Je n’en reviens pas de la façon dont tout s’éclaire avec
facilité dès lors que chaque corps est écouté, qu’ils sont perçus comme un tout
parfaitement harmonieux que seul le manque d’amour et de confiance en soi
empêchent de reconnaitre. Petit à petit, je m’émerveille de chacun d’eux, de leur
constitution, de leur fonction et de la perfection de leur interaction.
Quand j’étais enfant, l’image que l’extérieur me
renvoyait de mon propre corps physique m’avait fait détester cette enveloppe que
je rendais responsable de tous mes malheurs ; Il y avait du vrai puisqu’on ne me respectait pas.
Tant que je croyais en l’image que les autres me renvoyait de moi-même, (qui était le reflet des croyances inscrites tout au long de mes vies passées) ce que
l’extérieur m’obligeait à vivre m’amenait à me couper du ressenti de mes
émotions, et je restais enfermée dans le monde de la pensée. Heureusement,
comme la création divine est parfaite en tous points, celui-ci me permettait de
voyager, de sortir de la souffrance, de rêver, d’imaginer tout ce que je
voulais, d’étudier, d’apprendre, de comprendre…
Puis les premiers émois
amoureux me renvoyant à mes souffrances émotionnelles passées et refoulées par
instinct de survie, je tombais vite dans l’addiction pour diminuer la
souffrance émotionnelle et l’équilibrer en ayant du plaisir, avec diverses
drogues. Puis la découverte de Jésus
christ a éveillé mon propre corps christique, a ouvert mon cœur et l’accès à l’âme.
J’ai donc continué de me focaliser sur les corps spirituels pour retrouver le
sens de l’amour.