Katerina Plotnikova |
Après la longue période hivernale qui semble avoir duré une
éternité si on parle de l’endormissement de l’humain, enfin là, je ne peux
parler qu’en mon nom puisque chacun perçoit et créé sa réalité selon toutes un
tas de données provenant de ses différents corps organes, cellules…
Il y a ceux qui se font une image de l’éveil comme étant la
gloire de leur Dieu venant établir la justice céleste sur la planète, rétribuer
les justes et punir les méchants. Cette perspective est très proche de la mode
new âge qui voit à peu près les choses de la même manière sauf que les noms et
les rôles sont légèrement différents.
Quand on connait les actions des
puissants pour réduire l’intelligence de l’humain, que ce soit par les manipulations
de masse ou encore les chemtrails, on peut se demander si certains chanels
sinon tous, ne sont pas victimes de ces actes pervers.
Plus que jamais se
tourner en soi est nécessaire parce que les messages non seulement deviennent
plus nombreux mais en plus la lumière de la source est si puissante que chacun
en est perturbé, ajoutant à la confusion de l'ensemble.
On comprend que notre cerveau est un émetteur, récepteur,
projecteur qui reproduit les images selon la mémoire et donc ce qui est connu. Comme
nous sommes tous reliés par et à l’inconscient collectif, mais heureusement à d’autres
niveaux aussi, nous sommes influencés par cet égrégore en même temps que nous
participons à son élaboration.
Ainsi, ce qui est reconnu comme vrai par un
certain nombre d’individu, sera projeté, matérialisé dans l’astral, dans le
monde de la pensée. Il semble que l’humanité ait évolué mentalement de cette
façon en tout temps.
Si on part du principe que l’ensemble croit en quelque
chose de faux, ça implique qu’elle va créer une réalité de la même « valeur ».
L’exemple de la terre plate est un des plus significatifs !
Pour qu’une
idée nouvelle soit validée par l’humanité, il faut qu’un nombre suffisant d’individu
y croient fermement. Là on peut se demander qui de la poule ou de l’œuf ?
Ce
n’est pas parce que la majorité croit aux mêmes choses qu’elles sont vraies
pour autant. On pensait que le soleil tournait autour de la terre jusqu’à je ne
sais plus qui. Même lorsque la science valide des connaissances, elle se rend
compte au bout d’un certain temps que ça n’est pas tout à fait vrai…
Je me demande souvent qui influence l’esprit de certaines
personnes. Même si je considère qu’il n’y a pas vraiment un côté sombre et un
côté lumineux, du moins que ça n’est pas si tranché que ça, il me semble que
tout ce qui est trop extrémiste est dangereux et potentiellement faux.
Mais d’un autre côté, l’ouverture des consciences
procède de cette dynamique, par comparaison, par élimination. Un concept
proclamé réel contient toujours une part de vérité et de « mensonge ».
Comme nous percevons et interprétons selon notre vécu, notre connaissance est que
tout individu possède un corps mental, émotionnel, une mémoire, une part
inconsciente…Il est impossible d’être totalement objectif, ce qui m’amène à me
dire qu’il y a autant de vérité que d’individu.
Il y a donc plusieurs choses à faire afin d’être dans sa
propre vérité, celle qui permet d’être cohérent, dans l‘harmonie intérieure. Guérir
ses différents corps afin qu’ils soient le plus neutres, purs possibles, guérir
les blessures du cœur et libérer les fausses croyances sans que ça nous déstabilise
totalement. Se couper de la masse, de l’inconscient collectif afin de limiter
son impact, son influence sur notre propre vision et système de croyances.
Depuis hier enfin, je suis motivée à faire le ménage de
printemps dans l'appart, après avoir fait celui du jardin et c’est en parfaite résonance avec le travail d’épuration intérieure.
Pour l’un comme pour l’autre je suis l’élan du moment, agis selon le cœur, c'est-à-dire
avec une motivation issue de l’amour de soi, le désir de se sentir bien chez
soi et en soi. Je ne fais pas les choses pour plaire aux autres, parce que tout
le monde le fait mais plus dans un mouvement naturel inspiré par celui des
saisons, de la terre, de la nature. Et ça change tout parce que l’énergie qui
me porte est élevée en fréquence ce qui fait que mes gestes sont remplis d’amour,
minutieux sans tomber dans l’excès. Il n’y a pas d’obligation, de contrainte
mais juste l’expression d’un désir et le résultat se fait sentir.
Une autre chose m’apparait aussi de plus en plus
clairement, c’est que le processus de l’ascension, c'est-à-dire de l’élévation
du taux vibratoire, de l’intégration de l’amour et la lumière, des énergies de
la source, se fait naturellement indépendamment de notre volonté.
Je me dis
souvent que mon mental qui a besoin de comprendre, de contrôler, de saisir, de s’approprier,
se fait croire qu’il sait, qu’il maitrise. Même si le fait d’être conscient du
phénomène peut aider à se détendre, ça peut aussi créer beaucoup de confusion
puisque la vie n’est pas contrôlable, pas plus que les cycles naturels
intérieurs ou extérieurs et encore moins les énergies de la source.
Cependant,
on peut « aider » le processus en lâchant prise, en cessant de
vouloir contrôler et en se positionnant en mode réceptif. On peut gérer ses
corps subtils, apprendre à laisser faire, à laisser s’exprimer ce qui a besoin
de l'être et ainsi se faciliter la vie, atteindre un certain degré de paix,
de bien-être.
Tout comme une source se fraie un chemin dans la nature, l’énergie
divine s’écoule en soi et on peut s’aider en accompagnant son mouvement, en la canalisant, en évitant les débordements,
en fabriquant des petites balises qui vont éviter qu’elle se répande
violemment.
Jusqu’à maintenant, nous avons tout fait pour ne pas sentir
ce flux, pour s’en protéger en érigeant des murs, des barrages mais nous en
sommes à vivre l’explosion de toutes ces limites et il est bon de retirer
soi-même, volontairement et consciemment, ses limitations, petit à petit.
Lorsqu’on accueille une énergie, le flux circule librement
et son action entraine des bouleversements. Notre décor intérieur change et il
nous faut un temps d’adaptation pour le reconnaitre et nous y sentir bien. Si
notre mental est préparé, si on a lâché nos à priori, les dégâts seront
moindres.
Ceux qui ne sont pas sans arrêt en mode analyse, s’épargnent bien des
souffrances, ont beaucoup moins de résistances, mais comme nous avons développé
notre mental à outrance et occulté notre intuition, il est bien difficile de
trouver la paix de l’esprit et la voie du juste milieu.
Heureusement nous pouvons apprendre à nous désidentifier de
ce corps en privilégiant l’écoute du cœur, le ressenti, en développant notre
intuition. On ne peut éliminer d’un coup des siècles de servitude, de
conditionnement à nos pensées, à nos croyances.
La source fait les choses avec
amour en envoyant l’énergie de façon à ce que nous puissions l’intégrer relativement
facilement. Les aides extérieures, qu’on peut appeler anges, archanges,
maitres, extra-terrestres, selon notre système de croyance, sont à l’œuvre en
accompagnant cette intégration, notre présence divine filtre, atténue la
puissance de la lumière, des infos qu’elle digère de façon à ce que nos corps
la supporte.
Ce qui est dangereux c’est d’une part notre façon d’interpréter
ses afflux de lumière mais aussi de s’attacher à la forme que nous leur donnons.
Pour se libérer ou se détacher de l’inconscient collectif
et avoir une vision et une interprétation des choses relativement neutre, il nous
faut absolument libérer la peur de la peur. Non seulement elle déséquilibre
notre corps émotionnel mais comme celui-ci est directement relié au mental, elle
fausse tout. Comme c'est cette énergie qui prédomine, qui dirige la majorité des gens, en libérant nos propres peurs, on se détache de l'inconscient collectif et de ses propres illusions.
En étant soi-même, en suivant sa propre vérité, ses élans
intérieurs, ceux du cœur, on se libère de la pensée unique généralisée, celle
qui est imposée par les peurs collectives, les égrégores sombres.
Il est vrai que suivre le cœur ne nous amène pas à
connaitre La vérité commune, celle du Je Suis qui se fonde sur le bien-être de
l’ensemble, celle que tous les enfants connaissent jusqu’à l’âge de trois ans.
Qui se définit selon l’effet qu’elle créé sur notre environnement. Celle qui
est libre de tout attachement à son histoire personnelle.
Il semble qu’il y ait deux formes d’inconscient collectif,
celui qui nait de la peur et celui qui nait de l’amour. Tout comme en chaque
individu se créé deux « chemins », deux façon de « voir »
et d’interpréter les choses. Comme si nous avions deux filtres intérieurs
constitués par les énergies que nous portons et rayonnons.
Plus nous laissons l’amour circuler et plus nous acquérons
une forme de sagesse qui s’élève au-delà du conditionnement mental basé sur la
notion de dualité.
En lâchant ce système de croyance, on se rend compte que c’est
toute notre vision qui est faussée et que le seul moyen d’en sortir, c’est de
se dépouiller de tout ce qui est de l’ordre du connu.
On parle de transition et il semble bien que ce soit le cas
mais là aussi, les interprétations diverses et variées sont des projections
mentales quoi qu’on en dise. Même les chanels ont un mental et même si on peut
croire qu’ils utilisent l’aspect « supérieur » de celui-ci, ou que d’autres
sont des purs canaux, ils restent limités par le mental pour interpréter ce qu’ils
perçoivent.
Plus la projection est éloignée du plan terrestre, de l’ici et
maintenant, de la réalité de la terre et plus on peut douter de la véracité de
ce qui est dit. Mais, on peut aussi utiliser ces visions pour connaitre son
monde intérieur, l’état de l’inconscient collectif, son degré de maturité.
Comme nous sommes tous des miroirs les uns pour les autres,
les interactions nous permettent de découvrir nos croyances, notre façon de
voir et d’interpréter ce qui est. Chaque être, chaque forme, influence l’ensemble
et l’individu ; les planètes et leurs mouvements, les flux énergétiques créent des paramètres qui
peuvent modifier notre perception, la perspective de ce qui est.
Tout ce que le mental humain a projeté depuis des
millénaires est en train de s’écrouler, de la même façon qu’en chaque individu.
Certains parlent de désagrégation de la matrice astrale, de la disparition de
cette dimension et il me semble que ce soit effectivement le cas. Les voiles se
retirent un à un et il semble que ce soient les énergies issues de la peur qui
ont créé toutes ces images, qui sont absorbées dans l’amour de la source.
Quand on revient à la simplicité de l’être, à l’écoute de
son ressenti, on se rend compte à quel point l’humanité est endormie de la même
façon que chacun l’est. Nous nous laissons totalement manipuler par les
croyances extérieures, qu’elles soient temporelles ou spirituelles. On a tellement
peur de se tromper, de sortir du cadre, d’être exclu qu’on ne s’autorise pas à
être soi-même, à penser librement, à agir selon nos élans.
Comme nous associons encore responsabilité et culpabilité
et que ceci est amplifié par notre vision du divin que nous pensons éloigné,
supérieur, on hésite à croire en soi, à être soi. Nous invalidons des aspects
de notre personnalité et nous privons ainsi de la possibilité d’être entier et
autonome, responsable et donc souverain.
Parfois, je me dis que c’est « normal » d’avoir
du mal à lâcher la notion de division, de dualité puisque tout a été fondé sur
cette croyance. Cette idée a le pouvoir de ramener la libre circulation de l’amour
en soi, elle est une forme de lâcher prise, d’acceptation de ce qui est.
Se
donner le droit, le temps, suivre son propre rythme, c’est l’amour manifesté.
Il serait tellement plus facile de faire totalement
confiance à cette énergie et se laisser porter par elle, sans se poser de question
mais ça demanderait à bâillonner, à tuer le mental. On ne résout rien par la
violence, le rejet ou l’ignorance.
Je constate que c’est en acceptant de se dénuder, de se
voir et de s’accepter tel qu’on est, que l’on permet à la source de s’écouler
en soi et qu'on la reconnait. En lâchant le besoin de contrôle, peu à peu on se libère de l’attachement
au passé, à nos croyances, aux objets. Les croyances obsolètes qui continuent d’agir
en soi, ne sont pas non plus à rejeter mais à ajuster, équilibrer, puis à s’en détacher
sans forcer, sans regrets. Si elles perdurent ça n’est pas forcément de la
résistance négative, c’est juste qu’elles font encore sens et je fais confiance
à la sagesse intérieure, la conscience éclairée pour ramener toute chose à sa
juste place.
Bon, je me colle au chantier ménage mais avant, une « séance »
d’ancrage et de centrage sera bienvenue. Là aussi ces termes décrivent quelque
chose de très naturel et simple, c’est juste être en contact avec la réalité
de l’instant, pleinement conscient, observateur de ce qui est, tel que c’est
vraiment, sans rien y ajouter, sans interpréter, commenter…En laissant le
mental s’activer sans le suivre…Silence …
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci