mardi 12 mai 2015

« Nous sommes faits pour apprendre sur le terrain, dans l’action, dans des situations qui sollicitent tous nos sens, toute notre présence. »








Ce matin, je me suis réveillée en étant plongée dans la nostalgie du foyer. De ce monde où on communique de cœur à cœur, en toute transparence sans se fier aux noms, aux étiquettes, aux apparences. C’est quelque chose que j’ai connu sur terre en côtoyant des « drogués », des gens de la rue, des zonards...comme la société les appelle vulgairement. 
Je crois que ce sont ces gens là qui étaient les plus sensibles et authentiques malgré l’usage de produits stupéfiants. Ou peut-être à cause de cela justement. 
J’ai donc demandé à mes parents divins de venir consoler l’enfant intérieur puisque cette nostalgie et ce sentiment d’être différent des autres était déjà présent dans l’enfance. 
Je me suis toujours sentie décalée, à tous les niveaux. Je n’ai pratiquement jamais fréquenté des gens de mon âge et très tôt l’isolement dans ma bulle a été d’un grand secours. 
Le manque d’authenticité des gens, leurs jeux de rôles m’ont amené à adopter aussi des masques que seule la chimie pouvait créer. Ce n’est pas dans ma nature de mentir, tricher, affabuler, j’ai toujours préféré agir plutôt que de subir ou de me plaindre de ne pas vivre selon mes aspirations, ma propre vision du monde.
Je ressens une grande envie de retourner aux sources, à la maison et ça n’a rien à voir avec le sevrage bien que ça puisse mettre en évidence les peines de l’enfant intérieur. 
Depuis hier, je n’ai envie de rien, plus d’enthousiasme. La ballade, le jardin, la photo, rien n’a pu me faire retrouver la joie de vivre. 
D’un autre côté, je ne m’en fais pas plus que ça, je me dis que c’est « normal », que ça va passer et j’accueille tout ce qui se manifeste. J’ai l’impression que ça me fait ça à chaque fois que j’élève mon taux vibratoire, que je passe un cap, la 'redescente' est difficile.

Comme si la proximité du foyer, des énergies christiques provoquait cette nostalgie. 
Le décalage, la différence de fréquence vibratoire qui devient de plus en plus grande à mesure que j’épure, et que j’expanse l’amour à l’intérieur, crée aussi un mal-être assez logique. Je n’ai jamais eu le sentiment d’être de ce monde alors il est normal que cette sensation amplifie à mesure que j’élève mes vibrations.
Comme je sais que tout dépend de nos perceptions et que celle-ci découlent de la façon dont on se voit, le réflexe de consoler l’enfant en moi est venu naturellement transformant la nostalgie en tendresse mais l’enthousiasme ne se manifeste toujours pas. 

L’absence de soleil et le ciel plombé rajoute un peu plus à la tristesse. Je me relie à la Terre Mère en conscience en visualisant un cordon d’argent qui descend jusqu’en son cœur et un autre doré qui remonté jusqu’au christ, au soleil. Et je respire en mon cœur, en me situant au milieu de ces deux "cordes" appelant le soutien du divin intérieur, de l’amour inconditionnel.

Mon envie de vivre de ma passion a été freiné non seulement par les deux critiques que j’ai eu en proposant un accompagnement mais aussi parce que je sentais qu’il me faudrait entrer en compétition. C’est quelque chose que je n’ai jamais voulu vivre et finalement, travailler dans un domaine très éloigné de milieux spirituels me préserve de cette mascarade où ceux qui parlent d’amour ne le vivent pas du tout. 
Beaucoup de déception font surface et j’offre tout ça à la source sachant qu’une part de ce que je perçois est une projection qui amène des personnes vers moi, qui portent les mêmes fréquences. Je suis levée depuis deux heures et j’ai envie d’aller me recoucher ! 

J’appelle la lumière dorée à venir nettoyer, purifier tous mes corps de ce qui n’est pas l’amour de soi et de la vie. Je vais aller faire mon tour dans la nature et cette fois-ci, j’emmène une flûte. Puis je vais ramener un sac et des gants de ménage pour cueillir des orties. J’en ferais du purin puisque ça protège les plantes des insectes tout en leur donnant de l’énergie. Je viens de voir une vidéo qui m’a rappelé l’utilité de cette plante qui peut aussi se manger. 

J’ai envie d’être dans la, réalité aujourd’hui et j’ai trouvé des articles que j’aurais pu écrire. Évidemment pas de la même façon dans la forme mais identiques dans le fond. Puis la lettre des pensées quotidiennes de Neale Donald Walsche est arrivée, voici celle du jour :





« En ce jour de votre vie, je crois que Dieu souhaite que vous sachiez …
que vous pouvez être heureux maintenant, pas demain,
pas dans dix minutes, mais maintenant.
Vous pouvez être heureux dès maintenant.
Byron Katie a dit cela, et elle avait raison. 
Le bonheur c’est se permettre d’accepter simplement ce qui est,
plutôt que de souhaiter, et regretter, ce qui n’est pas.
Manifestement, ce qui est, est ce qui est supposé être,
sinon cela ne serait pas. Le reste c’est juste vous,
qui vous débattez avec la vie. Quelque part le long du chemin,
vous aurez à apprendre à avoir Confiance dans la Vie.
(Il faut lire : « avoir Confiance en Dieu »).
Pourquoi ne pas commencer aujourd’hui ?
Avec tout mon amour, votre ami … »
Neale

J’ai repéré une rubrique sur la page du site, qui permet de piocher « au hasard », des pensées alors j’ai joué le jeu :

La vie est un jeu de boomerang
Publié le 10 février 2014
"En ce jour de votre vie, je crois que Dieu souhaite que vous sachiez …
que la vie est un jeu de boomerang. Nos pensées, nos actions
et nos paroles nous reviennent tôt ou tard
avec une incroyable précision.
Florence Scovel Shinn a dit cela, et elle avait raison.
Alors, avant que vous ne pensiez, fassiez ou disiez
quoi que ce soit, imaginez ce que ça donnerait
si vous receviez ce que vous envoyez.
Ensuite, faites un pas de plus. Décidez à l’avance de
ce que vous souhaiteriez recevoir .. et puis envoyez-le.
Vraiment intentionnellement. C’est-à-dire donner
à quelqu’un ou provoquer dans la vie de quelqu’un
ce dont vous souhaiteriez faire l’expérience maintenant.
Et puis regardez la magie opérer ..
Avec tout mon amour, votre ami .."
Neale
Je rajouterai (Jean Philippe qui traduit les pensées de Neale) un pas de plus avant cela pour le débutant que je suis :
prendre conscience après coup que ce que j’ai reçu correspond
à ce que j’ai envoyé. Avec de l’entraînement ensuite, cette
prise de conscience va se faire de plus en plus tôt jusqu’à
choisir (créer !) à l’avance ce que je souhaite envoyer.
Tout un programme !
-Jean-Philippe


En ce jour de votre vie …
Publié le 12 avril 2012
Je pense que Dieu souhaite que vous sachiez que …
… que vous êtes un pur enfant de Dieu, magnifique dans votre innocence — et
cela est vrai quoique vous ayez pu faire dans le passé.
Aucune offense que vous avez pu commettre ne peut vous voler votre magnificence, 
ou la façon merveilleuse d’être vous. Le drame d’Eliot Spitzer
a évoqué beaucoup de choses pour nous tous, n’est-ce-pas ?
Et pourtant qui parmi nous ne s’est pas égaré hors du chemin,
n’a pas trahi un autre, n’a pas agi sagement, n’a pas cédé à la tentation, n’a pas cédé à une addiction ?
Nous sommes tous humains. Et au regard de Dieu, cela nous rend parfaits. Vraiment.
Simplement tels que nous sommes. Comme des enfants de 3 ans,
regardant anxieusement leurs aînés, se demandant les lèvres tremblantes
s’ils vont recevoir une fessée pour avoir enfreint les règles …

L’enfant de 3 ans est magnifique dans son innocence.
Il est pur comme la neige, et il y a simplement quelque chose qui n’a pas encore été totalement compris, ou complètement assimilé dans les comportements. C’est ok. 
Nous n’avons pas l’intention d’être « mauvais ».
Et en vérité, nous ne le sommes pas. Aucun de nous.
Nous nous sommes simplement trompés quelques fois. Et Dieu
nous aime quand même. Immensément. Complètement. Éternellement.
Tels que nous sommes …
Avec tout mon amour, votre ami ..
Neale




« Votre Mental ne peut baser ses conclusions que sur les Données du Passé »
Publié le 18 novembre 2014
En ce jour de votre vie, je crois que Dieu souhaite que vous sachiez …
que ce ne serait pas bénéfique de croire votre Mental
sur des sujets qui sont très importants pour vous.
Votre Mental ne peut baser ses conclusions que sur
les Données du Passé qu’il a collectées pendant votre expérience
physique actuelle. Il n’a aucune connaissance des choses
existant à travers l’Éternité.
Pour accéder à des données qui ont à voir avec
Qui Vous Êtes Vraiment, et pourquoi une chose particulière
vous arrive, vous devriez accéder à des données extérieures à
votre expérience présente. Ces données ne sont accessibles
qu’à travers votre âme. Cela apparaît dans votre vie comme
quelque chose que vous « savez ». Ayez confiance.
Avec tout mon amour, votre ami ..
Neale






                                     

Je viens de ‘subir’ une violente attaque qui m’a fait frôler l’évanouissement. Je dis attaque parce que c’est venu en un éclair, comme si je mourrais, enfin comme je suppose que ça doit être.
Je suis allée m’allonger pour respirer calmement, j’ai appelé mes parents divins "au secours" et demandé de ne pas passer le voile maintenant. Puis juste après, je me suis dit de toute façon, je n’ai pas le choix, si ça doit être maintenant, je ne peux rien n’y faire. 
J’ai donc offert toutes mes pensées à la source et malgré la situation je n’avais pas de peur. La culpabilité a duré le temps d’y penser et j’ai regretté d’avoir nourrit la nostalgie du foyer!  Mais, là encore, tout ça est sorti et s’est équilibré. Je suppose que c’est « normal » d’ailleurs c’est ce que je me suis répété tandis que j’étais allongée, comme un mantra auquel j’ai ajouté ; « je suis un être d’amour et de lumière », répété en boucle. J’ai demandé à mon cœur de ne pas me lâcher !
J’ai faim ! C’est vraiment le grand bazar ! Mais ça me fait rigoler !   
On dirait que c’est reparti pour des pensées émotions en yoyo ! 
Je me demande si tout ça arrive juste pour me faire prendre conscience du pouvoir des intentions, énergies et pour me faire lâcher tout.  

J’ai passé une après midi des plus désagréables avec beaucoup de mal à lâcher prise. 
J’ai voulu tenter une expérience, une séance d’EFT dédiée à la connexion à l’invisible et ça n’a pas été du tout concluant. La personne prévient que ça va déménager au niveau des émotions et c’est une réalité. 
Mais en fin de compte, je me suis dit que la conclusion à tirer de tout ça, c’est qu’il faut vraiment que je m’écoute, que je suive ma propre intuition, ma façon de contacter l’invisible, par l'écriture et la relecture et qu’il n’est pas bon du tout de vouloir forcer les choses, les diriger. 

Chacun est UNIQUE, chaque parcours de vie est vraiment unique même si nous pouvons vivre les mêmes traumas, avoir la même foi, les mêmes centres d'intérêt, on ne peut absolument pas comparer ou agir comme les autres, si "experts" ou entrainés soient-ils.
Notre chemin de vie, la relation intime à soi, notre quotidien, notre entourage, nous donnent toutes les occasions d'utiliser les outils; l'acceptation totale de soi, l'effet miroir, la libération des émotions et les méthodes validées ou inspirées spontanément par soi-même, au moment voulu, pas en allant chercher sur le Net mais en suivant son propre désir, son cœur...Et en sachant s'observer avec du recul...

Le mental a beaucoup d’imagination, d’envie, émet des hypothèses, réfléchit…mais comme le dit Neale, plus haut, il ne peut pas savoir ce que l’âme sait. 
Je sais pourtant cela, et je l’ai lu justement ce matin ! 

Je vois que l’ennui, le besoin d’être reconnu, de me sentir "appartenir" à un groupe, de sortir de mon isolement en m'approchant de gens qui ont les mêmes croyances, on motivé ma démarche. 
Tout ce qui est remonté à la surface m’a montré deux choses, la première c’est que les libérations continuent en mode victime/malade, si je retourne à mes anciens schémas basés sur le manque de confiance en soi et le manque d’amour, le rejet de soi. 
Le fait de douter de soi, de penser qu’on devrait faire comme l’autre le fait, selon sa méthode, est une façon de se renier, de renier le divin en soi et sa guidance. 






Pourtant si on regarde sa propre vie, tout est là, tout nous amène en douceur à agir selon nos propres choix de vie. J’ai dû reprendre un bout de cachet parce que c’était arrivé à un point où je croyais que j’allais devenir dingue. Et tout ce qui causait ce malaise, c’est encore des pensées de dévalorisation, de doute, de critique violente. 
J’ai déversé toute ma colère sur le divin, puis appelé la source à l’aide, en l’espace de quelques minutes, secondes même, la panique totale. 
Je m’en suis voulu de m’être encore laissée séduire par le mental et ses besoins de comprendre, de chercher, de tester…au détriment du reste. 
La colère m’a prise et j’ai fait du ménage en râlant puis suis allée sous la douche en mettant la pomme sur ma tête de façon à ce que l’eau me bouche les deux oreilles en même temps pour ne plus entendre cette chanson, toujours la même, enfin la même phrase répétée en boucle ; « prendre un enfant par la main » ! 
En l’espace d’une heure, la colère s’était un peu apaisée puis en préparant à manger, j’ai commencé à entendre une voix familière, la mienne, me dire des choses plutôt sensées ; une partie de ce que je viens d’écrire. 
Il n’y avait pas de reproche juste un constat. Ce que je retiens, le deuxième point important, c’est le fait que la façon dont je trouve l’équilibre, avec ces cachets et le fait que je me fie à mon ressenti intérieur pour doser, c’est exactement ce qui me permet de prendre confiance en moi, en tout ce que je suis et d’être dans l’harmonie intérieure. 

Mon défi, c’est d’arriver à m’aimer avec ça, avec ce que je juge comme une faiblesse. Vouloir changer ça selon le mental, c’est une erreur parce que le processus de sevrage effectué par inspiration contient exactement le dosage de libération émotionnelle gérable, selon ce que la vie m’offre à vivre, dans La Réalité. 
De cette façon, j’apprends à m’écouter, à me faire confiance et le seul fait d’accepter ces conditions d’incarnation ouvre la porte à mon âme, au divin, à sa présence, sa guidance. 

Je ne peux pas voir la pertinence de ce choix de mon âme tant que je lutte contre ce qui est, contre ce qui a été choisi ‘en haut’. Il est naturel aussi que le mental ait envie de comprendre mais si on le suit, on va tourner en rond. 
Une chose qui m’a aussi calmée, c’est d’appeler mes corps à s’unir, à se soutenir. 
C’est une façon d’appeler la paix en soi sans rejeter ou incriminer un aspect intérieur. 

Se laisser guider par les clics sur le net, maintient dans le mental, le raisonnement logique et déconnecte de la réalité physique. On nourrit le doute et le manque de confiance en soi. 
Nous sommes faits pour apprendre sur le terrain, dans l’action, dans des situations qui sollicitent tous nos sens, toute notre présence. 
Envoyer de l’amour en cliquant sur « j’aime », ça n’a rien à voir avec un sourire échangé avec un passant dans la rue. Tout ça me motive encore plus à faire le stage.

A ce propos voici une vidéo pas mal du tout que j'ai trouvée sur le site "Koyeba" enfin sa lettre parce que je ne peux plus accéder sur son blog depuis le mien :
« I forgot my phone »




En relisant tout ceci pour le publier, je me suis mise à rire tellement c’est gros ! 
Je cherche des réponses à mes questions sur le Net, dans les piochages, les livres de canalisation…et je ne vois même pas que tout ce que j’ai besoin de savoir, je le publie et l’écris le jour même. 
Il suffit que je me relise pour voir ce que j’émets et utiliser cela pour rectifier, accueillir en profondeur et totalement ce qui se manifeste, comme la nostalgie de ce matin jusqu’à ne plus la sentir et avoir des pensées élevées. Parce que ce sont les énergies de la victime qui ont été activées. Pourtant, je me sentais délivrée. Et puis il faut aussi que je lise avec le cœur les messages de Neale.
Puis je peux constater la puissance destructrice que j’aie ! C’est sûr que je suis beaucoup plus habituée à me critiquer, à me dévaloriser, et donc à créer des scénarios pourris plutôt que de belles histoires. 
Il fallait que je vive tout ça pour en prendre conscience comme le dit Jean Philippe. La blessure de la naissance cosmique a été grandement activée!
Ce qui m’a un peu dévié de l’écoute intérieure, c’est de focaliser sur le message où Neale Donald Walsche dit que nous sommes des guérisseurs messagers. J'ai focalisé là-dessus non pas pour trouver des méthodes comme je le pensais au début mais pour voir ce qui était à lâcher à ce sujet! Mais ça, c'était le dessein de la source en moi et pas celui de la personnalité...
Il y a encore beaucoup de croyances pas nettes à ce niveau là. 
En fait c'est en me trompant de cible, en cherchant une réponse extérieure et en constatant que la leçon était justement dans la pratique, le constat de mon erreur, que j'ai eu mes réponses et l'occasion de "voir". 
Ce que j'ai écris le matin était une forme de question, d'appel à éclaircir les choses puisque j'ai demandé au rayon doré de nettoyer ce qui n'est pas de l'amour en moi! Encore une confirmation que je suis entendue et exaucée, lol ! Le nettoyage s'effectue toujours de la même façon, en laissant les émotions sortir.

Le seul truc à ‘travailler’, c’est l’écoute, l’ouverture et la confiance en soi. Les méthodes servent à faire émerger l'ombre, les basses vibrations, ce qui en soi constitue un travail. 
Et l’ouverture de cœur et le mode réceptif permettent déjà d’apprendre à écouter, à voir avec neutralité
Il va falloir que je mette de l'ordre dans tout ça, que je lise et relise afin d'ajuster, de synthétiser mais je ne doute pas que le thème reviendra sur le tapis s'il n'est pas encore bien compris! Pour l'heure, je suis naze, on verra demain!


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci