Ce matin, j’ai apprécié de pouvoir me recoucher et profiter
de deux heures de sommeil supplémentaires. Le travail énergétique effectué
continue de libérer des émotions et les douleurs sont de plus en plus rares. Je
n’ai aucun doute quant à l’efficacité du travail ni des compétences de la
personne qui l’a réalisé mais plutôt vis-à-vis de la pertinence de demander des
renseignements, que je devrais avoir la patience de recevoir moi-même.
Je suis
convaincue de canaliser mes guides, ou ange ou mon âme, et il n’est pas
vraiment utile de connaitre leur nom, leur « distinction » puisque
tout est Un et que mon désir, c’est de retrouver l’unité, de libérer les
croyances basées sur la notion de séparation.
Le fait d’étudier les corps séparément, c’est
plus pour mieux comprendre comment je fonctionne et surtout pour apprendre à
aimer chaque aspect de ce que je suis. Il ne s’agit pas de sélectionner un
corps, de le placer au-dessus de tous les autres mais au contraire de les
unifier dans le cœur.
Même quand je parle du cœur, et que je cherche à m’y situer,
c’est parce qu’il est au carrefour, au centre de tout ce que je suis, l'endroit où la communion avec le divin et aussi avec l’humain, s’effectue. Je ne doute pas qu'on contacte l’invisible par le troisième œil ou par les corps spirituels puisque tout est relié mais je ne veux pas connecter le divin au mépris de l'humain, il me semble que l'équilibre est au centre.
Ma certitude quand au fait de canaliser le divin intérieur
vient de l’observation des faits, de la reconnaissance en la loi d'attraction et du recoupement tout autant que du ressenti.
Même si certains distinguent avec précision la façon dont la lumière peut nous
guider et s’il y a effectivement des entités de basses vibrations, je pense
être capable de les reconnaitre puisque j’ai vécu dans ces fréquences une bonne
partie de ma vie.
Je fais une seule distinction entre l’amour et la peur, au niveau vibratoire, le
reste me semble encore appartenir à l’ancien monde, à la notion de dualité qui
m’apparait totalement falsifiée. La preuve, ce sont les conflits que ça entraine
autant en soi qu’à l‘extérieur. Il ne s’agit pas, selon ce que je crois de
chasser l’ombre mais de l’embrasser dans l’amour. Tout mouvement de rejet créé
un conflit, une séparation et c’est valable en dedans comme au dehors, dans le
monde visible comme dans l’invisible, au niveau des émotions, des pensées tout
comme au niveau des infos reçues par la source ou ses émissaires.
Je ne pense pas qu’on puisse se faire une idée juste de ce
qu’est l’ombre, tant qu’on reste dans la peur. Notre mental projette tout ce
que nous pensons, allant jusqu’à créer des formes correspondantes. Le critère
qui me permet de savoir si ce que je reçois est juste, pour moi-même, pour me
permettre d’avancer, c’est la sensation que ça me laisse, les idées que ça
suscite. Si l’info me permet d’avoir plus d’amour pour tout ce que je suis, peu
importe la source de celle-ci. Si je suis motivée à avancer, si je ne juge pas,
ne range pas l’info dans une case bien ou mal, si je me sens à l’aise dans mon
corps physique…
A l’inverse, si je me sens dévalorisée, diminuée, rabaissée, si
j’ai la sensation de devoir exclure une part de ce que je suis ou la renier, je
peux douter de la pertinence de l’info.
Je peux recevoir quelque chose qui m’amènera à considérer une distorsion en moi, constater un manque d’amour pour un
aspect de ma personnalité mais si c’est dit par un guide, mon âme ou le divin,
je ne verrais pas la chose comme une agression, une critique, comme une
injonction à changer, mais juste comme un constat.
Par exemple, dans le cas de la demande d’info que j’ai faite
auprès d’un channel, l’idée que je me
privais de l’expérience, de ma capacité à chercher par moi-même et à faire
preuve de patience, n’est pas venue comme une critique, ne m’a pas laissé la
sensation d’avoir fait une connerie, même si je peux me dire qu’il y a une
forme de trahison vis-à-vis de mes guides qui sont là depuis le début de mon
incarnation ou mon âme qui m’inspire à longueur de temps. J’ai plutôt pensé que
je manquais de confiance en mes capacités, en mon ressenti, que j’étais encore
dans mon impuissance…Je n’ai pas eu non plus de sentiment d’avoir été manipulée
puisque c’est mon cœur qui m’a guidée dans cette expérience. Il fallait que j’arrive
à faire confiance, tant aux autres, qu’à ma guidance qui m’est confirmée par la
fluidité, les synchronicités, le ressenti lors de l’échange avec cette personne,
il me fallait oser demander de l’aide…
Si j’avais sollicité une aide extérieure au moindre
désagrément au début que j’ai commencé à diminuer les cachets, la situation n’aurait
pas été la même. Il m’a fallu d’abord utiliser tous les moyens à ma
disposition, gestion des pensées, des émotions, du bien-être physique, afin de
me situer en mon cœur, d’être portée par l’énergie d’amour pour entendre les
murmures de l’âme et faire le pas vers l’autre. D’autant que cette démarche
venait du lâcher prise de certaines pensées/émotions telles que la jalousie. C’est
venu après une ouverture de cœur et non par peur d’échouer ou de me sentir incapable de guérir par
moi-même. Puis le désir de me tourner vers l’autre n’a pas été « réfléchi »,
c’est venu spontanément.
Cette expérience m’a redonné l’envie d’amplifier la
connexion à l’invisible telle que je le fait spontanément depuis deux ou trois
ans. Le contact avec la Terre Mère, base solide, thérapie de guérison du corps
physique et de ma vision de celui-ci, qui m’amène à avoir plus d’amour pour la
densité, à accepter l’incarnation, à vouloir habiter mon corps. Puisque toute
ma vie, je l’ai fuit, je l’ai anesthésié.
D’autres, qui sont en amour avec leur enveloppe charnelle,
qui sont à l’aise dans le quotidien, dans leur relation aux autres, n’auront
pas à « travailler » l’amour de soi, de leur incarnation, parce que
leurs conditions de vie sont favorables, parce qu’il ne connaissent pas la
douleur physique ou psychologique, parce qu’ils gèrent leur quotidien sans
problème...
Ils seront amener à se poser des questions poussés par l'ennui, par exemple, et devront plus s’ouvrir à leur âme ou au divin, connaitre leurs
origines galactiques afin de moins s’identifier à la personnalité humaine…
Nous avons tous un chemin particulier à suivre de façon à
intégrer, à aimer différents aspects de ce que nous sommes, selon notre vécu,
notre expérience, nos croyances, nos vies passées, le choix de notre âme…
Ce que nous avons tous en commun c’est d’apprendre à mieux
aimer, à écouter notre corps, notre cœur, à reconnaitre tout ce que nous sommes,
accueillir ce qui se manifeste en nous. Ouvrir notre cœur et notre conscience,
mais il y a mille et une façon de le faire.
De même que les méthodes de
guérison qui correspondent à chacun et sont efficaces si la personne y croit à
100%. On peut juste distinguer si la guérison est momentanée ou définitive.
Mais tout acte d’amour, toute décision portée par cette énergie amènera
obligatoirement un mieux-être.
Le contact avec le divin intérieur est selon ce que je
crois, permanent puisque nous ne sommes séparés que par nos croyances. Le seul
fait d’être vivant est déjà un contact avec le divin puisque c’est l’énergie de
la source qui nous anime. Après, c’est juste une question d’en être conscient
puis de le reconnaitre. Chacun aura ses propres signes, une façon particulière
de le ressentir, de savoir.
Puis, concernant les entités « mauvaises », tant
qu’on est dans l’amour vrai de soi, elles ne peuvent pas nous affecter. Je pense que c’est lorsqu’on est dans la peur, qu’elles se
manifestent, lorsqu’on rejette une émotion dite négative qu’ainsi on l’amplifie
et on ouvre la porte à ces énergies.
Plus on rayonne l’amour et plus il attirera des êtres qui
sont sur la même fréquence, tant dans le monde visible que dans l’invisible. La
loi d’attraction fonctionne dans toutes les dimensions.
Quand on choisit d’être guidé par l’amour, on ouvre sa
conscience qui sera à même d’accepter ce qui est, sans porter de jugement. Moins
je critique et accuse et plus je peux être sure de cheminer sur la voie de l’unité
tant à l’intérieur que vis-à-vis de l’extérieur.
En ce moment, la vie me renvoie mon intransigeance face à
la malhonnêteté. J’ai commencé par être offusquée, puis déçue, puis peu à peu,
des pensées sont venues relativiser mon point de vue. J’ai revu des fois où je n’avais pas été très honnête et même dans le présent. Ce n’est pas
parce que je crois l’être que je le suis. Les croyances sont subjectives et
peuvent être vraies pour quelqu’un et fausses pour un autre. Puis par nature, mon inconscient contient des choses cachées alors je ne peux être honnête que selon ma connaissance, ma conscience et ça reste un sentiment intérieur qui nait d'une sensation d'être en harmonie, selon ses propres vérités, croyances...
L’honnêteté est relative tant qu’on n’a une vision duelle, limitée
des choses. Qui peut être certain de connaitre la vérité ? On n’en a jamais
qu’un aperçu, un point de vue particulier. Tant qu'on est dans le domaine des croyances, c'est très relatif.
En retrouvant l’esprit d’un enfant,
en suivant l’élan de son cœur et en considérant que nous sommes innocents, c'est-à-dire
que nous sommes ici pour apprendre à aimer, on cesse de se juger et de juger l’autre. La neutralité nous rapproche de la vérité mais tant que nous sommes un individu, ça reste subjectif, relatif.
Quand on sait que la personnalité n’est que la partie
visible d’un tout beaucoup plus vaste et qu’on apprend à faire confiance à sa
propre guidance, qu’on suit ses envies, nous sommes déjà en accord avec
nous-mêmes et si on accepte l’idée de pouvoir se tromper, et qu’on lâche le
besoin d’avoir raison, la lumière intérieure nous montrera les choses sous un
angle nouveau.
Si je me sens en harmonie intérieure et avec l’extérieur,
je peux être sûr d’être dans mon cœur, à la bonne place, au bon endroit. Mais là encore, c'est le fait d'accepter ce qui est qui m'amène à me sentir centrée.
Le
doute m’a amené à parler à mon guide hier, en toute humilité. J’ai dit tout ce
que j’avais sur le cœur en ayant la certitude que j’étais entendue et un
dialogue s’est installé. Ce qui me donne l’assurance qu’un être de lumière me
répondait, c’est la tendresse du propos, sa bienveillance qui n’était pas de la
flatterie ou de la consolation mais un regard neutre sur la situation, sans
aucune injonction. Il ne me disait pas que je devais changer quoi que ce soit
mais me montrait la réalité toute nue, sans fioritures, sans complaisance qui
vous donne l’impression d’être privilégié mais vous maintient dans le rôle de la victime, sans parti pris ni même un conseil.
Juste les choses telles qu’elles sont lorsqu’on libère tout jugement.
J’ai suivi mes gestes sans me poser de questions et suis
tombée sur plusieurs textes qui m’ont adouci le cœur et une fois dans cet
espace, les mots sont venus naturellement, sans plainte, sans attente, comme si
je me parlais à moi-même. Les réponses sont venues sans forcer et je sais qu’elle
vienne d‘une part de moi, celle qui est neutre.
Il me suffit de savoir que je suis un humain divin, de me
situer dans un espace dépourvu de jugement de valeur, de besoin de comparaison
pour communier avec cet aspect.
Vouloir le nommer, c’est être sûr qu’on
dialogue avec son mental ou son ego, qu’il soit inférieur ou supérieur. Qu’on a
besoin d’être rassuré et donc qu’on est dans la peur, le sentiment d’être
inférieur, ce qui est une forme de reniement de la lumière en soi.
Je ne critique pas pour autant le fait de chercher à
nommer, à reconnaitre un guide, un ange, puisque je le fais régulièrement mais
si je cherche ce qui m’amène là, je trouve très souvent une peur ou un manque d’amour
de soi. Un manque de reconnaissance du divin intérieur qui n’est jamais séparé puisqu’il
est moi et que je suis lui.
Là encore, distinguer deux êtres, c’est une façon
de nourrir la séparation.
J’ai l’impression que plus je cherche à me rapprocher
et plus je m’éloigne puisque la recherche implique qu’il y ait sentiment de
perte, de manque. Je pense que je suis plus près du divin quand je suis
moi-même, sans attente, rejet, espoirs, volonté d’aller vers un but, quand je
suis bien avec ce que je suis dans l’instant, que je ne cherche pas à changer, à
fuir, mais que je me satisfais du moment présent, tel qu’il est, sans vouloir
le retenir mais en l’habitant de tout mon être.
Quand je joue de la musique, quand
j’écris, quand tous mes corps sont synchronisés, quand ils agissent dans un même
objectif, quand mon mental est focalisé sur une seule chose, celle que je fais
dans l’instant.
Bon je vais me faire une petite flambée avec le bois offert
par le voisin. J’ai remarqué que je l’avais obtenu en étant dans le jeu victime/sauveur.
J’ai vu le tableau avec un peu de rejet au début, en me « défendant »,
en argumentant, puis j’ai admis que la peur du manque, le sentiment d’avoir
besoin de soutien, de ne pas me sentir capable de gérer seule les besoins de
mon corps physique, m’avait amenée à être dans la plainte ce qui a attiré un « sauveur ».
Il y a peu, je voyais ça comme un cadeau du ciel mais là, j’ai nettement vu que
la loi d’attraction était à l’œuvre.
Penser que le ciel nous fait des cadeaux,
c’est croire qu’il faut mériter, se comporter d’une façon particulière, qu’on
peut être privilégié et en même temps qu’on pourrait être rejeté. Or le divin n’agit
pas de cette manière, la lumière nous montre les faits sans jugement sans nous
dire si c’est bien ou mal mais juste pour qu’on prenne conscience de ce qui est.
Ce
simple constat confirme la présence du divin.
La guidance peut être reconnue dans ce genre de situation,
lorsqu’on peut voir quelque chose avec neutralité, sans en être affecté, sans
avoir le sentiment de mal faire mais au contraire de ressentir de la tendresse
pour cette part apeurée de soi-même. La sensation qui l’accompagne peut-être
décrite comme une ouverture de cœur puisque la douceur est ressentie.
Je ne pense pas que la rencontre avec le divin se passe à
la façon des humains puisque c’est essentiellement énergétique. Si
une image se forme, à mon avis, c’est le mental qui projette. A moins que la « super
conscience » puisse capter des images de conscience sur la même fréquence
mais je me contente pour le moment de me familiariser avec le système de
guidance choisi par mon âme, de reconnaitre l’énergie de l’amour.
Je pense que l’image peut perturber la personnalité et à
moins d’avoir suffisamment d’amour de soi, enfin d’être dans l’amour
inconditionnel, d’aimer tout en soi, ce qui empêche l’orgueil, on risque de
tomber dans le sentiment d’infériorité vis-à-vis du divin et de supériorité vis-à-vis
des autres humains.
J'ai ajouté ce signe: * au titre parce que le sujet est tellement vaste qu'une vie ne suffirait pas à le développer et c'est tout le propos de l'incarnation...
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l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la
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