J’ai encore cafouillé dans les doses et oublié de prendre
un bout de cachet ! Ce qui n’est pas pour me déplaire puisque je ne m’en
suis pas rendu compte avant ce matin. J’avais mal au ventre mais je me
disais que c’était normal puis même quand j’ai raté les choux, je n’ai pas soupçonné
cet oubli.
Je mesure les ingrédients avec un verre et il a suffit que je prenne
la mesure de sucre pour celle de la farine, pour foirer la recette. Mais après
la première fournée, j’ai rajouté de la farine et rectifié l’erreur. La chienne
est contente, ça n’est pas perdu pour tout le monde ! Je n’ai pas paniqué
pour l'erreur de dosage des médocs d’une part parce que je suis beaucoup moins sévère avec moi-même et parce que je
m’autorise à laisser sortir tout ce qui se manifeste.
La gestion des énergies
est purement electro-magnétique. On ajoute tout un tas de pensées, de sentiments,
à ce qui est physiologique, chimique et « mathématique ». Bon comme ça n’est
pas ce que je préfère niveau connaissances, je ne peux pas trop en parler mais
je sens de plus en plus que c’est très simple, que c’est une question de point
zéro, de juste milieu. D’ailleurs, ça n’est pas par hasard si je tombe sur l’article
de Kishori, sur le site « le passeur » ! Je ne l'ai pas encore lu mais rien que le titre, ça me parle.
Quand la peur étaient intense en moi, je créais des
situations correspondantes, le tuyau du poêle qui fuyait, les feux de cheminée,
des bruis bizarres dans l’appart, la voiture en panne, la fuite du chauffe-eau puis sa mort, des relations tendues avec les autres…La
chimie interne était saturée de l’énergie de la peur mais à mesure que je l’ai libérée tout comme la colère et le jugement, peu à peu les scénarios du quotidien devenaient
moins pénibles.
Le sevrage implique un réajustement chimique et moins il y
a de résistance, c'est-à-dire plus l’énergie est fluide et plus la libération sera
facile. Dès que je bloque une émotion, ça créé un conflit, un désordre dans le
labo chimique interne parce qu’il faut beaucoup d’énergie pour résister, pour
contenir une émotion. Par contre quand on la laisse s’exprimer, elle ne fait
que passer et ne modifiera pas la composition équilibrée des endorphines.
En tous cas, je sens que depuis que je m’autorise à
exprimer tout ce qui se manifeste en moi, sans culpabiliser, sans me faire de
reproches, ça ne rompt pas l’équilibre ni la paix intérieurs.
Un énorme
avantage à libérer les croyances obsolètes, à réaliser l’épuration, la charge
énergétique de la peur, c’est que l’illusion est révélée et quand on cesse d’étiqueter,
de penser selon la notion de bien et de mal tout apparait beaucoup plus simple.
Et tout neuf aussi !
On se complique beaucoup la vie par nos pensées, celles qui
fonctionnent de façon quasiment autonome et qui n’ont absolument plus aucune
raison d’être. Du moins qui n’ont plus à être nourries, amplifiées par l’attention
qu’on leur porte.
Le truc, c’est de se dire que ces pensées ne font que passer
et si elles s’expriment sans qu’on ne les suive ou qu’on y croit, elles partent
comme elles sont venues.
La force de l’esprit, c’est sa capacité à se
concentrer, à se focaliser et ainsi à nourrir l’objet de l’attention. On peut changer
notre point de focalisation et modifier grandement notre quotidien. L’état
émotionnel est directement relié aux pensées que nous choisissons de nourrir,
celles que nous estimons comme vraies.
Bien que le mental soit à même de faire le tri, d’être
orienté, le cœur est un excellent outil de recalibrage, d’équilibrage, d’harmonisation
et quand on commence à lui faire confiance, les pensées ne sont plus les mêmes.
Les changements de dimensions sont perceptibles quand on passe de l’ego au cœur.
La vibration n’est pas la même, l’état d’esprit est libéré de la peur. Ce qui ne
veut pas dire qu’elle n’existe plus mais elle est perçue comme une simple « résistance »
qui ne demande qu’à être lâchée par l'accueil.
Quand on cesse de juger, de commenter, de critiquer, la
vision change complètement. Ce n’est pas non plus quelque chose qu’on s’oblige
à faire bien qu’au début, ça demande une certaine vigilance, ça vient
naturellement par le mouvement de retour au cœur.
Les anciennes références se
dissolvent et bien que le nouveau puisse effrayer, en continuant de faire
confiance au cœur, à ses élans, les étiquettes tombent et en même temps toutes
les croyances qui les formaient.
J’arrive à un stade où tout est possible mais je ne
projette rien, je laisse le désir monter, l’idée grandir, la sensation
amplifier. Faire confiance à son cœur est indispensable pour trouver l’autonomie
en même temps que la joie.
Le chemin proposé par l’ego est difficile, contradictoire,
aléatoire et finalement insensé. Les termes de la spiritualité sont empreints
de jugement, chargés d’énergies de lutte, favorisant la lumière au détriment de
l’ombre mais c’est juste une illusion.
Quand on se débarrasse des anciennes définitions,
des références basées sur la peur, le manque et le besoin, ça apparait
tellement simple qu’on se dit qu’on a bien ramé pour rien. Mais une fois la
remarque passée, on peut constater que tout le parcours est justement ce qui
nous a permis d’acquérir la sagesse, de développer l'être, de pouvoir choisir
l’amour en toutes connaissances de cause.
Pour faire ce choix, il nous a fallu
expérimenter tous les degrés de l’amour, connaitre l’obscurité pour mieux
apprécier la lumière, sentir la peur et voir ses effets pour enfin s’abandonner
au pouvoir du cœur.
Le mental a vite fait de se dire : tout ça pour ça !
Mais l’âme qui s’épanouit dans ce jeu de cache-cache, se
révèle à chaque fois que la personnalité choisit l’amour, le cœur, sa vision et
son intelligence. La confiance s’installe ainsi peu à peu, dans ce mouvement
vers le cœur où la sensation de bien-être devient la carotte pour le mental. Parce
que finalement bien que ces stratégies soient inefficaces à long terme, l’ego
fait tout pour que la personne se sente bien. Et il y parvient et c'est éphémère mais comme il
est avide, comme il se lasse vite de ce qui est, il va chercher toujours à
évoluer. Ce qui est une très bonne chose si on associe ses qualités ou même ses
défauts aux énergies du cœur.
Le fait de prendre des médicaments me permettait d’avoir un
certain recul sur les situations mais c’était plutôt une fuite, un genre de froideur due au fait que le corps
émotionnel était endormi, exclu. Je trouve ce même état d’être, cette capacité
à prendre du recul, en venant simplement dans mon cœur. Et cette fois ci, ça n’est
plus en excluant les émotions mais au contraire, elles servent de passerelle,
elles sont le chemin qui m’amène au cœur, au divin.
Je parle de ce geste addictif
au passé parce que pour le mental, c’est maintenant clair, il y a tout à gagner
à vivre en suivant ses élans. Il n’y a
aucun danger à vivre le moment présent, à être pleinement conscient. Les états
agréables que procuraient les drogues, je peux les vivre sans avoir besoin de
prendre quoi que ce soit. Simplement en venant au cœur, respirer calmement et
en cessant de m’invalider. Parce que le problème est là. Chaque fois que j’émets
une critique, je replonge en mode instinctif de survie, je retombe dans l’inconscience,
l’automatisme.
Maintenant que le mental est rassuré et qu’il s’associe
sans broncher au cœur, une nouvelle vie s’offre à moi ! Une vie qui n’a
pas besoin d’être planifiée, calculée.
On peut savoir si on est encore soumis à
la peur, à l’ego, à sa vision et ses stratégies, en observant les pensées qui
émergent. Avant quand je rencontrais un homme pour la première fois, le mental
se faisait des films, il calculait essayait de voir si ça pouvait coller…C’était
automatique, involontaire, il projetait ses besoins et ses manques essayant de trouver un
complément en l’autre. Maintenant, je
ne cogite plus et ne fait plus de plan sur la comète quand je croise un homme.
Parce que ce film pouvait être projeté sur l’écran de mon mental en quelques
secondes ! Preuve que ça n’est pas un raisonnement mais un conditionnement.
C’est tellement libérateur de ne plus projeter !
Bien que le mental semblait y trouver une forme de sécurité
à pouvoir anticiper, il ne faisait qu’orienter les choses vers les mêmes
scénarios ne laissant aucune place au renouveau.
Oui, ça fait peur d’aller vers
l’inconnu mais quand on se connait de mieux en mieux, l’inconnu n’a plus le
même visage. Il n’y a plus de peur, de notion d’ennemi puisqu’à l’intérieur, c’est
la paix et l’unité.
Il est tout à fait logique pour le mental de craindre ce qu’il
ne connait pas mais si on est patient avec lui, si on le rassure, si on a de la
tendresse et de la reconnaissance pour ce qu’il est, il devient un partenaire
précieux. Maintenant qu’il a goûté le bien-être qui émane du cœur et du désir d’union,
il y va avec enthousiasme !
Le fait de guérir l’enfant intérieur rétablit l’équilibre
énergétique et il exprime alors ses qualités intrinsèques. Hier soir, j’ai entendu
non pas un enfant mais plusieurs, comme si les voix internes retrouvaient leur
innocence, leur joie de vivre ! Il y a avait comme un pétillement à l’intérieur
qui m’a réjouie !
Bien que ça fasse pas mal de temps que je sois à libérer
les énergies coincées, à vouloir guérir l’enfant que j’étais, je constate que
la renaissance est effective.
Si vous êtes aussi sur ce chemin, ne perdez pas
espoir, ça vaut vraiment la peine de se tourner vers les aspects fragiles en
soi !
Bon je vais aller
chercher du bois à la rivière avant que la pluie ne tombe. Le ciel est menaçant
et j’ai encore des réactions violentes face aux chemtrails. Je ne m’oblige pas
à occulter le problème mais je ne nourris pas non plus la colère, je la laisse
passer.
Puis pour ne pas me laisser gagner par la grisaille, je focalise mon
attention sur les quelques petits coins de ciel bleu sans forcément demander à
ce que les choses changent.
Je ne lutte plus contre ce qui est non seulement
parce que ça amplifie l‘égrégore déjà immense de la violence mais en plus ça
ruine mon état d’esprit, ça me fait redescendre dans la dimension duelle et ça
me maintient dans l’idée d’impuissance.
Mon pouvoir est dans ma capacité à accepter ce qui est puis
à choisir la fréquence vibratoire sur laquelle je veux surfer.
Le gamin du
quartier est en vacances en ce moment. Les enfants sont le reflet de notre
enfant intérieur et je peux voir qu’il se porte de mieux en mieux parce que
même les bruits de pétards n’ont pas suscité de colère ! Et pourtant, la
chienne flippe littéralement ; elle cherche à se cacher et me colle sans arrêts. Je la rassure en
lui disant que ça n’est que du bruit et en m’écoutant lui parler, je me suis
dit que cette phrase s’adresse aussi à mon mental !
C’est ce que je me dis maintenant quand les pensées sont en
boucle, excessives, bruyantes ; ça n’est que du bruit.
On peut aussi
savoir si les énergies en soi sont en harmonie selon l’intensité du bavardage
mental. Plus ça cause et plus le besoin de se poser s’impose.
Le silence que j’ai
craint très longtemps est maintenant un havre de paix, une ouverture sur tous
les possibles, quelque chose que j’apprécie et qui devient le signe que je suis
en communion avec mon âme, ma vraie nature, que la paix s'ancre en moi. Signe
aussi que le mental est serein, en confiance et que tout le « travail »
d’épuration est efficace.
Quand je pense que j’ai vécu des années avec un walkman sur
les oreilles pour ne pas entendre le bavardage incessant du mental, toutes ces
pensées de peur que je croyais miennes, auxquelles je m’identifiais tout en les rejetant
parce que je considérais que les circonstances de la vie, le trauma de l’enfance,
me les avait imposé. J’étais consciente d’être conditionnée par la peur mais je
le refusais. Tout comme la culpabilité, ces pensées n’étaient pas miennes. Mais
plus je voulais les éliminer et plus elles grossissaient ! Plus je les
refoulais et plus elles créaient de scénarios catastrophe !
Quand on suit son cœur, la peur n’a plus d’impact, elle ne
représente plus un danger mais c’est juste une info, une énergie qui s’exprime.
Libre à moi de la nourrir, de la croire ou de la laisser être, passer.
La peur
qui est accueillie ne grossit pas, elle se dissout dans l’amour.
Elle peut
devenir joie dans le seul fait de constater la paix qui se manifeste quand on
accepte cette peur. Elle viendra alors nourrir la confiance en soi. La
confiance en la capacité de revenir au cœur et surtout en l’efficacité du
processus.
Je suis allée à la rivière et la quantité de bois charriée
par la crue est énorme ! Il y a des
traces de coupe à la tronçonneuse et je n’ai qu’à me baisser pour ramasser !
Cet exercice m’aère les neurones en plus de me plonger dans les vibrations de
la nature qui me sont si familières. Ce cadeau de Dame Nature est un clin d’œil
de l’âme et les énergies de l’enfant m’ont encore portées à faire de cette cueillette,
un jeu, une piste au trésor. La chienne s’est encore fait ses reniflages et sa
compagnie est toujours aussi agréable.
La peur du manque m’avait tellement
troublé la vision que je n’ai même pas remarqué qu’il restait un sac de bois.
Ce sont des morceaux qui ne feront pas long feu mais là encore, je peux
constater combien la peur rend aveugle. Tout comme l'amour conditionné, distorsionné.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci