vendredi 17 juin 2016

« La palpitante aventure d’être un Humain »






Ce matin, j’expérimente quelque chose que je n’ai jamais pensé faire, c’est de juste ressentir les sensations de manque physique qui se manifestent avant de prendre les médicaments. Habituellement, je me contente de prendre un bout de cachet quand je ressens ces petits signes comme des tensions musculaires. Voyons…

Et bien, les bâillements accompagnés de larmes se sont succédé et me montrent que mon corps est disposé à lâcher prise au sujet de la peur. Quand je parle de la peur, je parle des réactions physiques et psychologiques, de cette énergie de fermeture, de blocage, d’évitement, de tension, qui gèrent le système interne de survie. 
Ça se traduit par de l’angoisse et surtout ces fameuses stratégies d’évitement mises en place pour x raisons. 
Qu’elles soient réelles ou imaginaires, elles enclenchent le système de survie. 
Et elles sont nombreuses mais ce qui m’intéresse ici, c’est d’aller au cœur de ce système et juste d’apprendre à le reconnaitre, le ressentir, le comprendre ou l’embrasser. 

Je ne doute plus du tout d’être continuellement guidée, éclairée puisque les synchronicités et les signes se succèdent tout autant que les idées qui me viennent spontanément ou encore des réponses à des questions posées « en l’air ».
Avec du recul, je vois que j’ai été préparée mentalement à effectuer cette observation des crispations internes. 
Déjà, le fait d’être neutre, de ne plus me critiquer et d’être ouverte à ce qui vient, dans un premier temps au niveau des pensées et un peu aussi au niveau émotionnel. Je précise ‘un peu’ au niveau émotionnel parce qu’en observant le corps physique et ses réactions, je constate qu’à part la colère/défense, très peu d’émotions dites "négatives" peuvent se manifester de façon spontanée sans être immédiatement empêchées de s’exprimer.


Plusieurs fois, l’idée que j’avais peur de la peur est apparue et j’en ai même parlé ici puisque c’est une évidence qui se révèle lorsqu’on a à cœur de se connaitre en vérité, en toute humilité, dans la transparence.

Nous passons notre vie à contourner la peur soit en la réprimant, soit en l’ignorant, soit en se protégeant d’elle par des actions du style assurance vie, porte blindée, alarme de sécurité…tout un business très florissant largement encouragé par la société qui vit de cette habitude à refouler les émotions dites négatives, de l'ignorance de soi.

Quand je dis que je suis guidée en permanence, c’est par l’écoute intérieure et surtout la résonance ressentie à certains mots, images, messages
Notre guide intérieur ou âme ou conscience christique ou Soi…communique avec nous par vibration, par ressenti, parfois aussi par des images symboles comme le rayon de lumière et la colombe que j’ai vus hier ou encore par des pensées formulées à la deuxième personne du singulier et à l’impératif comme « fais toi confiance » ou « garde foi en l’amour »...
Elle/il utilise tous les supports pour communiquer avec nous, les livres, les films, les paroles entendues…et ce qui ressort comme une évidence ou fait écho en nous, nous donne une sensation d’ouverture, des frissons aussi, est un message. 

Ce qui est de l’ordre du ressenti, très souvent, est un clin d’œil, une façon de nous faire savoir que nous ne sommes pas seuls ou abandonnés, que nous sommes toujours relié à notre âme/conscience ou esprit. 
Puis il y a les idées spontanées, les mots qui font écho en nous, afin de nous préparer à recevoir une réponse ou à réfléchir sur quelque chose qui détient une clef de libération.

J’écoute de temps en temps l’émission de radio « les grosses têtes » en replay (donc sans pubs) pour maintenir la légèreté, le lâcher prise mental et même si c’est débile, comme je ne suis pas subjugué par le monde et ses croyances/manipulations, c’est un moyen de détendre le mental qui a moins de répercussion douloureuse que l’herbe par exemple. 

La dernière expérience avec l’herbe m’a confirmée les limites du produits, les côtés pervers plus nombreux que les supposés avantages. Oui, c’est une aide si on veut maintenir la paix en soi à condition de ne pas s’identifier aux pensées émotions qui sont exacerbées par le produit. Et si on ne lui donne pas un pouvoir quelconque soit de croire qu’on est rebelle à la société parce qu’on fume un produit interdit ou encore de culpabiliser. 
C’est toujours l’intention qui colore, qui donne une énergie spécifique à l’expérience. 
Si on est convaincu que ça nous fait du bien, ça sera le cas. Mais là, on va devenir dépendant du produit et se couper de la joie véritable.

Le fait que j’ai pu offrir la culpabilité à la source en moi m’a permis de voir objectivement les effets du produit. Il est clair que ça donne une forme de sensation d’ancrage dans le sens où ça alourdit. On a la sensation que les jambes sont lourdes, qu’elles s’enfoncent dans le sol. Puis comme ça rend plus sensible au ressenti vu que le mental est déconnecté, ça peut aider à se sentir présent en son corps physique. 
C’est aussi un moyen de se centrer en soi mais au lieu d’être positionné dans le cœur, l’ego est le centre. 
D’une certaine manière, ça peut aider à s’affirmer mais comme c’est l’ego qui est aux commandes, ça peut rendre égocentrique, nombriliste et orgueilleux. 
Et le pire, c’est si on ne sait pas qu’on peut choisir nos pensées, si on croit y être soumis. C’est la même chose vis-à-vis des émotions d’où les crises de paranoïa que ça peut amener à vivre. 
Dans certains cas, comme la nécessité de s’affirmer, de poser des limites, de se défendre, ça peut être utile parce qu’un des avantages, c’est de rendre spontané et vrai. 
Le souci, c’est que très souvent, c’est l’enfant en souffrance en soi qui s’exprime (comme avec l'alcool) et ça peut amplifier le malaise parce que ça ne guérit pas durablement les blessures. Ça ne fait qu’apporter un soulagement temporaire puisqu’on a exprimé sa vérité mais tant qu’on projette notre mal-être sur les autres, on reste victime. 




Ce qui est certain c’est qu’on n’est plus ouvert à notre conscience divine mais on plane plutôt dans les mondes astraux. A moins d’être très présent à soi, on est déconnecté de la réalité de l’instant, celle qui est au-delà des pensées émotions, de la source en fait. 
Les chamanes utilisent les herbes, les plantes hallucinogènes, en connaissance de cause,  pour faire des voyages astraux, sonder l’inconscient. Mais ils connaissent le goût de chaque émotion et savent naviguer dans les mondes occultes de la psyché. 
 
La plupart des gens et surtout les jeunes utilisent ses produits pour fuir la réalité sans savoir que tout commence en soi et ce qu’il essaie de fuir, ce sont leurs propres énergies, pensées de peur, de doute, de manque d’estime de soi, de rejet…On pense lorsqu'on est ado qu'en fumant une substance interdite, on est fort parce qu'on brave l'interdit mais on ne se rend pas compte qu'on fait le jeu du système. 
Il ne faut pas se leurrer, ceux qui en font le commerce en grandes quantités, sont les gens qui en ont les moyens et donc qui sont au pouvoir. En ce sens, il est beaucoup plus intéressant pour eux que ces produits soient considérés comme illégaux puisqu'alors, ils sont exonéré d'impôt, c'est du pur bénéfice. Celui qui cultive chez lui croit être dégagé de ce système qui côtoie le trafic d'arme, la prostitution...tout ce qui nourrit les pouvoirs occultes mais bien que ce soit un moindre mal, il nourrit sa propre inconscience.

Je reviens à ce qui a fortement résonné en moi lorsque j’écoutais l’émission de radio. J’aime bien leur énergie de grandes gueules même s’ils sont à fond dans le système, au moins ce sont des personnalités affirmées. Puis je peux aussi ressentir les différents énergies selon les différents groupes de chroniqueurs. Et comme le jeu, c'est de trouver les auteurs de citation, c'est une occasion de se cultiver dans la légèreté.
Bref, le mot qui a percuté, c’est « phobophobie » ou la peur de la peur, la peur d’avoir peur. L’image de l’enfant que j’étais est apparue en même temps que l’idée résonnait fortement.
Il est clair que j’ai passé les 10 premières années de ma vie conditionnée pas la peur de l’autre mais en même temps, la connexion à l’âme, à une réalité beaucoup plus vaste m’a permis de ne pas m’identifier à ces pensées émotions. Les stratégies de survie ont été efficaces et en ce sens je ne peux pas les regarder d'un mauvais œil. Puis à l’adolescence, j’ai fuit littéralement ce foyer toxique avec la forte conviction que plus personne n’aurait la main mise sur moi. 
Je ne savais évidemment pas que c’était mes propres pensées émotions que je tentais de fuir et encore moins qu’il était possible de les embrasser et ainsi de les libérer.

Cette vision de moi enfant m’a poussée à être à l’écoute de mes mondes intérieurs et réceptive aux messages de l’âme. Ce mot phobophobie révèle les stratégies d’évitement mises en place, que ce soit par la prise de médicaments anesthésiant les émotions ou l'observation des systèmes de croyances. 
Ceci dit, il n’y a aucune critique vis-à-vis de cela puisque ça m’a permis de lâcher des croyances avilissantes, celles du monde, de la victime et ainsi de préparer le terrain afin d’être à même de confronter mes émotions. 
Déjà en commençant par les voir non plus comme des ennemis mais comme des messagers. C’est un premier pas dans la libération des croyances qui est nécessaire. 
De plus on comprend et constate qu’on peut choisir nos pensées, qu’on n’en est pas esclave et ça, c’est énorme.  

J’ai cherché la définition exacte du mot phobophobie sur google en me laissant guider par la résonance interne. A ce sujet, cette résonance s’exprime par une vibration, c'est-à-dire l’alignement de la pensée, de la sensation à l’amour lumière en soi. Ce qui donne cette impression de savoir sans aucun doute. 
J’ai donc copié collé ce que j’ai trouvé à ce sujet depuis le site d’un psychologue qui propose de guérir de cette peur de la peur. Il décrit le processus de guérison en trois étapes et là encore, ça me confirme la guidance intérieure puisque c’est ce que je fais. 
Déjà, voici la définition qu’il en donne. Et si on est transparent, honnête avec soi-même, on peut tous reconnaitre que nous sommes dotés de ce système de survie interne qui vise à éloigner la peur ou à la nier. 




« Plus que la peur, ce sont les réactions de peur que le phobophobe craint par dessus tout. En effet, le sujet va redouter d'avoir des symptômes de type anxieux : palpitations, sueurs, tremblements. Dans certains cas, le patient est "craintif" et peut sursauter au moindre bruit "suspect" par exemple.
Dans tous les cas, les phobiques mettent en place des stratégies d'évitement de la peur. Cela a un avantage immédiat : l'atténuation voire la disparition de la peur et un inconvénient majeur à plus long terme : l'augmentation en intensité de la peur, sa chronicisation dans le temps et la perte de confiance du sujet en ses propres ressources personnelles. » A. Mokeddem, psychologue clinicien

Sa pratique dans le traitement de cette phobophobie ou peur de la peur:
Tout d'abord, j'informe le patient et je lui fournis un certain nombre d'explications sur les phobies en général et sa phobie en particulier.

La deuxième étape va consister à isoler puis à traiter les pensées dysfonctionnelles. Pour une raison ou une autre, le patient a développé une peur par rapport à un "objet". Des pensées automatiques (dysfonctionnelles) vont se mettre en place et provoquer l'angoisse du patient. Il s'agira de travailler sur ces pensées (restructuration cognitive) afin qu'elles n'angoissent plus le sujet. On modifie le schéma de pensée.

La troisième étape, souvent confondue avec la deuxième consiste à un exposition graduée à "l'objet" redouté. Or, si une personne a peur des chats par exemple, cette dernière a déjà essayé d'aller au delà de sa phobie "en se forçant". 
Cela n'aura eu pour effet que de l'angoisser davantage et d'en garder un mauvais souvenir. En thérapie, ces expositions deviennent possibles car j'apprends aux patients des techniques simples qui lui permettent de ne jamais se forcer et de ne pas avoir peur.
Contrairement à ce que pense souvent le patient, le traitement d'une phobie est relativement aisé et ne demande le plus souvent que quelques mois de traitement
Une seule chose est importante, le patient doit être motivé c'est-à-dire vouloir vraiment se débarasser de sa phobie.
Les thérapies comportementales et cognitives sont des thérapies dites "interactives" autrement dit, patient et psy sont partenaires dans le changement
Le psychologue parle, donne des conseils et des indications. Il n'est pas une statue de cire. Le passé du patient n'est quasiment pas évoqué, seul compte la phobie et son traitement.
 



La lecture de ceci me confirme encore non seulement que je suis guidée en permanence mais aussi que si on écoute son cœur, son intuition, ses corps, on peut se connaitre sans avoir besoin de faire des études. 
La sagesse, les connaissances sont en nous et accessibles, n’est-ce pas formidable ! 
Là encore, l’intention, le désir sincère de savoir, de se connaitre en vérité, la transparence que ça demande et l’ouverture, l’écoute, sont les facteurs de révélations personnelles.
Pour résumer :

1/ reconnaitre les systèmes de défense, de survie interne à chacun, les stratégies employées: reconnaitre sans juger, c'est déjà libérer, décristalliser l'énergie

2/ chercher des infos au sujet de la constitution de l’humain, de la psyché, si possible chez les scientifiques ou tout personne ayant un regard neutre sur le sujet. Et se fier à son intuition pour accéder à la bonne info qu’on va recouper, expérimenter et ainsi vérifier.

3/ Libérer les croyances invalidantes, celles du monde, en se référant à son propre cœur, sa vision de la vie et du monde. Ce qui peut prendre pas mal de temps mais en même temps, c’est ce qui nous permet de savoir comment on fonctionne au niveau humain, de reconnaitre les messages de l’âme et donc d'amplifier la confiance en soi. 
Ce qui revient à se dissocier de la personnalité, par le recul et la neutralité et ainsi à percevoir de plus en plus l’énergie ou vibration de la conscience Une, de l’amour lumière. C’est en amplifiant la foi qu’on pourra aborder l’étape suivante qui va finaliser la guérison. 

Changer ses croyances au sujet des émotions en s’appuyant sur le vécu, sur l’observation de la dissolution des pensées de peur. Dans ce nettoyage du mental, on va faire l’expérience de prises de conscience, apprendre à distinguer l’intuition du mental, reconnaitre la présence de la source en soi.

4/ Apprendre à accueillir les émotions sera l’étape finale qui permet non seulement de guérir du passé, de savoir prendre du recul sur ce qui se manifeste en soi mais aussi de ne plus s’identifier au personnage. Tant qu'on a pas admis que la neutralité est nécessaire, tant qu'on continue de lutter et de diviser intérieurement, on ne pourra pas oser sentir ses émotions. 
Dans cet accueil ou non jugement des pensées émotions, on apprend la maitrise (et surtout pas le contrôle) des corps subtils et on intègre la vibration de l’unité, de la source. On est libéré du carcan de la dualité qui n’est plus perçue comme une vérité ou comme une prison mais comme un outil. Une invitation à retourner au cœur, à s’y installer, à s’y référer.

Quand on prend conscience de notre constitution, du fait d’être un ensemble de corps et que chacun d’eux à sa propre vision, dimension, existence, conscience, et comme ces connaissances sont véhiculées par la spiritualité en général, on sait aussi que nous sommes "divin". Enfin on ressent qu'on est plus qu'un corps physique.

C’est très souvent là qu’on risque d’amplifier encore plus la division intérieure parce qu’on va hiérarchiser nos corps puisque on nous dit que ceux du bas sont inférieurs à ceux du haut. 
On va chercher à contacter les corps spirituels en pensant que ceux qui concernent la personnalité, pensée, émotion, sont coupables, qu’ils nous empêchent d’accéder au divin intérieur. 
On va encore plus amplifier la division interne, la dualité et donc s’éloigner de la source qui est unité, amour inconditionnel, paix, liberté d’être, authenticité. 
On va croire qu’on est connecté à notre soi alors que c’est notre ego qui prend plus de place puisque les stratégies de rejet, de refoulement vont mener la barque. 

Tant qu’on n’aura pas le désir de vivre dans la paix, l’unité et l’harmonie, on restera soumis/identifié aux stratégies de survie, à l’inconscient et on vivra de plus en plus la dualité de façon douloureuse.

Beaucoup de gens se tournent vers la spiritualité en espérant être sauvé, guéri par l'extérieur, les autres. Ils considèrent la guérison de leurs blessures sous l’angle de la justice divine, ils attendent d’être sauvés, élus, reconnus par la source, par un dieu qui viendra les venger de leurs agresseurs et rétablir la justice. Ils pensent que leurs prières seront exaucées s’ils se conforment aux rituels, aux dogmes, s’ils obéissent aux lois bibliques, coraniques…ou ésotériques. Ils voient le divin comme un personnage extérieur à eux qui va les libérer par magie. 




Or le divin, c’est la conscience omnisciente, omnipotente et omniprésente qui anime toute vie et c’est en devenant conscient de cela, en étant de plus en plus lucide, présent à soi, amoureux de la vie, qu’on va le découvrir peu à peu. 
En ce sens, se tourner en son cœur, être à l’écoute de ses pensées émotions depuis l’espace de non jugement intérieur va nous y amener pas à pas. Mais comme nous sommes construits au niveau de la personnalité sur les peurs et leurs stratégies associées, sur les croyances basées sur l’idée de séparation, c’est par le lâcher prise, la confiance en l’amour de la source, que la foi va grandir. 
Au début, avant d’expérimenter l’accueil/offrande des pensées émotions, lorsqu'on veut suivre son cœur, son intuition, on avance à l’aveuglette puis chaque fois qu’on va être dans l’observation neutre, on va cultiver nos perceptions, les affiner et la foi/confiance va amplifier jusqu’à devenir certitude.

Il s’agit de devenir conscient de tout ce que nous sommes, intérieurement, profondément et au-delà, dans tous les sens de l’être, les aspects et c’est possible seulement dans la neutralité donc dans le cœur, l’amour inconditionnel. 
Tant qu’il y a jugement, il y a résistance, fermeture, rejet, donc déconnexion ou du moins ignorance de la connexion constante à la source. 

La confiance en la source passe par la reconnaissance de nos corps subtils et aussi physique. C’est à travers l’exploration neutre de nos corps mental, émotionnel, nos sentiments, nos sensations corporelles qu’on va entrer en contact avec notre vrai moi, notre vrai soi, notre unicité par l’unité des corps.

Nous avons un outil de connaissance formidable dans cette exploration, c’est la communication non violente. 
La conscience que chacun des corps est vivant, autonome et le fait de leur parler va engendrer une énergie d’unité, d’union, de communion.  
On va commencer à comprendre comment chacun d’eux s’exprime et quel est leur rôle véritable. 
Parler à son corps physique est très révélateur de cette intelligence qui habite chacun. 
Elle s’exprime au travers de sensations, de la joie, de la douleur aussi puisque dans la dualité, l’amour lumière peut s’exprimer de deux façons opposées. 
Soit par son absence apparente, sa contrainte, son aspect « négatif », soit dans sa polarité opposé par le contentement, la joie, la sensation de gagner. 
L’une comme l’autre, la pensée émotion positive ou négative n’est que l’expression polarisée de la lumière invitant à chercher le centre. 
La joie véritable ou celle de l’être n’a aucun raison d’être, elle vient spontanément et témoigne de la reconnaissance, la gratitude d’être simplement en vie. 
Elle peut s’exprimer dans la communion avec le corps physique lorsqu’on exprime de la gratitude à ce corps en sachant ce qu’il est en vérité. 
La reconnaissance, la gratitude sont des expressions de l’amour divin, qui viennent spontanément de la conscience d’être et elles peuvent être sollicitées. 

On peut focaliser son attention sur les choses pour lesquelles nous sommes reconnaissants et ainsi s’ouvrir à la grâce. 

