Andy Astbury |
Je viens de trouver cette lettre d’info de Joéliah, en
ouvrant ma boîte mail tout à l’heure. J’aime le ton assez ferme qu’elle emploie
et j’apprécie de voir que nous évoluons chacune de notre côté en captant les
mêmes énergies. Ce qui change, c’est la façon d’interpréter ce qu’on ressent,
la forme, mais le fond est le même.
C’est en lisant ses livres en 2006, que j’ai pris
conscience du christ intérieur et suis partie de l’église (Mormons: chrétiens).
Même si j’y étais
plus en « sécurité », j’avais dû abandonner de grandes parts de ma
personnalité notamment le goût pour la liberté, pour l’expérimentation par
soi-même et le fait de vouloir comprendre de l’intérieur sans être formatée,
dirigée, obligée...
Je n’avais pas à sonder, mes profondeurs mais juste à me
soumettre à la hiérarchie, au patriarcat, et jouer le rôle de la disciple…
J’ai
préféré ma liberté et je ne regrette pas d’avoir fait ce choix de devenir responsable, d'avoir fait ce saut dans l’inconnu,
de faire face à mes peurs, mes émotions et de rencontrer l’inconscient…
Je parle de ça parce
que je me suis demandée hier, si ça ne serait pas une bonne chose que je retourne à l’église
en « amie », juste pour être avec des gens qui vivent dans le respect
les uns des autres, qui partagent les mêmes valeurs, l’amour.
Mais comme c’est
un amour conditionné et que la tendance à vouloir convertir, sauver, ramener dans
le droit chemin, fait partie du quotidien des membres de l’église, je me suis
vite ravisée.