Ce
matin, le réveil été difficile parce que des pensées de stress se sont manifestées, celles qui dressent le tableau de
tout ce qui cloche dans ma vie. Et comme je peux voir en cela un réflexe
conditionné du mental, je me suis contentée d’observer ces pensées et de laisser
couler les quelques larmes qui accompagnent ce "constat d’échec".
D’un certain
côté, ces pensées sont légitimes puisque le mental voit les choses assez
lucidement et il est vrai que ma vie pourrait être plus épanouie ou productive
mais ce point de vue est celui de la personnalité conditionnée.
Le point de vue de l’âme est
tout autre et comme je le "connais", je n’ai pas nourrit les critiques et
jugements, à la place, j’ai demandé à la source "d’équilibrer et d’harmoniser les
énergies en moi".
C’est le mantra express que j’utilise en cas de stress et ça m’aide
à prendre un peu de recul sur la situation puis ainsi, je peux voir
objectivement ce qui se cache derrière ces peurs et surtout ne pas m’identifier
au mental qui ne fait que dresser un bilan négatif de la situation et qui ressortira les mêmes solutions inefficaces.
Ce constat
révèle aussi mes aspirations profondes puis bien évidemment le caractère
masochiste de cette façon de considérer les choses qui ne laisse aucun doute
quand à l’origine de ces pensées.
Ce sont des pensées mécaniques qui révèlent
un manque d’amour de soi, de patience, de confiance en la vie, mais en les offrant à la source, la
confiance en ce que je suis au-delà de ces pensées automates qui émergent de
façon spontanée, cette confiance grandit parce que dès que je vois cela, je m’en détache.
Ça se fait naturellement, sans rejeter quoi que ce soit ni le mental, ni les stratégies, sans chercher à changer les choses intellectuellement mais juste en laissant la vie circuler librement en soi. Les pensées parasites, celles qui nourrissent la peur ou la critique disparaissent dans l'harmonisation des énergies, la désidentification au mental.





