Debra Wiseberg, Getty images |
Depuis que j’ai publié le texte de ce matin, je tente de
voir ce que ma réaction, mon positionnement, reflètent. Ce que l’autre me
renvoie. Il est vrai que le seul fait de
réagir à une situation donnée, est le signe d’un décentrage, mais d’un autre
côté, il est parfois bon d’exprimer ce que l’on ressent. Il ne s’agit pas de
prendre parti mais de réfléchir à propos de cette tendance à mépriser ce qui
est considéré comme inférieur. Selon l’effet miroir, je peux me dire qu’à l’intérieur,
l’équilibre n’est pas encore réalisé, que je ne suis pas « tout amour ».
Bien que je sache que c’est la seule voie qui permette de trouver la guérison, le
bonheur, la paix en soi et avec l’extérieur, je suis aussi consciente de mes carences.
Nous vivons dans un monde où chaque instant nous devons maintenir
l’équilibre, rester centré et ancré. J’aurais pu taire ce ressenti qui me
dérange depuis l’été dernier. Mais comme j’ai choisi d’être sincère, même dans
mes faiblesses, et de témoigner de ce
qui se passe lorsque l’on décide de vivre sans masques, je ne pouvais pas
retenir ce que j’ai sur le cœur. Certainement que le miroir me renvoie une
disharmonie intérieure, mais tant que je refrène ou retiens quoi que ce soit,
ça me travaillera de l’intérieur. Puis comme je ne me situe pas comme une
référence, un exemple, je ne risquais pas d’induire le lecteur en erreur. Alors
autant vider son sac et tenter de faire le tri.