Ce matin, la connexion au divin est d’une évidence qui me
fait sourire spontanément, une sensation qui remplit tout mon corps. Je vais
être un peu ironique mais je ne veux pas scanner mon corps physique pour
déterminer si ce contact est intérieur où si c’est une intrusion de quelque
entité « mauvaise ». L’idée de séparation et la peur qu’elle entraine
a tendance à envahir le mental et quand on n’a pas libéré certaines peurs,
elles attirent des formes correspondantes, se cristallisent et les ombres
deviennent des monstres. Comme la peur est un sentiment qui a toujours été exploité, comme elle est vendeuse, on va
évidemment brandir des épouvantails.
Ce qui est magnifique lorsqu’on laisse
tomber la notion de division, de dualité, quand on ne la nourrit pas avec ses
propres ombres, il n’y a plus rien qui pousse à l’extrême. Le fait d’amplifier
l’amour en soi, l’amour inconditionnel, permet de voir qu’il n’y a pas d’ennemi,
il y a deux forces complémentaires qui s’équilibrent naturellement quand on cesse
de juger, de jauger, de comparer, de vouloir se situer d’un côté ou de l’autre.
J’ai beaucoup parlé de l’amour de soi, du fait de s’aimer inconditionnellement
mais il me semble qu’il s’agit plutôt de l’amour en soi. Cette nuance change
pas mal de choses parce qu’elle permet de ne pas s’enfermer, de pouvoir aller
vers l’extérieur, de pouvoir communier avec l’humanité de la même façon qu’on
peut le faire avec les différents aspects qui nous constituent.
Quand on a vécu un certain temps sur cette planète, on peut
constater que rien n’est ou tout blanc ou tout noir, que la notion de bien et
de mal est très relative, que le regard dépend de l’état d’esprit, des croyances, des énergies que
l’on nourrit. Et même la peur qui peut sembler « négative » est en
fait un moyen d’activer et d’amplifier l’amour en soi. Le conflit qui se déroule
à l'intérieur, s’exprime aussi à l’extérieur et lorsqu’on n’est pas en paix avec
soi-même, la vie nous le démontre par la loi d’attraction. Il est clair que la
peur peut paralyser mais quand on la regarde en face, qu’on cesse de la
repousser, d‘en avoir peur, on peut voir qu’elle nous délivre un message, qu’en
accueillant son énergie, sans jugement, celle-ci se « dégonfle » puis
s’équilibre donnant un élan pour agir, nourrissant l’objet qui l’a appelé.
Par
exemple, si j’ai peur de faire quelque chose, en accueillant l’énergie, en la
laissant circuler, j’aurais le courage d’agir et la paix intérieure retrouvée
par l’équilibre, me donnera l’assurance d’être sur le bon chemin, la joie d’oser,
de me sentir puissante, par la maitrise des émotions et la sensation procurée par
l’amour qui circule à nouveau, me soutiendra dans ma démarche. L’erreur, très
souvent c’est de diaboliser une peur, ce qui a pour effet
de l’amplifier et de troubler totalement la vue puisque d’autres émotions de
basses fréquences vont s’y ajouter comme le doute, le mépris de soi. On est
alors rempli d’une énergie contraire à l’amour divin qui nous vide de l’énergie
vitale de la source.
En accueillant une peur, en considérant qu’elle ne veut pas
nous faire de mal mais juste nous faire sentir que quelque chose en nous, n’est
pas en accord avec notre vraie nature, on permet à l’énergie de circuler librement et on comprend
alors ce qui en nous, n’est pas amour. Par exemple, si j’ai peur de me lancer
dans la réalisation d’un projet, la peur va me montrer que je manque de
confiance en moi, que j’ai du mépris pour ce que je suis, que je suis dans la
comparaison, la jalousie ou l’envie. Ces
sentiments bien qu’ils ne soient pas alignés sur l’amour, une fois accueillis,
vont s’équilibrer et me positionner dans le cœur, entre estime de soi et
respect de l’autre, me donner l’audace d’agir sans écraser l’autre. Là aussi je
pourrais constater qu’ils n’étaient pas négatifs mais qu’ils m’amenaient à trouver
le juste milieu. Puis quand on parle de "vraie nature", on a tendance à penser qu'il s'agit de notre essence divine et comme on pense en être séparé, on s'imagine que notre personnalité est invalide, inférieure mais elle est le divin en action, à l’œuvre. Elle est l'extension naturelle de la source dans cette dimension, "selon l'image et la ressemblance du créateur Père Mère". Ce n'est pas une métaphore mais bel et bien la réalité.
L’amour divin est une puissance qui englobe tout et c’est
ce qui lui donne son pouvoir de guérison par l'harmonisation. Il équilibre les forces
complémentaires pour qu’elles créent le mouvement juste, harmonisé à sa fréquence.
Lorsque
j’accueille l’énergie d’un défaut, elle vient s’équilibrer avec l’énergie d’une
qualité. J’ai constaté plusieurs fois, quand je faisais la liste de mes qualités,
selon les conseils d’une psychologue, que ceux-ci contenaient aussi des
défauts. Par exemple le fait d’avoir le cœur ouvert, d’être généreux
pouvait m’amener à me faire manger, à ne pas savoir poser des limites, à penser
au bien-être des autres avant le mien…Le fait d’être franche, sincère
pouvait blesser les autres et en même temps me fragiliser parce que dire ses
faiblesses peut amener l’autre à en jouer…Finalement, je n’arrivais pas à faire
une liste qui soit dépourvue de "oui, mais". Je commençais par écrire « je
suis généreuse oui mais du coup, je m’oublie » et pour chaque qualité, c’était
la même chose.
Tant que je voulais guérir en me disant que je serais ainsi dans
le bien, la lumière, je buttais sur mes défauts que je considérais comme des
handicaps puisqu’ils ne rentraient pas dans le cadre idéal que je projetais.
Maintenant que j’apprends à aimer tout ce que je suis,
inconditionnellement, déjà, j’ai balayé l’idée d’un personnage idéal à
incarner, l’idée de me projeter dans l’avenir avec telle ou telle vertu.
Vouloir se
conformer à un idéal, c’est se renier, c’est s’obliger à être quelqu’un d’autre.
Alors je peux m’autoriser à être moi-même, tout ce que je suis. Sans m’identifier
à un des aspects lumineux ou sombre, mais en me considérant comme un tout où tout
a sa raison d’être, je suis plus centrée et peux laisse tomber les masques sans
craindre de trouver un monstre puisque l’amour sans conditions, l’acceptation
de tout ce que je suis, a pour effet d’équilibrer les polarités et donc les
qualités/défauts.
La société pousse sans cesse les individus à se renier,
elle tente de formater tout le monde pour faire marcher le commerce, l’industrie,
les labos pharmaceutiques…Elle pré établi des modèles de « perfection »
et bien évidemment comme la majorité des gens ne peut pas les atteindre naturellement,
elle vendra des cosmétiques, de la chirurgie esthétique, des grosses voitures,
des bijoux…tout ce qui pourra donner aux gens, l’impression d’avoir de la
valeur. Elle jouera sur la comparaison qui entraine jalousie et envie, pour que
les gens se jettent sur ses produits miracles. Elle prévoit même des
médicaments pour ceux qui n’ont pas les moyens de s’acheter une image…
Comme l’humain par nature a besoin d’être aimé, accepté,
inclus, il préférera se renier plutôt que d’être marginalisé.
La reconnaissance
est une chose naturelle puisque le désir de tout individu c’est de communier,
de retrouver l’unité mais là où ça devient un problème, c’est quand celle-ci
doit venir combler le manque d’amour de soi et donc en soi.
Quand on ne s’aime
pas, qu’on n’accepte pas des parts de soi-même, il se crée un déséquilibre, un
vide, un manque, qu’on essaiera de combler en cherchant à plaire et pour se
faire, on cachera encore plus tout ce que l’on rejette en soi. Comme le regard
des autres définit notre estime de soi, on se conformera aux attentes de l’extérieur
afin qu’il nous renvoie une image flatteuse.
Grosse erreur parce que l’énergie qu’on porte alors est
ressentie par l’autre tout comme le message envoyé implicitement ou explicitement :
« je suis une merde, vous pouvez me maltraiter pourvu que vous acceptiez
ma présence ». L’exemple de l’enfant maltraité qui préfère être roué de
coups plutôt qu’ignoré, m’avait choqué, mais c’est malheureusement la réalité.
Le besoin de plaire pousse à l’extrême, jusqu’à passer sur
une table d’opération pour que son image corresponde aux critères de la mode !
Là aussi, il peut y avoir un équilibre. Finalement par rapport à mon système
pileux un peu trop foncé, je crois que je vais opter pour la décoloration. L’épilation
au laser me fait un peu peur. On ne sait pas comment réagit la peau, la
gencive, tout ce qui est sous la racine du poil. Je me méfie des nouvelles
technologies testées sur des cobayes, même quand ce sont des humains
tellement démunis qu’ils sont prêts à tester des trucs parfois proche du délire
scientifique, coucou Frankenstein, puisque
c’est sur la durée qu’on peut connaitre les effets d’un produit, d’une
technique. L’exemple des prothèses mammaires est parlant !
Idem pour les médicaments dont les effets
secondaires sont si nombreux que si on lit la notice, on finit
par avoir tellement peur du produit qu’il n’aura plus d’effet positif,
puisque la foi est 50% de la guérison, les placebos le démontrent bien et on
aura préparé ainsi le terrain pour développer les symptômes indésirables
prédits.
En toute chose, est il bon de trouver la mesure, l’équilibre
et lorsqu’on sait que nos croyances déterminent notre quotidien, que nos
pensées créent littéralement, que tout ce sur quoi nous focalisons amplifie et
se concrétise, il devient évident que seul le cœur, l’amour inconditionnel,
peuvent nous guider sur une voie qui sera épanouissante. On n'évitera pas les problèmes puisqu'ils nous permettent de mesurer l'intensité de l'amour en nous, de rectifier le tir, et quand on ne peut rien n'y faire, nous permettent de lâcher prise acquérant ainsi plus de confiance en la vie, renforçant la connexion au divin intérieur, la foi...
En plus quand on s’aime vraiment, quand on cultive l’amour
en soi, notre vision de l’extérieur change en même temps que celle que nous
portons sur nous-même. Quand on voit que les voix intérieures sont des
associées, quelles qu’elles soient, on ne craint plus qu’elles viennent de l’astral
ou d’êtres maléfiques puisque qu’on ne considère plus que l’extérieur est
hostile. De plus, nous avons le choix de les croire ou pas. Quand on s’aime
sans conditions, ce qu’on attire n’est plus vu de façon négative et quand on
prend du recul en gérant ses émotions, notre vision neutre nous fait voir en l’autre
un instructeur, quelqu’un qui nous révèle à nous même. Et si on estime qu’il le
fait d’une façon désagréable, ça n’est que l’expression de l’intensité de notre
propre jugement intérieur, du déséquilibre que nous portons.
Quand je rejetais la plupart de mes défauts, les émotions
dits négatives, j’attirais des scénarios catastrophes, des drames. Quand j’avais
peur d’être abusée, je l’étais effectivement et plus je me défendais plus j’amplifiais
le rôle de victime. Ce n’est qu’en changeant de regard sur moi-même et donc de
comportement, en ayant plus de tendresse, en accueillant toutes les émotions
refoulées, que j’ai appris à faire circuler l’amour en moi et ainsi à être dans
l’amour divin. Je n’attire plus rien de chiant et si c’est le cas, ça me ramène
au centre, a plus de douceur, ça me permet de voir que je renie une part de moi, qu'une d'elle a besoin d'attention…L’effet
miroir devient de plus en plus pacifique et ça amplifie encore plus l’amour en
moi.
Dans ce jeu, tant que j’associais responsabilité et culpabilité,
je ne voyais que le défaut en moi. Maintenant je le vois aussi en l’autre et c’est
ce qui me permet de ne pas me sentir en dessous de lui mais à égalité. Puis
comme je ne juge plus ce qu’avant je refoulais en moi, je n’ai plus de raison d’en
vouloir à l’autre de me montrer cet aspect. Le défaut en soi étant un manque d’amour,
de tendresse une forme de jugement envers soi-même, je peux voir aussi cette
fragilité chez l’autre qui est ainsi naturellement descendu de son piédestal
sans que j’ai à l’envoyer paitre, le combattre, à le critiquer ou le rabaisser.
Un humain « parfait » ça n’existe pas sinon, c’est
un robot. Tant que la vie nous traverse, nous vivons des émotions, des joies,
des peines, des deuils, des extases, et en acceptant ce fait, nous ne cherchons
plus à retenir, paraitre, changer à tout prix. Le non jugement de soi amène à
poser des gestes d’amour, naturellement, sans aucune contrainte.
Je vais peut-être me faire hospitaliser pour libérer la
dépendance aux cachets, au niveau physique. Ma sœur l’a fait sans aucune souffrance et maintenant, les
équipes médicales sont formées et compétentes pour traiter ce genre de problème.
Rien n’est fait encore, mais la façon dont ça se présente, par synchronicités, me pousse à croire qu’en libérant la peur d’être
manipulée, de recevoir un implant à mon insu, je pourrais oser accepter une
aide extérieure afin de ma faciliter la vie.
Là aussi, il me faudra trouver l’équilibre
afin que la peur ne soit pas handicapante mais juste un moyen de discerner, d’amplifier
la confiance en préparant les choses avec lucidité. Ni trop confiante, ni trop
méfiante. Un premier entretien avec une personne de l’organisme qui accompagne les
gens dépendants aux médicaments, me permettra de tâter le terrain. La façon dont
ma sœur m’en a parlé, m’a donné envie de tenter l’expérience.
Ce qui est
difficile en ce moment, c’est d’avoir la patience d’aller au bout du processus
et comme je diminue par très petite quantité, je trouve le temps long. Je vois
de plus en plus les effets perturbateurs de cette addiction, le fait d’être trop
différente avec et sans l’effet du produit, par exemple, d’avoir la motivation à
agir mais de ne pas arriver à choisir quoi faire, du coup je ne fais rien. D’être
trop dans le mental, dans l’amour conditionné, dans l’excès de lumière
artificielle quand l’effet est au maximum et de devenir agressive quand il s’estompe.
Du moins, de croire que je deviens agressive alors que je suis juste moi-même,
un peu perturbée par le changement trop extrême. Le décalage que ça créé, bien que ce soit le reflet de mes ambivalences m'appelle à plus d'harmonie. Et le fait de m'impatienter révèle la peur du temps qui passe, m'invite à être plus dans l'instant présent...
Pour le moment, je continue de lâcher prise, de faire comme
ça vient, en diminuant selon les capacités de mes corps, en étant attentive aux signes physique de déséquilibre intérieur et en me contentant d’être
dans la neutralité afin d’avoir un regard plus objectif. Puis en amplifiant la
connexion au divin, à la Terre, au ciel, en lâchant le jugement, je gagne en
assurance et en faisant circuler l’énergie de l’amour par la gestion des
émotions, je me fortifie, me centre et me pacifie...
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ce paragraphe. Merci