Ce
matin, j’expérimente quelque chose que je n’ai jamais pensé faire, c’est de
juste ressentir les sensations de manque physique qui se manifestent avant de
prendre les médicaments. Habituellement, je me contente de prendre un bout de
cachet quand je ressens ces petits signes comme des tensions musculaires.
Voyons…
Et
bien, les bâillements accompagnés de larmes se sont succédé et me montrent que
mon corps est disposé à lâcher prise au sujet de la peur. Quand je parle de la
peur, je parle des réactions physiques et psychologiques, de cette énergie de
fermeture, de blocage, d’évitement, de tension, qui gèrent le système interne de
survie.
Ça se traduit par de l’angoisse et surtout ces fameuses stratégies
d’évitement mises en place pour x raisons.
Qu’elles soient réelles ou
imaginaires, elles enclenchent le système de survie.
Et elles sont nombreuses
mais ce qui m’intéresse ici, c’est d’aller au cœur de ce système et juste
d’apprendre à le reconnaitre, le ressentir, le comprendre ou l’embrasser.
Je ne
doute plus du tout d’être continuellement guidée, éclairée puisque les
synchronicités et les signes se succèdent tout autant que les idées qui me
viennent spontanément ou encore des réponses à des questions posées « en
l’air ».
Avec
du recul, je vois que j’ai été préparée mentalement à effectuer cette
observation des crispations internes.
Déjà, le fait d’être neutre, de ne plus
me critiquer et d’être ouverte à ce qui vient, dans un premier temps au niveau
des pensées et un peu aussi au niveau émotionnel. Je précise ‘un peu’ au niveau
émotionnel parce qu’en observant le corps physique et ses réactions, je
constate qu’à part la colère/défense, très peu d’émotions dites "négatives" peuvent se manifester
de façon spontanée sans être immédiatement empêchées de s’exprimer.