dimanche 15 février 2015

« Maintenir la joie en soi »





Je continue d’être dans une fréquence vibratoire des plus agréables depuis hier. Je suis allée chercher du bois avec la chienne et son comportement m’a épatée. On se connait tellement et comme on se respecte mutuellement, il y a une complicité entre nous qui se passe de dialogue. Je la soupçonne de lire dans mes pensées par moments ! 
Je ne l’ai jamais « dressée » dans le sens où je ne lui ai pas répété les choses de façon à ce qu’elle comprenne mais je l’ai toujours considérée comme un être à part entière, un membre de ma famille, une amie et traité comme telle. Je n’ai pas besoin de lui demander de se coucher, de marcher en laisse, elle avance près de moi, se fait son film « à la recherche des pistes ». Pour demander à manger, elle sait très bien se faire comprendre, bref, c’est une relation amicale qui est très enrichissante. Son état me renseigne sur mon monde intérieur et sa super forme en ce moment, est très encourageante !

J’ai encore pu vérifier ma capacité d’aimer, de m’aimer, ce matin. J’étais au téléphone avec une âmie et comme on se contacte seulement de temps en temps, la conversation a duré près d’une heure. Je suis allée dans les toilettes après avoir raccroché et là, oh surprise, il y avait de l’eau partout ! Je ne me suis fait aucun reproche et pourtant, j’ai mal fermé le robinet. J’ai écopé cette eau, sans broncher et en laissant passer les pensées qui se manifestaient. Pas une critique ! Je me suis pardonné de suite ! Quelle énorme progression ! Il y a peu, je serais encore en train de me faire des reproches.


La libération des émotions, l’amplification de l’amour en soi peuvent sembler laborieux à intégrer, voire désespérant par moments mais franchement je ne regrette pas du tout ce choix de m’aimer sans conditions. 
C’est une immense force qui élève le taux vibratoire et permet de s’y maintenir. 
Le message de Celia Fenn a résonné avec intensité. Elle décrit exactement ce que je vis. Les allers et venues dans les différentes dimensions qui correspondent aux différents états d’être ; le féminin qui est intégré au travers de la tendresse dont on fait preuve vis-à-vis de soi, l’acceptation que l’on cultive et développe, le lâcher prise…et la sensation de vacuité, de vide que l’on ressent à chaque libération ou déblocage de l’énergie. 
Je ressens aussi que le temps de passer à l’action n’est pas venu. Enfin disons plutôt que le temps de la manifestation n’est pas encore là, bien qu’il s’approche à grands pas, tout comme le printemps. Je ressens des élans à agir, à rencontrer des gens, à faire une fête même pour mes cinquante ans ! Mais mon anniversaire, c’est dans un mois et demi…

Il faut arriver à développer un certain ressenti, affiner ses perceptions pour sentir le divin en soi, l’âme. Ce n’est d’ailleurs pas vraiment un ressenti, c’est un état d’être général très particulier, subtil. C’est pour cette raison qu’il est nécessaire de faire la paix en soi. Le mental suppose du grandiose, tout de suite. Il n’a pas tout à fait tort mais nous n’y sommes pas encore. 
Les lois de la manifestation consciente demandent de la maitrise, du lâcher prise, de la conscience, de la lucidité, de la détermination…On ne peut pas « sauter les étapes » ! 
Et c’est tout à fait logique parce que pour devenir créateur comme la source, la sagesse, l’amour pur et la conscience éclairée, lucide, sont indispensables si on veut vivre dans un monde de paix, de respect et de fraternité. 
Projeter, poser des intentions est excellent encore faut-il être sûr de ce que l’on veut et de qui on est. L’inconscient, que certain appellent « démon », participe activement au processus de création, il est une part de la pensée, de la conscience même. 
Apprivoiser cet animal en soi, se réconcilier avec ses aspects sauvages permet de récupérer de l’énergie, de la force, de l’intuition aussi. 
Mon élan m’a amené une fois de plus à visiter le site de Monique Mathieu (cliquez sur le lien, le nom en rose, pour piocher une clef) où j’ai pioché ces clefs :


Clef 314
« Vous ne devez plus avoir de sentiment d’isolement, vous devez avoir de plus en plus le sentiment d’appartenance et d’unité avec le Tout. Tout d’abord, vous devez essayer de le vivre entre vous, ne jamais vous sentir seul car, ne l’oubliez jamais, vous êtes profondément aimé par ceux qui vous entourent, par vos proches, par nous et par le Divin. »

Encore un avantage de la réintégration de parts de soi, c’est qu’on ne se sent plus jamais seul. Le fait de venir en son cœur permet la communion au divin tout comme l’amour pour le corps physique restaure l’amour avec la terre mère et inversement, avec l’énergie féminine en soi.

Clef 768
« Vos peurs disparaîtront lorsque que vous ne les créerez plus en permanence, lorsque vous ne leur donnerez plus l'énergie mentale dont elles ont besoin pour exister. Essayez d’imaginer un monde sans peur, un monde de beauté et de sérénité. Plus vous vous projetterez dans ces énergies, plus elles se manifesteront sur ce monde. » 

Oui, je veux y croire même si les apparences semblent montrer le contraire, j’ai confiance en l’amour divin en chacun, en sa puissance de guérison, de réconciliation, en sa sagesse ! 

Clef 405
« La joie efface une grande partie de votre stress, de vos angoisses, elle vous permet de relativiser davantage les expériences de votre vie, elle vous permet aussi d’être beaucoup plus heureux dans vos relations avec vous-même et avec tout ceux qui vous entoure. La joie se cultive en permanence ! Il est très important que vous évitiez d’avoir des pensées qui assombrissent votre ciel lumineux ! Relativisez toutes vos expériences de vie ! »

J’ai pris l’habitude d’écouter une émission de radio qui démystifie l’actualité pour plusieurs raison. Le rire est guérisseur, il permet de maintenir sa fréquence vibratoire hors de portée de la peur, de se maintenir dans un état de bien-être, de détente qui repose considérablement le mental et libère peu à peu du besoin de faire pour se sentir être. En faisant les choses dans l’ordre, c'est-à-dire en contactant son être avant d’agir agir, en venant en son cœur, même ce qui peut être chiant à faire devient une expérience réjouissante. Et si on accepte de s’autoriser à ne pas être productif, on libère les vieilles croyances telles que la notion de sacrifice nécessaire, d’effort, de lutte, on revisite le sens du travail dont l’origine du mot en latin est tripallium : engin de torture…Bonjour la lourdeur et la puissance de l’égrégore de l’esclavage !...

Clef 437
« La pensée est d’une gigantesque puissance. A l’instant où vous pensez à envoyer de l’Amour à telle ou telle personne, telle ou telle sphère ou telle ou telle galaxie elle vous quitte et court, vole à une vitesse considérable, vers le but à atteindre.
Lorsque vous envoyez des pensées d’Amour, il peut y avoir certains barrages énergétiques inconscients chez les  personnes qui devraient recevoir cet Amour, mais si l’Amour envoyé est pur et malgré ces barrages, les personnes recevront toujours cet Amour, mais peut-être pas en totalité.  Elles n’en auront pas forcément conscience, mais elles le recevront ».

En général quand l’envie d’envoyer de l’amour se manifeste spontanément, c’est que l’élan vient du cœur. Dans ces cas là, j’évite de laisser le mental diriger les choses, je me contente de vibrer les énergies, de respirer en sachant juste qu’elles rayonnent naturellement et que le fait d'en être consciente, amplifie sa puissance. Après tout, l’amour est infini alors pourquoi le limiter à un être ?

J’ai fait des crêpes hier et ce petit plaisir simple m’a maintenue dans la joie jusqu’à maintenant. La ballade avec la chienne, les crêpes, autant de petites "madeleines de Proust" qui développent l'amour et la joie en soi. 
Je commence à ressentir l’enfant intérieur d’une façon beaucoup plus douce et proche. Comme une complicité rafraichissante. D’ailleurs, en allant chercher du bois à la rivière hier, j’ai aussi ressenti ces énergies, la capacité à s’émerveiller, à faire de la vie un jeu, une découverte. 
C’est normal que je ressente de plus en plus les énergies de l’enfant intérieur puisque c’est ce que je suis fondamentalement. Après, les énergies de la source, masculine et féminine aident à l’épanouissement de cet être, de ma vraie nature. 
Le nouveau moi universel émerge de leur danse harmonieuse... 




Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci