samedi 8 février 2014

"Détricoter le pull qui voile ma nudité, ma pureté"



 
Karen Whiltshire
 



Je viens de me rendre compte que je n’avais plus en tête l’idée de "devoir" être dans mon cœur ! Déjà, la notion de devoir est un conditionnement du mental, issu de la peur et totalement opposé au fait "d’être" tout simplement. J’ai osé pousser le chat qui était sur mon fauteuil, sans douter de mon geste. C’est peu de chose mais c’est très significatif. Avant, je prenais des pincettes pour le virer de "ma" place et là, comme il est revenu juste après que je l’aie poussé gentiment une première fois, je n’ai pas hésité à prendre le risque qu’il m’en veuille. Ce n’est pas la première fois qu’il me test de cette façon comme pour me pousser à poser des limites. Je craignais de perdre son affection en le rejetant et me retrouvais parfois assise sur une fesse pour ne pas le virer ! Ce fauteuil est l’endroit où je passe le plus de temps et il est clair que son attitude est provocatrice ! 
Vis-à-vis des humains, c’est un peu pareil, je n’ose pas être moi-même de peur de perdre ceux que j’aime. Sans forcément m’en apercevoir, j’ai tendance à faire en sorte de leur plaire, de ne pas les froisser, d’aller dans leur sens afin de garder le lien intacte. C’est une belle erreur. Premièrement, avoir ce genre de relation est loin d’être de l’amour de soi et de l’autre. Et ce type de lien relève de l’attachement, de la soumission, de la peur. 

vendredi 7 février 2014

Émotion, perception et interprétation...



 


Dans mon questionnement perpétuel, mon besoin de savoir si j’avance sur le bon chemin, une voix se veut rassurante et me ramène à l’essentiel, du coup, plus de questions mais des réflexions les remplacent en un genre dialogue interne:
La question du moment, ce qui te tranquillise, te motive à continuer, c’est de te souvenir de ton objectif principal ; "savoir qui tu es vraiment, derrière les masques". Tu sais que la guérison vient par la connexion au divin, par la reconnaissance de cet aspect éternel qui t’anime. Pour aborder la vie avec légèreté, il te suffit de te souvenir que tu es portée lorsque tu suis ton cœur, quand tu fais ce que tu aimes et que tu aimes ce que tu fais. Tu sais que le face à face avec soi-même est la découverte de ton ombre tout autant que ta lumière. Ceci parce que tu t’es créee à l’image de la source, tu es une extension de la source père mère, une association amoureuse des forces complémentaires, principe de toute vie. Il n’y a donc rien à rejeter, à craindre, à juger. 
Tes ombres sont simplement le reflet de ton ignorance et lorsqu’elles sont éclairées et aimées, elles offrent leur qualité, te révèlent leur valeur. Toute énergie reconnue apparait dans son essence polarisée, équilibrée. Tu sais que ta perception dépend de l’endroit où tu regardes et ce n’est qu’en étant au point zéro que celle-ci peut balayer tout ce qui l’entoure.

"Comment" au lieu de "pourquoi"


Megan Whiteley



Je continue de m’interroger sur le sens de cette vie et la quête existentielle, celle qui pousse à savoir qui on est, ce que l’on fait sur cette terre, à quoi ça sert… ? A mesure que j’avance, je cherche moins à connaitre la vérité absolue puisqu'il m'apparait que la peur de vivre tout simplement, génère des questionnements qui sont censés rassurer le mental, avant toute chose. Alors la question que je me pose aujourd’hui, serait plutôt ; qu’est-ce que je veux vivre, comment je veux me sentir à l’intérieur et avec les autres? Puis est-ce que je veux me sentir libre d’agir, de penser, d’expérimenter, de connaitre à travers l’expérience ou est-ce que j’ai besoin de suivre des maitres, des guides, des enseignants capables de répondre à toutes mes questions, afin de ne pas me planter, d’être sûre d’avancer sur le bon chemin ? 
Le principe même de la question/réponse, c’est de pallier la peur de la vie, de l’autre.  Déjà, la motivation est portée par une énergie particulière. Le savoir pour avoir du pouvoir sur soi ou sur les autres ne m'intéresse pas. Ce qui me semble le plus utile réside dans le fait de pouvoir vivre en harmonie à l’intérieur et avec l’extérieur. D’être en relation pacifique avec son monde et avec le monde. Pour ce faire, la connaissance de ma façon de fonctionner en tant qu’humain et la connaissance que je suis aussi d’origine divine, savoir que deux chemins se présentent à moi, c'est suffisant pour choisir où et comment je veux cheminer et assumer la responsabilité de mes choix.

jeudi 6 février 2014

Je n’ai plus besoin de carapace, de protection puisque la sécurité est en mon cœur, ma foi.






A nouveau, je me sens portée, tout est parfaitement synchrone et j’ai pu me rendormir ce qui me fait un total de huit heures trente de sommeil ! Un signe de tranquillité mentale qui ne trompe pas d’autant que je n’ai même pas souvenir de mon rêve. Là aussi, les rêves sont des indications, des expressions de l’inconscient qui renseignent sur l’état de nos croyances, la façon dont elle évoluent ou encore comment elles restent ancrées. Quand l’inconscient ne peut pas se manifester dans la journée parce que le corps émotionnel est anesthésié ou qu’on n’est pas à son écoute, il le fait durant la nuit. La prise de conscience qui vient juste après un moment de pause, de détente physique au contact du divin, est toujours une piste qui permet d’avancer sur le chemin de l’amour de soi, en direction de la source, la conscience unitaire ou christique. La meilleure façon d’y être, c’est de vivre dans l’unité intérieure, sans renier ou rejeter un aspect de soi-même. Je vois mieux comment le divin se manifeste et un signe qui démontre cet état intérieur, c’est quand tout s’écoule facilement.

Cohérence, harmonisation des corps.





La clarté qui revient me remplit de gratitude ce matin. J’ai essayé de travailler sur mon projet hier, pendant toute la matinée et déjà, pour écrire le message quotidien du blog, j’ai dû m’y reprendre à trois fois. Habituellement, ça sort tout seul, le mental est synchrone et je n’ai pas trop à réfléchir. Là, ça coinçait régulièrement, je devais recommencer afin d’être de bonne foi. Je n’arrivais pas à m’aligner sur le cœur et en me relisant je voyais l’expression du corps émotionnel bousculé. J’ai parlé plusieurs fois à mon âme, au divin intérieur, pour retrouver l’équilibre et arriver à écrire honnêtement. J’ai pratiqué l’échelle émotionnelle qui consiste à chercher la croyance cachée derrière une émotion et j’en ai conclu que des peurs subsistaient en même temps qu’une confusion tout à fait logique. 
En effet à chaque fois que j’essayais de me mettre à mon projet, c’était si confus que je n’avançais pas et comme le message du matin avait révélé des accusations de « malhonnêteté » que je portais envers d’autres, j’arrivais à me dire que selon la technique du miroir, je portais ces mêmes accusations à mon encontre. Ce n’est pas tout à fait de malhonnêteté dont il s’agit mais d’incohérence, ça revient un peu au même. Je décelais un manque d’authenticité qui amenait la confusion. 
En effet, comment parler de techniques pour se libérer du passé tout en continuant de prendre des cachets, d’affirmer par ce geste, être « malade », avoir besoin de panser des plaies. C’était pourtant évident mais je n’ai pas réussi à voir ce problème, cette contradiction. 

mercredi 5 février 2014

"L'Art de faire la paix spirituellement" Jeshua via James Twyman, leçon 27


Luis Argerich


La clarté : 
Qui est, présentement, en train de vous parler ? Nous avons posé cette question auparavant, et votre décision est peut-être déjà prise. Nous allons revoir cette question car votre réponse est d’une grande importance à cette étape de votre apprentissage. La décision que vous ferez en regard de ceci, se rapportera à vous-même, car c’est finalement, la plus importante de tous.
Qui est Jeshua, et quel est le rôle que je joue dans votre apprentissage sur la façon d’être un Instrument de Paix? Suis-je un homme avec une personnalité qui a existé sur cette Terre il y a deux mille ans, mais qui n’est plus ici maintenant? À quel endroit suis-je actuellement, est-ce possible pour moi ou n’importe quel autre dans ce domaine, de partager ma sagesse et mon énergie avec ceux et celles qui pensent encore être un corps physique dans le monde de la matière? Se peut-il, qu’après avoir partagé ces leçons avec vous pendant toutes ces semaines, que votre bonne volonté accepte cet enseignement, et qu’elle crée une ouverture rendant possible, le fait que nous « sommes » semblables? Ou bien, avez-vous accepté cette idée comme étant plutôt une histoire ou un concept, parce que ces leçons ont une certaine valeur pour votre vie?

"L'autre" est un miroir qui reflète mes ombres. Il me suffit de les aimer pour qu'elles révèlent l'amour et la lumière que je suis



Elena Shumilova



Je suis de plus en plus tracassée par ce que je lis sur les sites spirituels et j'ai dû revenir à la base de ma foi afin de ne pas tomber dans l'accusation. Malgré ma volonté de ne plus visiter ses pages, j'ai continué puis finalement comme je crois que tout a un sens, j'ai fini par me dire que c'était une occasion de grandir, une fois que la colère envers le divin intérieur a été accueillie. J'étais furax de me dire qu'au moment où je devais mettre en place mon projet, je me trouvais dans le brouillard! J'ai donc commencé par "vider mon sac", par écrire tout ce qui me venait en tête afin de faire le tri entre ce qui émane de la peur et ce qui vient du cœur. J'ai pu constater que lorsque le corps émotionnel est meurtri, il filtre tout ce qui est perçu au travers des blessures et fausse totalement la vision. Il m'a fallu relire encore et encore, en appliquant la technique du miroir afin de savoir quelles émotions brouillaient ma vision.