Olivier Declercq |
Depuis deux jours, je me laisse totalement aller, à tous
les niveaux ! Je me laisse guider entièrement par mon feeling et c’est une
belle façon de libérer des peurs, des croyances, non alignées sur l’amour. Et
oui, encore ce mot ! On ne peut pas s’en passer de toute façon puisque
cette énergie régit tous les univers. Et quand je dis univers, je parle aussi
bien de l’espace infini que de nos cellules. La première fois que j’ai lu
quelque chose à propos des rayons, ça remonte à 2006. J’ai tout de suite senti
une forte résonance avec les rayon rose et violet, l’amour et la liberté. Mais
la conception humaine de ces valeurs et si éloignée de la réalité, que je suis
encore à en étudier le sens.
Déjà, le fait de savoir qu’il s’agit avant tout
d’énergie, change pas mal les choses. De ce point de vue, l’amour n’est donc
pas une valeur morale mais un état d’être. On peut distinguer plusieurs "façons" d’aimer, selon "l’objet" qui en est la cause, le déclencheur
mais j’ai toujours senti que l’amour se situe bien au-delà de toutes ces
considérations. La vie elle-même m’a montrée que la vision humaine de ce
sentiment est très réduite et varie totalement selon les individus. Il apparait
finalement que celui-ci s’exprime au travers de "qualités" telles
que la capacité à pardonner, à lâcher prise, à ressentir de la gratitude, à
communier, à partager, à prendre soin…Mais aussi à être vrai, honnête, franc,
respectueux, humble, simple, ouvert…
Il semble que cette énergie qui relie tout
ce qui est, contienne toute une gamme de fréquence qui ont le pouvoir
d’épanouir l’esprit, d’ouvrir le cœur, de l’attendrir et lorsqu’on se libère de
la notion de bien et de mal, celle-ci s’étend encore plus et semble tout
englober. Ainsi, la peur, la colère, la tristesse naissent du manque d’amour,
de reconnaissance et bien que ce soient des énergies en apparence opposées à
l’amour, elles y sont intimement reliées.
J’avais pu constater que le désespoir, l’agressivité de
certaines personnes et de moi-même, venaient de ce manque, de l’ignorance de ce
qu’est cette énergie contenue en toute vie et dont la libre circulation et
l’amplification sont vitales pour tout le monde.
Mais la découverte
extraordinaire, c’est de savoir que nous portons tous cette énergie, qu’elle
constitue notre « matière première » et qu’il suffit de commencer à
s’aimer vraiment pour en trouver la porte et faire jaillir cette source de vie
éternelle.
Comme cette énergie n’a pas besoin d’objet pour exister,
l’autonomie affective est donc à la portée de tous. Cependant, comme c’est une
énergie, pour qu’elle puisse se ressentir et amplifier, grandir, elle doit
circuler. C’est son mouvement qui nous permet d’être bien avec soi-même et avec
les autres. Cette révélation bouleverse la notion de liberté et donc aussi
celle de l’attachement.
Simeth Maya |
J’apprends donc à la faire circuler en moi, entre tous mes
corps, entre tout ce qui me constitue, afin de devenir un pur canal et rayonner
l’amour à l’extérieur, de façon à entrer en relation avec les autres, à
communier, dans le respect mutuel, au travers de toutes les fréquences citées
précédemment.
Avant d’avoir ces connaissances, je faisais comme les
autres, je donnais pour recevoir, je faisais passer les besoins des autres
avant les miens, croyant que de cette façon, je serais
« récompensée » en retour. Ce n’était pas toujours conscient et
lorsque je m’en rendais compte, la plupart du temps, c’est quand je ne recevais
pas ce que j’attendais. Je nourrissais la victime intérieure parce que j’étais
toujours dans l’attente. Je donnais au point de m’oublier et c’est effectivement
ce qui arrivait, les autres me manipulaient parce que je donnais le bâton pour
me faire battre, envoyant le message énergétique, « je vous aime parce que
je ne m’aime pas ».
Je me dévalorisais tellement que j’attirais des
vampires énergétiques et me faisais littéralement pomper l’énergie. Chaque
situation avec l’extérieur amplifiait la haine de moi-même et de l’autre. De déception en déception, je décidais de me
blinder, de fermer mon cœur et de m’isoler du reste du monde. J’aurais pu crever
du manque d’amour mais le contact avec les animaux me permettait de faire
circuler cette énergie et ainsi de survivre.
Quand j’ai ressenti l’amour pur du Christ, j’ai pu ouvrir
mon cœur tout entier et renaitre à l’amour de l’intérieur. L’étincelle divine en
moi, a été amplifiée par ce contact hors norme qui arrivait au moment précis où
je pouvais l’accepter. Tant que j’espérais recevoir de l’amour des humains,
comme ma vision de celui-ci était distorsionnée, je restais enfermée dans les
jeux de rôles.
