J’ai encore cafouillé dans les doses et oublié de prendre
un bout de cachet ! Ce qui n’est pas pour me déplaire puisque je ne m’en
suis pas rendu compte avant ce matin. J’avais mal au ventre mais je me
disais que c’était normal puis même quand j’ai raté les choux, je n’ai pas soupçonné
cet oubli.
Je mesure les ingrédients avec un verre et il a suffit que je prenne
la mesure de sucre pour celle de la farine, pour foirer la recette. Mais après
la première fournée, j’ai rajouté de la farine et rectifié l’erreur. La chienne
est contente, ça n’est pas perdu pour tout le monde ! Je n’ai pas paniqué
pour l'erreur de dosage des médocs d’une part parce que je suis beaucoup moins sévère avec moi-même et parce que je
m’autorise à laisser sortir tout ce qui se manifeste.
La gestion des énergies
est purement electro-magnétique. On ajoute tout un tas de pensées, de sentiments,
à ce qui est physiologique, chimique et « mathématique ». Bon comme ça n’est
pas ce que je préfère niveau connaissances, je ne peux pas trop en parler mais
je sens de plus en plus que c’est très simple, que c’est une question de point
zéro, de juste milieu. D’ailleurs, ça n’est pas par hasard si je tombe sur l’article
de Kishori, sur le site « le passeur » ! Je ne l'ai pas encore lu mais rien que le titre, ça me parle.
Quand la peur étaient intense en moi, je créais des
situations correspondantes, le tuyau du poêle qui fuyait, les feux de cheminée,
des bruis bizarres dans l’appart, la voiture en panne, la fuite du chauffe-eau puis sa mort, des relations tendues avec les autres…La
chimie interne était saturée de l’énergie de la peur mais à mesure que je l’ai libérée tout comme la colère et le jugement, peu à peu les scénarios du quotidien devenaient
moins pénibles.