Jeudi
24 décembre :
Ce
matin ça fuse et je dois respirer calmement régulièrement pour équilibrer les
énergies en moi. Calmer l’excitation due au fait d’entrer dans le monde de
l’invisible. Celui des esprits que Bilou m’a aidée à pénétrer.
Quand on dit que
le cœur est la porte des mondes, ça veut dire que l’âme répond à la volonté du
cœur, de l’amour.
Si c’est notre mental seul qui veut connaitre les choses, les
portes restent fermées par ce que seul l’amour peut les ouvrir.
La volonté du
mental répond à un besoin, un besoin de sécurité généré par une peur, or cette
peur n’est pas un obstacle, elle est la clef, le moyen de franchir la porte.
Ça
peut paraitre contradictoire mais ça ne l’est pas, je dis bien que la peur est
le moyen puisque c’est en l’observant sans jugement qu’elle est harmonisée à
l’amour qui va alors ouvrir la porte que la peur appelait à trouver.
Bon, je vais
chercher du bois sec en forêt parce que le poêle recommence à enfumer.
Ah, ça
c’est le mental qui stress ! On se calme et on agit dans l’ordre logique
des choses, d’abord, préparer à manger, ensuite les courses puis le bois. J’ai
envie de me faire une galette à nouveau. Le temps qu’elle cuise, la douche
nettoyage extérieur et intérieur, en offrant à la source ce qui passe en tête
dans l’instant et en remplissant l’eau de lumière dorée.
Ce soir, j’ai envie
d’inviter à ma table, ma famille intérieure ; l’enfant intérieur ou christ
en devenir, le père ou le masculin sacré, l’aspect masculin de la conscience
Une, la mère ou l’âme ou l’aspect féminin de la conscience Une, le féminin
sacré.