A nouveau, je me sens portée, tout est parfaitement
synchrone et j’ai pu me rendormir ce qui me fait un total de huit heures trente
de sommeil ! Un signe de tranquillité mentale qui ne trompe pas d’autant
que je n’ai même pas souvenir de mon rêve. Là aussi, les rêves sont des
indications, des expressions de l’inconscient qui renseignent sur l’état de nos
croyances, la façon dont elle évoluent ou encore comment elles restent ancrées.
Quand l’inconscient ne peut pas se manifester dans la journée parce que le
corps émotionnel est anesthésié ou qu’on n’est pas à son écoute, il le fait
durant la nuit. La prise de conscience qui vient juste après un moment de
pause, de détente physique au contact du divin, est toujours une piste qui
permet d’avancer sur le chemin de l’amour de soi, en direction de la source, la
conscience unitaire ou christique. La meilleure façon d’y être, c’est de vivre
dans l’unité intérieure, sans renier ou rejeter un aspect de soi-même. Je vois
mieux comment le divin se manifeste et un signe qui démontre cet état intérieur,
c’est quand tout s’écoule facilement.
Avant, je pensais que les fois où j’étais mal à l’aise dans
une situation, ça venait de mon passé de victime, et surtout de la décision
prise ensuite, de ne plus jamais me forcer à faire quoi que ce soit. De ne pas agir
selon la volonté des autres, de ne pas obéir à la mode, au système, même si ça
devait me marginaliser, me placer dans les rangs des inadaptés ou des "pauvres".
Je me disais que mon ego était trop entêté et je voyais parfois les choses de
façon négative à cause de ça. Puis, en libérant la notion de bien et de mal, j’ai
commencé à envisager tout selon le principe des énergies complémentaires, en
considérant la lumière et l’ombre comme les deux faces de l’énergie de la
source. Chacune d’elle est "valable" dès lors qu’on cesse de regarder de
façon subjective, selon notre vécu, le passé et surtout les traumas qui ont
falsifié la vision.
Lors d’une situation difficile, d’une agression, quand on vit
dans l’inconscience de sa vraie nature, on traite ce qui est, selon la dualité,
selon l’ego qui va trier, classer, chaque événement et faire en sorte que ce
qui est douloureux ne se reproduise pas. Déjà, il vit la situation du moment,
en plongeant la personnalité dans une sorte d’inconscience, une déconnexion mentale et ce sont les mécanismes de survie
qui se mettent en place afin de minimiser la douleur. Pour protéger l’être qu’il
a en charge tant que la conscience n’est pas opérationnelle, il dirigera les
corps par des stratégies d’évitement, de fuite, de protection…il "ordonnera"
au corps physique la sécrétion d’endorphines qui anesthésient la douleur, et créent
comme un voile sur le mental. Ainsi, la personnalité pourra survivre au trauma.
Le gros problème, c’est que peu à peu, ces mécanismes engourdissent le mental
et quand celui-ci devient plus apte à gérer la personnalité, il n’a pas toutes
les données lui permettant d’agir en conscience puisque l’ego a pris sa place,
investit les lieux. Il se conformera donc à ses stratégies de survie
par ignorance et non par flemme ou parce qu’il est "mauvais".
Je
schématise parce que ça n’est qu’une façon de mettre en évidence la valeur de l’esprit
et surtout sa capacité à reprendre la gestion de la personnalité, à éveiller le
mental afin qu’il trouve son plein
potentiel. En considérant chaque corps comme utile, je peux voir que mon ego m'a permis de ne pas rentrer dans la conformité, que mon entêtement a eu des côtés positifs.
Il n’est pas nécessaire d’avoir vécu un grave trauma pour agir de
façon inconsciente puisque la société, les parents, l’école, nous conditionnent
pour être conforme aux normes, afin d’être productif, d’obéir à la
loi du plus fort et de donner son temps, son argent, sa vie finalement, au
service de l’élite qui prend en charge la gestion de la société.
Ainsi, la responsabilité de l’individu sera d’être
obéissant, de se conformer aux lois, aux exigences de la mode, afin d’être
accepté et reconnu par son entourage, ses supérieurs. Il agira selon des préférences dictées
par son ego, faisant tout pour satisfaire ces besoins issues de la peur. Il
cherchera à s’enrichir, à gagner dans tous les domaines de sa vie et même dans
ses relations amoureuses et amicales. Il fera en sorte de ne pas ressentir d’émotions
désagréables, nourrira son corps émotionnel de sensations fortes. Puisque
depuis l’enfance on l’a habitué à valoriser le bien et à chasser le mal, il mènera
sa vie d’adulte répétant celle de ses pères, ses ancêtres. Lorsqu’on agit selon
l’ego, dans l’ignorance des mécanises de survie, croyant que c’est la nature
humaine normale, qu’on se coupe d’une partie de ses émotions, et donc de sa
créativité, on reproduit des schémas inconscients à perpétuité.
Bijou le plus cher du monde! |
Heureusement tout
humain a un cœur qui bat et peut résonner de façon à éveiller l’être plongé
dans l’inconscience. Comme il fonctionne de façon totalement différente de l’ego,
le conflit qui s’installera amènera la personnalité encore plus profondément
dans la dualité jusqu'à créer une rupture, un drame, un événement qui obligera à se poser, à se remettre en question.
Mais celui qui écoute son cœur, qui répond à ses besoins et
suit sa guidance, peut se libérer de l’emprise de l’ego. Sans lutter, juste
en laissant le divin en lui l’éclairer. Très souvent il est nécessaire d’être
dans une situation de crise pour que la voix du cœur soit entendue, lorsque les stratégies de l'ego ne fonctionnent plus. C’est à ce moment là
que l’esprit peut être perçu, quand la personnalité accepte ce qui est, quand
elle cesse de lutter. Sa lumière amènera l’être à reconnaitre que sa vie est
basée sur le déni, la lutte et l’illusion. Il cherchera alors un sens réel à sa
vie. Il commencera à se fier à son propre cœur, son ressenti, ses sensations…
Sur
cette terre, c’est très souvent par contraste que nous pouvons apprendre.
Ainsi, un échec amoureux, une maladie, un deuil, amènent à ouvrir son cœur, une faillite permet
de réviser sa vision du pouvoir, ses valeurs…
L’éveil dont on parle beaucoup depuis quelques années, c’est
la capacité d’un humain à se tourner vers l’intérieur, à ouvrir son cœur et intégrer
la lumière de la source qui permet de voir les choses telles qu’elles sont et
non telles qu’on les imagine, selon des croyances ancestrales communes, fondées
sur l’instinct de survie. Les énergies d’amour et de lumière de la source mettent
en évidence notre propre essence, font émerger l’être véritable mais ça ne se
passe pas comme on pourrait le croire. Ce n’est pas le corps céleste qui se
manifeste d’un coup, c’est le contraste que créé les énergies de la source avec
tous nos comportements issus de la peur qui est premièrement révélé.
On voit alors
comment nous marchons de travers, nourrissons des fausses croyances et c’est notre
état intérieur qui nous l’indique. L’inconfort nous montre que quelque chose ne
tourne pas rond. On se rend compte que toutes nos croyances étaient basées sur
la peur, que notre vision de l’amour était falsifiée. Que notre personnalité
était construite sur du vent, des illusions.
La lumière de la source n’agit pas comme l’ego, elle n’a
pas pour but de nous endormir mais de nous éveiller à la réalité de la vie.
Elle nous montre tout ce qui est, sans tricher, sans complaisance. Elle nous
montre les jeux de l’ego mais en même temps, elle révèle notre vraie nature.
Elle nous permet de choisir en conscience qui nous voulons suivre. On voit clairement
qu’il n’y a que deux chemins possibles, celui de la peur ou celui de l’amour.
On comprend que notre réalité dépend de nos croyances, de notre façon de
percevoir et d’interpréter les choses soit au travers du filtre de la peur soit
dans l’amour. On voit donc que tout
vient de l’intérieur et que c’est en changeant notre vision de nous-même et de
la vie que celle-ci se transforme tout comme notre personnalité.
C’est à travers notre corps physique, nos émotions, nos
pensées et nos sensations que nous pouvons expérimenter ces deux chemins et
choisir en connaissance de cause. Nous sommes libres de choisir mais nous
devons en assumer les conséquences. Chacun de nos choix détermine notre état
intérieur, façonne notre quotidien et selon ce que nous vivons, nous savons si
nous sommes sur la voie du bonheur ou celle du malheur. La dualité ne s’oppose
pas mais créé le contraste qui permet le choix.
La manifestation dans la matière est maintenant instantanée
et nous ne pouvons plus douter de notre pouvoir créateur puisque tout se révèle
dans le moment présent. Nous sommes arrivés à un stade où nous ne pouvons plus
nous mentir, entretenir les jeux de rôle, porter des masques. C’est parce que
ça devient trop inconfortable que nous en sommes presque obligés de nous
abandonner, de lâcher l’ego et de suivre le cœur.
Tous nos corps sont naturellement dirigés par le cœur et si
nous persistons à vouloir les maintenir sous le joug de l’ego, ils ne sont plus
opérationnels. Le corps physique manifestera les symptômes dus au déséquilibre
intérieur et ceux-ci disparaitront
lorsque l’harmonie sera retrouvée. Tant qu’on ne se laisse pas guider par le cœur,
la lumière nous révèle nos incohérences, le corps émotionnel libère tout ce qui
a été occulté. Les ombres sont mises en évidence.
Quand on suit le cœur, qu’on choisit l’amour pour guide, la
vie devient facile, fluide, elle nous porte littéralement. Nous ne sommes plus
obligés de lutter, de gagner, mais simplement d’être attentif aux murmures de l‘esprit,
aux messages de nos corps. En plaçant notre confiance en lui, en notre propre
lumière, celle qui émane de la source, tout devient possible, nous retrouvons
notre pouvoir créateur. Seul le choix représente un geste décisif qui permet de
guérir, de changer. Le seul fait de laisser le divin prendre les rênes de notre
vie, suffit à entrer dans la grâce.
Hô |
Un exemple de la magie de la présence divine, c’est le fait
que j’ai trouvé un tas de bois sous ma fenêtre juste après avoir pris la
décision de commencer par libérer tous les masques, d’en faire une priorité. J’ai
demandé à ma présence divine de me confirmer son soutien en ce sens et c’est là
que j’ai vu le bois. Je n’ai pas vu qui l’a mis là ni quand. Symboliquement, c’est
assez fort parce que le bois, c’est le confort, la chaleur, l’amour et aussi la
puissance de l’esprit, la lumière, la purification, la transmutation…la façon
dont il est arrivé, comme tombé du ciel…Tout me confirme que c’est le bon
choix, le bon moment.
Il m’a fallu lâcher prise par rapport à cette situation de
dépendance pour arriver à voir les choses objectivement, à ne plus les
considérer selon la vision bien/mal et ainsi pouvoir dresser un bilan honnête des
bénéfices et inconvénients. Plutôt que de me dire que le médicament est le
problème, je regarde la situation telle qu’elle est en réalité, ce qu’elle m’apporte
et ce dont elle me prive. C’est par ce constat que je peux choisir en conscience
ce que je veux vivre maintenant. De même, comme je sais comment je veux me
sentir, quelles énergies je veux porter, quel chemin emprunter, il est beaucoup
plus facile de choisir. Comme ça n’est pas un désir motivé par la peur, le
conflit, l’obligation, mais un choix à partir du cœur associé au mental, au
raisonnement logique, la confiance est là, je sais que la libération est
proche. Je n’anticipe pas non plus, ainsi j’évite d’appréhender dans un sens ou
dans l’autre. Le mental seul ne peut pas me guérir, c’est uniquement le lâcher
prise, l’abandon à l’esprit et en vivant dans l’instant selon mon ressenti, la
guidance du cœur, que l’énergie de la source pourra
circuler librement.
L’envie d’être plus lucide afin de ne plus être dans la confusion,
de pouvoir sentir les indications du corps émotionnel, d’être plus attentive au
moment présent, sont les mêmes motivations que lorsque j’ai décidé d’arrêter de
fumer de l’herbe et comme c’était cohérent, logique, je n’ai pas eu à souffrir,
à forcer, à contrôler. Je n’ai éprouvé aucune sensation de manque et n’ai pas
culpabilisé lorsque je me laissais encore tenter. Je me disais que l’acceptation
me permettrait de voir objectivement ce que m’apportait réellement ce produit.
Et ce fut le cas, comme à chaque fois je perdais la connexion évidente avec l’âme, j’étais comme
coupée de la sensation d’être reliée à cette part de moi-même, l’envie s’est
évanouie naturellement. J’ai là aussi choisi de privilégier la clarté, le bien-être que
procure la connexion à son cœur, à son âme plutôt que le plaisir de moins en
moins réel de me sentir ailleurs.
Je n’ai plus besoin de carapace, de
protection puisque la sécurité est en mon cœur, ma foi. C’est parce que je suis
en paix avec mes émotions, avec mon monde intérieur que je me sens maintenant à
l’aise dans mon corps physique, que je me plais à l’habiter en étant présente,
consciente. La sensation d’unité est si sécurisante et agréable que je ne veux
plus être dans l’illusion de la séparation, le conflit intérieur. Le fait d’être
en terrain connu en dedans, en relation intime avec tous mes corps me procure
un sentiment de paix qu’aucun produit, ne peux m’apporter. L’amour qui me relie
à toutes les dimensions de mon être me rend autonome affectivement et donc
libre d’aimer sans peur, sans besoin ni attente.
Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter
l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la
source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces deux lignes. Merci
Bien que ça puisse paraître prétentieux, ça participe au
processus de guérison, par l’amour de soi en sachant poser des limites et ainsi
équilibrer le masculin et le féminin intérieur…Je crois que petit à petit, ces deux dernières lignes deviendront obsolètes!