On ne peut pas dire que ce soit la clarté totale en moi, ce
matin. Du moins, comme je me laisse porter par l’élan du moment, je ne contrôle
absolument rien au niveau du mental et ça n’est pas quelque chose qui plait à
mon ego. D’un côté j’agis selon des pulsions qui ne sont pas dictées par la
peur, ce qui me le confirme, c’est le ressenti au moment où je suis dans l’action
et le fait que ça glisse tout seul et de l’autre, des questions interfèrent, me
faisant douter de la pertinence de mes actes, de mes choix. Il semble que ce
soit le dilemme de ma vie, et de beaucoup d’entre nous. Dès lors que nous avons
foi au monde invisible, cette question récurrente sera toujours présente ;
est-ce le fruit de mon imagination ou est-ce bien réel ?
J’ai lu la newsletter de Pamela Kribbe hier et constaté que
le doute existe même chez ceux qui sont habitués à connecter les êtres d’autres
dimensions. D’un côté l’ego est nécessaire pour s’affirmer mais de l’autre il
sème le doute. Ce qui me conforte tout de même quant à mes choix, c’est le fait
de voir que les questions qui expriment le doute, cachent des peurs que je peux
démasquer et les libérer, puisque la connaissance de soi, permet de déceler les ombres qui nous
habitent.
Je peux comprendre qu’il soit bon de ne pas se contenter de suivre
aveuglément la voix intérieure mais parfois, c’est la seule façon d’avancer,
de recevoir des réponses. Là aussi je me dis qu’une question est l’expression d’un
manque de confiance en soi, en son cœur, en l’invisible, en ce qui n’est pas
contrôlable…
Alors, je tente d’être le plus possible dans l’instant
présent, de libérer le doute au niveau énergétique, d’accueillir l’émotion
suscitée, de l’éclairer par ma présence divine, sans forcément attendre de
réponse pais au moins un mieux-être. Puis j’appelle tout ce que je suis à s’unir,
à s’harmoniser à la fréquence de l’amour afin de relier l’intuition et la raison. Chercher l’équilibre, le juste milieu afin que les deux voix se complètent, se
servent mutuellement.
Avant d’écrire ce texte, par exemple, je me suis
connectée à la terre, à mon âme que j’ai invitée à descendre jusque dans mes
entrailles et à s’unir à ma présence divine, afin d’être au service de l’amour,
de laisser cette énergie s’exprimer à travers mes mains. En ce moment même, j’accueille
le doute de soi.
Un pincement à la nuque m’a amené à éclairer cet endroit et
j’ai eu la forte sensation que quelque chose était ôté. Comme un objet cylindrique
de petite taille et le mot implant est venu simultanément. Là, j’ai posé la
question de savoir si cette pensée était "réelle" ou si elle était le fruit d’un conditionnement
créé par les lectures qui parlent de manipulation génétique.
L’idée que l’âme,
le divin ont de toute façon choisi l’expérience terrestre de séparation et que finalement
peu importe comment ceci s’est produit en réalité, m’est venue juste après la
question, comme une évidence.
Ce qui compte, c’est d’être convaincu de pouvoir se libérer
de toute forme de manipulation et d’en faire l’expérience. Avant tout, nous
sommes manipulés de l’intérieur par nos peurs et on peut constater le résultat de
l’acceptation de celles-ci, directement dans la façon dont les choses évoluent
dès lors qu’on les embrasse. Non seulement elles ne nous freinent plus mais elles
nous donnent l’élan d’aller de l’avant. Tout est question d’équilibre
énergétique et la maitrise des énergies ne demande pas des connaissances extraordinaires
mais la capacité à appliquer la "technique" au moment opportun.
Dans cette
expérience d’accueil du doute, je peux constater une fois de plus que le déblocage
énergétique est efficace puisque maintenant les mots viennent tous seuls.
Quand
au doute, il est clair que même si je suis certaine d’être honnête dans ce que je
dis, ça ne veut pas dire pour autant que ce soit vrai. C’est vrai pour moi,
parce que je ressens un mieux-être, une décrispation, un peu plus de clarté
mais pour celui qui lit, ça peut sembler totalement faux. Si on appréhende
quelque chose uniquement avec le mental, on aura une vision conditionnée par
son cadre spécifique qui définit tout selon des préférences et même quand on
sort de la dualité. Choisir l’amour plutôt que la peur semble être une
évidence, quelque chose qui crée une forme d’harmonie intérieure mais ça reste
une sélection. Se laisser traverser sans broncher semble être la meilleure
façon de vivre mais tant qu’on choisit, on se positionne. D’un autre côté,
comment avancer si on ne prend pas de direction ?
Une fois de plus il m’apparait que l’équilibre entre
choisir et faire confiance, soit le chemin du bien-être et de l’harmonie. Choisir
et agir en conséquence, puis savoir s’abandonner à ce moment précis, lâcher les
attentes, semble la voie la plus efficace, bien qu’elle ne soit pas
confortable.
J’appelle tous mes corps à s’unir, à s’aligner sur la fréquence de l’amour inconditionnel, pour tout ce que la vie fera émerger de l’intérieur.
Déjà, le fait d’accueillir la peur permet de ne plus être enfermé dans cette
dimension. Mais il est évident que l’amour est si immense qu’on ne peut pas le
comprendre tout à fait. Il faut déjà réussir à se débarrasser de toutes les
fausses conceptions qu’on a nourri jusqu’à maintenant et il se révèle peu à
peu.
J’ai la sensation que nous avions une vision si distorsionnée
de ce qu’est réellement cette énergie que je me demande si la réalité est concevable
pour le mental. En tous cas, je continue de l’appeler, de l’activer en étant
dans l’acceptation de tout ce que je suis, l’accueil sans conditions de tout ce
qui se manifeste en moi, puisque c’est ce qui me permet de trouver la paix, la
tendresse et un peu plus de clarté.
J’ai bien l’impression que le doute est venu depuis que j’ai
jugé le texte écrit hier soir, comme étant un peu trop incisif. Dès que je suis
dans le rejet d’une part de moi-même, ça crée une disharmonie ! Je m’en
vais essayer de contacter mon essence primordiale et faire rayonner l’amour et
la lumière sur tous mes corps, ego compris…
Je suis allée m’allonger malgré que j’aie déjà passé 7
heures au lit et me suis contentée de me détendre au maximum. Les couleurs sont
à nouveau apparues. Au départ, elles étaient figées puis à mesure que je me
détendais, elles commençaient à se mouvoir. Le même processus qu’hier et avant-hier,
avec un moment où toute la vision est entièrement colorée d’une seule et même
couleur, blanc ou jaune soleil. Puis simultanément un temps de silence qui
accompagne ces instants de paix. Je me laisse guider par le ressenti et laisse la
pensée s’exprimer sans en tenir compte, sauf lorsqu’un mot vient d'un coup, sans qu'un raisonnement l'ait suscité et qui semble
définir la raison de la crispation.
Je ne sais pas trop ce que ça signifie mais
j’ai tendance à croire que ce sont des soins énergétiques puisque les crispations
et la douleur qui les accompagne, s’effacent après ces visions associées à la
détente.
Je sais que les couleurs sont des énergies et que celles-ci on un
sens, du moins une fréquence, équivalente à une qualité. J’ai senti beaucoup de
douleurs au crâne, du côté gauche, pendant cet exercice. Ce qui m’étonne c’est
que je n’ai jamais mal à cet endroit. Je ne sais pas si c’est utile d’en parler
ni où ça me mène mais, je peux constater
que maintenant, je n’ai plus mal nulle part et que j’ai de l’énergie, de l’enthousiasme.
Dans un certain sens c’est logique puisque je suis passée
de la nécessité de comprendre pour guérir puis de la reconnaissance que l’accueil
des émotions, de l’énergie est beaucoup plus efficace, du moins qu’elle complète
ou remplace parfois la compréhension. Je note aussi le fait que mon chat arrive
juste avant que je m’allonge comme s’il sentait que son aide était requise !
Je le soupçonne fortement de participer à l’équilibrage énergétique !
Facebook "Audrey Soret" |
Pour l’heure, je n’ai pas besoin d’en savoir plus et me
satisfais du mieux être physique, émotionnel et du fait que le besoin de clarté
soit dissipé. Je suppose que tout ça est lié aux éruptions solaires et bien que
ce soit intéressant à vivre comme expérience, je ne serais pas mécontente que ça
se calme un peu.
Niveau maitrise du quotidien, il y a eu mieux ! Mais ce
qui est le plus important c’est de se sentir bien dans sa peau puis avec le
chantier occasionné par le sevrage, c’est assez normal que ce soit un peu le
bazar dans l’appartement !
Le temps pourri me confine à l’intérieur, le contact avec
la Terre Mère depuis le jardin est compromis mais ce qui est réjouissant, c’est
que nous sommes toujours reliées. Ce qui est génial avec les énergies, c’est qu’elles
n’ont aucunes limites, frontières et ainsi, tout devient accessible, tout est à
portée de cœur. Il me suffit de lui parler en ayant l’assurance qu’elle m’entend
pour qu’elle me "réponde". Bien que nous soyons faites des mêmes éléments, notre
forme diffère, mais le contact est permanent.
Le seul fait que j’existe en tant
qu’être humain, dans un corps de chair, me relie à son cœur, son âme et par le
ressenti de mon monde intérieur, j’entre en relation consciente avec sa
bienveillance, sa guidance et son immense amour.
Au-delà des voiles formés par les émotions, les pensées, l’apparence,
nous sommes unies et c’est une ancre dans cette vie, ce monde. Bien sûr, la
foi, l’âme et l’esprit sont essentiels mais plus je réintègre mon corps
physique, plus j’habite ce temple sacré et aime tout ce qu’il est, et plus la
vie devient douce, facile, imprévue dans le bon sens du terme.
Et puisque ma présence divine et mon âme ont
choisi de s’exprimer à travers ce corps, dans cette dimension, sur cette terre,
ici et maintenant, je ne veux plus fuir cette réalité même si elle n’est pas la
totalité de ce que je suis.
Le seul fait de le savoir me suffit à lâcher prise,
à suivre l’élan de l’instant, sans m’y attacher outre mesure.
Plus je m’ancre
dans la réalité de la Terre et non celle du monde et mieux je me sens, je peux
sentir la vie qui circule en moi et régénère chaque cellule, l’énergie vivifiante
me remplit, mon cœur déborde de gratitude et de joie.
Plus je suis en relation
avec l’âme de la planète et mieux je peux apprécier d’être vivante. Cette
reliance amplifie l’amour vrai de soi et de toute vie.
Les nuages se dispersent et le soleil éclate de mille feux,
puis reviennent les nuages...
Les éléments sont les émotions de la terre et
lorsque mon humeur ne change pas en fonction du temps, c’est le signe que je
suis en totale acceptation de tout ce que je suis, que les émotions qui s’en
viennent ne font que passer.
En ce moment tout ce que
mon corps physique exprime, je le laisse aller et ça facilite la circulation
énergétique.
J’ai des vertiges par moments et c’est ce qui me pousse à m’ancrer
encore plus. Je « regarde » mon corps intérieur comme si je
contemplais un paysage où la vie s’anime par ci, par là, attirant mon regard
curieux. Je respire profondément et les nuages en moi, se dissipent, comme
poussés par ce vent intérieur, laissant apparaitre un soleil radieux !
Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter
l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la
source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces deux lignes. Merci