Ces quelques mots ont fortement résonné et j’y ai donc reconnu un signe de l’âme puisque je partage ce point de vue et j’ai ressenti cette joie hier soir en adressant justement des pensées de reconnaissance envers mon corps physique. J’ai eu la sensation que mes cellules pétillaient de joie.   

Vos Cellules Sont à l’Écoute.
La Façon dont Vous Parlez à Votre Corps Vous Aide à Guérir.
"Chaque partie de votre corps a sa propre Conscience ou sa propre Âme".
Jain 108 Mathemagics
Keeper of The Diamond Light Codes
Transmis/traduit par TransLight https://www.facebook.com/TransLight

On a tous vu l’expérience de Masaru Emoto avec l’eau et la puissance de l’intention, du verbe. Ses expériences nous montrent l’impact des prières, du verbe mais c’est surtout l’intention qui est émanée, au-delà du verbe qui agit. Lorsqu’elle est alignée au cœur, à la pensée et aux actes, le résultat est miraculeux. Et c’est aussi pour cette raison que lorsqu’elles sont silencieuses, émises simplement par la vibration de paix en soi, lorsque le mental est en paix, confiant, que la réponse sera entendue et qu'elle correspondra à notre demande. 
Le message de l'eau de Masaru Emoto



Pouvoir prendre du recul sur nos pensées émotions permet de voir comment nous fonctionnons : toujours en mode survie, stratégique. 
Il n’est donc pas étonnant d’avoir de la difficulté à pouvoir accéder à nos émotions pures puisque l’instinct de survie va tout faire pour les cacher, les rejeter, ou les modifier. 

On peut parler de l’art d’accueillir ce qui se manifeste en soi parce que c’est toute "une pratique" qui demande juste d’être présent et de ne pas intervenir du tout
C’est là que ça se corse puisqu’on va voir à quel point nous avons élaboré de stratégies d’évitement.
Le fait de modifier sa respiration, de chercher la paix immédiatement est une forme de fuite, c’est un réflexe conditionné qui correspond au rôle protecteur du mental qui  agit simultanément au niveau physique par une décontraction, un bâillement comme tout à l’heure. C’est naturel, instinctif et bien que ça dévie l’émotion, donc ça ne permet pas de la vivre pleinement dans sa forme initiale, on libère tout de même la charge énergétique, la première couche si on peut dire. 
Peu à peu, on va lâcher la peur de la peur, la peur de sentir des émotions douloureuses ou négatives. Jusqu'à faire totalement confiance à nos corps et surtout à notre cœur.

Notre Conscience est extrêmement puissante puisque le seul fait de reconnaitre quelque chose sans porter de jugement, harmonise, équilibre l’énergie.

Considérer ses corps comme des outils de perception, des corps dotés d’une conscience autonome, du moins habités aussi par la conscience Une qu’ils expriment à leur façon, c’est reconnaitre qu’on peut interagir avec eux. 
Et lorsqu’on le fait, on sait qu’on n’en est plus victime, esclave ou prisonnier. 
Rien que ça, c’est déjà immense parce qu’on se libère du conflit, de la division, du rejet et de l’exclusion. Et même si ce savoir est surtout mental comme il est en paix et associé au corps émotionnel, ce dernier pourra s'exprimer plus librement. 
La conscience divine peut alors se répandre et éclairer ces corps qu’elle va nettoyer, aligner à sa vibration. On sentira une grande libération intérieure et la paix va s'installer. 
On continuera de refouler l'émotion par réflexe mais déjà, comme l'énergie de vie peut circuler plus facilement en ce corps, la peur de la peur va se dissoudre peu à peu. 

Le fait de considérer les corps comme des ‘entités’ intelligentes est aussi ce qui nous permet le détachement, on peut s’en désidentifier non plus par rejet mais par la reconnaissance de ce qu’ils sont en vérité: des associés. 
Dès lors, l'expérience terrestre d'être un humain devient une exploration, une aventure palpitante!
Et lorsqu’on considère les choses de cette façon la sensation d’être un ensemble, de vivre l’unité, d’être l’Un, va nous porter, expanser notre conscience, notre amour et notre confiance. 

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr