jeudi 24 décembre 2015

« Se donner le temps, s’autoriser à être, à recevoir, c’est de l’amour en soi » & vibraconférence Aurélie d'Arcadia







Je soupçonne mon âme de m’enseigner la force du centrage dans le mouvement de la vie parce que les moments de joie qui sont suivi de tristesse enfin les hauts et les bas extrêmes que j’ai vécu ces derniers jours l’ont été dans la paix malgré tout. 
La journée d’hier a commencé dans la tristesse légitime et petit à petit, en suivant la guidance de l’âme, en agissant selon l’élan de l’instant, sans me forcer, sans rien retenir, la joie s’est manifestée. 
Une joie simple mais profonde qui résulte du fait de se sentir vivant et reconnaissant de l’être. Certainement que les documentaires m'ont ouvert l’esprit, le cœur et l’espace me permettant de sortir de ma bulle. 
La veille c’est l’inverse qui s’est produit, j’étais en joie le matin puis après la méditation je me suis levée d’un bond tracassée par le fait de ne pas avoir vu Bilou pendant trois jours. Il semble que je devais faire face, aller au-delà de la peur et de la culpabilité de ne pas savoir quoi faire.  La pensée du jour (mercredi) de Neale Donald Walsch:


"En ce jour de votre vie, je crois que Dieu souhaite que vous sachiez …
que la vie sur Terre a plus de sens que ce qui peut
sauter immédiatement aux yeux.
Ne pensez surtout pas que tout ce que vous faites ici
c’est vivre jusqu’à ce que vous mourriez. Si c’est tout ce qui
devait arriver, Dieu prendrait à peine le temps de s’impliquer.
Non, il y a quelque chose d’autre dans le processus.
Cela à voir avec l’évolution de votre âme. Voulez-vous
en savoir plus à ce sujet, à propos de comment cela arrive ?
Pourquoi ne pas en faire votre préoccupation aujourd’hui
pour le découvrir ?
Avec tout mon amour, votre ami …"
Neale

La vie est réellement un cadeau quand on accepte de recevoir !  De vivre le moment présent et au jour le jour. C'est un des aspects de ma période de routarde qui me plaisait le plus, le fait de ne pas savoir de quoi serait fait le lendemain. Toujours partante, prête à la rencontre, au départ...la liberté! Et ce qui est génial c'est que je peux vivre de cette façon en étant sédentaire puisque tout vient de l'intérieur! 
J'avais conscience de pas mal de choses essentielles adolescente enfin c'était plus intuitif et le besoin de fuir le passé me motivait. Je tentais de fuir la souffrance par la drogue et l'éloignement physique, géographique, or c'est en embrassant sa souffrance, qu'elle est absorbée dans l'amour en soi et elle le nourrit, l'amplifie!

Les synchronicités, le soutien avant même que je parle de ce que j’ai vécu hier, sont magnifiques. La pensée du jour de Neale Donald Walsche fait partie de ses synchronicités qui ramènent à l’essentiel et renforcent la foi. 

Je parle sans arrêt de l’amour, des lois universelles, de l’indispensable acceptation de ce qui est, de ce que nous portons dans notre inconscient, de nos faiblesses, défauts, erreurs. 
Ce sont autant de balises qui nous donnent la direction à suivre que de potentiel en latence. 
Et il suffit juste de s’ouvrir, de s’autoriser à recevoir, à ressentir la paix, l’amour, en cessant de se juger, de s’invalider, de se faire des reproches. 
La vie nous aime, elle nous fait un véritable cadeau dans cette incarnation et ce qui est magique, c’est que tout dépend de notre volonté. 
Enfin, quand je parle de volonté, je pense plus au fait d’écouter et de suivre son intuition. De faire confiance à l’amour lumière en nous.




Ce soir, un pigeon est blotti près du pot de fleur sur la fenêtre ou Bilou venait chaque matin pour manger sa ration quotidienne de miettes de thon. C'est plutôt symbolique et rassurant cette présence! Je me contente de le regarder à travers la fenêtre et d’apprécier le fait que je ne l’effraie pas. Il y a quelques temps, j’aurai essayé de rentrer en contact avec lui mais là, je me contente de le regarder de temps en temps. 
Quand on a souffert de manque d’amour on a tendance à vouloir s’approprier les êtres surtout quand on s’imagine qu’ils sont en souffrance.  
On pense que l'amour est quelque chose de rare alors quand il s'offre à nous, on veut le garder, le posséder, le retenir...
Je sens que ce sont des choses à lâcher parce que c’est une réaction égotique, dans le sens où ça fait appel à nos blessures intérieures qui sont éveillées pour être libérées et non pour porter secours à l’autre. Bien que ça créé un soulagement, il y a erreur de destinataire. 
Ce n'est pas en aimant l'autre et encore moins en voulant l'accaparer, qu'on cultive l'amour en soi, on créé tout simplement une interdépendance qui n'est pas de l'amour mais de l'attachement.
D’autant plus que très souvent lorsqu'on veut "sauver" quelqu'un, on s’imagine qu'il est mal alors qu’il est libre de choisir sa vie et peut vivre sa situation d’une façon paisible. 
Cette idée est venue vis-à-vis de Bilou qui voulait peut-être en revenant au jardin que je l’accompagne dans son départ de l’autre côté du voile, simplement en étant présente. J’avoue que les images violentes avec le véto me hantent encore et chaque fois qu’elles se présentent, je les offre à la source, lui dit ce que je pense et ressens. 
La peur de la mort était à regarder en face et la culpabilité à relâcher parce qu’il est clair que pour le mental, ça n’est pas évident d’accepter la vision du cœur quand il a toujours fonctionné selon des valeurs communes, celles du monde, basées sur la peur et la résistance vis à vis de la mort.

Je suis en train de regarder une conférence d’Aurélie d’Arcadia qui a eu lieu hier mais je ne regrette pas de l’avoir manquée parce que j’ai suivi ma guidance intérieure qui m’a aidée à surmonter le choc et la douleur. 
Je n’ai jamais affronté des situations violentes aussi difficiles sans avoir fumé de l’herbe ou dans un état second à part évidemment lorsque j’étais enfant mais comme à l’époque je décollais mentalement, ce genre d’évènement, le fait de vivre les émotions naturellement, en étant présente à mon corps physique, est totalement nouveau.

C’est le signe que le corps émotionnel s‘équilibre et que tout le « travail » de libération des peurs, de prises de conscience et d’alchimisation des énergies est efficace même s’il est long. D’ailleurs c’est une des vertus de la source ; la patience, qui me fait tant défaut. 
J’ai confié à mon âme cette difficulté à être patiente et une fois de plus la sensation d’être laissée seule de manquer de son soutien mais c’est une question de perspective et quand on est plongé dans les pensées émotions de colère, de doute, il est normal de ne plus sentir la présence de l’âme puisqu’on n’est focalisé dans le mental et pas dans le cœur. 

Cette conférence m’a remis les idées en place et ça me fait du bien même si j’ai interrompu le visionnage par manque de patience. Le fait qu’il y ait une traduction simultanée en espagnol "rallonge le temps" mais comme je comprends cette langue, l’info passe en replay quasi simultané ! 
La répétition ne fait pas de mal vu comment je suis bornée. Mais je ne me critique pas pour autant, j’ai confié aussi à la source le fait que je m’agaçais à continuer de courir, d’avoir peur de manquer de temps. 
C’est encore une peur injustifiée si on regarde les choses du point de vue de l’âme mais c’est légitime selon la vision du mental et comme lutter ne sert à rien, je regarderais la suite demain. 
J’ai apprécié le fait qu’elle dise qu’il fallait se donner le temps de libérer les pensées émotions refoulées parce que c’est un piège de vouloir aller trop vite. 
Les corps ont besoin d’avancer ensemble, de façon harmonieuse, cohérente, parce que si l’un d’entre eux est largué, s’il peine à suivre, ça crée un conflit interne qui va ramener dans les vieilles énergies de lutte, de résistance. 
Or la résistance c'est de la souffrance qui nous coupe de notre cœur, ou nous en extraient. Pas facile ! 

C’est simple en fait mais ça n’est pas facile parce que nous sommes habitués à vouloir tout, tout de suite, nous agissons pour obtenir un résultat mais le cœur ne fonctionne pas comme ça. 
Du moins sa vision et ses objectifs n’ont pas grand-chose à voir avec ceux du mental. 
On pense devoir passer par un chemin mais la vie nous fait faire mille détour qui nous apparaissent comme des erreurs de parcours alors qu’en fait c’est exactement le chemin qu’il nous fallait prendre pour voir et libérer des croyances, des illusions,  guérir des blessures. Et une fois qu’on les reconnait, on comprend le pourquoi du comment. 

Ça passe par une phase d’acceptation de la situation  qui permet de voir avec les yeux du cœur et de comprendre que cette situation précise nous a libérés d’un poids. 
Mais là encore, c’est le cœur qui délivre la réponse, qui permet de voir avec du recul, une fois que les émotions sont libérées, la pertinence, la guidance dans les évènements. 




Il ne s’agit pas tant de prendre patience vis-à-vis des évènements, des situations difficiles mais plus avec soi-même, avec notre propre difficulté à accepter ce qui est. 
Je repensais à ma difficulté à affronter la violence qui est tout à fait légitime pour l’enfant que j’étais et la dureté envers ça. 
Plus d’une fois ma mère m’a reprochée d’être trop tendre envers moi-même et ça correspondait à ma façon de réagir, à mon auto-critique, à ce manque d'amour dans le parcours de retour à la source. 
Quand je trouve que je ne vais pas assez vite, que je ne devrais pas avoir certains blocages ou pire quand je me compare aux autres, à ceux qui parlent de ce chemin spirituel et semblent libérés, épanouis. 
La différence c’est qu’ils ne se montrent pas dans leurs moments difficiles ou alors avec un certain recul. Je ne les blâme pas non plus surtout quand ils essaient d’en vivre parce que les gens ont besoin de suivre des personnes qui ont acquis une certaine maitrise. Ce qui est tout à fait légitime. 
En cette période de transition où on passe d’un mode de pensée et d’action à un autre, personne ne peut prétendre être dans le cœur en permanence, la foi, ne jamais douter, être totalement libéré des croyances obsolètes et des illusions. 

Le fait d’être un humain doté d’un corps mental et émotionnel vivant dans un mode de dualité, en perpétuel mouvement, est précisément le contexte qui nous permet d’acquérir la maitrise, de développer la capacité de s'adapter, de rebondir et de pouvoir s’orienter. 
La leçon essentielle, c’est le lâcher prise et la conscience du moment présent permet de le vivre instantanément. 
Ensuite par la pratique, on ne s’accroche plus à rien mais comme il faut pouvoir fonctionner sur ce plan, très souvent pour être ancré, il nous faut vivre quelque chose qui nous ramène sur terre. 

Elle explique un peu ce phénomène et pour le moment, bien que je n’aie pas encore tout écouté, je suis en parfait accord avec ce qu’elle dit. J'apprécie de constater à quel point elle a progressé. Par moments j’ai ri parce que je n’aurais pas sa patience ! Parler dans l’élan du cœur et devoir attendre la traduction, coupe cet élan. Je ne suis pas certaine d’en être capable. 
L’avantage de l’écriture, c’est qu’on peut se laisser aller à parler sans compter, sans se bloquer mais dans le mode dialogue l’écoute étant essentielle, la patience est indispensable. Remarque je dis ça mais quand je parle avec quelqu’un, je n’ai plus le même débit qu’à l’écriture. L’interaction stimule le langage du cœur et l’écoute est alors automatique.
Je suis encore en train de me comparer et de critiquer, lol ! 
Et ce que je viens d’écrire montre qu’il reste de la jalousie, de l’envie qui sont l'expression du manque d'amour et de confiance en soi. Mais c'est là qu'il est bon d'avoir de la patience envers soi, les gesticulations du mental ne sont que l'expression de la peur La peur est un sentiment réflexe, inconscient qui n'a pas de "corps", ça n'est que du vent. 
Et ce vent porte toujours le même message, "prend confiance, viens en ton cœur trouver la paix, le repos et la sécurité". 
Se comparer amène systématiquement à se dévaloriser, l’esprit de compétition est encore présent mais comme j'en suis consciente et que je ne me juge pas, le matraquage mental est coupé net!

22/12/2015 à 21h00 – Vibraconférence avec Aurélie Pech d'Arcadie sur LGC ES par Soledad et Maria ...



J'ai interrompu l'écoute de la conférence pour regarder des vidéos d'animations dont je suis friande. Il est bon de s'écouter et de ne pas se forcer à faire les choses puisqu'alors, on n'est plus présent, attentif....Dès qu'on force, qu'on résiste, on n'est plus dans le coeur, la joie ni dans le courant de la vie. 
Voici quelques unes de ces vidéos d'animations qui ont du sens, font réfléchir et ça n'est pas pour rien qu'elles ont reçu des prix...

"Soar" animation par Alyce Tzue (short primé) : 



"Jinky Jenkins & Lucky Lou" - Michael Bidinger & Michelle Kwon(court métrage primé)



Cette animation me renvoie à l'équilibre masculin féminin, l'équilibre énergétique que je vis en ce moment dans les hauts et bas qui se succèdent comme pour m'amener au point zéro de façon systématique. 
Je suis en train de prendre conscience que ce qui me donne le plus de joie, c’est de prendre soin de moi, en conscience. C’est hallucinant de constater la joie profonde et durable que je ressens quand je m’occupe des choses du quotidien telle que faire mon lit, faire la vaisselle, cuisiner, tricoter, faire du feu, tout ce qui apporte du confort à mon corps physique semble réjouir mon âme. 
Il faut dire que toute ma vie, les choses matérielles n’ont pas eu d’attrait et je méprisais le ménage que je voyais comme un aspect rébarbatif de la vie systématiquement alloué aux femmes, ce qui rendait la chose pénible. 
Le seul fait de dormir dans un lit avec des draps tout propre et un corps qui sort de la douche est un plaisir que je ne soupçonnais pas tant que je le faisais juste par obligation. Les dépressifs savent ce que je veux dire ! 
C'est comme si mes cellules vibraient de joie en voyant le spectacle d'un lit douillet, un nid pour l'ange intérieur qui sur terre n'est pas dans son élément naturel

L’intention avec laquelle on fait les choses change tout et tout ce qui à trait au soin du corps physique lorsque c’est fait par amour, c’est une façon d’honorer l’incarnation, d’honorer son âme, de dire "oui à la vie". 
Tout ce qui permet d’être indépendant et autonome est vraiment plaisant pour tous les aspects de l’être puisque chacun est nourrit et ça demande une cohérence interne qui fait appel aux énergies élevées de l"âme, de la source intérieure, à la vibration du cœur sacré.
Idem pour les animations qui réjouissent l’adulte, l’enfant intérieur et l’âme puisqu’elle utilise les images symboliques pour me parler la plupart du temps. 
C’est logique si on tient compte de la géométrie sacrée et des mathématiques qui sont une forme de langage de l'univers. La musique aussi parce que ce sont des fréquences tout comme les couleurs et les énergies fonctionnent selon des harmoniques, des vibrations particulières. Notre âme s'exprime à travers cette géométrie sacrée, selon ce qu'elle porte, selon sa mélodie et ses couleurs, associées de façon unique.

"Accepte d'être simplement heureux, ne cherche plus à l'être"

Voilà une invitation qui fait écho à mes prises de conscience actuelles. Même si je sais intuitivement depuis pas mal de temps, que tout est en soi et qu'il suffit de s'autoriser à être soi-même pour surfer sur les vagues de la vie avec légèreté, tendresse et assurance, ça reste à intégrer au quotidien, jusque dans la matière, en chaque pensée, chaque geste...




Pour finir, cette citation d’Osho avec qui je partage la vision de l’amour. 
Il s‘agit bien sûr de l’amour en soi qu’on développe et rayonne vers l’extérieur permettant de voir les gens sans les juger et ce seul « acte » c’est de l’amour en soi parce qu’il permet d’être objectif. 
Puis avec ce regard et la compassion naturelle qui se développe de l’intérieur, on voit en l’autre ses blessures et les stratégies utilisées pour s’en protéger. 
Comment ne pas être en empathie dans ces conditions lorsqu’on connait les souffrances que ça entraine. 
La fermeture du cœur est la chose la plus tragique qu’il puisse arriver à un être parce qu’elle le coupe de sa nature véritable, divine et de l'essence vitale, primordiale…

"Ceux qui ont trouvé en eux la source d'amour, n'ont plus le besoin d'être aimé , ils le sont et ils le seront.
Ils aiment sans aucune raison particulière, si ce n'est qu'ils en sont remplis, comme un nuage débordant de pluie, comme une fleur libérant son parfum, sans le moindre désir d'obtenir quoi que ce soit en retour. 
La gratitude de l'amour se trouve dans le fait même d'aimer, et non d'en recevoir.
Et c'est un des mystères de la vie : lorsqu'une personne est récompensée par le fait d'aimer simplement les gens, la plupart l'aiment en retour, car à son contact ils se mettent doucement à trouver la source en eux-même. A présent ils connaissent au moins une personne qui inonde d'amour, et dont l'amour n'est issu d'aucun besoin. Plus il partage et inonde de son amour, plus celui-ci s'amplifie."
Osho

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr