Ça
y est, les vacances sont enfin terminées. Ce mois d'août a été intense et je suis soulagée de retrouver le calme! Pour la majorité des gens, c’est une
période de liberté de faire, d’être et de ne rien faire. Comme si la liberté faisait
peur au point de ne s’en accorder que quelques jours dans l’année.
La vie m’a
appris que cette liberté tant recherchée et crainte à la fois, se trouve en soi
comme toutes choses. Ce n’est pas vraiment le contexte ou la marche de manœuvre
qui rendent libre mais bien plus la façon d’être avec soi-même et avec les
autres.
Se donner le droit d’être ce que l’on est en dépit du regard extérieur,
voilà la vraie liberté. Chacun est libre de penser, de croire ce qu’il veut et
comme toute création commence dans le monde subtil de la pensée, les seules
barrières qui existent sont celles qu’on érige soi-même; La peur de déplaire, d’être
rejeté, incompris, la culpabilité, la peur de faire des erreurs...sont autant de chaines
dont il est nécessaire de se libérer pour aller vers l’autonomie, la liberté d’être. Alors beaucoup jouent les fanfarons pour se donner l'illusion d'être libre, d'oser être soi. Mais ça reste un personnage qui ne fait que masquer les souffrances. Et plutôt que d'être à l'écoute des voix internes, on tente de les contrôler.
Les blessures de l’enfance ont poussé l’ego à créer des protections qui enserrent
le cœur et nous coupe de notre vraie nature. En accueillant les pensées
émotions qui nourrissent les rôles de victime, de bourreau et de sauveur, l’être
véritable se révèle. La personnalité et l’âme associées à la conscience forment
un trio au potentiel infini.
Je
constate que tout est projection, que nous manifestons nos désirs et nos peurs
sur le monde alors que c’est en soi que se trouvent les trésors recherchés.