dimanche 13 avril 2014

« Nettoyage de printemps »



Katerina Plotnikova



Après la longue période hivernale qui semble avoir duré une éternité si on parle de l’endormissement de l’humain, enfin là, je ne peux parler qu’en mon nom puisque chacun perçoit et créé sa réalité selon toutes un tas de données provenant de ses différents corps organes, cellules…
Il y a ceux qui se font une image de l’éveil comme étant la gloire de leur Dieu venant établir la justice céleste sur la planète, rétribuer les justes et punir les méchants. Cette perspective est très proche de la mode new âge qui voit à peu près les choses de la même manière sauf que les noms et les rôles sont légèrement différents. 
Quand on connait les actions des puissants pour réduire l’intelligence de l’humain, que ce soit par les manipulations de masse ou encore les chemtrails, on peut se demander si certains chanels sinon tous, ne sont pas victimes de ces actes pervers. 
Plus que jamais se tourner en soi est nécessaire parce que les messages non seulement deviennent plus nombreux mais en plus la lumière de la source est si puissante que chacun en est perturbé, ajoutant à la confusion de l'ensemble.
On comprend que notre cerveau est un émetteur, récepteur, projecteur qui reproduit les images selon la mémoire et donc ce qui est connu. Comme nous sommes tous reliés par et à l’inconscient collectif, mais heureusement à d’autres niveaux aussi, nous sommes influencés par cet égrégore en même temps que nous participons à son élaboration.

 Ainsi, ce qui est reconnu comme vrai par un certain nombre d’individu, sera projeté, matérialisé dans l’astral, dans le monde de la pensée. Il semble que l’humanité ait évolué mentalement de cette façon en tout temps.
Si on part du principe que l’ensemble croit en quelque chose de faux, ça implique qu’elle va créer une réalité de la même « valeur ». L’exemple de la terre plate est un des plus significatifs ! 
Pour qu’une idée nouvelle soit validée par l’humanité, il faut qu’un nombre suffisant d’individu y croient fermement. Là on peut se demander qui de la poule ou de l’œuf ? 
Ce n’est pas parce que la majorité croit aux mêmes choses qu’elles sont vraies pour autant. On pensait que le soleil tournait autour de la terre jusqu’à je ne sais plus qui. Même lorsque la science valide des connaissances, elle se rend compte au bout d’un certain temps que ça n’est pas tout à fait vrai…
Je me demande souvent qui influence l’esprit de certaines personnes. Même si je considère qu’il n’y a pas vraiment un côté sombre et un côté lumineux, du moins que ça n’est pas si tranché que ça, il me semble que tout ce qui est trop extrémiste est dangereux et potentiellement faux. 
Mais d’un autre côté, l’ouverture des consciences procède de cette dynamique, par comparaison, par élimination. Un concept proclamé réel contient toujours une part de vérité et de « mensonge ». Comme nous percevons et interprétons selon notre vécu, notre connaissance est que tout individu possède un corps mental, émotionnel, une mémoire, une part inconsciente…Il est impossible d’être totalement objectif, ce qui m’amène à me dire qu’il y a autant de vérité que d’individu.

Il y a donc plusieurs choses à faire afin d’être dans sa propre vérité, celle qui permet d’être cohérent, dans l‘harmonie intérieure. Guérir ses différents corps afin qu’ils soient le plus neutres, purs possibles, guérir les blessures du cœur et libérer les fausses croyances sans que ça nous déstabilise totalement. Se couper de la masse, de l’inconscient collectif afin de limiter son impact, son influence sur notre propre vision et système de croyances.

Depuis hier enfin, je suis motivée à faire le ménage de printemps dans l'appart, après avoir fait celui du jardin et c’est en parfaite résonance avec le travail d’épuration intérieure. Pour l’un comme pour l’autre je suis l’élan du moment, agis selon le cœur, c'est-à-dire avec une motivation issue de l’amour de soi, le désir de se sentir bien chez soi et en soi. Je ne fais pas les choses pour plaire aux autres, parce que tout le monde le fait mais plus dans un mouvement naturel inspiré par celui des saisons, de la terre, de la nature. Et ça change tout parce que l’énergie qui me porte est élevée en fréquence ce qui fait que mes gestes sont remplis d’amour, minutieux sans tomber dans l’excès. Il n’y a pas d’obligation, de contrainte mais juste l’expression d’un désir et le résultat se fait sentir.

Une autre chose m’apparait aussi de plus en plus clairement, c’est que le processus de l’ascension, c'est-à-dire de l’élévation du taux vibratoire, de l’intégration de l’amour et la lumière, des énergies de la source, se fait naturellement indépendamment de notre volonté. 






Je me dis souvent que mon mental qui a besoin de comprendre, de contrôler, de saisir, de s’approprier, se fait croire qu’il sait, qu’il maitrise. Même si le fait d’être conscient du phénomène peut aider à se détendre, ça peut aussi créer beaucoup de confusion puisque la vie n’est pas contrôlable, pas plus que les cycles naturels intérieurs ou extérieurs et encore moins les énergies de la source. 

Cependant, on peut « aider » le processus en lâchant prise, en cessant de vouloir contrôler et en se positionnant en mode réceptif. On peut gérer ses corps subtils, apprendre à laisser faire, à laisser s’exprimer ce qui a besoin de l'être et ainsi se faciliter la vie, atteindre un certain degré de paix, de bien-être.
Tout comme une source se fraie un chemin dans la nature, l’énergie divine s’écoule en soi et on peut s’aider en accompagnant son mouvement, en la canalisant, en évitant les débordements, en fabriquant des petites balises qui vont éviter qu’elle se répande violemment.
Jusqu’à maintenant, nous avons tout fait pour ne pas sentir ce flux, pour s’en protéger en érigeant des murs, des barrages mais nous en sommes à vivre l’explosion de toutes ces limites et il est bon de retirer soi-même, volontairement et consciemment, ses limitations, petit à petit.
Lorsqu’on accueille une énergie, le flux circule librement et son action entraine des bouleversements. Notre décor intérieur change et il nous faut un temps d’adaptation pour le reconnaitre et nous y sentir bien. Si notre mental est préparé, si on a lâché nos à priori, les dégâts seront moindres. 
Ceux qui ne sont pas sans arrêt en mode analyse, s’épargnent bien des souffrances, ont beaucoup moins de résistances, mais comme nous avons développé notre mental à outrance et occulté notre intuition, il est bien difficile de trouver la paix de l’esprit et la voie du juste milieu.
Heureusement nous pouvons apprendre à nous désidentifier de ce corps en privilégiant l’écoute du cœur, le ressenti, en développant notre intuition. On ne peut éliminer d’un coup des siècles de servitude, de conditionnement à nos pensées, à nos croyances. 

La source fait les choses avec amour en envoyant l’énergie de façon à ce que nous puissions l’intégrer relativement facilement. Les aides extérieures, qu’on peut appeler anges, archanges, maitres, extra-terrestres, selon notre système de croyance, sont à l’œuvre en accompagnant cette intégration, notre présence divine filtre, atténue la puissance de la lumière, des infos qu’elle digère de façon à ce que nos corps la supporte.  

Ce qui est dangereux c’est d’une part notre façon d’interpréter ses afflux de lumière mais aussi de s’attacher à la forme que nous leur donnons.
Pour se libérer ou se détacher de l’inconscient collectif et avoir une vision et une interprétation des choses relativement neutre, il nous faut absolument libérer la peur de la peur. Non seulement elle déséquilibre notre corps émotionnel mais comme celui-ci est directement relié au mental, elle fausse tout. Comme c'est cette énergie qui prédomine, qui dirige la majorité des gens, en libérant nos propres peurs, on se détache de l'inconscient collectif et de ses propres illusions.






En étant soi-même, en suivant sa propre vérité, ses élans intérieurs, ceux du cœur, on se libère de la pensée unique généralisée, celle qui est imposée par les peurs collectives, les égrégores sombres.
Il est vrai que suivre le cœur ne nous amène pas à connaitre La vérité commune, celle du Je Suis qui se fonde sur le bien-être de l’ensemble, celle que tous les enfants connaissent jusqu’à l’âge de trois ans. Qui se définit selon l’effet qu’elle créé sur notre environnement. Celle qui est libre de tout attachement à son histoire personnelle. 

Il semble qu’il y ait deux formes d’inconscient collectif,  celui qui nait de la peur et celui qui nait de l’amour. Tout comme en chaque individu se créé deux « chemins », deux façon de « voir » et d’interpréter les choses. Comme si nous avions deux filtres intérieurs constitués par les énergies que nous portons et rayonnons.
Plus nous laissons l’amour circuler et plus nous acquérons une forme de sagesse qui s’élève au-delà du conditionnement mental basé sur la notion de dualité. 
En lâchant ce système de croyance, on se rend compte que c’est toute notre vision qui est faussée et que le seul moyen d’en sortir, c’est de se dépouiller de tout ce qui est de l’ordre du connu.
On parle de transition et il semble bien que ce soit le cas mais là aussi, les interprétations diverses et variées sont des projections mentales quoi qu’on en dise. Même les chanels ont un mental et même si on peut croire qu’ils utilisent l’aspect « supérieur » de celui-ci, ou que d’autres sont des purs canaux, ils restent limités par le mental pour interpréter ce qu’ils perçoivent. 
Plus la projection est éloignée du plan terrestre, de l’ici et maintenant, de la réalité de la terre et plus on peut douter de la véracité de ce qui est dit. Mais, on peut aussi utiliser ces visions pour connaitre son monde intérieur, l’état de l’inconscient collectif, son degré de maturité.
Comme nous sommes tous des miroirs les uns pour les autres, les interactions nous permettent de découvrir nos croyances, notre façon de voir et d’interpréter ce qui est. Chaque être, chaque forme, influence l’ensemble et l’individu ; les planètes et leurs mouvements, les flux énergétiques créent des paramètres qui peuvent modifier notre perception, la perspective de ce qui est.

Tout ce que le mental humain a projeté depuis des millénaires est en train de s’écrouler, de la même façon qu’en chaque individu. Certains parlent de désagrégation de la matrice astrale, de la disparition de cette dimension et il me semble que ce soit effectivement le cas. Les voiles se retirent un à un et il semble que ce soient les énergies issues de la peur qui ont créé toutes ces images, qui sont absorbées dans l’amour de la source. 







Quand on revient à la simplicité de l’être, à l’écoute de son ressenti, on se rend compte à quel point l’humanité est endormie de la même façon que chacun l’est. Nous nous laissons totalement manipuler par les croyances extérieures, qu’elles soient temporelles ou spirituelles. On a tellement peur de se tromper, de sortir du cadre, d’être exclu qu’on ne s’autorise pas à être soi-même, à penser librement, à agir selon nos élans.

Comme nous associons encore responsabilité et culpabilité et que ceci est amplifié par notre vision du divin que nous pensons éloigné, supérieur, on hésite à croire en soi, à être soi. Nous invalidons des aspects de notre personnalité et nous privons ainsi de la possibilité d’être entier et autonome, responsable et donc souverain.

Parfois, je me dis que c’est « normal » d’avoir du mal à lâcher la notion de division, de dualité puisque tout a été fondé sur cette croyance. Cette idée a le pouvoir de ramener la libre circulation de l’amour en soi, elle est une forme de lâcher prise, d’acceptation de ce qui est. 
Se donner le droit, le temps, suivre son propre rythme, c’est l’amour manifesté.
Il serait tellement plus facile de faire totalement confiance à cette énergie et se laisser porter par elle, sans se poser de question mais ça demanderait à bâillonner, à tuer le mental. On ne résout rien par la violence, le rejet ou l’ignorance.

Je constate que c’est en acceptant de se dénuder, de se voir et de s’accepter tel qu’on est, que l’on permet à la source de s’écouler en soi et qu'on la reconnait. En lâchant le besoin de contrôle, peu à peu on se libère de l’attachement au passé, à nos croyances, aux objets. Les croyances obsolètes qui continuent d’agir en soi, ne sont pas non plus à rejeter mais à ajuster, équilibrer, puis à s’en détacher sans forcer, sans regrets. Si elles perdurent ça n’est pas forcément de la résistance négative, c’est juste qu’elles font encore sens et je fais confiance à la sagesse intérieure, la conscience éclairée pour ramener toute chose à sa juste place.
Bon, je me colle au chantier ménage mais avant, une « séance » d’ancrage et de centrage sera bienvenue. Là aussi ces termes décrivent quelque chose de très naturel et simple, c’est juste être en contact avec la réalité de l’instant, pleinement conscient, observateur de ce qui est, tel que c’est vraiment, sans rien y ajouter, sans interpréter, commenter…En laissant le mental s’activer sans le suivre…Silence …
  
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