Le fait de m’être fermée au monde m’a ouverte à l’invisible et
comme mon cœur était brisé, l’énergie divine a pu s’infiltrer. J’ai ensuite
essayé de vivre ce genre de relation avec les humains et tant que je restais
dans le cadre de l’église, ça se passait relativement bien puisque tout le
monde se rassemblait autour des principes christiques et de l’amour
désintéressé. Mais quand je suis "tombée amoureuse", tout a basculé. Je suis
retombée dans les jeux de rôle, dans l’attente d’être "nourrie"
affectivement de l’extérieur.
Je me suis
donc fermée à nouveau pour ne pas dépendre d’un amour qui n’était d’ailleurs
pas partagé et (heureusement) mais comme la lumière m’avait éclairée, que la foi
en l’invisible, en mes origines divines
avaient été éveillée, je restais ouverte aux cieux.
La relation avec le divin, au travers de la prière, du
dialogue intérieur, me libérait de la solitude, de l’enfermement total et
me permettait de continuer d’apprendre, comprendre, comment je fonctionnais et ce
que je devais revoir en moi, afin de trouver la paix intérieure. L’espoir était
malgré tout présent.
Maintenant que je sais que la fontaine d’amour est en moi
et qu’il me suffit de rester unie intérieurement, d’accueillir tout ce qui me
traverse, d’aimer tout ce que je suis, de prendre soin de mon corps physique,
pour que cette énergie circule librement en moi, me remplisse et grandisse, je
commence à nouveau à m’ouvrir vers l’extérieur.
Mais comme je n’attends pas de
recevoir, comme ça n’est pas le besoin qui me motive, et comme je donne
premièrement, (en l’occurrence, la confiance), sans m’occuper du résultat, "l’autre" peut donner librement sans avoir l’impression d’y
être forcé ni d’y perdre quelque chose. Si éventuellement il se pose la
question de savoir ce qu’il va y gagner, ça ne me concerne plus, ça lui appartient.
Le fait de ne plus m’attacher au résultat me libère de l’attente et en même
temps, ça ne crée pas d’interdépendance.
Concernant la liberté, je me rends compte que plus je
m’enferme et plus le besoin de liberté est grand, il nous faut aller au bout
d’une expérience, au fond de l’énergie pour passer à autre chose.
C’est comme
si l’énergie était un élastique qui une fois tendu à son maximum ne peut pas
faire autre chose que de revenir de l’autre côté. L’image est un peu violente
mais très souvent lorsqu’on envisage la vie à travers la dualité, on se trouve
à cheval sur l’élastique, à être chahuté parce qu’on résiste à la force
d’attraction. On s’accroche au bien et la moindre émotion (qu’on appelle alors
négative), qui se présente, nous oblige à tendre l’élastique jusqu’au moment où
la pression est telle qu’on se prend l’énergie opposée amplifiée, en pleine
poire.
Alors afin d’apprendre ce qu’est vraiment la liberté, de la
vivre, je commence par ne plus me coller d’obligation, par libérer toute tension.
Je me laisse totalement aller à suivre l’élan du moment et en accueillant ce
qui vient, tout s’équilibre intérieurement et se répercute à l’extérieur. Si la
culpabilité ou la critique se manifestent, comme ce sont des énergies nées de
la peur, je les accueille tout simplement et cet acte libère l’énergie de vie,
me redonne l’enthousiasme qu’il faut pour agir, à partir du cœur, d’une vision
neutre.
Un geste banal du quotidien est alors fait avec cœur et ce qui
apparaissait comme une corvée devient naturellement un acte d’amour envers soi,
une façon de prendre soin de moi.
Le bien-être dépend de l’énergie qui accompagne le geste,
la pensée. Et quand on parle d’être centré, c’est tout simplement de laisser
sortir les émotions qui bloquent la libre circulation de l’énergie qui retrouvant son mouvement naturel, équilibré, nous ramène au
point zéro.
Quand on ne cherche plus à être d’un côté ou de l’autre, à
s’accrocher à la lumière en refoulant ses ombres, à résister à ce qui nous
semble mauvais, l’équilibre se réalise naturellement. Dès qu’on juge quelque chose
en soi, on créé une résistance douloureuse que l’on peu détecter dans le corps
par un point de crispation. Il n’est même pas nécessaire d’intellectualiser, de
comprendre le pourquoi de la tension mais en sachant juste que l’énergie est
bloquée, peu importe ce qui fait barrage, en respirant calmement la raideur
s’estompe et l’énergie peut alors circuler à nouveau.
J’ai dû aller m’allonger trois fois hier, afin de retrouver
la libre circulation de l’énergie. Maintenant, j’associe toute perte de
motivation, d’entrain, à un blocage énergétique et je vais directement
m’allonger. J’ai encore besoin de m’étendre pour favoriser la relaxation et de
fermer les yeux pour faciliter le processus mais je suis sure qu’avec la
pratique et d’ailleurs parfois c’est ce que je fais, juste trois respirations
profondes suffiront à retrouver l’équilibre et l'harmonie intérieurs.
Pour le sommeil par exemple, j’étais encore réveillée à
quatre heures et au lieu de tourner en rond dans mon lit, de me demander
pourquoi…je me suis levée, j’ai écrit et maintenant je vais aller me recoucher.
Je sais que cette phase de libération de la dépendance aux cachets oblige mes
corps à fonctionner autrement et le temps qu’il puisse se rééquilibrer, je les
accompagne en ne résistant pas aux changements intérieurs, en n’amplifiant pas
les tensions, les questions, et surtout en ayant confiance que c’est ce qu’ils
cherchent toujours, qu’ils sont naturellement constitués pour trouver
l’harmonie, l’équilibre.
Je suis allée faire un tirage de tarot sur le site de Murielle
Robert en posant la question ; "est-ce que cette fois-ci c’est la
bonne ?" Je parle ici de la libération de la dépendance aux médocs. Et la
carte tirée est le 7 ; « La puissance de direction ». Je ne l’ai
pas fait pour savoir ce que je sais au fond de moi de toute façon, mais plus
pour voir si je suis alignée, en harmonie entre mon désir conscient et mon
inconscient qui se manifeste par des peurs, des doutes…Si vous voulez vous faire
un tirage de tarot, cliquez ici: http://www.muriellerobert.com/tarot_tirage.htm
C’est un petit coup de pouce en même temps qu’une façon de
lâcher l’idée que l’autre ne peut pas m’aider. Le but de mon âme dans cette
incarnation étant de guérir et de trouver l’autonomie à tous les niveaux, la
souveraineté, tant qu’ j’étais trop dans l’attente d’un secours ou de l’amour
extérieurs, celle-ci veillait à ce que je ne retombe pas dans les pièges de la
dépendance affective et la perte de mon propre pouvoir. C’est une « image »
puisqu’en fait, tout se réalise au niveau énergétique, selon les lois
universelles.
Le trauma vécu dans l’enfance m’a amenée à me protéger de
l’extérieur et ainsi de trouver mon propre pouvoir mais il ne s’agit pas
d’acquérir l’autonomie pour s’enfermer dans sa bulle. L’amour qui circule en
soi appelle naturellement à rayonner autour et l’autonomie affective permet de
changer totalement la façon d’entrer en relation avec l’autre. Il ne s’agit
plus d’interdépendance mais de libre échange, de communion.
Me laissant guider totalement par l’âme, c'est-à-dire
suivant l’envie du moment sans interférer mentalement, sans me demander
pourquoi, sans chercher ce qu’il y a à gagner, à perdre, si un danger est là,
sans calculer, anticiper, mais en ayant totalement confiance en mon cœur, j’ai
contacté une personne qui fait des soins énergétiques et canalise les êtres de
lumière.
Bien que je sois assez dubitative quant à l’origine de ces messages,
c'est-à-dire que je me demande parfois si leur provenance est de l’astral ou
d’autres plans mais comme je ne fais plus cas de la notion bien mal,
considérant qu’en toute chose, il y a forcément son contraire, j’ai suivi
l’envie.
Comme une mise à l’épreuve cette fois-ci, de ma personnalité à mon
âme, j’ai fait exactement ce qui me venait, demandé sans honte ni complexe et
abusant même d’un certain culot comme pour « provoquer le divin ».
Rien de rebelle juste, une réponse à la demande insistante du divin intérieur à
lâcher prise, à faire confiance.
Comme je n’espérais pas être sauvée à tout
prix, remettre mon propre pouvoir entre les mains de quelqu’un d’autre que le
divin intérieur, mais juste voir si je pouvais bénéficier d’un petit coup de
pouce, je n’étais donc pas dans l’attente. Je sais que le sevrage est réalisable
et que ça demande de la patience, de la persévérance. Il s’agit donc là de favoriser le processus
de guérison par l’amplification énergétique et en même temps, de restaurer ma
relation à l’autre, d’oser faire confiance.
Apparemment, je suis prête à recevoir puisque les choses se
sont passées simplement bien que j’aie été redirigée vers une autre personne.
Là aussi, je peux voir que deux options se présentaient à moi, soit de me dire que
puisque la personne sollicitée ne pouvait pas répondre à ma demande, cela
voulait dire que mon âme n’était pas derrière le désir, soit continuer de faire
confiance et contacter la deuxième personne. C’est ce que j’ai fait et je dois
dire que je l’ai bien senti, j’ai eu affaire à quelqu’un de simple, directe et
honnête. C’est déjà une très bonne chose. Je verrais bien comment les choses
évoluent mais je n’attends rien de particulier. Je partagerais cette expérience
comme tout ce que je vis au quotidien.
Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter
l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la
source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces deux lignes. Merci