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06 En éditant ce que j’ai écrit hier, je me rends compte avec un peu de recul
que cet élan à remercier mon corps physique, à lui parler, m’a préparée à
accueillir la douleur aiguë au rein droit. Je suppose que ce sont des calculs
et je suis assez satisfaite d’avoir pu accueillir cela sans que le mental ne
s’affole et sans me jeter sur les médicaments pour effacer la douleur. Il s’est
posé tout un tas de question mais j’ai pu le rassurer et ainsi calmer le flot
des pensées d’angoisse. Déjà, hier soir, je sentais que ça me tirait légèrement
et j’ai eu un peu de mal à m’endormir.
J’ai déjà eu ce genre de symptôme et
c’est aussi pour ça que je ne me suis pas stressée puisque non seulement la
médecine ne peut rien faire d’autre que de donner des anti douleurs mais en plus, le fait
d’avoir compris la raison métaphysique du trouble puis d’avoir agit en
conséquence, a supprimé la douleur. Quand je dis "comprendre" la raison du symptômes, il s'agit plutôt de ne pas réagir comme avant, c'est à dire par peur.
Je
somatise toujours et cette fois-ci, sans aller chercher le sens de cela dans le
dictionnaire des causes métaphysiques des maladies de Lise Bourbeau, je me
contente de calmer le mental et d’être réceptive à l’intuition.
La
première chose qui me vient c’est « bois ». Un seul mot qui émerge
sans même que je me pose la question et ça convient parfaitement à la logique
du mental qui peut le confirmer puisque que ces derniers jours, je ne me suis
pas beaucoup hydratée alors que je transpire beaucoup. J'ai eu des signes à ce sujet que je n'ai pas écouté comme le mal de crâne, l'urine très odorante et très colorée. Entre les bouffées de
chaleur et l’activité au jardin, j’élimine beaucoup alors évidemment, si je ne
bois pas assez, ça coince.
Depuis que j’ai vécu le miracle de guérison des deux
hépatites, je ne courre plus chez un médecin quand quelque chose cloche, je
tente de définir ce que c’est et de me soigner à ma façon.
Ce corps physique
étant le réceptacle, le véhicule de l’âme et de l’esprit, je le connais mieux
que n’importe quel médecin et comme je sais que les maladies sont la
conséquence de blocages énergétiques, un message de l’âme, je me tourne vers
l’intérieur.
En plus, aller chez un médecin c’est une façon de chercher une
autorité extérieure qui nous retire tout pouvoir et responsabilité. Et comme la médecine pour des raisons de profits et pour conserver son pouvoir, tente de nous convaincre que nous ne sommes qu'un corps physique et qu'à chaque maladie correspond un remède valable pour tous, comme elle veut tout formater, généraliser, aseptiser, avoir recours à elle systématiquement nous enferme dans des croyances mondaines totalement fausses.
Dans des
cas d’urgence, il est clair que je ne suis pas buttée au point de refuser de
l’aide mais quand c’est gérable, je préfère trouver les ressources et réponses
à l’intérieur.
Puis comme c’est un message de l’âme, je le vois aussi comme une
occasion de communiquer avec elle, avec mon corps physique, une invitation à
s’ouvrir, être à l’écoute.
Le mental va
chercher dans sa banque de données des réponses et solutions mais il est limité
et comme c’est la peur de la mort, de la souffrance qui le motivent, ça
brouille l’écoute. En ce sens pouvoir le faire taire est d’un grand secours et
j’ai bien l’impression que ce soit le but de l’expérience.
Comment
pourrais-je nourrir la confiance en soi sans cette proximité, cette reliance
intérieure ? La façon d’aborder un symptôme/message de l’âme, va soit
augmenter la douleur, soit l’atténuer.
Le mental exprime les peurs que j’offre
au cœur en me rappelant que je ne contrôle rien, que je n’ai pas le pouvoir de manipuler
la vie. Je peux seulement si je puis dire, élargir ma conscience, ouvrir mon cœur et changer ma vision des choses.
C'est un immense pouvoir en fait puisque nos croyances, notre vision de nous-même et du monde, créent notre quotidien.
Même si le premier réflexe légitime est de chercher un soulagement,
quand on peut calmer le mental déjà, la douleur s’estompe et on va pouvoir
entendre l’âme.
La deuxième idée qui est aussi venue spontanément, c’est le
fait que ma grand-mère ait été opérée d’un rein, je crois même qu’elle a subi
une ablation d’un des d’eux. C’était pendant la guerre et cette maladie a
engendré des drames, de génération en génération. Mon père a été placé en
famille d’accueil où il a été violenté, abusé sexuellement et comme il n’a
jamais pu en parler, il a reproduit le schéma inconsciemment.
Je sens que cette
douleur porte cela, le germe du drame et la culpabilité de ma grand-mère
qu’elle a portée toute sa vie.
Ces pensées ne viennent pas d’un raisonnement
logique, des images symboles sont apparues donnant une forme de sens au
malaise. Elles ont émergé en l’espace de 24 heures de façon spontanée et c’est
avec un peu de recul que le mental peut en faire une synthèse ou trouver une
trame logique à cela. Je me contente de valider l’explication sans chercher à
guérir quoi que ce soit puisqu’apparemment l’invitation à s'écouter, à lâcher prise, à
lâcher l’énergie de la culpabilité semble être l’appel.
Je
suis épatée de ne pas m’angoisser malgré la fièvre, la fatigue, la nausée et la
douleur qui n’est plus si forte. Je suis allée au jardin cueillir les fraises
et les framboises et les quelques minutes passées parmi la végétation, les
fleurs perlées de rosée éclairées par le soleil du matin ont ramené la joie en
mon cœur.
J’ai apprécié de ne pas avoir à arroser et ça me ramène à l’idée que
je dois bien admettre que les passages d’avion m’arrangent plus qu’ils ne me
dérangent.
Je supporte de moins en moins la chaleur et chaque fois qu’il pleut
ça m’évite de passer une heure à arroser. C'est très égoïste comme raisonnement, à première vue mais c'est surtout la conscience que je suis uniquement responsable de mes mondes intérieures et que je n'ai aucun pouvoir sur l'extérieur, sur la vie et les choix des autres.
Sachant en plus que ce qui est au-dehors reflète ce que je porte, ça me ramène encore à l'intériorisation et la responsabilisation de ce que je suis, porte et manifeste.
Puis en accueillant en mon cœur les
critiques vis-à-vis de ma façon de gérer mes mondes intérieurs avec les
médicaments, la colère et la tristesse vis-à-vis de ces épandages s’estompent. Je reviens humblement à mes propres incohérences et les offre à la source.
Quand j’ai lu des infos au sujet des chemtrails au début, j’ai été scandalisée
mais en même temps rassurée de constater que ce que j’observais et le sens que
je donnais à cela, était réel. L’idée du complot mondial est venue mais en fait
le système pyramidal lui-même étant corrompu, les manipulations de masse font
partie du jeu. Tant qu’on élit des dirigeants en pensant qu’on a besoin de
chefs, on s’expose à toutes sortes de manipulations, d’abus.
Encore une fois,
ce qui se vit au niveau individuel existe aussi à l’extérieur.
La recherche
d’un responsable qu’on pourra accuser de mal gérer nos vies est plus
confortable que la responsabilisation. Ceci dit, je ne suis pas encore
souveraine et l’autonomie ne s’acquiert pas du jour au lendemain surtout quand
on s’est cru victime toute sa vie.
Je
me mets à la place de ceux qui se croient responsable de l’humanité, des
scientifiques, des dirigeants qui ont une vision globale des choses et qui bien
souvent réfléchissent en termes de chiffres. Je ne pense pas qu’ils soient
foncièrement mauvais comme aucun humain d’ailleurs mais plutôt qu’ils ont une
perspective différente de l’individu lambda.
Quand on raisonne en chiffres et
statistiques, choisir de sacrifier un certain pourcentage de la population afin
que la majorité soit préservée ne semble pas si fou.
En fait, c’est tout le
système qui a besoin de changement mais comme ça implique que chacun devienne
autonome, responsable de lui-même, à moins que tout s’écroule, que chacun soit
obligé de s’assumer, les choses ne risquent pas d’évoluer.
L’humain préfère
donner son pouvoir à quelqu’un d’extérieur puis se plaindre plutôt que de
prendre le risque d’être lui-même et d’assumer ses choix.
Nous
vivons dans un monde régit par l’instinct de survie, la peur et tout ce que ça
permet de générer comme bénéfices. A titre individuel, c’est la même chose,
chacun agit pour son propre intérêt, pour gagner, être le meilleur. Simplement
par ignorance de ce qu’il est véritablement.
On
voit bien au niveau mondial que la solution réside dans le fait de concevoir
l’humain comme un individu faisant partie du tout, l’humanité comme une fratrie
et que les décisions doivent servir l’être humain et le bien commun dans le
respect de toute vie.
Une société idéale ne peut être créée tant qu’il y aura
des chefs et des moutons, tant que l’intérêt financier passe en premier. Tant que les individus s'accrochent à leurs avoirs et pensent que le bonheur c'est de posséder ce que l'on veut, d'avoir plus que l'autre.
