jeudi 6 février 2014

Je n’ai plus besoin de carapace, de protection puisque la sécurité est en mon cœur, ma foi.






A nouveau, je me sens portée, tout est parfaitement synchrone et j’ai pu me rendormir ce qui me fait un total de huit heures trente de sommeil ! Un signe de tranquillité mentale qui ne trompe pas d’autant que je n’ai même pas souvenir de mon rêve. Là aussi, les rêves sont des indications, des expressions de l’inconscient qui renseignent sur l’état de nos croyances, la façon dont elle évoluent ou encore comment elles restent ancrées. Quand l’inconscient ne peut pas se manifester dans la journée parce que le corps émotionnel est anesthésié ou qu’on n’est pas à son écoute, il le fait durant la nuit. La prise de conscience qui vient juste après un moment de pause, de détente physique au contact du divin, est toujours une piste qui permet d’avancer sur le chemin de l’amour de soi, en direction de la source, la conscience unitaire ou christique. La meilleure façon d’y être, c’est de vivre dans l’unité intérieure, sans renier ou rejeter un aspect de soi-même. Je vois mieux comment le divin se manifeste et un signe qui démontre cet état intérieur, c’est quand tout s’écoule facilement.



Avant, je pensais que les fois où j’étais mal à l’aise dans une situation, ça venait de mon passé de victime, et surtout de la décision prise ensuite, de ne plus jamais me forcer à faire quoi que ce soit. De ne pas agir selon la volonté des autres, de ne pas obéir à la mode, au système, même si ça devait me marginaliser, me placer dans les rangs des inadaptés ou des "pauvres". Je me disais que mon ego était trop entêté et je voyais parfois les choses de façon négative à cause de ça. Puis, en libérant la notion de bien et de mal, j’ai commencé à envisager tout selon le principe des énergies complémentaires, en considérant la lumière et l’ombre comme les deux faces de l’énergie de la source. Chacune d’elle est "valable" dès lors qu’on cesse de regarder de façon subjective, selon notre vécu, le passé et surtout les traumas qui ont falsifié la vision. 
Lors d’une situation difficile, d’une agression, quand on vit dans l’inconscience de sa vraie nature, on traite ce qui est, selon la dualité, selon l’ego qui va trier, classer, chaque événement et faire en sorte que ce qui est douloureux ne se reproduise pas. Déjà, il vit la situation du moment, en plongeant la personnalité dans une sorte d’inconscience, une déconnexion  mentale et ce sont les mécanismes de survie qui se mettent en place afin de minimiser la douleur. Pour protéger l’être qu’il a en charge tant que la conscience n’est pas opérationnelle, il dirigera les corps par des stratégies d’évitement, de fuite, de protection…il "ordonnera" au corps physique la sécrétion d’endorphines qui anesthésient la douleur, et créent comme un voile sur le mental. Ainsi, la personnalité pourra survivre au trauma. Le gros problème, c’est que peu à peu, ces mécanismes engourdissent le mental et quand celui-ci devient plus apte à gérer la personnalité, il n’a pas toutes les données lui permettant d’agir en conscience puisque l’ego a pris sa place, investit les lieux. Il se conformera donc à ses stratégies de survie par ignorance et non par flemme ou parce qu’il est "mauvais".
 Je schématise parce que ça n’est qu’une façon de mettre en évidence la valeur de l’esprit et surtout sa capacité à reprendre la gestion de la personnalité, à éveiller le mental  afin qu’il trouve son plein potentiel. En considérant chaque corps comme utile, je peux voir que mon ego m'a permis de ne pas rentrer dans la conformité, que mon entêtement a eu des côtés positifs.

Il n’est pas nécessaire d’avoir vécu un grave trauma pour agir de façon inconsciente puisque la société, les parents, l’école, nous conditionnent pour être conforme aux normes, afin d’être productif, d’obéir à la loi du plus fort et de donner son temps, son argent, sa vie finalement, au service de l’élite qui prend en charge la gestion de la société.
Ainsi, la responsabilité de l’individu sera d’être obéissant, de se conformer aux lois, aux exigences de la mode, afin d’être accepté et reconnu par son entourage, ses supérieurs. Il agira selon des préférences dictées par son ego, faisant tout pour satisfaire ces besoins issues de la peur. Il cherchera à s’enrichir, à gagner dans tous les domaines de sa vie et même dans ses relations amoureuses et amicales. Il fera en sorte de ne pas ressentir d’émotions désagréables, nourrira son corps émotionnel de sensations fortes. Puisque depuis l’enfance on l’a habitué à valoriser le bien et à chasser le mal, il mènera sa vie d’adulte répétant celle de ses pères, ses ancêtres. Lorsqu’on agit selon l’ego, dans l’ignorance des mécanises de survie, croyant que c’est la nature humaine normale, qu’on se coupe d’une partie de ses émotions, et donc de sa créativité, on reproduit des schémas inconscients à perpétuité. 




Bijou le plus cher du monde!



Heureusement tout humain a un cœur qui bat et peut résonner de façon à éveiller l’être plongé dans l’inconscience. Comme il fonctionne de façon totalement différente de l’ego, le conflit qui s’installera amènera la personnalité encore plus profondément dans la dualité jusqu'à créer une rupture, un drame, un événement qui obligera à se poser, à se remettre en question.
Mais celui qui écoute son cœur, qui répond à ses besoins et suit sa guidance, peut se libérer de l’emprise de l’ego. Sans lutter, juste en laissant le divin en lui l’éclairer. Très souvent il est nécessaire d’être dans une situation de crise pour que la voix du cœur soit entendue, lorsque les stratégies de l'ego ne fonctionnent plus. C’est à ce moment là que l’esprit peut être perçu, quand la personnalité accepte ce qui est, quand elle cesse de lutter. Sa lumière amènera l’être à reconnaitre que sa vie est basée sur le déni, la lutte et l’illusion. Il cherchera alors un sens réel à sa vie. Il commencera à se fier à son propre cœur, son ressenti, ses sensations…
Sur cette terre, c’est très souvent par contraste que nous pouvons apprendre. Ainsi, un échec amoureux, une maladie, un deuil,  amènent à ouvrir son cœur, une faillite permet de réviser sa vision du pouvoir, ses valeurs…

L’éveil dont on parle beaucoup depuis quelques années, c’est la capacité d’un humain à se tourner vers l’intérieur, à ouvrir son cœur et intégrer la lumière de la source qui permet de voir les choses telles qu’elles sont et non telles qu’on les imagine, selon des croyances ancestrales communes, fondées sur l’instinct de survie. Les énergies d’amour et de lumière de la source mettent en évidence notre propre essence, font émerger l’être véritable mais ça ne se passe pas comme on pourrait le croire. Ce n’est pas le corps céleste qui se manifeste d’un coup, c’est le contraste que créé les énergies de la source avec tous nos comportements issus de la peur qui est premièrement révélé. 
On voit alors comment nous marchons de travers, nourrissons des fausses croyances et c’est notre état intérieur qui nous l’indique. L’inconfort nous montre que quelque chose ne tourne pas rond. On se rend compte que toutes nos croyances étaient basées sur la peur, que notre vision de l’amour était falsifiée. Que notre personnalité était construite sur du vent, des illusions.
La lumière de la source n’agit pas comme l’ego, elle n’a pas pour but de nous endormir mais de nous éveiller à la réalité de la vie. Elle nous montre tout ce qui est, sans tricher, sans complaisance. Elle nous montre les jeux de l’ego mais en même temps, elle révèle notre vraie nature. Elle nous permet de choisir en conscience qui nous voulons suivre. On voit clairement qu’il n’y a que deux chemins possibles, celui de la peur ou celui de l’amour. On comprend que notre réalité dépend de nos croyances, de notre façon de percevoir et d’interpréter les choses soit au travers du filtre de la peur soit dans l’amour. On voit donc que tout vient de l’intérieur et que c’est en changeant notre vision de nous-même et de la vie que celle-ci se transforme tout comme notre personnalité.

C’est à travers notre corps physique, nos émotions, nos pensées et nos sensations que nous pouvons expérimenter ces deux chemins et choisir en connaissance de cause. Nous sommes libres de choisir mais nous devons en assumer les conséquences. Chacun de nos choix détermine notre état intérieur, façonne notre quotidien et selon ce que nous vivons, nous savons si nous sommes sur la voie du bonheur ou celle du malheur. La dualité ne s’oppose pas mais créé le contraste qui permet le choix.

La manifestation dans la matière est maintenant instantanée et nous ne pouvons plus douter de notre pouvoir créateur puisque tout se révèle dans le moment présent. Nous sommes arrivés à un stade où nous ne pouvons plus nous mentir, entretenir les jeux de rôle, porter des masques. C’est parce que ça devient trop inconfortable que nous en sommes presque obligés de nous abandonner, de lâcher l’ego et de suivre le cœur.
Tous nos corps sont naturellement dirigés par le cœur et si nous persistons à vouloir les maintenir sous le joug de l’ego, ils ne sont plus opérationnels. Le corps physique manifestera les symptômes dus au déséquilibre intérieur et ceux-ci disparaitront lorsque l’harmonie sera retrouvée. Tant qu’on ne se laisse pas guider par le cœur, la lumière nous révèle nos incohérences, le corps émotionnel libère tout ce qui a été occulté. Les ombres sont mises en évidence.
Quand on suit le cœur, qu’on choisit l’amour pour guide, la vie devient facile, fluide, elle nous porte littéralement. Nous ne sommes plus obligés de lutter, de gagner, mais simplement d’être attentif aux murmures de l‘esprit, aux messages de nos corps. En plaçant notre confiance en lui, en notre propre lumière, celle qui émane de la source, tout devient possible, nous retrouvons notre pouvoir créateur. Seul le choix représente un geste décisif qui permet de guérir, de changer. Le seul fait de laisser le divin prendre les rênes de notre vie, suffit à entrer dans la grâce. 







Un exemple de la magie de la présence divine, c’est le fait que j’ai trouvé un tas de bois sous ma fenêtre juste après avoir pris la décision de commencer par libérer tous les masques, d’en faire une priorité. J’ai demandé à ma présence divine de me confirmer son soutien en ce sens et c’est là que j’ai vu le bois. Je n’ai pas vu qui l’a mis là ni quand. Symboliquement, c’est assez fort parce que le bois, c’est le confort, la chaleur, l’amour et aussi la puissance de l’esprit, la lumière, la purification, la transmutation…la façon dont il est arrivé, comme tombé du ciel…Tout me confirme que c’est le bon choix, le bon moment.
Il m’a fallu lâcher prise par rapport à cette situation de dépendance pour arriver à voir les choses objectivement, à ne plus les considérer selon la vision bien/mal et ainsi pouvoir dresser un bilan honnête des bénéfices et inconvénients. Plutôt que de me dire que le médicament est le problème, je regarde la situation telle qu’elle est en réalité, ce qu’elle m’apporte et ce dont elle me prive. C’est par ce constat que je peux choisir en conscience ce que je veux vivre maintenant. De même, comme je sais comment je veux me sentir, quelles énergies je veux porter, quel chemin emprunter, il est beaucoup plus facile de choisir. Comme ça n’est pas un désir motivé par la peur, le conflit, l’obligation, mais un choix à partir du cœur associé au mental, au raisonnement logique, la confiance est là, je sais que la libération est proche. Je n’anticipe pas non plus, ainsi j’évite d’appréhender dans un sens ou dans l’autre. Le mental seul ne peut pas me guérir, c’est uniquement le lâcher prise, l’abandon à l’esprit et en vivant dans l’instant selon mon ressenti, la guidance du cœur, que l’énergie de la source pourra circuler librement.
L’envie d’être plus lucide afin de ne plus être dans la confusion, de pouvoir sentir les indications du corps émotionnel, d’être plus attentive au moment présent, sont les mêmes motivations que lorsque j’ai décidé d’arrêter de fumer de l’herbe et comme c’était cohérent, logique, je n’ai pas eu à souffrir, à forcer, à contrôler. Je n’ai éprouvé aucune sensation de manque et n’ai pas culpabilisé lorsque je me laissais encore tenter. Je me disais que l’acceptation me permettrait de voir objectivement ce que m’apportait réellement ce produit. Et ce fut le cas, comme à chaque fois je perdais la connexion évidente avec l’âme, j’étais comme coupée de la sensation d’être reliée à cette part de moi-même, l’envie s’est évanouie naturellement. J’ai là aussi choisi de privilégier la clarté, le bien-être que procure la connexion à son cœur, à son âme plutôt que le plaisir de moins en moins réel de me sentir ailleurs.
Je n’ai plus besoin de carapace, de protection puisque la sécurité est en mon cœur, ma foi. C’est parce que je suis en paix avec mes émotions, avec mon monde intérieur que je me sens maintenant à l’aise dans mon corps physique, que je me plais à l’habiter en étant présente, consciente. La sensation d’unité est si sécurisante et agréable que je ne veux plus être dans l’illusion de la séparation, le conflit intérieur. Le fait d’être en terrain connu en dedans, en relation intime avec tous mes corps me procure un sentiment de paix qu’aucun produit, ne peux m’apporter. L’amour qui me relie à toutes les dimensions de mon être me rend autonome affectivement et donc libre d’aimer sans peur, sans besoin ni attente.    


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces deux lignes. Merci

Bien que ça puisse paraître prétentieux, ça participe au processus de guérison, par l’amour de soi en sachant poser des limites et ainsi équilibrer le masculin et le féminin intérieur…Je crois que petit à petit, ces deux dernières lignes deviendront obsolètes!