Je
sens que beaucoup de choses en moi s’ajustent, s’équilibrent, en ce moment, que les croyances
illusoires à propos de l’amour, de la loi d’attraction, de désagrègent, que l’amour
lumière agit en profondeur afin de m’amener à développer mon plein potentiel. Un signe purement physique de ce phénomène, ce sont les oreilles qui sifflent l'une après l'autre et parfois en même temps. (l'oreille interne gère l'équilibre)
Au
sujet de l’amour, on à beaucoup d’à priori, de croyances basées sur la peur, le
manque et le besoin qui voilent le pur éclat de l’amour que nous sommes, qui
nous en coupe en quelque sorte. On confond amour et attachement, besoin, manque, exclusivité, possessivité...
L’amour,
selon moi, est l’acceptation totale, la non résistance à ce qui est, tant en
soi qu’autour de soi. Le lâcher prise, la confiance qu’il exprime en la vie,
est une facette de l’amour pur. Pur dans le sens de ; dénué de toute forme
d’égocentrisme, de volonté de dominer, d’avoir du pouvoir sur soi ou sur la
vie, de vouloir contrôler.
Le besoin de contrôle est l’expression de la peur,
du déni de soi, de l’ignorance de sa nature véritable.
Chaque
fois que nous acceptons ce qui est, ce qui se manifeste en soi, nous permettons
à notre nature véritable de s’exprimer et la lumière, ou conscience pure, Une,
dont nous sommes tous originaire et qui est notre essence primordiale, va
soulever les voiles en tombant les masques et les illusions, en douceur.
La
vie est l’amour même, elle s’offre à chacun sans restriction, sans limites,
elle donne tout ce qu’elle a, tout ce qu’elle est, sans compter, sans attentes.
Elle n’exige rien de nous cependant, elle est la connaissance pure et peut donc
nous enseigner, nous apprendre l’essentiel à propos de ce que nous sommes, nous enseigner la sagesse. Elle
le fait à travers la nature, son fonctionnement, nous enseigne par l’exemple, l’observation, dans
le silence, l’écoute et l’ouverture.
Jusqu’à
aujourd’hui, l’homme a vécu selon des croyances restrictives, selon l’instinct de survie et a vu en la nature,
une ennemie contre laquelle il fallait se défendre. Il a cherché à lutter
contre elle, contre ses lois, contre la mort, essayant de repousser son
échéance le plus loin possible.
Tout
ceci a permis au mental de se développer mais ça c’est fait au détriment du cœur
qui emmuré dans des certitudes a été relégué au seul rôle de pompe à oxygène.
L’humain
apprend par contraste en goûtant les extrémités des pôles, de ce qu’il appelle
bien et mal.
Il fallait un cadre de références pour expérimenter la dualité,
pour connaitre par comparaison ce qui est juste, ce qui fait du bien et ce qui
fait souffrir mais il s’est enfermé dans ses propres peurs, limites, se privant
de connaitre l’amour véritable.
Il a cherché au dehors de lui ce dont il
pensait manquer et nous arrivons au point de non retour. Nous savons maintenant
un peu mieux ce que l’amour n’est pas et pouvons aussi savoir que tout est créé
par et pour l’amour, que tout est amour et conscience.
Oui, ça peut sembler contradictoire mais tout
dépend de la perspective dans laquelle on se place.
J'utilise souvent le mot "lumière" pour exprimer l'intelligence pure de la source, l'énergie qui éclaire mais comme l'univers est constitué de lumière et de "noir", comme l'ombre est la projection de la lumière qu'un objet masque et comme la dualité m'apparait de façon totalement différente, maintenant que je libère cette notion de bien et de mal, le mot "conscience" me semble mieux adapté. L'ombre révèle la lumière, elle est un outil de connaissance, de compréhension, une invitation à chercher l'amour, la paix, l'unité, l'équilibre.
La vision depuis le cœur change le sens des choses sans en altérer la forme.
Une chose étonnante c'est qu'une flamme de bougie ne projette pas d'ombre.
En ce sens on peut imaginer que la conscience pure est dépourvue d'ombre, de noirceur mais dans ce monde où la vie s'exprime au travers du contraste qu'offre la dualité, les cycles jour/nuit, les saisons rythmées par la rotation de la terre autour du soleil, celle de son satellite la lune, pour parler de l'aspect divin de l'humain, de la source, il me semble plus approprié d'y associer le mot "conscience" afin de lâcher la notion de dualité conflictuelle, de supériorité, de hiérarchie...
Toute
expérience amène toujours à grandir, à comprendre mais la connaissance pure, le
fait de voir avec lucidité et empathie à la fois, se situe dans le cœur.
Ce
centre de l’être, ce point zéro, ce point de vue neutre permet de voir
objectivement et entièrement, du moins selon la capacité d'ouverture de notre conscience.
La vérité est toujours simple. Celle de l’être se révèle dans le silence,
l’intimité du cœur mais pas de façon verbale, elle se ressent dans les
profondeurs, dans le lâcher prise, l’abandon à la vie.
Cet abandon très souvent
se réalise quand le mental n’a pas d’autres choix, quand il est devant l’évidence
de son impuissance, de ses limites, de son incompréhension. Parfois même il faut être au bout du rouleau physiquement pour s'abandonner.
C’est quand on dit
"oui" à ce qui est, que la vision s’éclaire, que la détente intérieure nous
permet de sentir sans aucun doute que nous ne sommes pas uniquement un humain
constitué de chair et d’os.
Le mental n’a pas les mots pour décrire cela de
façon approprié et quand il est suffisamment en confiance, il ne cherche plus à
nommer les choses, il se laisse enseigner par la lumière (ou conscience pure) vivante et l’amour intérieurs.
Il se laisse guider en confiance acceptant de s’incarner pleinement dans le
corps physique qu’il commence à considérer avec les yeux du cœur.
La paix qu’on
trouve en soi est une promesse de libération, un refuge, une délivrance et le
sentiment de gratitude ne tarde pas à nous remplir.
Cette
gratitude étant une manifestation du vivant en nous même, de la source, va nous
montrer les choses de façon éclairée et équilibrée, on va voir le côté "positif" des choses sans occulter l'aspect "négatif". Cette vision permet de lâcher progressivement la notion de bien et de mal, les références limitées du mental.
Les
pensées et les émotions s’expriment en fréquence, en énergies, et cet ensemble forme une vibration qui telle un vortex
lumineux va attirer des pensées émotions énergies de fréquence similaire, de
même vibration.
La
vision s’élargit à mesure qu’on ouvre son cœur et sa conscience, dans cet
abandon total à la vie. Il ne s’agit pas de s’abandonner aux autres, au pouvoir
extérieur mais de faire confiance à cette vibration interne de la Source.
Focaliser
son attention à l’intérieur de soi, en son cœur, permet de développer toutes
les vertus de la source, de façon équilibrée. Ces vertus telles que l’amour
inconditionnel, la paix et l’harmonie vont devenir la cible de notre attention
et croitre naturellement par ce focus. Et comme c'est perçu depuis le cœur qui harmonise tout, la peur va être "recyclée" en discernement, prudence, attention...; la colère en énergie d'action équilibrée, mesurée, en audace, en capacité de suivre son cœur, son intuition, sa vision...
En même temps qu’on développe le pouvoir
de l’amour en soi, sans y apposer d’étiquettes mais en le laissant juste
croitre par le fait d’accepter tout ce que nous sommes, on se détache des
croyances communes, de l’inconscience, du collectif, des égrégores.
De cette façon, on prend conscience que nous avons tout en nous, que l'extérieur est le reflet de ce que nous sommes.
En ce sens, on ne considère plus les êtres de lumière, les anges, comme des aspects extérieurs à nous même mais comme des énergies qui sont en nous, des potentiels et des aspects qui ont leurs opposés et demandent à être harmonisés.
Puis dans cet accueil des aspects multiples de l'être, on comprend que nous portons aussi les énergies de l'ombre et comme elle n'est plus perçue comme un danger, une ennemie mais comme une énergie polarisée qui appelle à trouver le centre, l'harmonie, on rétablit l'intégrité, l'unité, intérieures.
Je me demande parfois si les êtres de lumière, les anges sont des projections du mental/inconscient de l'humain où s'ils sont directement issus de la source .
Il doit y avoir un peu des deux...
Quand on abandonne les étiquettes que le mental a donné aux énergies, aux choses, aux circonstances, afin de connaitre le monde qui l'entoure, de comprendre la vie, tout apparait comme complémentaire, pertinent, parfait.
Cette phase de déconstruction des croyances passées laisse la personnalité dans la confusion, la tristesse et c'est bien naturel.
Là encore, accepter cela, reconnaitre que c'est légitime et offrir à la source en soi, toutes les peurs, ramène la paix et la confiance intérieures.
C'est ce qui amplifie la foi et prépare à vivre l'avenir dans les meilleures conditions.
Ce changement de perspective affecte l'être tout entier et la douceur envers soi, est un baume pour la personnalité.
Il ne faut pas s'attendre à avoir une réponse à nos interrogations immédiatement parce que la source nous donne tout au moment où nous en avons besoin, lorsque nous sommes prêts.
Elle nous apprend ainsi à lui faire confiance, à garder l'essentiel et à lâcher la peur du manque qui permet d'intégrer l'abondance à tous les niveaux. Déjà parce qu'on peut voir que nous ne manquons de rien que là encore ce sont nos croyances et illusions qui nous donnent cette impression.
En même temps que la paix et l'unité s'installent ou se révèlent, l'extérieur nous renvoie des expériences plus paisibles et agréables, plus équilibrées et on commence à accéder à son plein potentiel.
Là aussi on prend conscience que tout dépend de notre regard parce qu'une même situation peut apparaitre extrêmement douloureuse si elle est perçue par la personnalité et ses croyances et complètement relativisée lorsqu'elle est perçue depuis la paix du cœur.
La réalité ne change pas mais notre façon de l'appréhender étant totalement différente on intègre la notion de pouvoir dans sa version la plus pure.
La
nature nous montre les lois de l’épanouissement, les lois de l’univers à
travers toutes ses créations réunies et même considérées de façon individuelle.
Elle
nous montre l’équilibre entre ciel et terre qui permet l’épanouissement de l’être.
Elle nous montre que chaque expression de la création est complète et qu’elle a
sa place dans l’équilibre de l’ensemble sans pour autant être indispensable, irremplaçable.
Elle nous montre aussi que
rien n’est figé, que tout est en perpétuel évolution ou croissance, que la
lumière élève et que la nuit est nécessaire, que chaque création tend à s’élever naturellement selon ses
cycles communs à toute expression de la vie.
Elle
nous montre la beauté de l’épanouissement dans le détachement au travers
de la fleur qui donne le meilleur d’elle-même quelles que soient les
circonstances, son environnement.
Elle nous montre que rien n’existe de façon
isolée, que tout est relié, harmonieux, au travers de chaque écosystème qu’il
soit infiniment petit ou infiniment grand.
Que tout est cyclique, en
perpétuelle transformation, dans l’équilibre des forces cosmo-telluriques qui
initient le mouvement. Elle nous montre la relativité des choses.
Que
le principe du vivant est régit par l’association des principes masculin et
féminin.
Le
cycle de croissance de l’humain entre la naissance et la mort permet d’intégrer
les vertus de la source de façon linéaire, cyclique, et d’utiliser le développement du
mental pour comprendre la valeur des choses, par comparaison.
Mais c’est très
souvent là que les choses se compliquent si on tente de se comprendre
uniquement par le biais de l’intellect parce qu’on utilise ce système de
comparaison pour se situer vis-à-vis de l’extérieur au lieu de l’utiliser pour
observer le passé et le présent et en tirer des conclusions qui nécessitent d’observer
les faits depuis le cœur, le point de neutralité.
Tout
est en train de s’ajuster en chacun par cet afflux de lumière solaire et les
conjonctions spécifiques des planètes. Je ne connais pas suffisamment l’astrologie
pour en parler mais il est évident que l’univers influence l’humain au même
titre que la nature. Les signes astrologiques peignent les archétypes qui sont
des hypothèses d’expérimentation pour l’âme. Une conjonction spécifique de traits
de caractères, de circonstances, de contexte spécifique, inscrits dans nos
gènes.
Tout
est interconnecté et chaque élément influence l’ensemble.
Chaque
galaxie est constituée de la même façon, avec un soleil au centre autour duquel
gravite des planètes. A l’échelle humaine, on peut voir le même schéma ;
le cœur étant le soleil et les corps subtils les planètes. La vie est créée à
partir du vide, d’un trou noir qui vient entrer en collision avec une étoile et
l’explosion créé des particules qui vont s’assembler par le phénomène de
gravitation, d’attraction.
Là
encore, je ne suis pas spécialiste en astronomie mais on peut voir les mêmes
schémas en toute chose. L’humain nait de la fusion entre deux cellules
différenciées qui vont se multiplier en se divisant à l’infini. Les cellules se
reproduisent selon le modèle inscrit dans les gènes et chacune d’elle devient
un organe spécifique. On ne peut nier l’intelligence de la vie dans ce processus
et quand on s’accorde à cette intelligence, quand on la laisse nous guider,
tout en nous s’équilibre et croit.
Accepter
et embrasser dans l’amour de la source en soi tout ce qui s’oppose à la vie nettoie
les filtres que sont le mental et l’émotionnel. Cet acte de foi et d’amour nous
place dans le courant du vivant où tout devient simple, facile.
Simple
et facile parce qu’il n’y a plus de résistance et comme c’est un choix
conscient, on est à même de recevoir et de reconnaitre ce qui nous anime profondément.
J’ai dû accueillir la culpabilité vis-à-vis de Bilou et c’est ce qui me permet
de lâcher les fausses croyances au sujet de l’amour, d’intégrer l’énergie de la
source en moi, de l’amour véritable.
Le
sens de la responsabilité a été dépouillé de croyances basées sur le besoin de
contrôle. On croit qu’exprimer de l’amour pour quelqu’un, c’est en prendre soin
mais ça devient vite du contrôle, très souvent on ne fait que servir ses propres besoins, on répond au
manque d’amour en soi et on tombe dans l’excès, l’appropriation,
la manipulation.
J’ai cru au départ que je pourrais l’aider à guérir puisque j’ai
constaté que ma vibration influait sur son état mais c’est le besoin qui s’exprimait
derrière ça.
Le besoin d’exercer mon pouvoir, de reconnaitre le pouvoir de
guérison en moi. Tant qu’on veut quelque chose, on va à l’encontre de la vie,
de son cours, seule la personnalité croit qu’elle a du pouvoir, qu’elle peut
par ses actions interférer sur le cours des choses, seule la personnalité a des
besoins.
Oui
nous avons le pouvoir de vivre, de guérir, mais ça ne dépend pas de notre
personnalité, de notre vouloir, de notre volonté ou de nos actions c'est la vie qui choisit de s'exprimer à travers nous et nous avons le choix de la manifester comme nous le voulons. Selon nos préférences, nos croyances et les conséquences de nos actions, on va s'orienter soit dans la joie soit dans la souffrance; soit dans la peur, soit dans la confiance...
Le
seul pouvoir que nous ayons, celui qui nous rend heureux, c’est de nous abandonner à la source intérieure, d’accepter
ce qui est, en sachant que la vie sait ce qu’elle fait, que par nature elle
amène les êtres à croitre.
Mais nous n’avons pas la main, nous ne pouvons pas
choisir les circonstances, le contexte, les conditions de notre vie, même si
nous pouvons les améliorer en lâchant prise, en ayant confiance en la source, la vie et en nous-même.
Nous
pouvons reconnaitre la puissance de l’amour lumière en nous mais ça se réalise
dans l’abandon et pas par notre volonté. On formule une phrase pour marquer
notre acceptation mais même si le verbe correspond à une fréquence énergétique,
ça n’est pas lui qui créé la paix, ça modifie notre état d’être momentanément.
Les
pensées émotions ont une fréquence et celles qui se rapprochent le plus de la
nature de la source, du vivant, nous font du bien mais ça reste superficiel. Le point zéro est le moment où les croyances n'ont plus d'emprise sur nous.
La
paix, la joie et l’amour véritable ne dépendent pas de notre bon vouloir, de
notre intention. Celle-ci n’a de "pouvoir" que lorsqu’elle focalise l’attention sur le cœur, le point zéro qui correspond au lâcher prise tant mental
que physique.
Son pouvoir est de s'abandonner à la vie, à son mouvement, son flux.
La
vie s’exprime à travers nous selon des caractéristiques spécifiques mais elles sont
superficielles, éphémères et changeantes, par nature, par le fait d’être relié
à tout ce qui est, au mouvement même de la vie.
En ce sens la volonté va très
souvent à l’encontre de ce mouvement tant que la personnalité croit devoir agir
au lieu de se soumettre à la volonté du cœur.
Ce qui signifie simplement
accepter de vivre ce que la vie nous présente, nous propose d’expérimenter.
Dans
cet abandon nous trouvons la paix, la confiance et la joie véritables. Ces éléments sont
indispensables pour recevoir et vivre le meilleur pour être à même de vivre selon la
loi de l’amour et d’agir dans l’unité intérieure, selon l’élan qui vient
spontanément.
Lorsque
la joie devient le moteur de nos actions, la joie véritable, celle qui vient de
l’espace où le cœur et la conscience s’unifient, nous nous laissons porter par
le courant de la vie qui s’exprime alors en nous, sans restriction, sans
opposition, sans résistance, sans jugement.
Nous
nous facilitons l’existence lorsque nous laissons l’amour lumière agir en nous.
Nous avons une seule chose à faire, c’est de faire un pas vers le cœur et s’abandonner
en toute confiance.
Bien sûr, ça demande de connaitre la puissance de l’amour, de goûter cette vibration et ça s’acquiert
par l’expérience, la réitération du choix de s’abandonner au centre de l’être.
Quand
on accepte de lâcher le contrôle, une autre dynamique nous motive parce qu’on
cesse de se juger, de se critiquer, de se faire du mal.
On favorise le bien-être en
offrant à l’amour en nous, tout ce qui appartient au personnage, ses croyances,
ses illusions. Lâcher la peur, la culpabilité, le rejet de soi initie l’action
qui vient de l’amour pur, du cœur. Mais la personnalité n’a aucun mérite sinon
celui de s’abandonner, de laisser la vie la guider.
Lorsqu’on
saisit cela, on ne tente plus d’exercer du pouvoir sur quiconque, on ne cherche
plus à convaincre, à plaire, à séduire, on va juste agir selon l’amour en soi.
Prendre soin de ce qui nous ‘appartient’, du corps physique, de nos pensées
émotions qu’on laissera l’amour équilibrer.
Il
n’y a plus de notions de récompense, de punition puisque nous sommes conscient
d’être l’amour lumière, la vie. Lorsqu’on agit depuis le centre de soi, dans l’élan
qui nous anime depuis cet espace où tout est reconnu comme valide et pertinent,
il n’y a plus à vouloir mais juste à être.
Être ce que nous sommes selon l’élan du moment, le ressenti profond, sans y apposer
un jugement, une étiquette, une raison, une justification.
Ce
que la vie nous renvoie nous invite à retrouver notre centre où nous indique
que nous sommes sur notre voie unique et pleinement incarné dans le présent.
Les
circonstances passées ont forgé notre personnalité mais elles ne sont pas une
fin ni notre personnalité qui s’exprime dans l’éphémère, en surface.
Faire
la paix avec notre passé nous permet d’être incarné dans le présent et de créer
notre avenir sans attente, sans projection issue des croyances du mental, mais en étant
pleinement vivant, conscient.
Les
projections sont l’expression des peurs, des frustrations, des manques, des critiques,
elles sont pure fiction et c’est en incarnant son corps physique, en étant
présent à soi qu’on peut le savoir, le sentir.
Chaque
fois qu’on est dans sa tête, on subit les mouvements violents de la dualité, on
passe de la peur à la joie, du passé à l’avenir, le mental s’emballe, nourrit
la peur et l’illusion.
En ramenant son attention au centre de soi, on peut
sentir la différence et prendre confiance. Aller vers l’autre dans la confiance
ou dans la peur, change totalement la relation.
De
ma même façon appréhender ce qui se vit en soi selon la peur ou dans l’acceptation,
nous place sur deux vibrations totalement différentes.
Chaque
fois qu’une critique, une pesée négative, d’impuissance, de colère de peur, s’exprime,
je ne la laisse pas grandir, je la confie à la source qui sait lui redonner sa
juste place. Ensuite je peux éventuellement en déduire quelque chose mais surtout je grandis dans la confiance en ressentant la paix
intérieure qui revient.
Les
mouvements créés par la dualité nous apprennent à venir au centre, à faire confiance
à notre essence divine. Une fois que cette confiance est là, on ne fait plus
attention aux pensées émotions dites négatives, on les laisse s’exprimer sans y
accorder de l’énergie.
Il
est clair que tout ce processus est éprouvant pour l’organisme et le mieux qu’on
puisse faire pour l’aider, c’est de se détendre physiquement et mentalement, d’écouter les
besoins du corps physiques, quels qu’ils soient, sans juger, en ayant confiance.
Cette
étape intermédiaire entre l’action depuis la peur et celle depuis le cœur, demande
beaucoup de patience, de tendresse envers soi et moins le mental intervient,
mieux c’est.
Nous
disposons d’un cerveau qui a deux modes d’apprentissage, d’écoute et d’interprétation
et en venant en notre cœur, dans la détente, l’harmonie, ces deux lobes se
connectent améliorant les perceptions : l’intuition et la cognition.
Le
cœur est la porte de la conscience unifiée et en y portant régulièrement son
attention, en se confiant à cet aspect de la source de toute vie, elle magnifie
l’intellect qui laisse la place de ‘chef’ à l’intelligence du vivant.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr