Aujourd’hui,
comme je passe encore par tous les états, je n’ai pas envie de m’étaler sur mon
histoire personnelle et donc d’en rajouter. J’accueille ce qui est, ce qui se
manifeste dans l’instant, selon mes réactions, que je laisse s’exprimer
librement.
Le
vent qui souffle depuis hier soir m’invite à laisser la lumière et l’amour
balayer ma maison intérieure.
C’est toujours à peu près les mêmes sortes de
pensées émotions ; la culpabilité, la peur, qui se dessinent de
différentes manières mais dont je commence à reconnaitre l’expression. D’ailleurs
c’est un peu un piège parce que la tendance à bloquer ces énergies a vite fait
de se mettre en place. Ceci dit, comme je ne suis plus dans l’urgence, la
nécessité d’accueillir, l’obligation d’accepter ce qui est, comme je m’autorise
à être, les stratégies d’évitement sont moins souvent activées.
Je crois que c’est
le fait de m’être pardonnée de me rendre compte du résultat de mes émanations après
coup qui a détendu l’atmosphère.
Se permettre de "rater la cible", de ne pas être
dans l’amour vis-à-vis des autres et de soi-même, d’être décentré, ou "désaxé",
à "côté de la plaque", pour faire un peu d’humour, est essentiel.
Ce n’est pas
en "voulant" être dans l’amour qu’on y parvient, c’est en acceptant de ne pas
être tout le temps en paix, dans la joie, de reconnaitre qu’on se leurre à se
faire croire que tout va bien alors qu’à l’intérieur c’est la tristesse, le
chaos et d’accepter cette faiblesse humaine, ces stratégies de déni, qui libère
l’énergie de vie en soi.