Ce
matin comme tous les matins depuis…je ne sais plus trop quand, le ciel est
voilé, bardé de nuages parallèles qui cachent le soleil. Chaque fois, je réagis
de la même façon, je commence par gueuler puis j’offre ces paroles de
désespoir, de dégoût, de sentiment d’injustice et je retrouve l’équilibre, le
juste milieu.
D’autres
pensées me traversent alors et viennent amplifier la sensation de paix et de liberté
intérieures. Je me souviens que cette vie est éphémère, que je n’ai pas de
pouvoir sur l’extérieur et que tout ceci est une mise en situation afin de
donner à chacun l’occasion de choisir.
Choisir de suivre la peur ou l’amour, de
faire confiance à son âme, à la vie, ou de croire que la vie se résume à
quelques années à lutter et à souffrir sur terre.
Le caractère éphémère de
cette vie est significatif à plusieurs niveaux.
Déjà, se prendre au sérieux,
dramatiser, n’a aucune raison d’être puisque de toutes façons on finira tous par
voir notre corps physique enfouit sous la terre.
Les religions, les dirigeants, les
publicitaires ont bien compris qu’en exploitant la peur et donc en vendant du
rêve, ils pouvaient dominer le monde.
Ce système perdure depuis des millénaires
et l’ignorance en est le moteur, le terreau.
Alors on nous vend de l’info, des
connaissances, des secrets, des divertissements, des loisirs... histoire de nous
tenir bien éloignés de notre propre vérité et surtout de notre être intérieur
éternel et du pouvoir véritable qui réside en la paix du cœur.
Cet
aspect interne qui est au-delà de ce monde et en même temps en lui, en chacun,
qui porte un regard bienveillant sur les humains et qui connait le sens de
toutes choses.
Mais ce contact et la connaissance élargie de qui nous sommes en
vérité, en essence, ne se trouve pas dans les livres ni dans une attitude de
soumission vis-à-vis de ce qu’on croie être l’autorité suprême.
Il
y a tellement de messages, d’infos alarmantes, de révélations en tous genres (positives ou négatives)
que tout ce bruit peut finalement nous obliger à venir en notre cœur afin d’y
trouver la paix, le silence.
Je crois que ce qui m’étonne le plus, c’est l’aveuglement
des masses. Et l’acharnement des « guerriers de lumière », tels qu’ils
se nomment, à maintenir la dualité en place, à jouer les sauveurs du monde.
Le
pire des fléaux ça n’est pas la violence mais l’ignorance et même si l’école
peut aider à développer un esprit critique, on n'accède pas à la connaissance intérieure avec l'intellect et très peu iront dans ce sens
tellement la peur prédomine.
Les
messages reçus en canalisation sont tellement nombreux et contradictoires qu’on
ne peut pas non plus trouver des réponses sûres à nos questions existentielles, et c'est très bien comme ça.
La plupart d’entre eux nous maintiennent dans une posture immature de soumission, d’impuissance,
dans les rôles du triangle de Karpman. Les conseils pour contacter les guides,
les anges, sont des rituels, des actes mécaniques, des formes de connexion personnelles qui ne peuvent être généralisés et qui perpétuent l’inconscience, le besoin d’autorité
supérieure, extérieure, tout comme les rituels de protection qui nourrissent grassement le sentiment d’impuissance, la peur et
la soumission.
Une
fois ce constat effectué, je me souviens que j’ai aussi en moi des aspects
ignorants, violents, des parts qui ont du mal à admettre que la solution réside
dans le cœur, dans l’abandon à cette puissance capable de transformer les mondes
intérieurs et l’extérieur. Elle créé toute vie alors la transformer, l'élever est aussi dans ces compétences.
Puis dans ce retour au cœur, à la paix, au silence, toute
forme de revendication s’efface, je retrouve la raison du cœur et l’humilité. L’humilité
face à l’aspect intérieur qui me guide vers plus de clarté et calme les peurs
légitimes du mental. L'humilité dans le sens où je sais que l'intelligence du cœur, plus vaste et juste, plus éclairée que celle du mental.
Ma
vision de ce que nous sommes en vérité et de ce que nous faisons ici-bas
rejoint celle de Magali qui a proposé un partage vibral hier soir.
Bien
que je ne me préoccupe pas des êtres de lumière, des guides, des anges, les
extra-terrestres, que je ne cherche pas à les rencontrer parce que ça ne m’est
d’aucune utilité et en plus ce serait une forme de démission, je peux sentir un soutien invisible, à travers les signes et synchronicités aussi. Mais c'est sur la vibration intérieure de paix et d'amour que je m'appuie sans chercher à lui donner une forme mais juste à la ressentir le plus souvent possible. Et la nature dans sa forme me rappelle la force du cœur, de l'harmonie.
Chercher des visions ou un contact visuel avec ces dimensions, c'est une façon de
vouloir fuir ce monde qui en plus nourrit l’ignorance parce que même sans aller
jusqu’à savoir qui nous sommes en essence, la capacité d’imaginer et de créer
sa vie selon sa vision, est offerte à tous. Seules les peurs et les croyances nous empêchent de réaliser nos désirs d'amour et de paix. Tout simplement parce que nous les rejetons, nous les nourrissons par notre ignorance de ce qu'elles sont.
Nous pouvons choisir l’objet de
notre attention, de notre focalisation et admettre que le pouvoir est en nous. On sait tous que lorsqu'on désir quelque chose intensément, cela se réalise et les choix de vie en sont l'expression.
Le
monde veut nous faire croire (et des parts internes instinctives) que le
pouvoir c’est la domination mais il suffit de regarder la nature et de
ressentir la force de vie, la vie tout simplement qui s’écoule en nous et les
désirs qui émergent pour savoir que la puissance c’est le fait d’être en vie
ici et maintenant.
Notre psyché, notre pensée et nos émotions sont puissantes
mais une force les surpasse, c’est celle de l’amour.
L’amour sous toutes ces
formes ; le don, le partage, la gratitude, la gentillesse, la tendresse, l’affection,
l’élan à soutenir, à prendre soin, l’acceptation ou la permissivité, l’écoute
bienveillante, présente, attentive, le sens de l’égalité, de la fraternité.
Nous sommes tous capables de sentir et de manifester cela puisque nous disposons
d’un cœur et de la capacité de ressentir.
J’ai
longtemps considéré mon hypersensibilité comme un poids, comme une forme de
vulnérabilité qui m’obligeait à me blinder mais maintenant, je sais que c’est
une des formes d’intelligence du cœur, de l’être, une formidable opportunité de
savoir, de reconnaitre qui je suis et ce qui a vraiment de la valeur. Une
capacité à percevoir au-delà de la forme qui m’a longtemps fait peur parce que
justement, la peur en moi prenait trop de place.
Quand j’ai compris que l’instinct
de survie contrôlait ma vie et que le corps émotionnel n’était pas un ennemi,
que je n’avais pas à craindre la peur, et par-dessus tout, que l’amour était
plus fort que tout, ma vision de moi-même, des autres et de la vie a changé.
Ce
qui est le plus difficile, c’est de lâcher la peur de la peur mais quand on
laisse cette énergie s’exprimer au travers des pensées et des émotions, quand
on sait sans douter que l’amour est capable d’en révéler le sens, le message,
on passe un premier sas qui va changer totalement la donne.
Ensuite,
on va pouvoir considérer les corps mental et émotionnel comme des outils de
perception visant à nous ramener au centre et à nous connaitre de l’intérieur, dans le juste milieu, on va comprendre que la dualité est une simulation,
une forme de stimulation qui nous amène à faire des choix, à nous orienter.
Le
choix est toujours le même soit je m’identifie à ma personnalité humaine, mes pensées et mes émotions, soit
je suis mon cœur, mon âme, la source, dieu, l’intelligence du cœur…Bien que j’écrive
à la suite ces différentes façons de nommer l’énergie de vie, la vibration ou l’intelligence qui régit les univers, le
sens qu’on lui donne est très significatif et il correspond à notre vision qui évolue au fil du temps, de la compréhension des expériences. Le mental a besoin de ses références, de se figurer les choses
pour se tourner en confiance vers l’intérieur.
Selon notre degré d’ouverture de
cœur, de conscience, de proximité et de confiance envers cet aspect intérieur
omniscient, omnipotent et omniprésent nous aurons besoin de personnifier cette
énergie ou vibration infinie afin d’être en cohérence intérieure. Et l'image que nous nous faisons de la source est le parfait reflet de la relation aux différents aspects de l'être.
Notre
âme ne cherche pas à nous subjuguer, à nous soumettre, pas plus que le Soi ou
la source, ils s’incarnent en nous et nous appellent à tourner notre attention
vers l’intérieur afin de reconnaitre l’intelligence du cœur ‘sacré’, de savoir
qu’en notre centre, au centre de notre poitrine, en cet axe, la communion avec
la source est effective. Et même constante comme le dit Magali dans cette vidéo.
« Partage Vibral et réponse à vos questions en
direct avec Magali Magdara » (canal du groupe Miriadan)
Tant
qu’on a des attentes et surtout qu’on s’imagine voir une forme extérieure se
manifester devant nos yeux afin de croire en cet aspect divin intérieur, on
passera à côté de la réalité, on s'éloigne de notre centre, de notre vérité. Les personnes qui canalisent ou qui sont médiums ne l'ont pas choisi. Leur rôle est sensé nous ouvrir sur des dimensions subtiles qui sont à l'intérieur et nous aider à prendre conscience que nous sommes l'amour lumière, issus et mus par la conscience Une. Cette
fascination pour les icônes, les maîtres, les anges, les guides et la même que celle qu'on entretient envers des célébrités et le risque de se dévaloriser par comparaison est le même.
Nous portons tout en
nous, toutes ces dimensions, ces énergies, ces vibrations et ce qu’on voit à l’extérieur
est un reflet de ce que nous portons, de ce que nous sommes.
Les mondes
invisibles fascinent parce qu’on se fait des films et surtout parce qu’on est
tellement dans le rejet de soi, de l’incarnation, qu’on ne peut accepter que la
vie soit ce qu’elle est, enfin telle que nous la voyons, selon les croyances collectives.
Les
drogues m’ont transportées dans des dimensions subtiles, elles m’ont donné un
point de vue différent sur la vie, dépourvu d'émotion donc plus neutre et large mais ces visions n’avaient qu’un seul
intérêt, m’ouvrir à une réalité intangible.
C’est la même chose avec les
expériences dites « d’éveil ».
D’un côté, le nombre croissant de
personnes qui prétendent canaliser des entités qu’elles vont systématiquement
identifier comme des personnalités spirituelles célèbres, des maitres, des
êtres supérieurs, a favorisé l’ouverture à une autre réalité que celle du monde
matériel. Mais d’un autre côté, elles ont enfermé les individus dans des attentes,
dans l’espoir de communiquer avec l’invisible associé forcément à des formes
spécifiques extérieures.
La conscience humaine, l’imagination mentale, se nourrissent d’images,
de concepts, mais tout ce qui est de l’ordre de la projection est illusoire et éphémère comme les pensées, les émotions et même la notion d'espace et de temps.
Les égrégores sont formés par toutes les formes pensées humaines mais ces
énergies n’ont pas de pouvoir réel, en tant que miroir, elles nous renvoient à
nos propres croyances, nos peurs et nos fantasmes.
Et tout comme les pensées et
les émotions en soi, elles sont des invitations à regarder en soi et non à s’y
identifier ou à les vénérer.
La
spiritualité, les interprétations de l’invisible, les religions, les sciences
occultes, se basent sur l’expérience d’humains qui ont tenté d’expliquer et de
nommer l’indicible. De plus ces expériences subjectives ont été interprétées
par d’autres humains en quête de pouvoir, de gloriole.
Notre façon de percevoir
l’invisible et de le nommer est forcément subjective donc aléatoire ou du
moins, ça ne peut pas être une référence générale.
L’expérience
de qui nous sommes est quelque chose d’intime, de personnel et d’intérieur mais
plus on va vouloir le nommer, le définir et plus on s’égare.
Les mondes
invisibles sont des mondes abordables par le ressenti et les pensées, les
émotions en font partie. En tant qu’humain elles sont la porte des ces mondes qui vont se manifester selon les croyances/projections de conscience/conception du vivant et affinités de chacun.
Je
ne doute pas que l’humain ne soit pas la seule créature de l’univers puisqu’il
suffit de regarder la diversité du vivant sur terre pour savoir que la création
est infinie. Mais quand j’observe l’humain et le monde, les similitudes, les
interconnexions ou ressemblances entre les mondes intérieurs et extérieurs, je
trouve beaucoup de points communs qui m’amènent à penser que les visions sont
des projections aussi illusoires et éphémères que nous, nos pensées/émotions et nos corps physiques.
Et
je peux aussi faire le parallèle entre ce que je vois des mondes invisibles, c'est-à-dire
des couleurs/énergies en mouvement, et le fait que je n’aie jamais regardé de
films de science fiction.
La constitution du cerveau, et notamment le cerveau
reptilien donne un sens aux visions de certains tout comme les dragons. Je ne
dis pas non plus que ces créatures n’existent pas puisque la pensée/émotion c’est
de l’énergie et comme celle-ci peut prendre forme, il semble logique que
certaines personnes en voient.
Mais là encore, ces images ou rencontres ne sont
que des appels à sonder ses mondes intérieurs et sont des allégories de tout ce
qui nous compose. Ces supports visuels ou imaginaires sont aussi réels que le
sont nos pensées.
La
conscience source s’est divisée/multipliée à l’image d’une cellule, en
différentes formes et donc pour faire le parallèle avec le corps humain, en différents
organes.
Quand on observe le corps humain de l’intérieur, on retrouve toutes
les dimensions, la dimension subatomique/le quantique, le monde des cellules/l’expression
du vivant, les éléments/les forces électromagnétiques, les émotions, les
pensées ; les énergies, les rythmes, les sons, les flux…
Un
univers tout entier est en nous.
En ce sens vouloir aller sur la lune ou
visiter les mondes invisibles, est encore une façon de nier ce que nous sommes
et de nous éloigner de notre source intérieure. C’est comme si on se prenait
pour l’image dans le miroir.
J’ai
écouté et surtout intégré, enfin laissé mon cœur, mes corps, prendre ce qui
résonnaient ou ce dont ils avaient besoin pour évoluer vers l’unité, vers plus
d’amour authentique et de liberté d’êtres, sans me soucier de la forme, sans
que le mental ne cherche à valider ses visions ou contacts.
Ce que Magali
expérimente et perçoit est subjectif et je me félicite de ne plus m’appuyer sur
les visions des autres pour savoir qui je suis.
Je
ressens régulièrement du soutien de l’invisible mais comme je sais que c’est en
grande partie ce que je suis, comme je reconnais être une âme incarnée
momentanément dans un corps de chair et ne rejette aucun des corps subtils, je
ne cherche pas à voir ou à savoir si je suis en contact avec untel ou unetelle.
Je
préfère continuer de sonder et de réunifier les aspects internes dans la paix,
l’amour inconditionnel afin de nourrir la foi en ce que je considère comme le
plus important, à savoir la puissance et même l’omniprésence de l’amour.
Le
concept de réincarnation est à mon sens une forme d’interprétation de la
mémoire ancestrale, génétique, du fait que nous portions tous les règnes en
nous, que nous soyons connectés à toute vie. Ceci a été révélé au monde il y a
des siècles à une époque où l’humain ne pouvait pas voir son corps de l’intérieur,
où il ne connaissait pas la constitution de la psyché, le monde des cellules…
C’est
la même chose pour le bien et le mal, la dualité qui a été figurée comme dieu
et le diable. Tous ces concepts visent à donner une image de ce que nous sommes
intérieurement mais la plupart du temps, on s’extraie de soi au lieu de s’intérioriser,
on se focalise sur l’image au lieu d’en considérer le sens profond et tangible.
On
a un tel dégoût du corps physique et de ses fonctions, qu’on préfère projeter
nos fantasmes, nos peurs et notre consternation face aux aspects naturels, sauvages,
instinctifs ou ceux qu’on juge sales, dégradants ou inférieurs.
La souffrance
vient du décalage entre notre désir et la réalité.
Entre notre idéal et ce qui
est. L’idéal est une forme de projection de parts de nous qui se heurtent à la
réalité visible.
Comme
on perçoit que nous sommes plus que notre corps physique et comme le mental a
besoin de comprendre, il va tenter d’interpréter le ressenti, de donner un sens
à ce qui est, selon ses besoins, ses préférences et ses frustrations.
Quand
on se connait de l’intérieur et quand on a lâché la peur, quand ça n’est plus l’énergie
dominante ou une croyance qu’on continue de nourrir, on se fout d’interpréter
ce qu’on ressent ou ce qu’on perçoit. On se contente de le goûter, de l’apprécier,
sans non plus s’y attacher parce que la vie est en mouvement et ce qui a été ne
sera plus jamais pareil.
La
peur qui s’exprime par des besoins et leurs réponses, est un moteur de direction
et non une réalité définitive que nous devons subir ou écarter. Elle est un
appel à connaitre, à se connaitre, à se reconnaitre, par le phénomène du
contraste.
A
reconnaitre le désir nié et en même temps à sentir qu’il peut être honoré. Puis à observer que la boucle est bouclée, que le manque est comblé dans l'accueil de ce qui est.
On
pourrait se dire qu’elle va loin quand elle affirme que lorsqu’on accueille
une émotion, on sert le monde et on libère les autres extensions de l’âme en le
faisant.
D’un
certain point de vue, ça semble très égotique mais selon la logique de la
source, de la conscience Une et de l’âme Une, des énergies, vibrations que nous
sommes et donc de par l’interconnexion entre tous les êtres, ça tient la route.
Le
dérives sont possibles comme toutes les fois où le mental veut s’emparer d’une
sensation et en faire un concept, une vérité mais si on vient en son cœur, si
on accueille la peur, si on ose affronter nos aspects primaires, violents,
destructeurs, si on les reconnait comme une dimension intérieure qui a sa
raison d’être, on saura que c’est un système, un outil, une porte sur l’âme,
une conséquence logique de la dualité, et donc un des aspects de l’être.
Le
danger c’est toujours de s’identifier à un seul aspect de soi et la réponse ou le remède à cela c'est de se considérer en tant qu'unité harmonieuse. Pourtant on divise ce
que nous sommes pour mieux régner mais le mental gère la vie en excluant, en
rejetant et en reniant. C’est précisément cette attitude qui nous donne l’impression
d’être en danger en notre propre corps et par extension vis-à-vis de l’extérieur.
En danger, divisé, incomplet, en manque et impuissant.
Ce
que j’ai retenu dans son discours, c’est la nécessité d’accueillir ce qui se
manifeste en soi, de le reconnaitre comme quelque chose de bénéfique et donc de
ne pas le rejeter.
Il y a encore peu de gens qui parlent de l’importance des
émotions et surtout de ne pas les refouler parce que bien évidemment ça vient
heurter le système instinctif de survie de chacun et ça n’est pas vendeur.
Le
monde attend un sauveur extérieur, des solutions immédiates, spectaculaires,
des miracles, des moyens de ne plus souffrir mais il ne se rend pas compte que
le véritable pouvoir est celui de l’accueil inconditionnel.
Pourtant tout le
monde en fait l’expérience.
Très souvent il nous faut atteindre les limites du
supportable, l’incompréhension totale, la souffrance extrême pour accéder à la
paix que nous sommes. Il nous faut être obligé de faire face à ce que nous
avons refoulé ou essayé de ne pas ressentir pour en être enfin délivré.
Mais comme
ça n’est pas un processus intellectuel, comme ça n’est pas en voulant arrêter
de souffrir que ça cesse, nous sommes amenés au fond du fond pour enfin lâcher
prise et trouver la lumière, la clarté, la paix.
En
ce sens la volonté peut être utile puisque lorsqu’on comprend que la fin de la
souffrance passe par l’acceptation, le lâcher prise et l’accueil, on peut déjà cesser
de juger, d’accuser, de nier et de rejeter. Et plus on va laisser l’amour
remettre de l’ordre et harmoniser nos mondes intérieurs, plus il sera facile de
lâcher prise, de faire confiance et de se laisser être.
Je
reviens sur l’idée de participer à la guérison, libération du monde, des
égrégores en cessant de lutter contre ce qui est parce que c’est un point
essentiel qu’on peut aussi vérifier au quotidien. Lorsque je pardonne à mon
père, à ma mère, à mes ancêtres, lorsque je suis en paix avec moi-même, les autres
ne m’agressent plus. Ça ne se fait pas en une fraction de seconde au niveau
matériel mais au niveau énergétique, c’est instantané.
Les pensées changent,
deviennent plus douces, justes, calmes, et la paix précède la joie qui s’installent
progressivement mais sûrement. Et plus on maintient cette paix en soi, plus ça
se manifeste dans la matière.
Quand
on comprend que tout est énergie, vibrations, ondes, et que par le fait, tout
est interconnecté, en perpétuelle interaction, on comprend que l’autre nous
renvoie ce que nous émanons et c’est un précieux cadeau qu’il nous fait parce
qu’il révèle nos profondeurs et simultanément le pouvoir du cœur, de l'amour, de l'acceptation.
Les
animaux qui m’accompagnent sont des parfaits reflets de ce que je suis et porte
dans l’instant. Les autres, ceux avec lesquels je communique ou suis en
interaction physique le sont aussi et lorsque j’accueille la rebelle intérieure,
personne ne me parle de rébellion.
On peut le vérifier sans cesse et en cela
confirmer l’hypothèse de l’interconnexion, de la conscience Une qui anime toute
vie.
Comprendre
la puissance de projection du mental, des énergies et savoir que ce sont des
images qui nous invitent à regarder, à ressentir en soi-même ce qui se passe,
nous rend notre pouvoir de penser et d’être. Chaque retour au cœur élève notre
vision/vibration, témoigne que nous sommes la paix, la joie, la puissance d’aimer.
Si
vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure
et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain
divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr