Aujourd'hui
29 mars, est un jour particulier pour moi puisque je venais au monde. Cinquante
et un an après ce jour important, je renais littéralement. Même si les contractions
ont été douloureuses, étalées sur un demi siècle, ça valait vraiment la peine.
La
chienne m’a offert un étron dans le salon et j’ai pu mesurer ma capacité à
lâcher prise, à ne pas entrer en réaction face à une situation que j’aurais pu
considérer comme l’expression de la vision de l’ado intérieure qui voyait la
vie comme une épreuve et pour le dire carrément comme de la merde!
Je sais que l’ajustement intérieur, l’unification des
corps et les libérations énergétiques se manifestent dans la matière au travers
de symptômes physiques, et contrairement à ce qu’on pourrait croire, c’est pour
aller vers le meilleur.
La manifestation dans la matière est le résultat final,
la suite logique du travail interne et la période de pâques, le printemps
propice à la renaissance sont des processus de mort qui mène à la résurrection.
Le
christ a symbolisé ce processus au moment de la crucifixion qui représente à
mon sens, l’abandon à l’amour lumière, le centrage, l’ancrage et la connexion
(la conscience d’être une étincelle de la source, reliée à elle et en même
temps, cette source elle-même), simultanés, au ciel, à la terre, au cœur.
Le
fait de se positionner au centre de l’être, dans la communion, l’unification
corps-âme-esprit, au carrefour de la verticalité et de l’horizontalité, c’est
choisir d’agir selon l’intelligence du cœur.