Je
soupçonne mon âme de m’enseigner la force du centrage dans le mouvement de la
vie parce que les moments de joie qui sont suivi de tristesse enfin les hauts
et les bas extrêmes que j’ai vécu ces derniers jours l’ont été dans la paix
malgré tout.
La journée d’hier a commencé dans la tristesse légitime et petit à
petit, en suivant la guidance de l’âme, en agissant selon l’élan de l’instant,
sans me forcer, sans rien retenir, la joie s’est manifestée.
Une joie simple
mais profonde qui résulte du fait de se sentir vivant et reconnaissant de
l’être. Certainement que les documentaires m'ont ouvert l’esprit, le cœur et
l’espace me permettant de sortir de ma bulle.
La veille c’est l’inverse qui
s’est produit, j’étais en joie le matin puis après la méditation je me suis
levée d’un bond tracassée par le fait de ne pas avoir vu Bilou pendant trois
jours. Il semble que je devais faire face, aller au-delà de la peur et de la
culpabilité de ne pas savoir quoi faire. La pensée du jour (mercredi) de Neale Donald Walsch:
"En
ce jour de votre vie, je crois que Dieu souhaite que vous sachiez …
que la vie sur Terre a plus de sens que ce qui peut
sauter immédiatement aux yeux.
que la vie sur Terre a plus de sens que ce qui peut
sauter immédiatement aux yeux.
Ne
pensez surtout pas que tout ce que vous faites ici
c’est vivre jusqu’à ce que vous mourriez. Si c’est tout ce qui
devait arriver, Dieu prendrait à peine le temps de s’impliquer.
c’est vivre jusqu’à ce que vous mourriez. Si c’est tout ce qui
devait arriver, Dieu prendrait à peine le temps de s’impliquer.
Non,
il y a quelque chose d’autre dans le processus.
Cela à voir avec l’évolution de votre âme. Voulez-vous
en savoir plus à ce sujet, à propos de comment cela arrive ?
Cela à voir avec l’évolution de votre âme. Voulez-vous
en savoir plus à ce sujet, à propos de comment cela arrive ?
Pourquoi
ne pas en faire votre préoccupation aujourd’hui
pour le découvrir ?
pour le découvrir ?
Avec
tout mon amour, votre ami …"
Neale
Neale
La
vie est réellement un cadeau quand on accepte de recevoir ! De vivre le moment présent et au jour le jour. C'est un des aspects de ma période de routarde qui me plaisait le plus, le fait de ne pas savoir de quoi serait fait le lendemain. Toujours partante, prête à la rencontre, au départ...la liberté! Et ce qui est génial c'est que je peux vivre de cette façon en étant sédentaire puisque tout vient de l'intérieur!
J'avais conscience de pas mal de choses essentielles adolescente enfin c'était plus intuitif et le besoin de fuir le passé me motivait. Je tentais de fuir la souffrance par la drogue et l'éloignement physique, géographique, or c'est en embrassant sa souffrance, qu'elle est absorbée dans l'amour en soi et elle le nourrit, l'amplifie!
Les
synchronicités, le soutien avant même que je parle de ce que j’ai vécu hier,
sont magnifiques. La pensée du jour de Neale Donald Walsche fait partie de ses
synchronicités qui ramènent à l’essentiel et renforcent la foi.
Je parle sans
arrêt de l’amour, des lois universelles, de l’indispensable acceptation de ce
qui est, de ce que nous portons dans notre inconscient, de nos faiblesses,
défauts, erreurs.
Ce sont autant de balises qui nous donnent la direction à
suivre que de potentiel en latence.
Et il suffit juste de s’ouvrir, de
s’autoriser à recevoir, à ressentir la paix, l’amour, en cessant de se juger, de
s’invalider, de se faire des reproches.
La vie nous aime, elle nous fait un
véritable cadeau dans cette incarnation et ce qui est magique, c’est que tout dépend de notre volonté.
Enfin,
quand je parle de volonté, je pense plus au fait d’écouter et de suivre son
intuition. De faire confiance à l’amour lumière en nous.
Ce
soir, un pigeon est blotti près du pot de fleur sur la fenêtre ou Bilou venait chaque matin pour manger sa ration quotidienne de miettes de thon. C'est plutôt symbolique et rassurant cette présence! Je me contente de le
regarder à travers la fenêtre et d’apprécier le fait que je ne l’effraie pas.
Il y a quelques temps, j’aurai essayé de rentrer en contact avec lui mais là,
je me contente de le regarder de temps en temps.
Quand on a souffert de manque
d’amour on a tendance à vouloir s’approprier les êtres surtout quand on
s’imagine qu’ils sont en souffrance.
On pense que l'amour est quelque chose de rare alors quand il s'offre à nous, on veut le garder, le posséder, le retenir...
Je sens que ce sont des choses à lâcher parce
que c’est une réaction égotique, dans le sens où ça fait appel à nos blessures
intérieures qui sont éveillées pour être libérées et non pour porter secours à
l’autre. Bien que ça créé un soulagement, il y a erreur de destinataire.
Ce n'est pas en aimant l'autre et encore moins en voulant l'accaparer, qu'on cultive l'amour en soi, on créé tout simplement une interdépendance qui n'est pas de l'amour mais de l'attachement.
D’autant plus que très souvent lorsqu'on veut "sauver" quelqu'un, on s’imagine qu'il est mal alors
qu’il est libre de choisir sa vie et peut vivre sa situation d’une façon
paisible.
Cette idée est venue vis-à-vis de Bilou qui voulait peut-être en
revenant au jardin que je l’accompagne dans son départ de l’autre côté du
voile, simplement en étant présente. J’avoue que les images violentes avec le
véto me hantent encore et chaque fois qu’elles se présentent, je les offre à la
source, lui dit ce que je pense et ressens.
La peur de la mort était à regarder
en face et la culpabilité à relâcher parce qu’il est clair que pour le mental,
ça n’est pas évident d’accepter la vision du cœur quand il a toujours
fonctionné selon des valeurs communes, celles du monde, basées sur la peur et
la résistance vis à vis de la mort.
Je
suis en train de regarder une conférence d’Aurélie d’Arcadia qui a eu lieu hier
mais je ne regrette pas de l’avoir manquée parce que j’ai suivi ma guidance
intérieure qui m’a aidée à surmonter le choc et la douleur.
Je n’ai jamais
affronté des situations violentes aussi difficiles sans avoir fumé de l’herbe
ou dans un état second à part évidemment lorsque j’étais enfant mais comme à
l’époque je décollais mentalement, ce genre d’évènement, le fait de vivre les émotions naturellement, en étant présente à mon corps physique, est totalement nouveau.
C’est
le signe que le corps émotionnel s‘équilibre et que tout le
« travail » de libération des peurs, de prises de conscience et d’alchimisation
des énergies est efficace même s’il est long. D’ailleurs c’est une des vertus
de la source ; la patience, qui me fait tant défaut.
J’ai confié à mon âme
cette difficulté à être patiente et une fois de plus la sensation d’être
laissée seule de manquer de son soutien mais c’est une question de perspective
et quand on est plongé dans les pensées émotions de colère, de doute, il est
normal de ne plus sentir la présence de l’âme puisqu’on n’est focalisé dans le
mental et pas dans le cœur.
Cette conférence m’a remis les idées en place et ça
me fait du bien même si j’ai interrompu le visionnage par manque de patience.
Le fait qu’il y ait une traduction simultanée en espagnol "rallonge le temps" mais
comme je comprends cette langue, l’info passe en replay quasi simultané !
La répétition ne
fait pas de mal vu comment je suis bornée. Mais je ne me critique pas pour
autant, j’ai confié aussi à la source le fait que je m’agaçais à continuer de
courir, d’avoir peur de manquer de temps.
C’est encore une peur injustifiée si
on regarde les choses du point de vue de l’âme mais c’est légitime selon la vision du mental et comme lutter ne sert à rien, je regarderais la suite demain.
J’ai
apprécié le fait qu’elle dise qu’il fallait se donner le temps de libérer les
pensées émotions refoulées parce que c’est un piège de vouloir aller trop vite.
Les corps ont besoin d’avancer ensemble, de façon harmonieuse, cohérente, parce que si l’un d’entre eux est
largué, s’il peine à suivre, ça crée un conflit interne qui va ramener dans les
vieilles énergies de lutte, de résistance.
Or la résistance c'est de la souffrance
qui nous coupe de notre cœur, ou nous en extraient. Pas facile !
C’est
simple en fait mais ça n’est pas facile parce que nous sommes habitués à
vouloir tout, tout de suite, nous agissons pour obtenir un résultat mais le
cœur ne fonctionne pas comme ça.
Du moins sa vision et ses objectifs n’ont pas
grand-chose à voir avec ceux du mental.
On pense devoir passer par un chemin
mais la vie nous fait faire mille détour qui nous apparaissent comme des erreurs de parcours alors qu’en fait c’est exactement le chemin qu’il nous fallait prendre
pour voir et libérer des croyances, des illusions, guérir des blessures. Et une fois qu’on les
reconnait, on comprend le pourquoi du comment.
Ça passe par une phase d’acceptation de la situation qui permet de voir avec les yeux du cœur et
de comprendre que cette situation précise nous a libérés d’un poids.
Mais là
encore, c’est le cœur qui délivre la réponse, qui permet de voir avec du recul,
une fois que les émotions sont libérées, la pertinence, la guidance dans les
évènements.
Il ne s’agit pas tant de prendre patience vis-à-vis des évènements, des
situations difficiles mais plus avec soi-même, avec notre propre difficulté à
accepter ce qui est.
Je repensais à ma difficulté à affronter la violence qui
est tout à fait légitime pour l’enfant que j’étais et la dureté envers ça.
Plus
d’une fois ma mère m’a reprochée d’être trop tendre envers moi-même et ça
correspondait à ma façon de réagir, à mon auto-critique, à ce manque d'amour dans le parcours de retour à la source.
Quand je trouve que je ne vais pas assez vite, que je ne devrais pas
avoir certains blocages ou pire quand je me compare aux autres, à ceux qui
parlent de ce chemin spirituel et semblent libérés, épanouis.
La différence
c’est qu’ils ne se montrent pas dans leurs moments difficiles ou alors avec un certain
recul. Je ne les blâme pas non plus surtout quand ils essaient d’en vivre parce
que les gens ont besoin de suivre des personnes qui ont acquis une certaine maitrise. Ce qui est tout à fait légitime.
En cette période
de transition où on passe d’un mode de pensée et d’action à un autre, personne
ne peut prétendre être dans le cœur en permanence, la foi, ne jamais douter, être totalement libéré des croyances obsolètes et des
illusions.
Le fait d’être un humain doté d’un corps mental et émotionnel vivant
dans un mode de dualité, en perpétuel mouvement, est précisément le contexte qui nous permet d’acquérir
la maitrise, de développer la capacité de s'adapter, de rebondir et de pouvoir s’orienter.
La leçon essentielle, c’est le lâcher
prise et la conscience du moment présent permet de le vivre instantanément.
Ensuite par la pratique, on ne s’accroche plus à rien mais comme il faut
pouvoir fonctionner sur ce plan, très souvent pour être ancré, il nous faut
vivre quelque chose qui nous ramène sur terre.
Elle explique un peu ce
phénomène et pour le moment, bien que je n’aie pas encore tout écouté, je suis
en parfait accord avec ce qu’elle dit. J'apprécie de constater à quel point elle a progressé. Par moments j’ai ri parce que je
n’aurais pas sa patience ! Parler dans l’élan du cœur et devoir attendre
la traduction, coupe cet élan. Je ne suis pas certaine d’en être capable.
L’avantage
de l’écriture, c’est qu’on peut se laisser aller à parler sans compter, sans se
bloquer mais dans le mode dialogue l’écoute étant essentielle, la patience est
indispensable. Remarque je dis ça mais quand je parle avec quelqu’un, je n’ai
plus le même débit qu’à l’écriture. L’interaction stimule le langage du cœur et
l’écoute est alors automatique.
Je suis encore en train de me comparer et de
critiquer, lol !
Et ce que je viens d’écrire montre qu’il reste de la
jalousie, de l’envie qui sont l'expression du manque d'amour et de confiance en soi. Mais c'est là qu'il est bon d'avoir de la patience envers soi, les gesticulations du mental ne sont que l'expression de la peur
La peur est un sentiment réflexe, inconscient qui n'a pas de "corps", ça n'est que du vent.
Et ce vent porte toujours le même message, "prend confiance, viens en ton cœur trouver la paix, le repos et la sécurité".
Se comparer amène systématiquement à se dévaloriser, l’esprit de compétition
est encore présent mais comme j'en suis consciente et que je ne me juge pas, le matraquage mental est coupé net!
22/12/2015 à 21h00 – Vibraconférence avec Aurélie
Pech d'Arcadie sur LGC ES par Soledad et Maria ...
J'ai interrompu l'écoute de la conférence pour regarder des vidéos d'animations dont je suis friande. Il est bon de s'écouter et de ne pas se forcer à faire les choses puisqu'alors, on n'est plus présent, attentif....Dès qu'on force, qu'on résiste, on n'est plus dans le coeur, la joie ni dans le courant de la vie.
Voici quelques unes de ces vidéos d'animations qui ont du sens, font réfléchir et ça n'est pas pour rien qu'elles ont reçu des prix...
"Soar" animation par Alyce Tzue (short primé) :
"Jinky Jenkins & Lucky Lou" -
Michael Bidinger & Michelle Kwon(court métrage primé)
Cette animation me renvoie à l'équilibre masculin féminin, l'équilibre énergétique que je vis en ce moment dans les hauts et bas qui se succèdent comme pour m'amener au point zéro de façon systématique.
Je suis en train de prendre conscience que ce qui me
donne le plus de joie, c’est de prendre soin de moi, en conscience. C’est hallucinant de
constater la joie profonde et durable que je ressens quand je m’occupe des
choses du quotidien telle que faire mon lit, faire la vaisselle, cuisiner,
tricoter, faire du feu, tout ce qui apporte du confort à mon corps physique
semble réjouir mon âme.
Il faut dire que toute ma vie, les choses matérielles
n’ont pas eu d’attrait et je méprisais le ménage que je voyais comme un aspect
rébarbatif de la vie systématiquement alloué aux femmes, ce qui rendait la chose
pénible.
Le seul fait de dormir dans un lit avec des draps tout propre et un
corps qui sort de la douche est un plaisir que je ne soupçonnais pas tant que
je le faisais juste par obligation. Les dépressifs savent ce que je veux
dire !
C'est comme si mes cellules vibraient de joie en voyant le spectacle d'un lit douillet, un nid pour l'ange intérieur qui sur terre n'est pas dans son élément naturel
L’intention avec laquelle on fait les choses change
tout et tout ce qui à trait au soin du corps physique lorsque c’est fait par
amour, c’est une façon d’honorer l’incarnation, d’honorer son âme, de dire "oui
à la vie".
Tout ce qui permet d’être indépendant et autonome est vraiment
plaisant pour tous les aspects de l’être puisque chacun est nourrit et ça demande une cohérence interne qui fait appel aux énergies élevées de l"âme, de la source intérieure, à la vibration du cœur sacré.
Idem pour les animations qui réjouissent l’adulte,
l’enfant intérieur et l’âme puisqu’elle utilise les images symboliques pour me
parler la plupart du temps.
C’est logique si on tient compte de la géométrie
sacrée et des mathématiques qui sont une forme de langage de l'univers. La musique
aussi parce que ce sont des fréquences tout comme les couleurs et les énergies fonctionnent
selon des harmoniques, des vibrations particulières. Notre âme s'exprime à travers cette géométrie sacrée, selon ce qu'elle porte, selon sa mélodie et ses couleurs, associées de façon unique.
"Accepte d'être simplement heureux,
ne cherche plus à l'être"
Voilà une invitation qui fait écho à mes prises de conscience actuelles. Même si je sais intuitivement depuis pas mal de temps, que tout est en soi et qu'il suffit de s'autoriser à être soi-même pour surfer sur les vagues de la vie avec légèreté, tendresse et assurance, ça reste à intégrer au quotidien, jusque dans la matière, en chaque pensée, chaque geste...
Pour
finir, cette citation d’Osho avec qui je partage la vision de l’amour.
Il s‘agit
bien sûr de l’amour en soi qu’on développe et rayonne vers l’extérieur
permettant de voir les gens sans les juger et ce seul « acte » c’est
de l’amour en soi parce qu’il permet d’être objectif.
Puis avec ce regard et la
compassion naturelle qui se développe de l’intérieur, on voit en l’autre ses
blessures et les stratégies utilisées pour s’en protéger.
Comment ne pas être
en empathie dans ces conditions lorsqu’on connait les souffrances que ça
entraine.
La fermeture du cœur est la chose la plus tragique qu’il puisse
arriver à un être parce qu’elle le coupe de sa nature véritable, divine et de l'essence vitale, primordiale…
"Ceux
qui ont trouvé en eux la source d'amour, n'ont plus le besoin d'être aimé , ils le sont et ils le seront.
Ils aiment sans aucune raison particulière, si ce n'est qu'ils en sont remplis, comme un nuage débordant de pluie, comme une fleur libérant son parfum, sans le moindre désir d'obtenir quoi que ce soit en retour.
Ils aiment sans aucune raison particulière, si ce n'est qu'ils en sont remplis, comme un nuage débordant de pluie, comme une fleur libérant son parfum, sans le moindre désir d'obtenir quoi que ce soit en retour.
La gratitude de l'amour se
trouve dans le fait même d'aimer, et non d'en recevoir.
Et c'est un des mystères de la vie : lorsqu'une personne est récompensée par le fait d'aimer simplement les gens, la plupart l'aiment en retour, car à son contact ils se mettent doucement à trouver la source en eux-même. A présent ils connaissent au moins une personne qui inonde d'amour, et dont l'amour n'est issu d'aucun besoin. Plus il partage et inonde de son amour, plus celui-ci s'amplifie."
Osho
Et c'est un des mystères de la vie : lorsqu'une personne est récompensée par le fait d'aimer simplement les gens, la plupart l'aiment en retour, car à son contact ils se mettent doucement à trouver la source en eux-même. A présent ils connaissent au moins une personne qui inonde d'amour, et dont l'amour n'est issu d'aucun besoin. Plus il partage et inonde de son amour, plus celui-ci s'amplifie."
Osho
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr