Afin de trouver le juste milieu entre suivre son élan et
utiliser sa capacité à projeter, à créer, je tente quelque chose. Planifier en
gros, sans séquencer le temps mais en suggérant certaines choses qui ont été
inspirées à plusieurs reprises, de l’intérieur. L’activité physique à remettre
sur l’agenda ; le juste milieu serait de se fixer un objectif quotidien de
mouvements ; le vélo, la marche, le ménage, le jardin, des activités où le
corps remue. J’ai encore beaucoup de mal à faire quelque chose qui n’est pas « gratuit », c'est ç dire utile,
mais là aussi c’est une question de point de vue si je considère le « sport »
comme une activité inutile, c’est que je mets, les besoins de mon corps
physique derrière ceux du mental. Puis en notant l’intervention des différents corps
dans les activités, je rappelle à chacun qu’il participe et bénéficie des
actions du corps physique.
Ma priorité devrait être de répondre aux besoins vitaux du
corps physique ; une bonne alimentation, oxygénation, hydratation, un
entretien et un ensoleillement réguliers. Je peux arranger ce « problème »
en associant mentalement une raison de faire ces choses.
La
respiration (outre le fait qu’elle me permette de vivre, d’être) me connecte à
la présence divine, à l'éther, au "ciel", au père, à l’élément air...
L’alimentation
me connecte à la Terre, à la mère divine, à mon corps physique, à l’énergie, au
processus de digestion, à l’élément terre...
L’hydratation
et la douche me connectent à mes émotions, à la source, à l'énergie féminine, au ressenti physique, à la
tendresse, la souplesse, la fluidité, à l’élément eau...
Le
nettoyage du corps est associé à celui du mental, des émotions, de l’inconscient,
à l’amour et le respect de soi, favorise la capacité à poser des limites, à l’aspect
masculin, à l’élément eau associé à l’élément terre, le féminin et le masculin.
L’activité
physique me connecte à la vie, à la source, m’inscrit dans l’incarnation et
amplifie le contact avec la terre, l’air, le père et la mère puis le fils qui
en est la manifestation. L’oxygénation des cellules favorise le nettoyage, le
calme mental, la libération du passé, le contact avec le ciel le soleil et par
la nature, celui avec ma vraie nature et tous les éléments, dimensions qui me
constituent.
Les
besoins du corps physique affectent ceux des autres corps et l’harmonie de l’ensemble.
Ensuite, il y a la répartition, l’usage du temps et de l’espace.
Déjà par expérience, je constate que le fait de varier ces activités amplifie
la joie, le bien-être. Il me faut donc répartir les activités de façon à agir
avec une bonne motivation. Pas plus d’une heure de la même activité pour ne pas
se lasser, j'entre coupe, fait des pauses. Puis l’inspiration, l’élan se cale sur mon rythme biologique, le
rythme du temps, du soleil, de la nature déterminant les moments adéquates pour
savoir quoi faire.
Apparemment ce petit récapitulatif a eu un effet positif
sur moi puisque j’ai passé la journée à faire du ménage dans les coins, en
détail, dans les endroits où je ne vais pas ordinairement ou très peu. On
dirait que le fait de lister les avantages pour tous les corps, des actions
quotidiennes répétitives et banales a amplifié la motivation. j'ai tout de même fait d'autres choses entre temps mais je suis étonnée de ne pas perdre l'envie.
On fait tellement
de choses par automatismes que ça en devient chiant alors que si on prend
conscience de l’intérêt de nos gestes, si on y voit le caractère "sacré", les
effets sur tous les corps et la façon dont ça nous relie à la vie, ça change complètement
l’état d’esprit et donc l’énergie qui sous-tend l’action.
On n’a pas l’impression
de subir sa vie ou de faire des corvées mais on fait les choses par amour et
respect de soi, par goût pour ce qui est harmonieux.
C’est du sport et même si
je n’ai pas forcé, j’ai bien bougé et avancé.
Psychologiquement le fait de
nettoyer, de retirer la poussière a un impact positif, on a l’impression de mieux
respirer, d’y voir plus clair. Bon, pour le moment ça ressemble plutôt à un
chantier en cours mais ça commence à se voir, à faire une différence.
C’est un
peu comme le processus de libération des émotions, des vieilles croyances.
Comme tout se passe en profondeur, les résultats dans la matière sont toujours
les derniers à se manifester quoi que…
La journée a été coupée par un coup de fil de ma mère que j’appelle
habituellement en fin d’après midi chaque dimanche. Bien que ça me gave un peu
d’avoir parfois l’impression de me sentir obligée, de couper mon élan du
moment, d’être dans le « rituel », à mesure que je coupe le cordon,
ça me renvoie moins de choses négatives. Le pire c’est que j’avais tendance à
faire le bilan de la semaine pour savoir ce que je lui raconterais et très
souvent, c’était l’occasion de souligner que je n’avais pas fait grand-chose, selon
sa façon de considérer la vie, ses priorités et préférences.
Mais comme je suis moins critique à mon égard et
que j’avance au niveau de la libération des masques, que j’ose plus facilement
être moi-même, il n’y a presque plus de pression. Avant, ça pouvait me ruiner
le moral tout le week-end. Je suis passé par toutes les émotions rien qu’avec
cette situation ! La colère, la dépréciation, la tristesse…autant d’occasion
de libérer et d’assainir les corps émotionnel et mental.
Elle a reçu un appel d’une personne que j’ai rencontrée en
1985 alors que je me baladais sac au dos, dans la région du sud que j’ai fini
par habiter. On avait passé quelques jours ensembles en Espagne puis chez lui
dans l’Aveyron où il logeait dans une grande baraque de fonction de l’EDF. Les souvenirs
sont vagues puisqu’à l’époque, j’étais défoncée à longueur de temps et que j’avais
une vision de la vie plutôt pessimiste. La liberté, les rencontres, ponctuaient
mes journées et rendait ma vie plutôt agréable malgré les souffrances
intérieures.
Évidemment le mental se fait des films parce qu’en ce
moment je réfléchis au couple, mets tout à plat à ce niveau là et puisque je
recherche l’équilibre masculin féminin intérieur, ça vient sur le tapis
naturellement.
Il y a aussi les questions relatives au sevrage qui font que la
question de la libido va refaire surface…Ce choix d’anesthésier le corps
émotionnel n’était pas non plus totalement inconscient. Préférer le plaisir des produits
chimiques à ceux de la relation sexuelle qui amène tant de questions sans réponses,
soulève tant de peurs, de fantômes et d’illusion, faisait partie de ce choix
délibéré.
Alors évidemment le mental fait le rapprochement aussi avec ma
demande à « l’univers », hier ou avant-hier, de trouver un compagnon
qui me corresponde…
L’imagination est fertile et je dois être attentive à rester
en mode observation. De temps en temps, j’argumente, dialogue intérieurement
mais la plupart du temps, je l’écoute se faire ses films, dire ses peurs, ses
espoirs...
Je n’ai toujours pas osé téléphoner, j’attends que ça me
vienne spontanément, une fois que le mental aura vidé son sac, que les
supputations cesseront, qu’il sera calmé.
En vingt cinq ans, enfin plutôt trente, il s’en passe des
choses ! Je ne me souviens juste de sa silhouette et de sa personnalité
qui m’avait étonnée par le contraste entre le caractère plutôt calme et l’apparence
d’un géant barbu.
C’est toujours agréable de se trouver face à son passé quand
on a fait du chemin et que celui-ci s’éclaire un peu plus chaque jour.
La deuxième bonne nouvelle du jour, c’est que ma mère va
venir en mai. C’est une chance que j’aie entrepris de faire le ménage de
printemps avant de le savoir ! Je m’étais dit que j’en aurais au moins
pour un mois à tout faire en détail, en étalant pour ne pas m’en dégoûter à y passer des
journées entières et elle vient à la mi mai ! Belle synchronicité, beau
reflet de mon degré d’amour de soi et de la libération des notions de devoir, d’obligation.
Les choses changent, s’accélèrent et ce mois de mai sera
celui des rencontres. Un ami rencontré sur Facebook doit passer chez moi aussi
à cette période, puisque je suis sur le chemin entre l’endroit où il vit et un
séminaire où il se rend à Perpignan.
Là aussi je peux voir les progrès !
La sauvage se sociabilise, ne crains plus d’être visitée, envahie.
J’ai
toujours accueillie facilement les gens mais comme je ne savais pas poser de
limites et que ma vision de moi-même était faussée, ça ne se passait pas
toujours au mieux. Il m’a fallu une
longue période d’introspection pour aller vers les autres.
Pour ce qui concerne les prédictions relatives à la lune ou
l’éclipse de lune, j’ai commencé à lire ce qui était diffusé sur le net puis j’ai
finalement interrogé mon ressenti qui m’indique qu’il n’y a aucune crainte à
avoir.
De toute façon, même si ça devait être "la fin du monde", comme le disent
certains et bien j’aurais la sensation d’avoir eu une vie riche, pleine de
rebondissements, de rencontres réelles dans ma jeunesse et virtuelles sur le
tard, d’expériences diverses et variées, en étant libre malgré la dépendance
aux produits.
La quantité de versions relatives à cette lune démontre la
variété des points de vue et cette fois-ci, contrairement au 21 décembre, il me
semble que les discours alarmistes et ceux qui prédisent une divulgation,
rencontrent moins d’écho.
Chaque vague puissante d’énergie créé toujours une
élévation du taux vibratoire malgré les peurs qui émergent, une ouverture de conscience et de cœur mais aussi
son lot de déception. Les mêmes personnages entre en scène, les alarmistes, les sauveurs, les voyants, les bavards, les ignorants moqués ou craints par "ceux qui savent"...
Le monde a toujours fonctionné sur l’espérance, l’envie
irrésistible de connaitre l’avenir, partagé entre le passé et le futur, mais
rarement dans le présent.
Espérons que nous serons assez nombreux à être ancrés,
pour éviter tout excès de zèle dans la création collective !
Comme je n’ai pas de télé et n’écoute pas les infos, je
vivrais en directe l’événement ou le non-événement ! En tous cas pour l’heure,
l’instant présent, je suis dans la joie et la paix.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci