Je
retrouve mon propre rythme et mon décor habituel avec une grande joie et
l’envie de continuer de vivre selon le cœur associé à l’ego. Je ne doute plus
du tout de la puissance de l’amour inconditionnel et je sens que j’ai passé un
cap important.
Revoir la famille m’a permis de me resituer en tant qu’individu,
de voir les choses d’un œil nouveau, selon les lois universelles de cocréation
et surtout la connaissance de ma vraie nature.
La comparaison n’est pas
mauvaise si elle ne mène pas au jugement, à la dévalorisation et en l’occurrence, j’ai pu voir mon
potentiel au niveau de la personnalité, depuis l’espace du cœur et la
conscience de qui je suis originellement, essentiellement et éternellement.
Déjà,
le fait de savoir que nous ne sommes pas soumis aux gènes et que nous sommes
inter-reliés, change totalement le point de vue.
Le
pouvoir d’un individu réside dans sa capacité d’aimer et de voir ce qui est,
au-delà des masques et des voiles que constituent la peur et le manque.
L’attachement aux personnes, aux choses, aux comportements, provient de
l’identification à la personnalité qui elle-même s’est construite selon les
blessures.
Lorsqu’on décide de suivre son cœur, son âme et sa conscience
divine, on change de perception et de monde. Au début, la peur de l’inconnu
voile la vision et on craint de faire fausse route mais si on persiste à
vouloir lâcher la peur, le passé, les signes se succèdent et la foi amplifie.
Le
changement s’effectue premièrement au niveau subtil, énergétique. Cette phase
demande beaucoup de foi et de patience. Ce cheminement renforce la nouvelle
personnalité qui se reconstruit sur la base essentielle de l’amour lumière.
C’est
le parcours lui-même qui permet de gagner en confiance en soi, de ‘muscler’ le
mental qui prend peu à peu l’habitude de se tourner vers le cœur. L’essence de
toute vie, de la source va peu à peu remplir les espaces libérés de la peur, des fausses croyances et
la personnalité se reconstruit sur cette connaissance intime de soi.
En
abandonnant le besoin de juger, de contrôler, en offrant à la source les
pensées négatives à propos de soi, l’amour grandit à l’intérieur et on ne voit
plus les choses de façon tranchée, en bien et mal.
Accepter ce qui est, permet
de voir les choses de façon globale, approfondie, subtile et de reconnaitre
ainsi l’être énergétique, lumineux, que nous sommes.
Le divin en soi est une
combinaison d’énergies qui ensembles, nourrissent la vie, la croissance, l’évolution. Les
vibrations, les énergies "négatives" et "positives" sont perçues de cette façon quand
on envisage la vie en mode conflictuel, duel.
Lorsqu’on apprend à revenir au
cœur, on goûte la paix intérieure qui peu à peu par l’harmonisation des
énergies, va former la base de la personnalité, son assise, sa force.
Ce
mouvement vers l’intérieur va désagréger les anciens comportements basés sur la
peur, casser le mode réflexe conditionné et on va pouvoir s’observer, apprendre
à se connaitre. On apprend à voir que notre comportement est définit par nos
pensées, nos croyances et que deux sortes d’attitudes se dessinent; Soit on
agit en mode inconscient, répétant les mêmes comportements, soit on se place en
observateur neutre.
A partir de là, la vision change ainsi que l'interprétation des choses et l’action est choisie
depuis l’espace serein du cœur, selon l’amour inconditionnel.
L’impulsion qui émerge
ne sera plus jugée mais suivie en toute confiance ce qui permet de lâcher la
peur de l’échec. Le besoin de libérer la culpabilité, le contrôle et la honte
va augmenter et ces énergies offertes à la source vont pouvoir être utilisées
pour affiner le discernement, ne pas refaire les mêmes erreurs qui en fait, nous montrent le chemin par contraste et nous apprennent à relativiser puis à
amplifier l’amour de soi.
De même, on ne cherche plus à suivre un chemin
particulier mais à maintenir sa fréquence vibratoire dans la paix et l’amour
divins. La vie elle-même se charge de nous faire avancer. Et comme on sait que nous la créons selon nos pensées conscientes et surtout inconscientes, on apprend à devenir de plus en plus présent à soi, conscient de soi.
Le
seul fait de ne pas entrer en réaction, de ne pas dramatiser initie une
nouvelle forme d’attitude. De l’extérieur, ça peut donner l’impression d’être
passif mais tout commence à l’intérieur et c’est une véritable révolution qui
se réalise en soi. Plutôt que d’agir selon la peur, le passé, les blessures et
l’ignorance, on autorise l’âme et la conscience à prendre les choses en main.
Cela demande encore la foi puisqu’on entre en terrain inconnu et le besoin de
contrôle ne peut plus s’exercer.
Pour
s’éveiller à sa vraie nature, il est nécessaire d’abandonner toute forme de
jugement envers soi et de lâcher le besoin de contrôle. En quelque sorte, il
s’agit d’oser se regarder objectivement et de ne rien rejeter mais de tout
offrir à l’amour lumière en soi. L’amour va recoller les morceaux, rassembler les
aspects, les corps subtils de l’être et la lumière va donner une vision lucide
de ce qui est.
Avant
de partir voir ma famille, j’ai senti que la chose la plus importante, dans la
connexion à l’invisible, était d’appeler mes corps à s’unir et à être solidaires.
Je
suis très reconnaissante envers mon âme de m’avoir inspirée à rechercher cet
unification avant tout puisque c’est ce qui m’a permis de surmonter ce face à
face avec l’ancien moi, l’ancienne vie.
Chaque
fois que je sentais que je m’identifiais à un des rôles du triangle de Karpman,
je demandais à mes corps de s’unir et de se traiter avec respect. Et à chaque
fois, je retrouvais la paix et la force que donne le sentiment d’intégrité.
Je
suis épatée de constater que le mental est beaucoup moins ‘égoïste’ qu’il tient
compte des besoins du corps physique et surtout que ces deux aspects de l’être
ne soient plus en conflit. Enfin je pourrais dire que j’intègre mon corps
physique, m’ancre dans le moment présent avec de plus en plus de joie et
d’enthousiasme à agir, à écouter et prendre soin de ce corps si longtemps
négligé, considéré comme inférieur. Je prends conscience de sa valeur, de son
potentiel et constate combien la paix intérieure favorise la connaissance
intime de soi.
Le
bonheur se trouve dans l’alignement des corps et leur harmonisation aux
fréquences de l’amour lumière. Je ne vois plus du tout mon corps physique comme
avant. Non seulement je le considère comme le temple de mon être véritable mais
l’envie d’en prendre soin et de cocréer son bien-être, de mettre mon mental,
mon esprit, à son service, grandit de plus en plus.
Les
notions spirituelles abstraites se vérifient sur le terrain, au quotidien par
le fait que la paix intérieure n’est plus troublée par quoi que ce soit. Des
réactions demeurent mais ne durent que le temps de les manifester puis peu à
peu, il n’y a plus de réaction.
Accepter
ce qui est, révèle la sagesse intérieure. C’est une pratique qui demande du
courage bien que vu de l’extérieur on puisse donner l’impression de fuir ou de
céder.
Je n’ai jamais aimé batailler, vouloir avoir raison parce que ça ne
correspondait pas à ma nature ni à ma quête existentielle. Les jeux de l’ego ne
m’ont jamais attiré ni même son pouvoir fictif. Depuis toujours, je sais que la
vengeance est un leurre qui nourrit l’ignorance et la souffrance de part et
d’autre.
La
différence aujourd’hui, c’est que je sais comment agir, comment aller au-delà
des jeux de pouvoir.
Tant que ma foi en l’amour était virtuelle, tant qu’elle
constituait un vague espoir, je ne pouvais faire autrement que de m‘exclure de
la société puisque je ne voulais pas lutter et encore moins trahir mon cœur. Je
voyais le monde et ses artifices comme une illusion, un mauvais film auquel je
ne voulais pas participer.
Maintenant que je sais que je créé mon monde selon
ma vision et que celle-ci est focalisée sur le divin, l’amour et la lumière,
j’ai envie d’agir depuis cette connaissance intime. D’utiliser tout mon
potentiel créatif pour répondre aux besoins du corps physique. Le mental et l’émotionnel
ont aussi des besoins et comme ils ont été délestés des énergies cristallisées
par la peur, la honte, la culpabilité, je sais qu’en maintenant la paix
intérieure, ils peuvent donner le meilleur d’eux-mêmes et se mettre au service de l'amour lumière. Cette paix est la
manifestation du divin en soi et l’indication que c’est l’âme et la conscience
qui sont à l’œuvre.
Ça ne veut pas dire que toutes les décisions prises depuis
cet espace seront positives sur le moment mais que leur issue sera toujours
bénéfique.
Ne
plus agir à partir de l’ego apeuré, revêt une grande force de clarté et
d’action.
De même l’abandon de toute forme de jugement ne rend pas stupide ou
aveugle, au contraire, on développe la capacité de discerner ce qui est bon
pour soi.
Pour cela, il est nécessaire de savoir ce que l’on veut, de
déterminer dans quel état d’esprit on veut se situer. Sur quelles fréquences on
veut surfer.
Choisir le contrôle ou la lutte revient à tourner en rond et à
souffrir.
En choisissant de vivre dans la paix et en demeurant sur cette
fréquence, tout finit par se conformer à cette vibration.
C’est
tellement reposant pour le mental, l’émotionnel et le corps physique, qu’on ne
peut plus entrer en réaction, argumenter ou se justifier. On prend aussi conscience qu'on n'a rien à prouver aux autres ni à soi-même. La vie envisagée comme une série d'expérience visant à acquérir sagesse et amour, rend le parcours agréable et léger.
Accepter
d’être traversé par des émotions du passé et les offrir à la source libère littéralement
les corps subtils et un monde nouveau s’ouvre où l’être véritable émerge en
douceur donnant l’impression de renaitre. Le passé est alors réécrit et le
présent s’y conforme, la page est tournée.
Ma
vie se présente aujourd’hui comme une nouvelle aventure dont je suis l’auteur,
l’acteur et le scénariste. Comme c’est une cocréation avec l’âme où la
personnalité écoute et suit ses recommandations, il y a toujours une part
d’imprévu, d’inconnu et c’est précisément ce qui en fait tout le charme.
Tout
ce que j’aie à faire, c’est d’avoir confiance en mon âme, en mon essence
originelle, en la capacité de ma personnalité à se souvenir de revenir au cœur
mais aussi en l’unification possible de tous mes corps.
Rayonner l’amour et la
lumière sur son ombre permet de voir que ces énergies ont leur utilité et qu’il
suffit de ne pas les rejeter ou même les juger pour qu’elles apparaissent dans
leur pertinence.
Tout
en soi recherche en permanence l’équilibre mais lorsqu’on en est conscient et
qu’on fait ce qu’il faut pour vivre dans l’harmonie, ce sont tous les corps qui
s’alignent à la volonté divine. Faire ce qu'il faut, c'est juste offrir au divin ce dont on ne veut plus, toutes les pensées émotions relatives au passé qui nous maintiennent dans l'état de victime.
Le
vocabulaire spirituel est chargé de connotations, d’énergies conflictuelles, d’à priori, qui me
poussent à simplifier, à aller à l’essentiel puis à délaisser les lectures de
ce genre au profit de l’action. Beaucoup de messages nourrissent l’illusion,
les personnages du triangle de Karpman, la dualité, le conflit, la lutte
entre le bien et le mal. Puis ils éloignent de la réalité du quotidien et des
signes personnalisés de la source en soi.
Seule l’expérience, le ressenti, apportent la
connaissance intime de soi nécessaire à la reconnaissance de l’amour lumière en
soi. C’est en appliquant cet amour à soi-même, en ayant de la compassion pour
nos erreurs, nos ‘faiblesses’ que celui-ci se manifeste et c’est en cela qu’il
devient tangible et nourrit la foi en l’humain divin.
Reconnaitre
qu’on a fait fausse route, qu’on aurait dû agir autrement, c’est être conscient
de soi mais la culpabilité doit être relâchée pour que la leçon soit apprise et
permette de ne pas refaire les mêmes erreurs. Puis lorsqu’on accepte cette
réalité, on voit que l’erreur nous a fait grandir ne serait-ce que par le fait
d’en avoir pris conscience.
Quand
on parle de divin, on s’attend à vivre quelque chose de spectaculaire, de
grandiose et c’est effectivement le cas mais comme tout se passe d’abord au
niveau subtil puisque tout nait dans la pensée, puisque l’esprit divin est
conscience pure, les répercussions dans la matière sont invisibles. Un
comportement répété pendant toute une vie ne se défait pas d’un coup de
baguette magique et c’est ce qui rebute la majorité de ceux qui se cherchent,
qui veulent connaitre le divin intérieur, leur vraie nature.
Nous
sommes tellement habitués et conditionnés à performer, gagner, avoir un
résultat immédiat, que nous ne prenons pas conscience des progrès immenses que
nous effectuons dans l’acceptation de ce qui est.
Quelque fois, je dis à mon
âme que si la sensation d’amour était instantanée et intense simplement en
évoquant son nom, je pourrais lâcher facilement toute forme d’addiction mais c’est
un raisonnement bien simpliste, une vision limitée de l’ego. L’addiction est la
manifestation maladroite de l’inter-reliance entre toute vie et le reflet de l’immense
besoin d’amour.
Cet
amour que j’ai cherché à l’extérieur est sans aucun doute en moi encore faut-il
l’activer. C’est tout le propos de cette incarnation, le choix de mon âme de
venir ici et maintenant afin de rayonner l’amour lumière sur toute vie,
situation, souvenir, et surtout sur tous les aspects de l’être. Chaque individu
est la représentation de l’univers, de l'humanité et lorsqu’on accueille dans l’amour un des
personnages internes, c’est toute une part de l’humanité, de l’univers, que nous
immergeons dans l’énergie divine. C’est sûr que ça ne rend pas célèbre, ça n’est
pas spectaculaire mais cette gloire intime
rend humble et puissant à la fois. L'unité des corps subtils, la force que ça procure et la façon dont la confiance en soi grandit est la manifestation du divin que je projetais dans l'addiction.
Les effets recherchés se trouvent maintenant dans la capacité à rester uni et intègre intérieurement. Le mental en est convaincu et ça représente déjà la moitié du chemin vers la délivrance!
Je
vais pouvoir enfin dormir dans mon lit ce soir ! Il semble que l’insecticide
ait enfin éradiqué l’infestation de puces. Je n’avais jamais vu autant de ces
insectes à la fois ! C’est aussi à cette occasion que j’ai pu vérifier les
progrès effectués. Pas de drame, pas de panique et suffisamment de lucidité
pour faire le nécessaire.
A l’image du travail intérieur, il a fallu quelque
chose de radical pour en venir à bout.
C’est exactement le même schéma que pour
les pensées de dévalorisation, de peur ou de toute énergie parasite, l’heure
est au choix déterminé.
Je ne peux plus être entre deux voies ou retourner au
vieux mode de fonctionnement inconscient. Il ne s’agit pas d’éliminer ce qui
est obsolète en soi, mais de l’offrir à la source qui va l’harmoniser, trouver
le juste équilibre.
Le
jardin occupe mes matinées mais je ne suis pas certaine de venir à bout des
mauvaises herbes. Tout comme avec le mental, j’y vais pas à pas, selon mes
capacités du moment et surtout en étant portée par les vibrations d’amour et de
lumière, en faisant les choses avec cœur.
Savoir
se contenter de petites victoires, du seul fait de ne pas réagir et de penser à
se tourner vers l’intérieur finit par porter ses fruits et dans l’instant,
procure paix et joie.
En cette période très troublée, c’est une ancre, un luxe
considérable !
Toute
ce temps passé hors de ma zone matérielle de confort, m’a montré à quel point j’avais changé et me permet d’apprécier
ce que je suis et ce que j’ai.
Puis surtout je connais maintenant la force de l’unité
intérieure, la capacité des corps subtils à agir de concert, à se traiter avec
amour, à se soutenir mutuellement. J’en suis encore épatée ! Ce constat
est encore le signe de la validité de ce chemin, de ce choix de vivre à partir
du cœur ego ou du corps âme et conscience réunis.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci