J’ai
passé l’après midi au creux de mon lit douillet, sans m’attacher aux pensées,
sans même y prêter attention. J’avais juste envie d’offrir à mes corps du
repos.
Je sais que les moments passés dans l’intimité de l’être, la tendresse,
la douceur, permettent aux énergies de s’harmoniser, à l’âme maternelle de la
terre, de bercer l’enfant en soi et à la conscience d’éclairer la vision, d’insuffler
sa force.
J’en
suis sortie ragaillardie et lucide quand à ma façon d’intégrer ce qui est, puis
de me positionner face à cette tragédie. Quelques mots en ressortent et j’ai
juste envie de les partager ici, en toute simplicité :
« L’esprit
est éternel, il n’a pas de limites ni de fin...
Ne
perdez pas votre pouvoir dans les lamentations.
La
solidarité qui nait de la peur n’est pas forcément la plus constructive.
N’oublions
pas que l’histoire se répète et au bout du compte, le monde n’a pas gagné la
paix après les évènements de janvier...Ni même la solidarité...