Ce matin, je ne sais pas si c’est le fait de m’être
endormie avec le message de la Terre en tête mais j’ai le ventre en
ébullition. J’ai lu le message ou plutôt survolé les mots privilégiant la
lecture par le cœur, l’intuition en sachant que les mots seraient traduits
pendant la nuit, exprimés dans ma propre expérience.
Je sens comme un feu intérieur
et en même temps une passion de vivre, d’être dans le mouvement ! J’ai
constaté, en sortant de mon lit, l’état de mes cuisses toutes ramollies par l’inertie
de l’hiver et je me suis dit qu’il était temps de se glisser dans le mouvement
de la vie, d’être dans l’action, de laisser ce feu s’exprimer, exploser tel un
volcan.
Je commence toujours la journée par aller aux toilettes et je m’y
connecte à la terre mère. Le frisson qui me parcoure de la tête aux pieds me
confirme que le contact est établi. Les poils qui se dressent comme des
milliers d’antenne en mode réceptif, c’est comme si l’animal que je suis aussi,
dressait ses oreilles pour entendre le message d’amour de la Terre, capter ses
vibrations, s'en remplir et appeler mon âme, mon esprit à revenir dans cette dimension.
En parlant de poil, je suis tombée sur une vidéo hier, qui
m’a remise sur mon chemin d’authenticité, de vérité, celle d’aimer tout ce que je
suis, sans aucune condition, sans concession.
Julien Wolga : "Le poil, ce mal aimé"
Depuis le matin, je cogitais à propos de l’image,
de son caractère hypnotique et du dictat de la mode, de l’illusion des apparences
et au projet de me faire épiler la moustache au laser. Jusqu’à maintenant, ces
poils ne me posaient aucun problème mais dans le désir de proposer mon aide, c’est
venu sur le tapis, comme un moyen d’optimiser mon image et donc l’impact sur l’extérieur.
Ma mère m’a proposé de me payer les séances de "torture"et j’ai accepté, prenant ça comme un
soutien de sa part, dans la mise en place de mon projet tout en me disant qu’ainsi
elle se déculpabilisait. Que je n’aurais pas de raison de lui reprocher un éventuel échec à cause de ma
forme physique, mon hérédité.
Il y a plusieurs choses qui ressortaient de cette
situation, la peur d’oser être soi-même en totalité, de na pas être crédible,
de subir les railleries, de perdre d’éventuels "clients"…
Et oui, la peur !
Mais
celle-ci me renseigne, me donne la direction dans le sens où elle me révèle ce
que je rejette en moi. La part animale, le côté masculin, la difficulté à oser
embrasser la vie, le besoin d’être encore plus dans l’amour de soi…
Puis ma vision de ce qu'est l'aide, la relation aidant aidé, le fait de considérer l'humain comme un client potentiel qui me dérange profondément et ne colle pas avec les stratégies marketing...
Tout comme mon désir de tomber tous les masques et le fait que je puisse me voir en totalité, de l'animal au divin, demande à être centré afin de ne pas retomber dans la division, la dualité, le rejet et l'exclusion.
D’autres arguments venaient contredire ces peurs enfin ce
manque d’amour dissimulé derrière elles. Comment je peux proposer d’aider les
gens à être vrai, dans l’amour total de ce qu’ils sont si je ne joue pas
totalement le jeu, comment affirmer la valeur, la puissance de l’authenticité,
en rafistolant sa propre image ?
C’est valable pour la camisole chimique
mais aussi pour mon système pileux.
En vérité, ça n’est pas au point de devenir
un phénomène de foire mais comme je suis brune, c’est visible.
Pendant une
période, d’ailleurs quand j’étais membre de l’église de Jésus Christ des saints
des derniers jours, je décolorais cette partie de mon corps. J’ai été
stupéfaite par la réaction d’un homme avec qui je faisais la cueillette des
pêches quand il s’est écrié comme un gamin : "oh elle a de la moustache" !
Il m’avait renvoyée à mon propre déni,
au ridicule de cette attitude qui consiste à essayer de cacher sa vraie nature.
L’église où on veut formater tout le monde, accoupler les hommes et les femmes,
dans des rôles bien définis, ranger par tranche d’âge les individus pour mieux
les manipuler, les rendre obéissants, me conditionnait encore trop…
Je n’ai jamais voulu souffrir pour être belle, je trouve ça
d’une telle connerie que je n’ai jamais cédé à la tentation de me faire mal
pour être acceptée par les autres.
Quoi que, prendre des cachets…enfin ça, c’est
au niveau confort intérieur bien que ça impacte aussi dans mes relations
extérieures puisqu’en étouffant mes émotions, je suis plus « docile ».
Heureusement ma passion pour la liberté m’amène à réviser toutes les peurs qui
se rejoignent en une seule ; celle de Vivre, tout simplement, d’oser
embrasser la vie avec tous mes corps !
On a souvent tendance à éliminer le
symptôme plutôt que d’aller visiter l’origine réelle d’un problème et ma façon
de gérer les pulsions sexuelles à coup de médocs, est une illustration de ce
comportement réflex. Mais en réfrénant cette énergie, je me prive du feu intérieur, de la passion, de l'impulsion vitale...
Mon signe en astrologie chinoise |
Quand on s’éveille à sa vraie nature, tout nous est révélé
et bien que cette période soit peu confortable, une fois qu’on fait un pas en
avant, on retrouve ses attributs originels.
Chaque fois que j’accueille une peur, peu après, je constate
que l’amour déversé par cet acte, me montre la situation d’une façon plus
juste, équilibrée.
L’énergie libérée se met au service de l’action qui suit la
décision de s’aimer davantage. Mais il n’y a aucune injonction, juste des idées
qui viennent naturellement, des synchronicités qui les appuient, les
confirment, les amplifient.
La vie ne me renvoie plus mes manques d’amour à travers des
scénarios qui les mettent en évidence de façon violente mais par des suggestions
mentales, des visions douces. J’ai encor rêvé hier après midi et eu la sensation
de visiter une ligne temporelle, parallèle à celle-ci. Un autre possible selon
mes dispositions, mes croyances, mes comportements. Chaque fois, ça évolue, c’est
comme si je vivais la situation que mon
inconscient dans son état actuel génère. Un futur proche possible qui m’aide à
me situer dans le moment présent.
Il est grand temps que mon âme, mon essence véritable
descende jusque dans mes entrailles, qu’elle épouse la chair, qu’elle s’inscrive
par le mouvement, l’action, se manifeste en totalité dans la matière.
Oui, le cœur
est le centre mais ce positionnement implique qu’il y ait d’autres "parties" et
sa fonction, c’est de les relier.
Le ventre, berceau de la vie, semble être le lieu de la
manifestation, une idée, un projet commence par se former dans l’imaginaire, l’esprit
et se concrétise ensuite par l’alchimie des énergies masculine et féminine qui
se mêlent amoureusement dans le saint Graal.
Ce réceptacle énergétique qui
manifeste la vie dès lors que l’équilibre est trouvé, que l’amour permet l’union
des forces polarisées, est localisé dans le ventre, le chakra sacré, au niveau du corps énergétique.
On peut visualiser le scénario,
appeler les énergies à s’unir, en cet espace sacré du cœur, puis dans celui du
ventre mais il est essentiel de l’inscrire dans la matière par des choix clairs,
des actes concrets afin de parachever l’œuvre, la création.
De la tête au cœur puis du cœur au
ventre et c’est à travers les mains que la matière prend forme, les jambes que
le mouvement s’inscrit dans cette réalité.
La première fois que j’ai fait une méditation guidée qui
amenait à visiter les entrailles, j’ai vu une magnifique panthère noire sortir
de sa grotte. J’ai été plus émerveillée qu’effrayée mais je n’ai pas vraiment
compris le sens de ceci bien que ça m’ait ouvert quelques pistes. Je sentais que
je devais oser un peu plus et c’est d’ailleurs ce que j’ai fait en créant ce
blog. Au passage, c’est après avoir exprimé mon opinion vis-à-vis de Louis, de
la Presse galactique, que ça s’est enfin concrétisé. Une prise de position qui
une fois tempérée m’a permise d’aller de l’avant.
Maintenant il est l’heure de laisser cet animal sauvage,
diffuser sa puissance énergétique, associer ses qualités à celle du cœur, de la
tendresse, de les mêler à celle du renard qui est aussi inscrit dans mon aura, tout comme celles du serpent.
D’unifier cette faune et de la mettre au service de la manifestation de qui je
suis, dans la chair.
Nous portons l’ensemble de la création en nous-mêmes et en pacifiant,
c'est-à-dire en aimant les différents aspects qui nous constituent, en
reconnaissant leurs qualités, nous pouvons bénéficier de leur soutien.
Toutes les
images, les symboles, sont des représentations des énergies que nous portons. Mais comme la vie sans cesse en mouvement, certaines énergies sont utiles et s'activent selon le cycle naturel de notre propre horloge interne. Lorsque celle-ci est en harmonie avec le cycle de la terre, nous bénéficions de son soutien. La reliance à la Terre Mère est tout aussi essentielle que la reliance à notre présence divine.
Notre âme semble se situer au carrefour de ces deux aspects totalement opposés et en l'associant à notre personnalité humaine, elle se charge de réunir ces deux réalités apparemment opposées mais qui en fait se complètent magnifiquement.
Charly Burlingame |
Comme l’arc en ciel dont les couleurs vont du plus claires
aux plus sombres, il s’agit de composer avec toute la palette plutôt que de
sélectionner une seule d’entre elles. Un tableau est magnifique selon les
contrastes, les couleurs sont mises en valeur par leurs associations, leurs combinaisons.
Si le temps le permet, je vais ressortir mon VTT, histoire
de faire circuler le sang, la sève, la vie en moi, de raffermir les muscles, de
les gorger d’oxygène, tout comme mes neurones. Merci à vous mes petites cellules d'amour!
Encore une belle synchronicité ! En ouvrant le
navigateur et le programme pour éditer les messages, je fais souvent un petit
tour sur les sites qui apparaissent dans les statistiques. Je vois d’où
viennent les visiteurs du blog et je viens de regarder une vidéo sur la presse galactique, qui m’a fait sortir des larmes :
Quand "Diablo" devient "Spirit"
Conversation avec Anna, en anglais
Version sous-titrée en espagnol, pour ceux qui comme moi ont du mal avec certains accents anglais ou américains?
Je suis encore imprégnée de l’effet du documentaire à propos
de « L'intelligence du ventre » (vidéo en fin de message, elle est en ligne jusqu'à la fin mars seulement).
Ce qui m’a le plus impressionnée, c’est
l’idée des ces bactéries tueuses dont l’action permet l’équilibre, la santé.
Il
y a là un message extraordinaire, concernant la dualité et je n’ai pas
fini de la visionner encore et encore !
Bon, je dois accueillir la brûlure au plexus et prendre un
bout de cachet au lieu d’attendre que ça soit douloureux ! Il ne s’agit
pas d’arracher les masques avec violence ; le risque de les remettre aussitôt
serait trop grand, mais de les ôter avec délicatesse, respect pour l’équilibre
entre tous les corps. C’est très souvent ce qui m’a empêché d’aller au bout du
processus, le fait de vouloir éliminer le problème d’un seul coup.
Il y a à
découvrir quelque chose à chaque écaille qui tombe et c’est dans la paix, l’amour
de tous mes corps que je veux lire ce magnifique livre de la vie, de la
création, inscrit en chacune de mes cellules. Je les remercie au passage d’être
autonomes et de ne pas être influencées outre mesure, par les fluctuations
générées par la pensée.
Je me remplis d’amour et de lumière, par l’accueil de Tout ce que je suis, en embrassant chaque parcelle de vie que j’abrite, qui m'anime, chaque corps qui me permet d’expérimenter le vie sous un angle particulier.
Un voyage
au cœur de la matière, une exploration de chaque instant, une découverte digne
des plus grands explorateurs !
Oui, le cœur est un magnifique paysage mais
à l’image du monde, chaque continent porte des merveilles, des trésors de
connaissance, de beauté, d'êtres à rencontrer…
Igor Shpilenok |
En fait, distinguer les parties du corps est le meilleur moyen
de tomber dans le piège des préférences. Il semble que le cœur soit vénéré
parce qu’il est celui qui permet l’accès au divin et qu’il est le carrefour de
tout ce qui est, le point central, mais le ventre est aussi générateur d’amour,
il nous relie au cœur de la terre mère, nous permet de vibrer le divin dans la
chair, l’incarnation.
L’un ne va pas sans l’autre, tout comme l’ego sans le cœur
tourne en rond, la tête sans le cœur, se perd dans l’évasion vers les mondes
éthérés, le cœur sans le ventre est limité dans l'expression de l'amour.
Il semble que la mission de l’humain divin soit de relier tous ses
corps, de faire descendre l‘énergie céleste jusqu’au cœur de la terre et l’énergie
terrestre jusque dans le ciel.
J’utilise des termes simples volontairement
puisque ce qui compte c’est de réaliser concrètement les choses. Les canaux
énergétiques internes sont les voies de ces flux et il semble que celui du
centre permette le passage conjoint des énergies réunifiées.
Oui, je pourrais
lire les messages qui expliquent en détail tous les processus mais encore une
fois, je veux connaitre de l‘intérieur, apprendre par l’expérience, à travers
tous mes corps, par le contact intime avec toutes ces dimensions, de façon à
embrasser la vie toute entière, à vivre ma vie pleinement et plus par procuration !
Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter
l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la
source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces deux lignes. Merci