est une simple énergie, une énergie d’échange
qui demande à être neutralisée, perçue avec les yeux du cœur, au-delà des
croyances, des conditionnements et des peurs.
Comme toute énergie, elle est un
moyen et non une fin, une expression de l’amour qui demande à être harmonisée,
équilibrée et à circuler librement selon la loi du don et de la réception ou de
la fluidité énergétique.
Malgré
ce regard négatif d’autrefois, je n’ai jamais manqué de rien et même si je ne
considère pas cette énergie comme la chose essentielle au bien-être, je ne la
rejette pas non plus. Il est clair que de vieilles croyances à ce sujet
demeurent mais elles se libèrent peu à peu par la communion consciente avec la
source et la libération des pensées émotions qui nourrissent la peur du manque.
Et le fait d'agir selon l'élan serein du cœur, de se poser avant de suivre une impulsion afin de retrouver la paix et la raison du cœur, change la perspective, la vibration et donc le comportement.
C'est ce que j'appelle la restauration de l'ordre divin. L'ordre dans la façon de percevoir les choses en cherchant d'abord la paix du cœur, la vision neutre qui permet d'être ouvert et réceptif à l'intuition, la voix de l'amour lumière et d'agir en conséquences. Agir depuis la paix et l'unité, l'harmonie énergétique dans l'élan spontané qui émerge comme une évidence, sans que le mental n'interfère, sans qu'il se demande si c'est juste ou non.
Le cœur sait ce qui est juste mais le mental ne fait que juger à priori, selon ses croyances obsolètes. En apprenant à faire confiance, à l'intuition, aux élans du cœur, il développe l'écoute et le discernement.
Je
sais depuis toujours que l’énergie vitale, essentielle c’est l’amour, que le
bien-être intérieur, la paix est la base de tout. Et d'ailleurs je le sais parce que j'ai cru depuis toujours en manquer et selon le point de vue de l'enfant que j'étais, c'était une vérité puisque je ne recevais pas la reconnaissance extérieure. C'est cette sensation de manque qui m'a poussée à chercher et à reconnaitre la valeur de l'amour.
Je sais maintenant que l'amour c'est d'abord la paix intérieure, cette paix qui découle de la
fluidité énergétique, de l’harmonie et ce sont toutes les pensées de peur, de
doute, de culpabilité, de honte, qui empêchent la libre circulation de
l’énergie.
En théorie, c’est très simple mais comme cette vision s’oppose à
celle du monde, des croyances collectives, conscientes, inconscientes, comme
c’est l’inverse de la vision humaine des choses, ça demande un retournement
complet de la conscience.
La constitution complexe de l’humain
multidimensionnel rend cette révolution tout autant géniale que difficile. Le
processus est magnifique et le fait qu’il dépasse l’entendement humain oblige à
reconnaitre que seule la confiance totale en la source, en la vie, en soi,
peuvent en faciliter la réalisation.
C’est
cela à mon sens qu’il nous faut acquérir et pour ce faire, nous avons tous les
outils, toutes les situations de vie, tous les corps et la conscience que tout
se passe à l’intérieur. Nous sommes la puissance de la source incarnée mais
pour le découvrir, il faut élever sa vision au-delà des perceptions humaines.
Observer avec recul nos mondes intérieurs, déplacer la conscience, le point de
focalisation de la tête au cœur. Observer avec lucidité, bienveillance, tout en
vivant l’expérience révèle le caractère multidimensionnel de l’humain.
Tout
se passe dans l’intimité du cœur, et c’est là que tout se créé, que tout
devient possible mais ça demande de lâcher la peur, les croyances,
l’identification au mental.
Lorsque
la lumière de la source éclaire l’humain, tout ce qui n’est pas aligné à
l’amour inconditionnel, la paix et l’harmonie est mis en évidence.
Pour
l’intellect, l’amour est toujours conditionné, relatif au vécu, à cette sensation de manque, à l’expérience
passée, à la mémoire ancestrale, aux croyances collectives, il doit se mériter,
on doit se l’approprier, le garder, le retenir, on le limite.
Pourtant, c’est
une vibration, une essence, une substance, une énergie qui par nature est
toujours en mouvement et plus on comprend ce qu’il est, plus on se rend compte
qu’il est partout, qu’il sous-tend tout. Il s’exprime soit dans la contrainte
soit librement mais il est le moteur et l’essence de tout ce qui est.
Déjà,
quand on lâche les définitions humaines, enfin quand on a soif de vérité et
qu’on s’ouvre à une compréhension plus vaste, en considérant cette puissance
comme une énergie, la vision change.
Comme il est dit dans l'article à propos
de l’intelligence du cœur, l’amour est bien plus qu’une émotion. Et on peut le
constater lorsqu’on accueille une émotion en son cœur sacré.
La sensation est
alors celle de la paix, de la douceur, de la tendresse et en même temps d’une
force indestructible capable de ramener l’harmonie, de bouleverser la vision.
Son
potentiel est indéniable même pour quelqu’un qui n’a pas conscience de ce qu’il
est en vérité ou encore pour quelqu’un qui se dit spirituel.
Il
est clair que plus on croit savoir enfin plus on s'attache aux définitions mentales de cette vibration et plus on se rend compte qu’on n’est loin
de comprendre vraiment l’ampleur de l’amour, sa puissance.
Il devient alors évident
que c’est avec un regard neuf et surtout à travers les sensations, l’attention
portée sur le cœur, à l’intérieur de l’être, en étant pleinement ouvert qu’on
va pouvoir commencer à mieux le connaitre, le reconnaitre.
Entre
les fausses croyances et les souffrances passées, les nôtres et celles de
l’humanité au sujet de l’amour, c’est un chantier gigantesque qui s’offre
à nous.
Une
redécouverte qui se fait pas à pas et c’est en cheminant depuis cet espace du
cœur dans l’intimité, la proximité avec la source, avec toutes les extensions
de la conscience que la connaissance se vit.
Accepter
de ne rien savoir ou du moins que toutes les croyances passées soient obsolètes
ou faussées, limitées, c’est se donner l’occasion de renaitre en vérité et en toute humilité vis à vis de cette vibration intérieure qui force le respect.
Par la pratique régulière, dans ce retour au cœur, cet abandon en conscience et en
confiance à l’amour lumière intérieurs, le mental change sa vision, sa
focalisation et son attention se porte vers l’intérieur avec curiosité, enthousiasme plutôt que de vouloir fuir systématiquement le ressenti interne souvent troublé.
Peu à peu on se dit que ces mouvements intérieurs qui nous poussent à revenir au cœur, à en faire une habitude ne visent qu'à cela, à nous faire prendre conscience de qui nous sommes en vérité.
Sur le plan énergétique, vibratoire, ça entraine toutes sortes de réactions en chaines dont la portée est encore inconcevable pour l'intellect mais peu à peu dans cette ouverture de cœur et de conscience, il réalise l'effet immédiat et les conséquences qui suivent. Les énergies masculine et féminine sont pacifiées, équilibrées, harmonisées, les corps subtils libérés des énergies bloquées, excessives, les chakras sont plus ouverts, la vision s'élargit...
Il apprend ainsi à reconnaitre les lois universelles par l'expérience directe et surtout à faire confiance au cœur.
Je le remercie aussi
de s’abandonner, de lâcher le besoin de contrôler et vois en l’expression des
émotions dites négatives, le signe de ce relâchement interne, de cette
reddition qui ne s’est pas faite dans la contrainte mais par l’expérimentation.
L’obligation, la contrainte ne font que nourrir le conflit intérieur et ferment
l’esprit ou le mental qui reste campé sur ses positions. On voit l’ego comme un
ennemi lorsqu’on est sensible à la vibration du cœur à l’intuition alors qu’il
ne fait que son job.
Il est là pour
poser des limites, non pas pour contraindre qui que ce soit mais pour pousser
l’humain au-delà de ses limites. Il est la conscience d’être unique,
individualisé.
Il agit selon le principe de la dualité, la dynamique des
contraires. Il agit selon le mode de survie afin de préserver l’intégrité du
corps physique, du cœur de l’humain. Il est un partenaire qui participe à
l’éveil et à la réalisation de l’être.
Si
on a conscience d’être l’amour et la lumière, si l’intention est de manifester
cette vibration dans sa pureté, il va jouer le rôle de l’opposant, celui qui
nous pousse à maintenir l’intention et ainsi à l’ancrer dans la réalité. Chaque
fois qu’une situation extrême se présente, on aura l’occasion de renforcer
l’amour en soi, de consolider la foi et la confiance. De vibrer, de manifester les énergies de la source.
Quand
on ose dire "stop" aux pensées critiques, aux jugements, l’amour qui circule plus
librement va changer notre vision, notre vibration, adoucir peu à peu notre
personnalité et en même temps renforcer la connexion à la source. La dualité est
un moyen de se connaitre et de se situer, de réitérer chaque jour, chaque
instant de choisir de s’identifier à l’amour ou à la peur. De croire en l’amour
ou de croire tout ce qui s’oppose à cette vibration.
Quand on voit les choses
de cette façon déjà, on change de fréquence, on passe de la lutte au désir
d’unité et de paix. Mais il faut l’ancrer dans notre réalité et c’est en se
positionnant dans le cœur plutôt que de se projeter vers l’extérieur, de faire
diversion, de bloquer les émotions qui veulent émerger ou les pensées dites
négatives, que peu à peu cette vibration devient stable.
Bon
je fais un break pour aller au jardin récolter les quelques fraises remontantes
et les framboises de plus en plus nombreuses et énormes grâce aux orages. Là aussi je constate que plus je nettoie les corps subtils, libère les émotions et reviens à la paix du cœur, et moins le jardin est envahi de parasites, plus les récoltes sont abondantes. Plus je lâche prise, plus je fais confiance à la vie et moins je dois fournir d'effort pour obtenir de bons résultats..
Une
pensée qui m’a aidé, qui m’aide à maintenir l’intention d’amour inconditionnel
de soi, de paix et d’unité intérieures est la suivante :
« Je fais
toujours de mon mieux selon les circonstances » puis celle-ci qui revient
à l'instant à ma mémoire :
« Merci cher corps physique d’activer la régénération
cellulaire afin que ce voyage terrestre que nous effectuons ensemble se passe
dans les meilleurs conditions possibles, peu importe la durée, ce qui compte
c’est qu’on puisse se réjouir dans la paix, l'harmonie et l’unité, maintenant »
« Merci de me rappeler la puissance de l’amour, de l’intention et de la
présence ».
Parce que finalement je m'aperçois que la plupart des douleurs ne visent qu'à revenir au présent, à habiter mon corps physique, en ayant conscience que je suis l'amour inconditionnel, l'unité, l'harmonie, la joie et la paix.
Puis quand je vois que les douleurs changent de place, que les symptômes disparaissent comme ils sont apparus, je me dis que c'est la conséquence logique de l'ajustement intérieur qui est maintenant permanent.
Chaque fois c'est l'occasion d'acquérir la maitrise énergétique, d'amplifier la foi, par l'abandon en confiance à ce qui est, à la source.
A propos des élans spontanés, l'élan impulsif vise à libérer les pensées émotions devenues obsolètes et celui qui vient du cœur nous guide vers le meilleur.
Les deux sont nécessaires au changement puisqu'ils nous ramènent toujours au cœur, sur la vibration de la source. L'impulsion amène à s'intérioriser à retrouver la paix et delà, l'élan du cœur nous porte sur la fréquence du bien-être.
Lorsqu'on sait cela, on peut s'épargner des souffrances puisqu'on sait que le cœur à la réponse, connait le chemin qui mène à la source.
En se posant pour se connecter à la paix, on suit notre route dans les meilleures conditions possibles, sur la fréquence qui permet d'apprécier le voyage dans la fluidité, la légèreté, la confiance et donc l'assurance et la détermination.
Je sens que c'est cette habitude qui m'est conseillée d'acquérir de plus en plus.
D'agir depuis la paix du cœur, d'être plus présente et "active", déterminée, dans ce choix de vie et de vision.
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr