Je viens de me rendre compte que je n’avais plus en tête l’idée
de "devoir" être dans mon cœur ! Déjà, la notion de devoir est un conditionnement du mental, issu
de la peur et totalement opposé au fait
"d’être" tout simplement. J’ai osé pousser le chat qui était sur mon fauteuil,
sans douter de mon geste. C’est peu de chose mais c’est très significatif. Avant,
je prenais des pincettes pour le virer de "ma" place et là, comme il est revenu juste après que je l’aie poussé gentiment une première fois,
je n’ai pas hésité à prendre le risque qu’il m’en veuille. Ce n’est pas la
première fois qu’il me test de cette façon comme pour me pousser à poser des
limites. Je craignais de perdre son affection en le rejetant et me retrouvais
parfois assise sur une fesse pour ne pas le virer ! Ce fauteuil est l’endroit
où je passe le plus de temps et il est clair que son attitude est provocatrice !
Vis-à-vis des humains, c’est un peu pareil, je n’ose pas être moi-même de peur
de perdre ceux que j’aime. Sans forcément m’en apercevoir, j’ai tendance à
faire en sorte de leur plaire, de ne pas les froisser, d’aller dans leur sens
afin de garder le lien intacte. C’est une belle erreur. Premièrement, avoir ce
genre de relation est loin d’être de l’amour de soi et de l’autre. Et ce type
de lien relève de l’attachement, de la soumission, de la peur.
En clair, un
comportement est basé soit sur l’amour soit sur la peur. Il ne s’agit pas de s’imposer
mais de se respecter. Sans être violent puisque ça ne nécessite pas d’être
agressif mais juste de savoir dire "non" ou "stop". D’autant que l’autre ne sera
pas obligatoirement vexé, ça peut même amener plus de respect de sa part. Pour
l’exemple du chat, il ne "boude" pas, il est allé se coucher sur le lit,
basta. J’avais déjà remarqué ma façon de me soumettre devant ceux qui sont
proches, ma famille, sous prétexte qu’il fallait être aimant, pardonner, en
plus comme j’ai passé 10 ans à l’église où on met en avant le service, c’était
devenu un comportement normal dont j’étais presque fière ! Sûre d’être
dans le juste chemin !
Je suis plutôt contente de me voir en face et c’est le fait
d’avoir un amour vrai pour moi-même qui me permet de ne pas être déstabilisée,
démolie, de constater combien je suis dans l’erreur. Enfin, là aussi, il y a une
notion de jugement. Disons plutôt que je ne crains pas de voir un monstre, où
encore une victime, en me regardant en toute sincérité. Comme je suis
convaincue d’être de l’amour pur en essence, je ne crains plus d’ôter les
masques, de me voir nue. C’est très souvent ce qui pousse à se cacher, à ne pas
oser être soi-même, la peur de découvrir quelqu’un de moche, de pas aimable, dans le vrai sens du terme, quelqu'un qui ne mérite pas d'être aimé !
Tout est là: "et si j’étais rejetée en étant vraie ?" Même quelqu’un comme
moi qui a un certain culot, je ne suis pas vraiment authentique, ça n’est qu’une
stratégie basée sur la peur d’être abusée, manipulée, une défense plutôt
précaire qui anticipe sur les événements et les provoque inconsciemment.
Tant qu’on est dans la peur, on créé des situations qui en
seront le reflet parfait. Par exemple, la peur de se faire avoir enverra le
message à l’autre, qu’on est une victime potentielle, on lui suggèrera de
valider notre peur. Évidemment, ça se passe au niveau inconscient. Comme je
veux vivre en étant consciente de mes créations et ainsi rectifier mon comportement,
voir comment je fonctionne pour me centrer dans le cœur, dans l’amour véritable
de soi, il est évident que ça demande de s’observer objectivement. D’être le spectateur
de ces propres jeux de rôles, de s'écouter penser.
Je me suis connectée au divin intérieur avant d'écrire, que ce soit la source,
l’âme, la présence divine, peu importe, le message a été reçu et c’est le
sentiment intérieur de paix, d’assurance, celle qui fait qu’on ne cherche pas à
se justifier, le sourire qui se dessine, les quelques signes physiques qui viennent quand je m’adresse à l’invisible,
qui me confirment que le contact est établi.
De toute façon, là aussi, on perçoit, on ressent la présence de quelque chose, à partir du moment où on y croit
et où on se focalise dessus mais le divin est inséparable de l’humain. Je n’en suis plus au stade où il me faut voir de mes
yeux pour croire, quoique le besoin de signe s’en approche, mais j’ai acquis
une confiance presque aveugle au divin. Je dis presque parce que mon mental ou
ce qui en moi raisonne, (tiens j’ai écrit « résonne », il y a de ça
aussi), participe à ce mouvement de la foi.
J’ai décidé de reprendre toutes mes connaissances à zéro, détricoter le pull qui voile ma nudité, ma pureté, la chaleur qu'il apporte devenant étouffante, en
les filtrant au travers de ma foi devenue certitude. Là aussi il est bon de
préciser ce qu’est la foi, enfin comment je la considère, ce à quoi je crois.
Ce dont je suis certaine. Il est bon aussi de changer de vocabulaire, d’utiliser
les mots de l’assurance, des mots qui affirment.
Je suis donc certaine, par
expérience, par le ressenti intérieur, d’être un humain divin, c‘est à dire un esprit divin incarné dans
la matière, venu sur cette terre pour retrouver mes origines véritables et
unifier en conscience tout ce que je suis de façon à élever la chair sur la fréquence de l’amour
véritable, divin, d’associer les forces complémentaires. Je ne suis plus à
chercher si ce corps sera élevé, transmuté, s’il ascensionnera ou si c’est l’esprit
qui l’investira en totalité.
Pour le moment, il est juste question de devenir
consciente de tout ce que je suis, en vérité. De me voir avec les yeux du cœur et
ceux de l’esprit. Là aussi, est-ce que c’est à travers le cœur ou par l’esprit
que je me vois n’est pas trop le propos. Dans mon envie de désapprendre,
de sortir de toutes les croyances passées, basées sur la peur, l’étude depuis l’intérieur,
des centres énergétiques, des corps invisibles et leur guérison, est ma direction principale. Apprendre à reconnaitre les énergies, le divin intérieur sans
tomber dans le piège de vouloir diviser ce que je suis, mais en regardant ce qui
est, dans un esprit d’unité même s’il s’agit de reconnaitre les différents
corps.
Là encore, c’est la théorie, l’intention, l’expérience c’est
d’être conscient par le contact, la relation, de commencer par retirer les
carapaces, les masques, d’être présente à ce que je suis, d’essayer d’être
objective, neutre, donc centrée dans le cœur et ancrée sur terre, enracinée.
Le samedi est relié au troisième œil, selon le tableau que
j’ai trouvé sur google, il y a quelques années déjà et que j’ai publié en
novembre, je crois. Je vais regrouper les infos concernant les chakras en les recoupant
et en gardant ce qui fait écho. En tapant le mot dans le moteur de recherche,
je devrais trouver plus de choses que l’année dernière. Il va falloir user de
discernement et déjà, en recoupant, c’est une bonne méthode, un bon moyen de
faire le tri. Je vais essayer de tenir l’idée jusqu’au bout. Je ne suis pas
très appliquée comme élève ! Puis la théorie n’est qu’une partie de l’étude.
L’application, le ressenti sont beaucoup plus parlants et explicites.
Je me rends compte avec un peu de recul que tout est préparé
en coulisse pour que je réussisse à me sevrer facilement. L’inscription au
stage à la chambre des métiers en vue d’apprendre à faire une étude de marché,
m’a permise de mettre un pied dans le concret, d’être en situation afin de voir
où j’en étais, de faire le point, de voir comment passer du rêve à la réalité
et de "mesurer" la distance entre les deux, puis ce qui m’en séparait.
Vouloir changer de vie sans avoir une direction c’est un peu aléatoire. Pour
que les choses se réalisent facilement, il faut au moins avoir un objectif qui
amplifie la motivation, une raison qui prenne au cœur et aux tripes. Tant qu’il s’agissait uniquement d’être libre,
bien que l’intention soit noble, ça restait un peu trop vague.
Là, il y a le
profond désir d’être soi et le besoin de cohérence entre chaque corps, entre la
foi et le quotidien, la pensée et le geste, entre le rêve et la réalité, entre
centrage et ancrage, une intention à manifester dans l’incarnation, bref un
puissant désir d’harmonie, dans la liberté d’être.
Dans la relation avec le divin, lorsqu’on se situe dans le cœur,
il n’y a plus trop de libre arbitre puisqu’on accepte de se laisser guider vers
quelque chose que le mental ne peut pas concevoir ou du moins contrôler. Le choix se situe au
niveau de la personnalité entre suivre l’ego ou le cœur, rayonner l’amour ou la
peur. Maintenant que je sais mieux ce que sont ces énergies, comment elles se
manifestent, et l’état dans lequel elles me portent, il est plus facile de choisir.
En théorie, tout le monde préfère l’amour à la peur, la
paix à la guerre mais tant qu’on s’en fait une idée, tant qu’on voit les choses
selon notre compréhension mentale, on est dans le flou, la confusion et très souvent dans l'erreur.
La clarté
ne peut venir que de l’esprit, du divin et comme celui-ci est accessible au niveau
du cœur, il est indispensable qu’il soit ouvert. C’est un phénomène qui se réalise
par l’amour vrai de soi, lorsqu’on porte l’amour, qu’on le rayonne sur tous ses
corps, lorsqu'on les relient.
Quand on intègre cette énergie, quand on apprend à la faire circuler en
soi, sans la retenir, la bloquer, elle guérit peu à peu les corps, ramène l’équilibre
et la conscience qui s’élargit permet de changer son regard sur ce qui est. La
vision du cœur étant neutre, on voit les choses dans leur globalité et ainsi ça
devient plus clair et simple !
Être dans le cœur, c’est être dans l’amour véritable, enfin
"dans" n’est peut-être pas le bon terme, disons plutôt que c’est porter, rayonner
l’énergie de la source et concrètement, ne pas se juger, ne pas se critiquer,
douter de soi. Pour le doute de soi, ça ne veut pas dire être sûr d’avoir
raison mais savoir que tout ce que l’on vit a sa raison d’être et en
accueillant ce qui est, la lumière révèle une réalité qui n’est pas celle de l’ego.
Surprise ! J’ai carrément oublié de prendre un cachet
de 0,4 mg hier ! Pas étonnant que je sois speed ce matin ! Remarque,
il serait temps que je lâche aussi les « à priori à ce niveau là. Inutile
d’anticiper, de me dire que ça devrait se passer comme avant, c'est-à-dire du
manque, du stress, puisque le contexte n’est plus du tout le même, puisque la
peur est bien libérée, du moins puisque je n’y suis pas autant attachée. J’ai
confiance en l’élan de l’instant et comme c’est de cette façon que je prends
les doses, cet oubli me prouve que l’inconscient est aussi en grande partie
libéré du conditionnement de la peur. Je ne vais donc pas le replonger dans le passé en anticipant d'éventuels symptômes. Si le besoin s'en fait sentir, je me ferais aider avec des granules homéopathiques. Même l'acceptation de ce qui est, cette façon d'être est encore une façon de nourrir la peur et la division, c'est mettre en évidence une résistance. Le seul fait de ne pas relever, de ne pas amplifier une émotion avec le mental, devrait la libérer naturellement. Elle s'exprime, ne fait que passer de l'ombre à la lumière. Le processus d'accueil est valable tant qu'on est dans le "je dois", "je devrais" mais si je ne remets pas en question ce qui surgit en moi, si je ne cherche pas d'explication, c'est l'expression de l'amour de soi, la confiance au divin qui se manifeste. C'est maintenant la notion de vouloir qui est à lâcher.
Merci à tous mes corps de suivre le cœur, le désir de liberté, d’autonomie !
A
ce propos, la liberté commence par l’autonomie, et l’autonomie affective
premièrement puisqu’elle détermine le comportement envers soi et les autres.
Petit résumé pour bien commencer la journée ; tous mes
corps expriment à leur façon, un blocage intérieur, une interruption du flux de
la source, afin que je revienne en mon cœur. Le mental par des pensées de peur,
de doute d’accusation, de jugement…
Les émotions qui sont l’expression de l’ego,
du mental ou de l’inconscient et aussi des messages de l’âme, de mon enfant
intérieur, m’indiquent la nécessité de revenir au centre, entre ciel et
terre, à la conscience de ce que je suis en vérité: un être d’amour et de
lumière incarné dans la chair qui a perdu, à ce moment précis, le contact avec le divin, qui s’identifie
seulement à son aspect humain.
Comme l’émotion est un message de l’âme, c’est
un moyen de reprendre conscience du divin intérieur, de se connecter à ses
aspirations profondes. Je me demande de quelle façon l’âme tout comme le corps
émotionnel, se transforment ou s’ils fusionnent avec l’esprit. Mais bon, ça c’est
encore un risque de séparer ce qui de toute façon est unifié. Faisons simple !
Mes sens sont exacerbés, les odeurs m'agressent, les sons, n'en parlons pas! Voyons en cela une forme de réveil, d'expansion, d'ouverture. Je me fie aux petits signes tels que la chanson qui me trotte dans la tête depuis 4h du mat'; "Christ est ma lumière". Bien que ce soit un cantique, ça illustre bien mon état d'esprit, celui de mon inconscient et c'est très encourageant!
Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter
l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la
source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces deux lignes. Merci