samedi 1 mars 2014

"L’amour n’est pas une valeur morale mais un état d’être"



Olivier Declercq


Depuis deux jours, je me laisse totalement aller, à tous les niveaux ! Je me laisse guider entièrement par mon feeling et c’est une belle façon de libérer des peurs, des croyances, non alignées sur l’amour. Et oui, encore ce mot ! On ne peut pas s’en passer de toute façon puisque cette énergie régit tous les univers. Et quand je dis univers, je parle aussi bien de l’espace infini que de nos cellules. La première fois que j’ai lu quelque chose à propos des rayons, ça remonte à 2006. J’ai tout de suite senti une forte résonance avec les rayon rose et violet, l’amour et la liberté. Mais la conception humaine de ces valeurs et si éloignée de la réalité, que je suis encore à en étudier le sens. 
Déjà, le fait de savoir qu’il s’agit avant tout d’énergie, change pas mal les choses. De ce point de vue, l’amour n’est donc pas une valeur morale mais un état d’être. On peut distinguer plusieurs "façons" d’aimer, selon "l’objet" qui en est la cause, le déclencheur mais j’ai toujours senti que l’amour se situe bien au-delà de toutes ces considérations. La vie elle-même m’a montrée que la vision humaine de ce sentiment est très réduite et varie totalement selon les individus. Il apparait finalement que celui-ci s’exprime au travers de "qualités" telles que la capacité à pardonner, à lâcher prise, à ressentir de la gratitude, à communier, à partager, à prendre soin…Mais aussi à être vrai, honnête, franc, respectueux, humble, simple, ouvert…


Il semble que cette énergie qui relie tout ce qui est, contienne toute une gamme de fréquence qui ont le pouvoir d’épanouir l’esprit, d’ouvrir le cœur, de l’attendrir et lorsqu’on se libère de la notion de bien et de mal, celle-ci s’étend encore plus et semble tout englober. Ainsi, la peur, la colère, la tristesse naissent du manque d’amour, de reconnaissance et bien que ce soient des énergies en apparence opposées à l’amour, elles y sont intimement reliées.
J’avais pu constater que le désespoir, l’agressivité de certaines personnes et de moi-même, venaient de ce manque, de l’ignorance de ce qu’est cette énergie contenue en toute vie et dont la libre circulation et l’amplification sont vitales pour tout le monde. 
Mais la découverte extraordinaire, c’est de savoir que nous portons tous cette énergie, qu’elle constitue notre « matière première » et qu’il suffit de commencer à s’aimer vraiment pour en trouver la porte et faire jaillir cette source de vie éternelle.

Comme cette énergie n’a pas besoin d’objet pour exister, l’autonomie affective est donc à la portée de tous. Cependant, comme c’est une énergie, pour qu’elle puisse se ressentir et amplifier, grandir, elle doit circuler. C’est son mouvement qui nous permet d’être bien avec soi-même et avec les autres. Cette révélation bouleverse la notion de liberté et donc aussi celle de l’attachement.



Simeth Maya


J’apprends donc à la faire circuler en moi, entre tous mes corps, entre tout ce qui me constitue, afin de devenir un pur canal et rayonner l’amour à l’extérieur, de façon à entrer en relation avec les autres, à communier, dans le respect mutuel, au travers de toutes les fréquences citées précédemment.

Avant d’avoir ces connaissances, je faisais comme les autres, je donnais pour recevoir, je faisais passer les besoins des autres avant les miens, croyant que de cette façon, je serais « récompensée » en retour. Ce n’était pas toujours conscient et lorsque je m’en rendais compte, la plupart du temps, c’est quand je ne recevais pas ce que j’attendais. Je nourrissais la victime intérieure parce que j’étais toujours dans l’attente. Je donnais au point de m’oublier et c’est effectivement ce qui arrivait, les autres me manipulaient parce que je donnais le bâton pour me faire battre, envoyant le message énergétique, « je vous aime parce que je ne m’aime pas ». 
Je me dévalorisais tellement que j’attirais des vampires énergétiques et me faisais littéralement pomper l’énergie. Chaque situation avec l’extérieur amplifiait la haine de moi-même et de l’autre.  De déception en déception, je décidais de me blinder, de fermer mon cœur et de m’isoler du reste du monde. J’aurais pu crever du manque d’amour mais le contact avec les animaux me permettait de faire circuler cette énergie et ainsi de survivre.
Quand j’ai ressenti l’amour pur du Christ, j’ai pu ouvrir mon cœur tout entier et renaitre à l’amour de l’intérieur. L’étincelle divine en moi, a été amplifiée par ce contact hors norme qui arrivait au moment précis où je pouvais l’accepter. Tant que j’espérais recevoir de l’amour des humains, comme ma vision de celui-ci était distorsionnée, je restais enfermée dans les jeux de rôles. 
Le fait de m’être fermée au monde m’a ouverte à l’invisible et comme mon cœur était brisé, l’énergie divine a pu s’infiltrer. J’ai ensuite essayé de vivre ce genre de relation avec les humains et tant que je restais dans le cadre de l’église, ça se passait relativement bien puisque tout le monde se rassemblait autour des principes christiques et de l’amour désintéressé. Mais quand je suis "tombée amoureuse", tout a basculé. Je suis retombée dans les jeux de rôle, dans l’attente d’être "nourrie" affectivement de l’extérieur.  
 Je me suis donc fermée à nouveau pour ne pas dépendre d’un amour qui n’était d’ailleurs pas partagé et (heureusement) mais comme la lumière m’avait éclairée, que la foi en l’invisible, en mes origines divines avaient été éveillée, je restais ouverte aux cieux.

La relation avec le divin, au travers de la prière, du dialogue intérieur, me libérait de la solitude, de l’enfermement total et me permettait de continuer d’apprendre, comprendre, comment je fonctionnais et ce que je devais revoir en moi, afin de trouver la paix intérieure. L’espoir était malgré tout présent.
 
Maintenant que je sais que la fontaine d’amour est en moi et qu’il me suffit de rester unie intérieurement, d’accueillir tout ce qui me traverse, d’aimer tout ce que je suis, de prendre soin de mon corps physique, pour que cette énergie circule librement en moi, me remplisse et grandisse, je commence à nouveau à m’ouvrir vers l’extérieur. 
Mais comme je n’attends pas de recevoir, comme ça n’est pas le besoin qui me motive, et comme je donne premièrement, (en l’occurrence, la confiance), sans m’occuper du résultat, "l’autre" peut donner librement sans avoir l’impression d’y être forcé ni d’y perdre quelque chose. Si éventuellement il se pose la question de savoir ce qu’il va y gagner, ça ne me concerne plus, ça lui appartient. 
Le fait de ne plus m’attacher au résultat me libère de l’attente et en même temps, ça ne crée pas d’interdépendance. 

Concernant la liberté, je me rends compte que plus je m’enferme et plus le besoin de liberté est grand, il nous faut aller au bout d’une expérience, au fond de l’énergie pour passer à autre chose. 
C’est comme si l’énergie était un élastique qui une fois tendu à son maximum ne peut pas faire autre chose que de revenir de l’autre côté. L’image est un peu violente mais très souvent lorsqu’on envisage la vie à travers la dualité, on se trouve à cheval sur l’élastique, à être chahuté parce qu’on résiste à la force d’attraction. On s’accroche au bien et la moindre émotion (qu’on appelle alors négative), qui se présente, nous oblige à tendre l’élastique jusqu’au moment où la pression est telle qu’on se prend l’énergie opposée amplifiée, en pleine poire. 






Alors afin d’apprendre ce qu’est vraiment la liberté, de la vivre, je commence par ne plus me coller d’obligation, par libérer toute tension. Je me laisse totalement aller à suivre l’élan du moment et en accueillant ce qui vient, tout s’équilibre intérieurement et se répercute à l’extérieur. Si la culpabilité ou la critique se manifestent, comme ce sont des énergies nées de la peur, je les accueille tout simplement et cet acte libère l’énergie de vie, me redonne l’enthousiasme qu’il faut pour agir, à partir du cœur, d’une vision neutre. 
Un geste banal du quotidien est alors fait avec cœur et ce qui apparaissait comme une corvée devient naturellement un acte d’amour envers soi, une façon de prendre soin de moi.
Le bien-être dépend de l’énergie qui accompagne le geste, la pensée. Et quand on parle d’être centré, c’est tout simplement de laisser sortir les émotions qui bloquent la libre circulation de l’énergie qui retrouvant son mouvement naturel, équilibré, nous ramène au point zéro. 
Quand on ne cherche plus à être d’un côté ou de l’autre, à s’accrocher à la lumière en refoulant ses ombres, à résister à ce qui nous semble mauvais, l’équilibre se réalise naturellement. Dès qu’on juge quelque chose en soi, on créé une résistance douloureuse que l’on peu détecter dans le corps par un point de crispation. Il n’est même pas nécessaire d’intellectualiser, de comprendre le pourquoi de la tension mais en sachant juste que l’énergie est bloquée, peu importe ce qui fait barrage, en respirant calmement la raideur s’estompe et l’énergie peut alors circuler à nouveau.

J’ai dû aller m’allonger trois fois hier, afin de retrouver la libre circulation de l’énergie. Maintenant, j’associe toute perte de motivation, d’entrain, à un blocage énergétique et je vais directement m’allonger. J’ai encore besoin de m’étendre pour favoriser la relaxation et de fermer les yeux pour faciliter le processus mais je suis sure qu’avec la pratique et d’ailleurs parfois c’est ce que je fais, juste trois respirations profondes suffiront à retrouver l’équilibre et l'harmonie intérieurs. 
 
Pour le sommeil par exemple, j’étais encore réveillée à quatre heures et au lieu de tourner en rond dans mon lit, de me demander pourquoi…je me suis levée, j’ai écrit et maintenant je vais aller me recoucher. 
Je sais que cette phase de libération de la dépendance aux cachets oblige mes corps à fonctionner autrement et le temps qu’il puisse se rééquilibrer, je les accompagne en ne résistant pas aux changements intérieurs, en n’amplifiant pas les tensions, les questions, et surtout en ayant confiance que c’est ce qu’ils cherchent toujours, qu’ils sont naturellement constitués pour trouver l’harmonie, l’équilibre. 



 

Je suis allée faire un tirage de tarot sur le site de Murielle Robert en posant la question ; "est-ce que cette fois-ci c’est la bonne ?" Je parle ici de la libération de la dépendance aux médocs. Et la carte tirée est le 7 ; « La puissance de direction ». Je ne l’ai pas fait pour savoir ce que je sais au fond de moi de toute façon, mais plus pour voir si je suis alignée, en harmonie entre mon désir conscient et mon inconscient qui se manifeste par des peurs, des doutes…Si vous voulez vous faire un tirage de tarot, cliquez ici: http://www.muriellerobert.com/tarot_tirage.htm

C’est un petit coup de pouce en même temps qu’une façon de lâcher l’idée que l’autre ne peut pas m’aider. Le but de mon âme dans cette incarnation étant de guérir et de trouver l’autonomie à tous les niveaux, la souveraineté, tant qu’ j’étais trop dans l’attente d’un secours ou de l’amour extérieurs, celle-ci veillait à ce que je ne retombe pas dans les pièges de la dépendance affective et la perte de mon propre pouvoir. C’est une « image » puisqu’en fait, tout se réalise au niveau énergétique, selon les lois universelles.

Le trauma vécu dans l’enfance m’a amenée à me protéger de l’extérieur et ainsi de trouver mon propre pouvoir mais il ne s’agit pas d’acquérir l’autonomie pour s’enfermer dans sa bulle. L’amour qui circule en soi appelle naturellement à rayonner autour et l’autonomie affective permet de changer totalement la façon d’entrer en relation avec l’autre. Il ne s’agit plus d’interdépendance mais de libre échange, de communion.

Me laissant guider totalement par l’âme, c'est-à-dire suivant l’envie du moment sans interférer mentalement, sans me demander pourquoi, sans chercher ce qu’il y a à gagner, à perdre, si un danger est là, sans calculer, anticiper, mais en ayant totalement confiance en mon cœur, j’ai contacté une personne qui fait des soins énergétiques et canalise les êtres de lumière. 
Bien que je sois assez dubitative quant à l’origine de ces messages, c'est-à-dire que je me demande parfois si leur provenance est de l’astral ou d’autres plans mais comme je ne fais plus cas de la notion bien mal, considérant qu’en toute chose, il y a forcément son contraire, j’ai suivi l’envie. 
Comme une mise à l’épreuve cette fois-ci, de ma personnalité à mon âme, j’ai fait exactement ce qui me venait, demandé sans honte ni complexe et abusant même d’un certain culot comme pour « provoquer le divin ». Rien de rebelle juste, une réponse à la demande insistante du divin intérieur à lâcher prise, à faire confiance. 
Comme je n’espérais pas être sauvée à tout prix, remettre mon propre pouvoir entre les mains de quelqu’un d’autre que le divin intérieur, mais juste voir si je pouvais bénéficier d’un petit coup de pouce, je n’étais donc pas dans l’attente. Je sais que le sevrage est réalisable et que ça demande de la patience, de la persévérance.  Il s’agit donc là de favoriser le processus de guérison par l’amplification énergétique et en même temps, de restaurer ma relation à l’autre, d’oser faire confiance.
Apparemment, je suis prête à recevoir puisque les choses se sont passées simplement bien que j’aie été redirigée vers une autre personne. Là aussi, je peux voir que deux options se présentaient à moi, soit de me dire que puisque la personne sollicitée ne pouvait pas répondre à ma demande, cela voulait dire que mon âme n’était pas derrière le désir, soit continuer de faire confiance et contacter la deuxième personne. C’est ce que j’ai fait et je dois dire que je l’ai bien senti, j’ai eu affaire à quelqu’un de simple, directe et honnête. C’est déjà une très bonne chose. Je verrais bien comment les choses évoluent mais je n’attends rien de particulier. Je partagerais cette expérience comme tout ce que je vis au quotidien. 


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces deux lignes. Merci