La
paix et l’harmonie ne peuvent pas venir des dirigeants puisqu’ils tirent leur
pouvoir de la division, des conflits.
Quand
on libère les pensées émotions qui nourrissent les croyances basées sur la peur
et l’idée de séparation, on ne s’identifie plus aux rôles de victime, de
bourreau et de sauveur. On reconnait ces personnages et en les accueillant,
leur énergie s’harmonise.
L’idée de vouloir sauver le monde n’a plus de sens
lorsqu’on sait qu’on est la vie éternelle, que l’esprit ne meure pas. On voit
même que l’idée est plutôt présomptueuse et que seul l’ego peut avoir ce genre
de désir.
Ce
qui ne veut pas dire non plus qu’on va devenir insensible à ce qui se passe
dans le monde, on sait juste que c’est une expérience où chacun est co-créateur
de sa vie, qu’il en soit conscient ou non.
Les
égrégores de la compétition sont très actifs en ce moment avec la coupe du
monde de foot et je sens que ça m’affecte encore, que j’en ressens l’influence.
Comme je sais que tout commence et peut se résoudre en soi, plus ça remue à
l’extérieur et plus je cherche la paix et l’unité intérieure.
D’ailleurs j’ai
bien l’impression que cette situation mondiale qui semble si chaotique est une
formidable opportunité de changement profond.
Puisque c’est en venant en soi
qu’on trouve sa nature véritable, qu’on peut sentir la paix, le chaos pousse
chacun à se positionner. Soit en étant identifié au personnage et aux rôles,
donc en nourrissant la dualité soit en étant conscient du pouvoir du cœur, du
centrage, et en cherchant l’unité intérieure.
Ce
chaos extérieur est une invitation à se tourner à l’intérieur tout comme un
symptôme, une maladie, afin de sentir la paix que nous sommes au-delà des
apparences, des mouvements du mental émotionnel.
Tout est poussé à son comble
pour nous obliger à faire ce choix ultime de suivre l’amour ou la peur, de
continuer de jouer la division ou de réaliser l’unité et la paix.
Pour
devenir responsable de soi, de ses mondes intérieurs, il est nécessaire
d’intégrer la liberté d’être, de lâcher la culpabilité associée à tort à la
responsabilité.
Quand
on lâche la culpabilité et comme par le fait, le sentiment de liberté grandit
en soi, on est à même d’accorder aux autres le droit de faire leurs propres
expériences.
Les lois universelles de résonance et d’attraction sont associées
à celle de la permissivité et pour intégrer cette notion, c’est en soi qu’on va
laisser l’intelligence du cœur agir en ce sens.
Je
ressens vraiment que la crise de colique néphrétique est une invitation à se
tourner à l’intérieure et à reprendre ainsi le pouvoir, enfin à laisser le cœur
diriger les choses en faisant juste confiance à la vie.
La douleur est parie et
même si les médicaments ont participé à cela tout comme le fait de boire
beaucoup, le fait que j’aie pu calmer le mental est une victoire en soi.
J’ai
déjà eu recours à cette demande intérieure vis-à-vis du cœur qui s’était affolé
et j’ai été surprise de sentir qu’il se clamait simplement et immédiatement.
Je prends
conscience du pouvoir intérieur, de cette paix et de l’unité qui peuvent
ordonner au corps physique et au corps mental de retrouver le calme.
Ce n’est pas une injonction,
un ordre, mais plutôt une demande en conscience. Une demande qui vient de la
connaissance de soi, des mécanismes du mental et de la puissance de la source
en soi.
L’expérience
me montre aussi qu’il faut vraiment que j’apprenne à écouter mon corps
physique, ses demandes, ses envies dont je ne tiens pas assez compte la plupart du
temps. Là encore, je vois que le mental lâche prise même s’il est encore
prédominant. Il est vraiment de bonne foi et sa volonté de faire confiance à l'amour grandit de jour en jour. Enfin je devrais dire que je lâche peu à peu l'identification au mental pour suivre consciemment et délibérément le cœur et me fier à son intelligence.
En tous cas, je peux remercier mon corps physique et l'âme de me parler, de me guider, de m'apprendre à revenir au centre quoi qu'il arrive.
Le désir d'unité intérieure et le fait de constater non seulement que c'est réalisable mais qu'en plus tous mes corps sont alignés à la vibration de la source, me comble de joie. Merci mon cher corps physique de m'avoir permis de mieux te comprendre, de pouvoir interagir en conscience et à mon cœur de me montrer la puissance de l'amour qui a fait de cette douleur, une expérience d'ouverture de cœur et de conscience.
Je suis encore toute bouleversée de constater le pouvoir de l'individu qui change sa vision et choisit de manifester l'amour plutôt que de croire la peur.
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr