vendredi 28 février 2014

"Je respire profondément et les nuages en moi se dissipent, laissant apparaitre un soleil radieux !"






On ne peut pas dire que ce soit la clarté totale en moi, ce matin. Du moins, comme je me laisse porter par l’élan du moment, je ne contrôle absolument rien au niveau du mental et ça n’est pas quelque chose qui plait à mon ego. D’un côté j’agis selon des pulsions qui ne sont pas dictées par la peur, ce qui me le confirme, c’est le ressenti au moment où je suis dans l’action et le fait que ça glisse tout seul et de l’autre, des questions interfèrent, me faisant douter de la pertinence de mes actes, de mes choix. Il semble que ce soit le dilemme de ma vie, et de beaucoup d’entre nous. Dès lors que nous avons foi au monde invisible, cette question récurrente sera toujours présente ; est-ce le fruit de mon imagination ou est-ce bien réel ?
J’ai lu la newsletter de Pamela Kribbe hier et constaté que le doute existe même chez ceux qui sont habitués à connecter les êtres d’autres dimensions. D’un côté l’ego est nécessaire pour s’affirmer mais de l’autre il sème le doute. Ce qui me conforte tout de même quant à mes choix, c’est le fait de voir que les questions qui expriment le doute, cachent des peurs que je peux démasquer et les libérer, puisque la connaissance de soi, permet de déceler les ombres qui nous habitent.



Je peux comprendre qu’il soit bon de ne pas se contenter de suivre aveuglément la voix intérieure mais parfois, c’est la seule façon d’avancer, de recevoir des réponses. Là aussi je me dis qu’une question est l’expression d’un manque de confiance en soi, en son cœur, en l’invisible, en ce qui n’est pas contrôlable…
Alors, je tente d’être le plus possible dans l’instant présent, de libérer le doute au niveau énergétique, d’accueillir l’émotion suscitée, de l’éclairer par ma présence divine, sans forcément attendre de réponse pais au moins un mieux-être. Puis j’appelle tout ce que je suis à s’unir, à s’harmoniser à la fréquence de l’amour afin de relier l’intuition et la raison. Chercher l’équilibre, le juste milieu afin que les deux voix se complètent, se servent mutuellement. 
Avant d’écrire ce texte, par exemple, je me suis connectée à la terre, à mon âme que j’ai invitée à descendre jusque dans mes entrailles et à s’unir à ma présence divine, afin d’être au service de l’amour, de laisser cette énergie s’exprimer à travers mes mains. En ce moment même, j’accueille le doute de soi.

Un pincement à la nuque m’a amené à éclairer cet endroit et j’ai eu la forte sensation que quelque chose était ôté. Comme un objet cylindrique de petite taille et le mot implant est venu simultanément. Là, j’ai posé la question de savoir si cette pensée était "réelle" ou si elle était le fruit d’un conditionnement créé par les lectures qui parlent de manipulation génétique. 
L’idée que l’âme, le divin ont de toute façon choisi l’expérience terrestre de séparation et que finalement peu importe comment ceci s’est produit en réalité, m’est venue juste après la question, comme une évidence. 






Ce qui compte, c’est d’être convaincu de pouvoir se libérer de toute forme de manipulation et d’en faire l’expérience. Avant tout, nous sommes manipulés de l’intérieur par nos peurs et on peut constater le résultat de l’acceptation de celles-ci, directement dans la façon dont les choses évoluent dès lors qu’on les embrasse. Non seulement elles ne nous freinent plus mais elles nous donnent l’élan d’aller de l’avant. Tout est question d’équilibre énergétique et la maitrise des énergies ne demande pas des connaissances extraordinaires mais la capacité à appliquer la "technique" au moment opportun. 
Dans cette expérience d’accueil du doute, je peux constater une fois de plus que le déblocage énergétique est efficace puisque maintenant les mots viennent tous seuls. 

Quand au doute, il est clair que même si je suis certaine d’être honnête dans ce que je dis, ça ne veut pas dire pour autant que ce soit vrai. C’est vrai pour moi, parce que je ressens un mieux-être, une décrispation, un peu plus de clarté mais pour celui qui lit, ça peut sembler totalement faux. Si on appréhende quelque chose uniquement avec le mental, on aura une vision conditionnée par son cadre spécifique qui définit tout selon des préférences et même quand on sort de la dualité. Choisir l’amour plutôt que la peur semble être une évidence, quelque chose qui crée une forme d’harmonie intérieure mais ça reste une sélection. Se laisser traverser sans broncher semble être la meilleure façon de vivre mais tant qu’on choisit, on se positionne. D’un autre côté, comment avancer si on ne prend pas de direction ?

Une fois de plus il m’apparait que l’équilibre entre choisir et faire confiance, soit le chemin du bien-être et de l’harmonie. Choisir et agir en conséquence, puis savoir s’abandonner à ce moment précis, lâcher les attentes, semble la voie la plus efficace, bien qu’elle ne soit pas confortable.


J’appelle tous mes corps à s’unir, à s’aligner sur la fréquence de l’amour inconditionnel, pour tout ce que la vie fera émerger de l’intérieur. 

Déjà, le fait d’accueillir la peur permet de ne plus être enfermé dans cette dimension. Mais il est évident que l’amour est si immense qu’on ne peut pas le comprendre tout à fait. Il faut déjà réussir à se débarrasser de toutes les fausses conceptions qu’on a nourri jusqu’à maintenant et il se révèle peu à peu.

J’ai la sensation que nous avions une vision si distorsionnée de ce qu’est réellement cette énergie que je me demande si la réalité est concevable pour le mental. En tous cas, je continue de l’appeler, de l’activer en étant dans l’acceptation de tout ce que je suis, l’accueil sans conditions de tout ce qui se manifeste en moi, puisque c’est ce qui me permet de trouver la paix, la tendresse et un peu plus de clarté.
J’ai bien l’impression que le doute est venu depuis que j’ai jugé le texte écrit hier soir, comme étant un peu trop incisif. Dès que je suis dans le rejet d’une part de moi-même, ça crée une disharmonie ! Je m’en vais essayer de contacter mon essence primordiale et faire rayonner l’amour et la lumière sur tous mes corps, ego compris…

Je suis allée m’allonger malgré que j’aie déjà passé 7 heures au lit et me suis contentée de me détendre au maximum. Les couleurs sont à nouveau apparues. Au départ, elles étaient figées puis à mesure que je me détendais, elles commençaient à se mouvoir. Le même processus qu’hier et avant-hier, avec un moment où toute la vision est entièrement colorée d’une seule et même couleur, blanc ou jaune soleil. Puis simultanément un temps de silence qui accompagne ces instants de paix. Je me laisse guider par le ressenti et laisse la pensée s’exprimer sans en tenir compte, sauf lorsqu’un mot vient d'un coup, sans qu'un raisonnement l'ait suscité et qui semble définir la raison de la crispation. 
Je ne sais pas trop ce que ça signifie mais j’ai tendance à croire que ce sont des soins énergétiques puisque les crispations et la douleur qui les accompagne, s’effacent après ces visions associées à la détente. 
Je sais que les couleurs sont des énergies et que celles-ci on un sens, du moins une fréquence, équivalente à une qualité. J’ai senti beaucoup de douleurs au crâne, du côté gauche, pendant cet exercice. Ce qui m’étonne c’est que je n’ai jamais mal à cet endroit. Je ne sais pas si c’est utile d’en parler ni où ça me mène mais,  je peux constater que maintenant, je n’ai plus mal nulle part et que j’ai de l’énergie, de l’enthousiasme.

Dans un certain sens c’est logique puisque je suis passée de la nécessité de comprendre pour guérir puis de la reconnaissance que l’accueil des émotions, de l’énergie est beaucoup plus efficace, du moins qu’elle complète ou remplace parfois la compréhension. Je note aussi le fait que mon chat arrive juste avant que je m’allonge comme s’il sentait que son aide était requise ! Je le soupçonne fortement de participer à l’équilibrage énergétique !



Facebook "Audrey Soret"



Pour l’heure, je n’ai pas besoin d’en savoir plus et me satisfais du mieux être physique, émotionnel et du fait que le besoin de clarté soit dissipé. Je suppose que tout ça est lié aux éruptions solaires et bien que ce soit intéressant à vivre comme expérience, je ne serais pas mécontente que ça se calme un peu. 
Niveau maitrise du quotidien, il y a eu mieux ! Mais ce qui est le plus important c’est de se sentir bien dans sa peau puis avec le chantier occasionné par le sevrage, c’est assez normal que ce soit un peu le bazar dans l’appartement !

Le temps pourri me confine à l’intérieur, le contact avec la Terre Mère depuis le jardin est compromis mais ce qui est réjouissant, c’est que nous sommes toujours reliées. Ce qui est génial avec les énergies, c’est qu’elles n’ont aucunes limites, frontières et ainsi, tout devient accessible, tout est à portée de cœur. Il me suffit de lui parler en ayant l’assurance qu’elle m’entend pour qu’elle me "réponde". Bien que nous soyons faites des mêmes éléments, notre forme diffère, mais le contact est permanent. 
Le seul fait que j’existe en tant qu’être humain, dans un corps de chair, me relie à son cœur, son âme et par le ressenti de mon monde intérieur, j’entre en relation consciente avec sa bienveillance, sa guidance et son immense amour.

Au-delà des voiles formés par les émotions, les pensées, l’apparence, nous sommes unies et c’est une ancre dans cette vie, ce monde. Bien sûr, la foi, l’âme et l’esprit sont essentiels mais plus je réintègre mon corps physique, plus j’habite ce temple sacré et aime tout ce qu’il est, et plus la vie devient douce, facile, imprévue dans le bon sens du terme.

Et puisque ma présence divine et mon âme ont choisi de s’exprimer à travers ce corps, dans cette dimension, sur cette terre, ici et maintenant, je ne veux plus fuir cette réalité même si elle n’est pas la totalité de ce que je suis. 
Le seul fait de le savoir me suffit à lâcher prise, à suivre l’élan de l’instant, sans m’y attacher outre mesure. 
Plus je m’ancre dans la réalité de la Terre et non celle du monde et mieux je me sens, je peux sentir la vie qui circule en moi et régénère chaque cellule, l’énergie vivifiante me remplit, mon cœur déborde de gratitude et de joie. 
Plus je suis en relation avec l’âme de la planète et mieux je peux apprécier d’être vivante. Cette reliance amplifie l’amour vrai de soi et de toute vie.

Les nuages se dispersent et le soleil éclate de mille feux, puis reviennent les nuages... 
Les éléments sont les émotions de la terre et lorsque mon humeur ne change pas en fonction du temps, c’est le signe que je suis en totale acceptation de tout ce que je suis, que les émotions qui s’en viennent ne font que passer. 
En ce moment tout ce que mon corps physique exprime, je le laisse aller et ça facilite la circulation énergétique. 
J’ai des vertiges par moments et c’est ce qui me pousse à m’ancrer encore plus. Je « regarde » mon corps intérieur comme si je contemplais un paysage où la vie s’anime par ci, par là, attirant mon regard curieux. Je respire profondément et les nuages en moi, se dissipent, comme poussés par ce vent intérieur, laissant apparaitre un soleil radieux !


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces deux lignes. Merci