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Facebook "Erkan Torun" |
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ma question d’hier, qui suis-je au niveau humain, une fois délestée de tous les
masques, je reviens invariablement à la même période. Je me réfère à mes rares
souvenirs remontant autour de trois ans. Je n’ai plus aucun doute quand à mes
origines célestes, divines, mais une question demeure, celle de savoir qui est
le moi, la personnalité dépourvue de tous les masques. Puisque dans ma prime
enfance, je n’agissais pas encore en mode défensif vis à vis de mon entourage, je peux
me dire que c’est le vrai moi que j’incarnais alors. Aux masques portés par mes
réactions à l’environnement, comme j’y ai ajouté celui que constitue la
dépendance qui formate, crée des réponses, qu’on retrouve chez la plupart des
consommateurs de psychotropes, c’est encore une version falsifiée de qui je
suis.
Dans mes
souvenirs, les quelques moments marquants me montrent que j’avais déjà un point
de vue particulier puisque je l’affirmais spontanément. Les deux réflexions
dont je me souvienne le plus clairement m’amènent à penser que je portais la
blessure d’injustice puisque j’y réagissais déjà fortement et que j’avais un
genre de nostalgie du foyer, du monde de l’âme. J'avais une opinion unique de la vie, comme chacun, puisque je donnais mon point de vue. Les blessures de l'âme étaient exprimées au travers de l'enfant que j'étais et c'est pour cette raison que la guérison de celles-ci passe par la connexion à l'enfant intérieur. Il est celui qui a incarnée l'âme dans sa version la plus pure et guérir les blessures de l'enfant intérieur, revient à guérir l'âme.