Debra Wiseberg, Getty images |
Depuis que j’ai publié le texte de ce matin, je tente de
voir ce que ma réaction, mon positionnement, reflètent. Ce que l’autre me
renvoie. Il est vrai que le seul fait de
réagir à une situation donnée, est le signe d’un décentrage, mais d’un autre
côté, il est parfois bon d’exprimer ce que l’on ressent. Il ne s’agit pas de
prendre parti mais de réfléchir à propos de cette tendance à mépriser ce qui
est considéré comme inférieur. Selon l’effet miroir, je peux me dire qu’à l’intérieur,
l’équilibre n’est pas encore réalisé, que je ne suis pas « tout amour ».
Bien que je sache que c’est la seule voie qui permette de trouver la guérison, le
bonheur, la paix en soi et avec l’extérieur, je suis aussi consciente de mes carences.
Nous vivons dans un monde où chaque instant nous devons maintenir
l’équilibre, rester centré et ancré. J’aurais pu taire ce ressenti qui me
dérange depuis l’été dernier. Mais comme j’ai choisi d’être sincère, même dans
mes faiblesses, et de témoigner de ce
qui se passe lorsque l’on décide de vivre sans masques, je ne pouvais pas
retenir ce que j’ai sur le cœur. Certainement que le miroir me renvoie une
disharmonie intérieure, mais tant que je refrène ou retiens quoi que ce soit,
ça me travaillera de l’intérieur. Puis comme je ne me situe pas comme une
référence, un exemple, je ne risquais pas d’induire le lecteur en erreur. Alors
autant vider son sac et tenter de faire le tri.
Le fait que je lance un cri d’alarme
a sûrement à voir avec des reliquats du rôle de sauveur. Mais il y a aussi l’envie
de faire réfléchir ; la manipulation extérieure, existe aussi dans le
monde spirituel. Les besoins, les manques qui continuent d’être comblé par l’extérieur
emprisonnent. Je sais de quoi je parle et si j’ai choisi d’être limitée par une
camisole chimique, bien qu’il soit difficile de s’en libérer, ça me semble plus
simple de limiter les rôles en nombre et en intervenants.
Le chaos va
grandissant faisant émerger des peurs qui amènent à vouloir se cacher, à
trouver une protection extérieure, à suivre ce qui nous semble sûr parce que l’audace
impressionne.
J’ai fini par retirer le texte puisqu’il me faisait trop
cogiter et me rendait mal à l’aise. Ce que je cherche plus que tout, c’est la
paix intérieure et l’équilibre. Et ça m’a
tant pris la tête que je n’ai pas eu d’autre choix que d’enlever cet article.
Il y a assez de division, de doute et de tension, pour venir en rajouter. Puis
la souveraineté, la liberté d’être ce que je suis, sans fards ni artifice ne se
trouve pas dans la révolte.
Ce qui me dérange le plus dans la situation, c’est
la manipulation par la peur mais comme chacun est souverain il serait déplacé d’interférer.
On s’affirme et on devient libre en faisant des choix pour soi-même, selon son
propre cœur et même s’ils sont motivés par la peur, l’expérience permet de
grandir, d’avancer.
J’ai demandé au sauveur intérieur d’accorder son attention
aux aspects fragiles de ma personnalité, de mettre son énergie au service de l’ensemble,
de tous mes corps, au justicier de veiller à ce que l’équilibre intérieur soit
maintenu.
Après tout ces aspects sont
utiles pourvu qu’ils ne se dispersent pas.
Ce qui me rassure c’est que
contrairement à la dernière fois où j’ai eu ce genre de sursaut, c’est que je n’ai
pas le sentiment d’avoir fait une erreur ni en publiant le texte ce matin, ni
en écrivant celui-là. Ni honte, ni culpabilité, ni rancœur. Je me satisfais d’avoir
retrouvé la paix intérieure. Je ne renie pas pour autant ce que j’ai écris ce
matin mais j’ai gardé le texte pour voir ce qu’il me reflétait, les personnages
qui se cachent encore dans ces pensées.
Les problèmes de connexion persistent mais ça n’est pas
uniquement dans le secteur, c’est un problème de fibre optique, sur un large
périmètre. Là aussi, même si je sais que je crée ou co-crée, je n’en fais pas
un sujet de condamnation personnelle. L’important c’est la façon dont j’accepte
la situation, si je laisse l’extérieur et l’intérieur me pourrir la vie ou si
je lâche prise. Vivement que je libère la dépendance aux cachets parce que ça
amplifie les fluctuations énergétiques et les changements d’humeur. Encore une raison pour continuer dans
ce sens. Je vais aller bêcher au jardin, ça me fera le plus grand bien !
Apparemment, la connexion est maintenant à nouveau efficace !...
Finalement, comme il n’y a pas de vent, j’ai fait brûler
les herbes sèches au jardin. Je suis toujours aussi fascinée par le feu et j’en
ai profité pour lui offrir mes énergies de basses vibrations. Je me suis
plantée ce matin, la deuxième semaine de soins énergétiques, c’est la phase de
libération donc, c’est « normal » d’avoir des remontées émotionnelles.
Il est clair que le dégoût de la manipulation fait partie des choses que je
dois libérer dans cette incarnation. En fait, c’est toute l’humanité qui en a
grand besoin vu le monde dans lequel nous vivons.
Je copie colle tout de même une partie du texte de ce matin :
L’amour n’exclue rien, même les "mauvais", même
les soi-disant manipulateurs.
Évidemment il est plus facile de dénigrer la quatrième
dimension, le karma, plutôt que d'admettre qu’on ait pu aussi être bourreau.
C'est une idée qui demande une certaine humilité mais lorsqu’on sort du cadre
limité de la dualité, ça devient une évidence, ça nous permet de pardonner
l’autre, encore faut-il se pardonner soi-même. Puis le fait de dire que
nos comportements non alignés sur l’amour sont influencés par l’extérieur est
une forme de déresponsabilisation.
Comment peut-on croire que nous ayons été manipulés à notre
insu et en même temps croire que nous sommes divins ?
Quand on parle de
voile, il ne s’agit ni d’une punition, ni d’un piège, ni d’une conspiration,
mais de règles d’un jeu instauré par nous-même, une condition nécessaire pour
vivre dans la troisième dimension et retrouver l’étincelle divine, la voie du
milieu, en ouvrant son cœur.
Les choix que nous faisons déterminent l’énergie qui nous
porte et ce principe est juste. Il donne à tous la possibilité de retrouver le
chemin qui mène à la source, qu’on croit au divin ou pas, qu’on ait des
capacités intellectuelles ou pas.
« Les premiers seront les derniers » ! Les premiers de la classe ont peut-être une vie sociale
enviable mais très souvent leur relation aux autres et si pauvre, que leur cœur
se dessèche.
L’histoire, l’humanité nous montrent que la solidarité nait
très souvent d’un cataclysme parce que c’est quand tout le monde est dépouillé,
démuni que l’humain véritable se révèle. Tout le monde se trouve alors à
égalité et chacun comprend que le cœur et les mains unis, permettront de
reconstruire ce qui a été détruit.
C’est sûr que ça n’est pas flatteur pour l’ego, le mental
de s’entendre dire qu’il est un enfant mais ne sommes nous pas à ce stade
d’évolution au regard de la source ?
Les soi disant éveillés qui s’érigent en maitres ne
rejouent-ils pas l’inlassable jeu du patriarcat ? Où l’un enseigne à celui
qui s’agenouille ? Est-il nécessaire de se plier, de s’aplatir devant
un autre humain ? N’est-ce pas plus libérateur de s’agenouiller
devant son propre "dieu intérieur" ?
Je remercie mon âme de veiller à ce que je ne tombe pas
dans le piège de la peur, de l'orgueil (même si j'ai tendance à m'y laisser
prendre un temps). La peur d’être soi-même, d’avoir l’humilité de reconnaitre ses
limites et ainsi de trouver sa grandeur, sa souveraineté, sans devenir
hautain.
La croix, ce symbole nous montre la voie. La verticalité;
la reliance intime, à partir du cœur, avec le divin et l'horizontalité; celle
avec les autres humains. L’un ne va pas sans l’autre.
Il faut arrêter de croire qu’on va sauver le monde en
s’élevant au-dessus des autres et en leur tendant quelques cordes pour qu’ils
grimpent ! En leur vendant des kits d’élévation ! Oui, on peut vendre
des outils pour guérir, se dépouiller de tout ce qui empêche d’être sur la
fréquence du cœur mais la vérité de qui est un individu ne peut pas
s’acheter.
Elle se trouve en son propre cœur, en tombant les voiles de
l’intérieur, celui de l’orgueil, de la peur, du manque d’amour véritable de soi.
Même si cette voie n’est pas des plus populaires, je
continue de suivre patiemment mon cœur, de chercher l’harmonie intérieure par
l’acceptation de tout ce que je suis, validant ainsi la création de l’être
divin qui m’a faite telle que je suis, ici et maintenant, sur cette terre, avec
des humains, frères et sœurs, dans ce jeu de miroirs. Des autres aspects de la
conscience une. Avec les règnes, minéral, végétal et animal, sans qui je ne
serais pas! Tous pourvus d'un cœur et d'une conscience.
J’accueille mes peurs, qui me pousseraient à rechercher une lumière extérieure. Celle du ridicule, celle du lendemain, celle d'être nue, dépouillée et de me trouver face au vide.
J’ouvre mon cœur à l’amour, au divin intérieur
et le suis aveuglément, lui et seulement lui.
J’accepte l’incarnation et la chair. Je reconnais mes
faiblesses, mes limites et en elles, je vois ce qui me relie à l’humanité, par
elles, je m’ouvre au divin intérieur. J’apprends à reconnaitre la voix de mon
âme, celle qui résonne en mon cœur. J’apprends à aimer sans conditions, tout ce
que je suis, à ne rien rejeter mais à voir en toutes choses, la main du divin,
une invitation à aimer mieux. Je libère le besoin de plaire, par la
reconnaissance intime de ce que je suis entièrement.
J’accepte d’être une femme et d’avoir été créée de cette
façon afin d’apprendre l’amour intime véritable avec l’homme qui est un égal et
de pouvoir ensembles fusionner tous nos corps, les aligner sur la fréquence de
l’amour sans conditions et ainsi de pouvoir connaitre la fusion père mère,
l’harmonie parfaite incarnée dans la chair. Et même si je ne réalise pas ceci
dans cette vie, j’apprends à unifier tous mes corps, les énergies père mère qui
sont en moi. En équilibrant tout ce qui en moi est complémentaire, je suis
libérée de l'aigreur que pourrait amener le manque de sexualité parce que je
reconnais en cette énergie, la puissance de créer dans la matière, à travers
mes Mains. Par la canalisation de cette énergie, j'apprends à la diffuser en
tous mes chakras, à la faire circuler de bas en haut et de haut en bas,
nourrissant ainsi la vie en moi et la créativité, me reliant à la source père
mère, au soleil et à la terre.
Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter
l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe),
de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et
ces trois lignes. Merci