J'ai écris ce qui suit ce matin est ne peux le publier que
maintenant. Depuis le début de l'après midi, la colère envahit le quartier.
J'ai commencé à la sentir pendant ma méditation mais c'était relativement
calme. Puis c'est monté peu à peu, à mesure que je croisais des gens qui
étaient dans le même état. Bien que j'aie accueilli la mienne, celle des autres
a fait écho me montrant qu'elle restait en dedans. Puis la connexion a coupé!
Là, je suis branchée sur le domino de secours et suis obligée de chercher le
réseau en bougeant la chose! Je sais que ça passe quand ça craque dans les
enceintes! Je crois que je vais gueuler un bon coup, histoire de libérer la
charge énergétique! Je ne sais pas si c'est la colère ou le fait de trouver un
peu débile ce que j'écris mais si j'arrive à le publier, ce sera déjà un mieux!
Après tout, autant en rire!
Ce matin: On dirait que le sommeil redevient « normal »,
que je suis de plus en plus détendue. Comme je suis complètement mes élans,
afin de connaitre qui je suis, il semble que ce soit l’enfant intérieur qui apparaît
le plus souvent. C’est comme si je retrouvais l’innocence, la base de ce que je
suis. L’inquiétude s’efface doucement et je me contente d’observer avec un
certain recul, juste le temps de voir ce qui se manifeste en moi. Comme je ne
porte plus de jugement et que je fais selon l’instant du moment, il n’y a plus
de ‘je devrais’, ‘il faudrait’, de culpabilité…tout s’écoule facilement et je suis comme portée
par une énergie douce et légère. Je lâche le personnage sérieux et me trouve
totalement en dehors de la sombre réalité du monde. J’ai regardé un film hier soir, Peter Pan*, qui illustre bien les désirs de l’humain, et ses rêves. La façon dont chacun se situe selon sa propre vision d’un monde parfait. Le même scénario qui se répète de génération en génération, les conflits qui viennent du besoin de reconnaissance et les humains qui se divisent selon l’énergie qui les porte. Plus ça va et plus je me dis que le monde de l’astral est à l’image des conflits intérieurs et des aspirations des individus, sur la planète. Comme une projection des désirs, des croyances de chacun. C’est comme si ce film montrait la réalité de la conscience actuelle de l’humain. La fascination pour la magie, le pouvoir, la recherche de gloire…
Chaque religion n’est qu’une conception humaine, une interprétation de l’énergie
de la source, qui est en chacun. Le chamanisme, la médiumnité, l’astrologie, la
numérologie..., semblent être des traductions de l’énergie source, qui est interprétée
selon le degré de conscience de l’individu et sa capacité à aimer.
Plus ça va plus je me dis que l’enfant intérieur est la
création de l’âme et de la conscience christique, la vraie nature humaine. En laissant cet enfant s’exprimer,
on retrouve la conscience de ses parents divins, puis celle de leur créateur,
comme un esprit père mère qui se serait divisé en deux forces complémentaires.
Comme si ce principe se répétait à l’infini. L’âme et la conscience christique
semblent appartenir au monde angélique, lui-même issu de la sphère archangélique, elle-même
provenant de la source. C’est comme si à un certain niveau, l’âme individuelle
appartenait à une même âme, celle de l’humanité, associée à celle de la planète.
La conscience christique semble être la fusion de tous les « Je Suis »,
en un seul corps, le soleil, une conscience galactique. Le monde archangélique serait
universel…Le retour à la source serait comme une spirale sur laquelle on avancerait selon l’ouverture de
conscience. L’ouverture du cœur et son épanouissement donnerait accès à des
dimensions plus élevées de la conscience.
Le monde de la 4ème dimension me semble être
pure projection mentale, à l’image de l’idée que chacun se fait du divin et des lois qui régissent l'univers. Il me
semble que ce soit une étape où il n’est pas bon de s’attarder, du moins de
croire que c’est la réalité divine. On y trouve le même conflit que sur la
planète, la lutte entre l‘ombre et la lumière, les mêmes objectifs, ambitions, l'attrait pour l’apparence, l'image, le désir
de s’élever vers la lumière et les deux voies qui sont empruntées pour y
arriver. Soit dans l’excès de lumière, soit dans l’excès d’ombre.
Il me semble que le but de l’âme soit d’amener la personnalité à se dépouiller afin de laisser place à l’enfant
intérieur qui garde la mémoire de ses origines et à grandir en maturité par
la maitrise des émotions, des pensées, la fusion des énergies complémentaires.
Comme si l’unité devait se retrouver depuis la personnalité qui embrasse l’enfant
intérieur, guérissant ainsi les traumas de cette vie. Ensuite, ce duo embrasse
l’âme, guérissant aussi ses mémoires, puis celle-ci fusionnant avec la
conscience christique, englobant la personnalité/enfant dans l’unité, la sphère
galactique. Comme si la personnalité par ces prises de conscience voyait l'unité qui a toujours été, enfin qui est.
L’amour inconditionnel intégré et amplifié serait l’énergie qui permet la fusion, de sphère en sphère jusqu’à ce qu’il soit impersonnel, universel. Tout ceci est le fruit de mon imagination, de ma compréhension et ne prétend pas être la vérité mais juste ma vision des choses. Un genre se synthèse de mon ressenti amplifié le raisonnement et l'écho des lectures. Beaucoup de messages me semblent provenir du monde astral enfin disons plutôt que lorsque le discours est dans la dualité, il ne vient pas des sphères de la conscience unitaire. Belle Lapalissade ! Quand la lumière est perçue comme un objectif, quand il s’agit de tendre vers elle, en rejetant l’ombre, il me semble que nous sommes très proches de la dimension terrestre. Dès que les choses sont envisagées en terme de dualité, ça me semble être le discours du mental. Les prétendus maitres ascensionnés ou extra-terrestres qui parlent de sauvetage, de destructions, de punition, de récompense, me semblent refléter les désirs conscients ou inconscients de l'humain.
Nous connaissons la puissance de la pensée et la question se pose de savoir qui est à l'origine de ces images, si le plan terrestre est une projection de l'astral ou l'inverse ou encore si c'est une cocréation.
Je ne dis pas non plus que la 4ème dimension est
inutile mais le danger de s’y accrocher est grand puisque les jeux de pouvoir
restent dominants. D’un autre côté, s’ouvrir à l’invisible commence par cette
sphère mais on peut y rester longtemps à tourner en rond tant qu’on ne sort pas
de la dualité.
Selon ma connaissance de l’humain, tout ce qui flatte l’ego
est un piège et tant qu’on cherche à se distinguer, on attirera des images du
monde astral. Il me semble que la raison d’être de l’humain soit de retrouver
la conscience source en reconnaissant chaque dimension en lui-même. Je pense
que l’âme est consciente d’être unifiée à la conscience christique et que c’est
ce qu’elle cherche à nous faire réaliser, comprendre. Nous sommes déjà la
source et quand nous prenons conscience de l’existence de l’âme, du
christ intérieur, nous élargissons notre conscience. Mais ça n’est pas une
finalité ni même un objectif, juste des "visions", qui sont le reflet de notre cœur,
de la capacité à aimer, à intégrer l’amour divin.
Le fait de s'ouvrir au monde de l'astral ramène l'humain dans un même jeu de pouvoir que celui qui est vécu sur terre. La supériorité n'est plus au niveau du mental comme sur terre où ce qui est valorisé, c'est la capacité à penser, à calculer, mais ça se situe maintenant au niveau de l'intuition. Il y a comme une compétition autour des visions, de plus en plus de gens perçoivent l'invisible, et les mêmes mécanismes se mettent en place.
Déjà, accepter de suivre son cœur, son âme, faire confiance
aux énergies de la source, de l’amour inconditionnel et sortir de la dualité,
constitue le chemin de toute une vie. Selon ce que je crois, la période
actuelle est spéciale parce qu’elle permet de prendre conscience de ce qui nous
constitue, en l’espace d’une vie. De pouvoir rejoindre l‘unité, la conscience
unitaire le temps d’une incarnation. En retirant toutes les couches créées par
la peur, le mépris de soi et de la vie, on retrouve qui on est réellement. Il
ne reste qu’un enfant au niveau de la personnalité mais comme celui-ci est ouvert, large d'esprit, il peut accueillir la réalité divine, se laisser porter par l'âme et la conscience christique associés.
Quand on accueille tout ce qui en nous est fragile,
ignorant et illusoire, l’âme devient comme une mère et la conscience
christique comme un père, prenant une grande part du rôle des gardiens que sont l'ego et l'inconscient. L’enfant intérieur grandit en sagesse puisqu’il
détient la capacité d’aimer et d’être aimé, de pouvoir imaginer sans limites ni
restrictions, sans raideur, sans honte et sans blocage. Il n’a pas non plus de
notion de supériorité ou d’infériorité. Il a conscience d’être « jeune »
mais n’en fait pas un drame et cet état d’esprit qui permet d’aller vers l’autre en
toute humilité, de façon fraternelle et naturelle. Il sait apprécier le moment présent, sans
se soucier du passé et de l’avenir puisqu’il se sait aimé de la source, de ses
parents invisibles mais néanmoins présents. Je personnifie ce qui me semble
plutôt être de l’énergie.
Tant qu’on s’accroche à ses illusions, on
nourrit l’astral mais comme celui-ci est un monde intermédiaire, on dirait que
ce passage nous teste, nous invite à lâcher encore plus le monde des rêves, basé
sur la notion de dualité.
Il est vrai que j’ai longtemps voulu voir ce
monde invisible mais maintenant, je remercie mon âme de ne pas me laisser m’égarer
dans cette sphère de la projection, de l’image.
Dès que l’on se fait une représentation de l’invisible, c'est notre cerveau qui décrit le monde de la pensée, des croyances. Mais d’un autre côté, il fallait accéder à cette « réalité » pour lâcher de la densité, comprendre que ce monde est illusoire. Puis ensuite, on se rend compte que celui de l’astral en est le reflet. L’un rendant l’autre obsolète et inversement. Jusqu’à ce que les deux nous apparaissent comme des simples projections dans la matière et dans l’invisible, et qu'on les considère comme un jeu de miroir. Comme s’il nous fallait en faire le tour afin de se rendre compte que l’on tourne dans un espace clos, restreint. Il est nécessaire de savoir qu’on est enfermé pour vouloir sortir de sa cage.
Comme si le fait de se détacher d'une dimension permettait de s'ouvrir à une autre, sans pour autant quitter la précédente.
Dès que l’on se fait une représentation de l’invisible, c'est notre cerveau qui décrit le monde de la pensée, des croyances. Mais d’un autre côté, il fallait accéder à cette « réalité » pour lâcher de la densité, comprendre que ce monde est illusoire. Puis ensuite, on se rend compte que celui de l’astral en est le reflet. L’un rendant l’autre obsolète et inversement. Jusqu’à ce que les deux nous apparaissent comme des simples projections dans la matière et dans l’invisible, et qu'on les considère comme un jeu de miroir. Comme s’il nous fallait en faire le tour afin de se rendre compte que l’on tourne dans un espace clos, restreint. Il est nécessaire de savoir qu’on est enfermé pour vouloir sortir de sa cage.
Comme si le fait de se détacher d'une dimension permettait de s'ouvrir à une autre, sans pour autant quitter la précédente.
Selon ma foi, l’amour ne peut pas diviser, exclure et comme tout a son utilité, les projections mentales peuvent nous servir à connaitre notre inconscient, nos croyances profondes. Quand on considère une croyance comme une illusion, les images n’apparaissent plus comme des vérités et on peut ainsi s’en libérer.
La réalité de la source ne peut pas être contenue dans une
image. Mais toutes ses représentations sont des pistes, des chemins qui peuvent
nous y mener. Dans ce voyage, on parcourt des mondes jusqu’à vouloir en visiter
d’autres et parfois on veut s’attarder dans certaines contrées.
Bon en attendant de rejoindre la source, je vais en courses
parce que même si cette vie, ce monde, sont illusions, c’est le pays que je
visite actuellement et comme c’est éphémère autant le vivre pleinement. Je vais
tenter de rester centrée, alignée sur la fréquence de l’amour et me contenter d’observer
ce qui est, depuis ce lieu.
"Peter Pan" 2h41
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci