Le
dernier article publié hier à propos du don et de la réception a eu un effet
libérateur et apaisant. J’ai la sensation physique, comme un déchirement, à la
limite de la douleur, que mon cœur s’est ouvert encore plus. Comme si ma
poitrine s’élargissait pour permettre au cœur de s’épanouir.
C’est une
sensation qui n’est pas désagréable et comme je suis convaincue de l’intelligence
du corps physique, de sa capacité naturelle de régénération cellulaire, d’adaptation
et puisque mes corps subtils, tout mon être s’ajuste, il n’y a pas de peur ni de questions.
L’épaule
droite tiraille aussi un peu et j’y vois le signe de l’abandon du rôle de
sauveur.
Tout en soi est "bénéfique", "utile" et pertinent mais ça demande juste à être équilibré, unifié,
harmonisé à la source, à l’amour lumière.
Je
parle beaucoup à mes corps, aux personnages internes, à la source, aux guides
et c’est un des avantages de vivre seul puisque dans ce dialogue à soi-même, la
sensation de complétude grandit de jour en jour. La connexion au divin, au
vivant en soi, amplifie dans la confiance et la foi devient de plus en plus
évidente.
La
force qui vient de l’unité intérieure se manifeste tout autant que la tendresse qui dans l’accueil,
l’offrande à la source de tout déséquilibre interne, restaure la paix et l’harmonie.
Ce ne sont pas seulement des mots,
c’est l’amour en action, l’usage inspiré de ces magnifiques outils de communication
que sont le mental, l'intuition, le verbe, l’ouïe, l'intention...qui permettent à la conscience unifiée de
pouvoir s’exprimer.
La conscience individualisée qui vit cette unité intérieure
peut alors s’exprimer vers l’extérieur, sortir de sa bulle et s’épanouir dans l’échange
équitable et fluide.
La
confiance et l’estime de soi bâtie sur ses fondation solides, alliant puissance
et douceur, libère des masques et rend de plus en plus autonome.
La
première autonomie à cultiver, concerne l’affectif parce que ça détermine le
type de relation qu’on entretient tant avec
soi-même qu’avec les autres.
Le cœur rempli de blessures a tendance à se fermer
et on est coupé de son intelligence, de sa lumière. La connexion à l’âme est
brouillée par des messages contradictoires, par un conflit interne permanent
qui donne l’impression d’être en danger sur la Terre, de devoir se protéger des
autres. On agit en mode survie faisant de l’inconscient le maitre des lieux. La
sensation de manque, d’impuissance, d’être manipulé par l’extérieur nous fait
vivre des situations qui en sont le parfait reflet.
Et à cause de cela, on
pensera que la vie est injuste et cruelle. Et plus on le croira, plus on pourra
le vérifier dans la réalité du quotidien, au travers de rencontres douloureuses
où on sera tour à tour victime, bourreau et sauveur.
Parce qu'il ne faut pas se leurrer, sans aller jusqu'à fouiller dans d'éventuelles vies antérieures ou simultanées, il est clair qu'on joue chacun de ses rôles, selon les circonstances, les personnes, les lieux.
Le "but" n'est pas de les éliminer parce qu'ils ont leur qualités intrinsèques, mais de les offrir à l'amour en soi qui saura les harmoniser, répartir leur énergie nécessaire à notre complétude.
Quand
on réalise que nous sommes l’amour et la lumière, parce que le mental dans la souffrance de l'enfant intérieur est motivé par la soif de justice, le besoin de comprendre,
le besoin d’être aimé, alors tout naturellement, il va trouver des réponses à
ses angoisses existentielles. L’intuition et le cœur aidant, on va se tourner
vers des personnes, des infos qui offrent des réponses à ses questions vitales.
Mais on va se heurter à nos propres peurs, à nos croyances conscientes et
inconscientes qu’on va tenter de combattre en vain ajoutant encore plus de
mal-être et de confusion.
Puis
quand on en peut plus de lutter, on trouve alors des messages, des signes, on
fait des rencontres avec des gens qui nous invitent à lâcher prise, à nous abandonner
en toute confiance à cet amour lumière en nous.
Il
existe maintenant beaucoup d’infos au sujet du divin intérieur et d’outils permettant
de lâcher le passé, de laisser l’être d’amour et de lumière que nous sommes
originellement, émerger et se manifester de plus en plus au grand jour.
La
cohérence cardiaque en est un parmi tant d’autres, qui favorise la paix et l’harmonie
intérieurs nécessaires à la reconnaissance de l’être, de l’essence divine en
nous.
J'en ai déjà parlé mais un rappel est toujours bienvenu surtout en ces périodes de fêtes où les repas en famille peuvent éveiller des blessures d'enfance. Une occasion de libérer le passé en conscience et en douceur par l'acceptation, le pardon à soi-même et aux autres. Le pardon est une énergie de libération qui permet de lâcher le passé mais c'est avant tout envers son âme, la vie, envers soi-même qu'il est à appliquer.
Avoir de la rancœur et de la haine pour ceux qui nous ont fait souffrir est tout à fait légitime, humain, mais le problème c'est que ça nous maintient dans le mal-être, ça nous empêche de sentir l'amour intérieur qui peine alors à circuler et on reste la victime de nos schémas réflexes inconscients.
Exprimer ses pensées émotions de colère, de haine, de tristesse, les confier en toute sincérité dans l'intimité de son cœur, à la Source, nous rend libre et responsable.
Capable de vivre notre vie selon notre propre vision, nos valeurs, nos rêves qui ne sont plus seulement des projections du mental mais qui deviennent notre réalité quotidienne.
Je me suis inspirée d'un post trouvé sur face de book, dont j'ai oublié de noter le nom de l'auteur, pour expliquer le processus :
« Comment
la cohérence cardiaque peut-elle changer votre vie en profondeur ? »
La
cohérence cardiaque permet d'apprendre à réguler sa respiration afin de gérer le stress, l'anxiété et plus encore.
C'est un parfait outil d'autonomie, de gestion de son monde intérieur au niveau physiologique, musculaire, nerveux et mental.
Pour obtenir les nombreux
bienfaits naturels et gratuits, la personne doit apprendre à respirer
calmement, en rythme, et à guider sa respiration.
Il vaut mieux prendre patience, plutôt que de forcer pour être dans le bon rythme.
Il est bon que ça devienne naturel, de cette façon, on peut vite calmer ses pensées émotions, en toutes circonstances, en tous lieux, sans avoir besoin de s'isoler complétement, de fermer les yeux, sans être dérangé par les regards extérieurs.
Technique:
Simplement inspirer pendant 5 secondes et expirer pendant 5 sec.
On utilise
toujours le nez pour faire entrer et sortir l'air de nos poumons.
Il est
préférable de gonfler le ventre lors de l'inspiration et d'exercer une légère
pression sur le ventre lors du dégonflement et de l'expiration.
On peut expirer par la bouche, ce qui favorise la détente mais ça peu amener à expirer plus longtemps qu'on inspire or le but ici n'est pas tant de se relaxer en profondeur mais plus de trouver le bon tempo, l'équilibre entre l'inspir et l'expir.
On peut s'aider d'une trotteuse sonore pour prendre le bon rythme mais l'avantage du comptage, c'est que le mental est focalisé dessus et ça évite le bavardage.
Cette technique peut donc aussi servir à gérer le mental, à éviter de se laisser embarquer par les pensées qui tournent en boucle et c'est une façon simple, pratique, de se centrer sur le cœur.
Mode
d’utilisation suggéré : Utiliser cette technique respiratoire selon la méthode
"365". C’est-à-dire, 3 fois par jour, 6 respirations par minute, 5 minutes à
chaque fois et à chaque jour.
Faire le matin, le midi et avant le souper. Si on
peut le faire avant les repas c’est très efficace pour mieux oxygéner nos
cellules et ainsi manger moins, donc on peut aussi maigrir par la pratique de
la cohérence cardiaque.
Préférablement,
cet exercice se pratique en position assise, le dos droit et les pieds au sol.
Lors
d’un exercice, il se produit entre autre, une augmentation de la DHEA, l’hormone
de la jeunesse.
Une respiration calme permet de réguler son rythme cardiaque et
son système nerveux autonome.
Il est ainsi possible de diminuer son taux de
cortisol (hormone-marqueur du niveau de stress excessif) et donc, de réduire
son stress et son anxiété.
Les athlètes appellent cet état « la zone » ce qui
leurs permet de performer au maximum.
À
noter qu’il ne s’agit pas de méditation ou d’un phénomène psychique mais bien
d’une simple réaction physiologique du corps humain.
La
cohérence cardiaque est le nom qui a été donné à ce phénomène réflexe découvert
par des chercheurs américains: il existe une boucle réflexe entre le cœur et le
cerveau.
La
cohérence cardiaque est donc un état de grande détente que l’on peut atteindre
en suivant une règle simple de respiration.
Elle a pour principe de réguler
ses battements cardiaques afin de faciliter les échanges avec le cerveau. Cela suffit pour mettre le corps en cohérence.
Lorsque le cœur et la respiration sont en cohérence, l’esprit est apaisé et le
corps sait qu’il n’a rien à craindre et qu’il est en sécurité. Pour une
efficacité optimale, il est conseillé de faire cette pratique trois fois par
jour.
L'exercice
de base, proposé dans cette vidéo, a de nombreux effets positifs sur la santé
et le bien-être, comme favoriser le recentrage, stabiliser les émotions et se
libérer d’une dépression.
Ses bienfaits se font sentir pendant environ cinq
heures.
Au bout de deux semaines de pratique quotidienne, la chimie du sang
change.
Il faut deux mois, en pratiquant trois fois par jour, pour obtenir le
maximum des effets bénéfiques.
C’est
David Servan-Schreiber qui a fait connaitre cette technique et Thierry Thomas
qui a partagé cette vidéo sur You tube. Il suffit de suivre le logo pour inspirer et expirer dans la bonne mesure.
« Déstressez-vous en 5 minutes avec la
cohérence cardiaque »
Il
existe maintenant autant d’outils que de types de personnalités mais toutes sont une forme d’abandon à l’amour en soi, en conscience, délibérément, à chaque
fois que la peur, le doute ou la confusion se manifestent.
Cet abandon ne
dépend que de l’accord de la personnalité et à ce titre, la justice et l’équité
de la vie sont une réalité que chacun peut reconnaitre par l’expérience.
Le
lâcher prise est la clef de toute guérison parce que le seul fait d’accepter ce
qui est, ce qui se manifeste en soi, ouvre le cœur et l’amour pur peut alors agir.
La
vie est reconnue, appréciée de plus en plus à sa juste valeur parce qu’elle est l’expression de l’amour inconditionnel
de la source pour elle-même, pour sa création.
La
personnalité qui base sa propre valeur sur les notions de mérite, d’effort, de
récompense, a bien du mal à croire que la vie nous aime quoi qu’on fasse.
La
vie nous offre l’expérience de l’incarnation sans attentes, sans contraintes,
sans interdits, afin que nous puissions comprendre par l’expérience, les
conséquences de nos actes et apprendre à prendre soin de nous même, à nous respecter et à respecter toute forme de
vie.
Elle nous offre une école vivante, un terrain de jeu où nous pouvons
exprimer tout ce que nous voulons.
Il existe des lois universelles qui
maintiennent la vie en harmonie mais nous sommes libres de nos choix.
Les
conséquences nous guident en nous montrant l’impact de nos pensées et de notre
comportement sur nous-même et sur notre environnement mais il n’y a pas de
jugement. Seule la personnalité juge puisque c’est son système de références,
sa méthode basique d’apprentissage.
Elle
peut ainsi arriver à déterminer ce qui est bénéfique pour elle, quelles sont
ses préférences, ses goûts, ses valeurs, ses désirs.
Constater
par la récurrence de certaines situations, quels sont ses blocages, ses
blessures, ses croyances invalidantes, les masques qu’elle porte pour se
protéger de la souffrance.
Accepter
de remettre à la source la gestion du monde intérieur, en confiance et en
conscience permet de tomber les masques en douceur, sans se faire violence
puisque l’amour agit dans la paix du cœur.
On
peut facilement reconnaitre lorsque les pensées viennent de l’âme ou de la personnalité
parce que si toutes deux s’expriment par notre mental, leur énergie, leur sens,
est souvent opposé.
La
personnalité est dans la peur, le besoin de contrôle et le déni alors que la
conscience et l’âme parlent d’amour, de paix, de liberté et d’harmonie. La
personnalité utilise aussi ces mots mais ils sont souvent empreints de peur, de
doute, de complications.
Interroger
ses pensées, se demander si elles expriment l’amour ou la peur, aide à lâcher
prise et à faire confiance au divin en soi.
En portant attention sur les mots
employés et les sensations qu’ils suscitent on saura qui dirige en nous, quelle
vibration nous émanons.
C’est très simple finalement mais nos croyances bien
ancrées nous voilent cette réalité.
En considérant la vie avec gratitude sachant que tout ce qui nous
arrive à un sens, une raison d’être mais que nous n’avons plus besoin de
chercher à l'extérieur pour en comprendre le sens, qu’il suffit de lui faire confiance, de se faire confiance et de s'aimer, notre
vibration s’élève, s’équilibre.
Puis en lâchant les croyances erronées à propos
de la source en soi, celles qui nourrissent l’idée de supériorité, qui se
basent sur la peur, la soumission à une autorité extérieure et lointaine, on va
pouvoir se confier à cet être divin en nous, comme le ferait un enfant.
Pas un
enfant qui craint l’autorité paternelle mais juste un être conscient de ce qu’il
est, de ses limites tout autant que de sa grandeur.
Se
confier dans l’intimité du cœur, en toute
sincérité, en toute humilité parce qu’on reconnait les limites de la
personnalité, du mental, libère, des fausses croyances et ramène l’équilibre
intérieur, l’équité, la justesse.
Toutes
les questions que la personnalité se pose sont légitimes mais très souvent ça
nous maintient dans des vibrations basses, de conflit, de division, de doute,
de confusion, on se croit enfermé dans notre mental, limité, alors qu’il suffit
de les adresser à la source pour que le bavardage cesse.
Extérioriser
nos pensées soit par écrit, soit en les verbalisant, exprimer nos émotions en
les vivant, est libérateur et ça ramène la paix et la confiance en soi.
L’enfant en soi se sent
enfin écouté, aimé, compris et l’adulte que nous sommes trouve l’équilibre, la
complétude dans cette union de l’enfant, du divin, du masculin et du féminin.
C’est
certain que mon discours doit en agacer plus d’un parce que lorsqu’on cherche à
comprendre qui on est, lorsqu’on s’engage sur le chemin de retour à soi, ça
semble difficile tant l’écart entre les deux mondes est immense.
La personnalité s'imagine qu'il faut travailler dur, qu'il faut lutter et souffrir pour "mériter" de sentir l'amour en soi. Et si je parle de patience, c'est relatif à la résistance plus qu'autre chose mais elle permet d'être sûr de l'intelligence et de la force du cœur.
Tant d'illusions, de croyances, entourent "l'idée de l'amour"!
La vision de
la personnalité et celle du cœur sont très souvent contradictoires, elles s’opposent
mais peuvent parfaitement se compléter une fois qu’on fait confiance.
C’est
tout l’intérêt d’y aller en douceur, de venir en son cœur pour apprendre à
ressentir, à percevoir, à se percevoir autrement.
Le
corps émotionnel qui est souvent souffrant, rempli d’énergies bloquées, cristallisées
peut donner l’impression qu’on va sombrer lorsque certaines d’entre elles se manifestent
enfin mais si on sait qu’elles sont passagères, qu’elles se libèrent quand
elles sont autorisées à s’exprimer, ça facilite l’accueil.
On
nous dit souvent que nous ne sommes pas nos pensées ni nos émotions parce que c’est
la réalité, elles sont éphémères, passagères et changeantes.
Mais sans elles,
nous ne serions pas humains, sensibles et capables de percevoir au-delà des
apparences.
Le problème c’est de croire qu’elles ont un pouvoir surdimensionné
et qu’elles vont nous engloutir. Et on peu facilement s’y identifier si on les
a retenues, contenues très longtemps.
Mais la vie ne nous oblige en rien, elle
nous donne des moyens de réaliser ce nettoyage dans les meilleures conditions.
Seules
nos croyances, notre jugement, notre regard négatif à propos de nous-même, nous
empêche de le voir.
J’ai souvent lutté contre mon addiction aux médicaments,
jugé cela de façon très dure mais en fait, à mesure que je lâche l’auto-jugement,
je réalise la bienveillance de la vie qui ne demande qu’à me faciliter les
choses.
Alors
j’offre les pensées négatives à ce sujet en me rappelant que c’est de cette
façon, par le lâcher prise, l’acceptation que j’ai pu me libérer de la
dépendance compulsive et excessive à l’herbe.
Le truc, c’est de faire confiance
et de ne pas avoir d’attentes. Ne pas se demander comment ça va se faire,
accorder de moins ne moins d’importance au geste afin de libérer le jugement à
cet égard.
Plus
on se focalise sur une chose et plus elle prend de l’ampleur, de la place et
apparait comme un mur infranchissable.
C’est quand on a plus de réaction à
propos de quelque chose, qu’on l’abandonne naturellement.
On peut le vérifier
dans d’autres circonstances auxquelles on accorde moins d’importance. Et ce
faisant on acquiert suffisamment de confiance au pouvoir du lâcher prise, on se
prend moins la tête à ce sujet et ça devient de plus en plus facile de cesser
de se juger ou de se critiquer. C’est aussi de cette façon qu’on augmente la
saine confiance en soi, celle qui ne se base ni sur la domination, ni sur le
contrôle.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr