Olivier Richter |
En ce
moment, le thème qui revient, c’est la notion de plaisir, de désir. Il est
clair que ces énergies sont du même groupe que celui de l’amour, de la joie, même
si longtemps, les « religieux », les « spirituels » ont diabolisé
ces émotions. Comme si tout ce qui est relatif aux sens était mauvais. Quand on
libère la notion de bien et de mal, on
se rend compte qu’il est question de savant dosage, d’équilibre et d’harmonie,
que ce qui est préjudiciable, c’est l’excès, les énergies non maitrisées, les émotions refoulées. Je n'ai pas encore fait le ménage à ce niveau puisque je ne suis pas encore capable de me divertir sans culpabiliser et même de penser à le faire! J'ai passé une heure hier, à chercher une image qui illustre la fête, dans mon album de photo, qui doit contenir entre 100 et 200 mille vues! J'avoue que je ne suis pas très douée pour les chiffres et cette estimation reste vague. J'ai fini par trouver une peinture qui illustre une fête, qui semble être un mariage, au Moyen âge! La lecture du message de John Smallman a révélé des aspects de ma personnalité que j'ignorais, enfin, je ne pensais pas être coincée à ce point! Le voisin du quartier m'a prêté un DVD; "Bambi 2", (déjà, au niveau émotionnel, je ne prends pas trop de risques!) depuis un an, que je n'ai pas encore trouvé le temps de regarder! Je vais devoir réviser mon emploi du temps et intégrer plus d'activité qui procurent de la joie! Je suis trop souvent enfermée dans mon mental et maintenant que je veux ressentir les émotions, comme je ne les craint plus et ne cherche plus à les sélectionner, je vais faire en sorte de provoquer celles qui ont ma préférence, et que j'appelle au niveau énergétique au lieu de créer le mouvement qui les sous-tend.
Sandra Doignies |
Apprendre
à ressentir, à localiser les énergies et à les faire circuler librement me
semble être la voie qui permette de bien vivre. C’est assez nouveau pour moi,
de ressentir les émotions puisque j’ai toujours fait en sorte de les anesthésier,
de les nier, de refouler celles qui étaient douloureuses. Mais ça revient à
bloquer l’énergie de vie, à vouloir contrôler ce qui n’est pas contrôlable. Des
siècles passés à refouler certaines énergies telles que le désir sexuel, le plaisir sensuel, celui du jeu, à les
diviser, à les classer en bonnes ou mauvaises, ont amené des blocages, des frustrations, des crispations, modelant
les corps mental, émotionnel et physique en 5 types d’humains, selon Lise
Bourbeau, ou 7 selon Véronique Baudoux.
Ainsi, l'humanité se divise en
groupes portant chacun des blessures spécifiques qui modèlent leur apparence physique. L’humanité
s’est stigmatisée par ses interdits, ses frustrations, ses refoulement. On ne
peut pas parler d’individus mais de personnalités masquées, jouant des rôles, ayant
des comportements dictés par l’inconscient.
Retrouver ses origines et se
libérer du passé, afin de vivre selon sa vraie nature, rendrait à l’humain
toute sa splendeur, son unicité et sa gloire.
J’observe
ma façon de réagir et je me rends compte que je suis totalement formatée par
mes peurs, les croyances, et même si je suis de plus en plus consciente de mes
comportements faussés, seules la patience, la tendresse vis-à-vis des parts qui ont
enclenché ces processus de défense, permettent leur libération.
Il est essentiel de
prendre conscience de son état mais il l’est encore plus de ne pas se critiquer
pour ça, de ne pas ajouter de nouveaux masques.
Le dialogue avec les
personnages intérieurs m’apparaît plus efficace que le fait de les considérer
comme des sous-personnalités qui voudrait nous leurrer, jouant le jeu de l’ego,
voire du malin, pour certains. Considérer l'ego comme un ennemi, c'est encore opposer ce qui est en soi, se diviser et nourrir le conflit.
Il y a en nous des aspects qui sont dirigés par
la peur mais heureusement, il y en a d’autres qui le sont par l’amour. En
acceptant, tout ce qui se vit en soi, en accueillant ses émotions, en ayant de
la tendresse pour ces mécanismes inconscients, une harmonie intérieure se crée.
J’ai conscience d’être un humain divin dont la véritable
nature et éternelle et ce qui m’importe maintenant, c’est d’agir selon ce que je
suis vraiment, tomber les masques créés par la peur afin de vivre à partir du cœur,
selon mon essence éternelle.
Facebook "Erkan Torun" |
Le fait
de choisir le chemin que l’on veut emprunter, soit, celui de la peur ou celui de
l’amour, amène à se désidentifier de tout ce qui n’est pas conforme à la voie
choisie. Oui, l’ego est une part de ce
que je suis, mais celle-ci est éphémère et pour cette raison je ne veux pas être
dirigée par cet aspect qui fonctionne selon l’instinct de survie. Sans pour
autant le diaboliser, l’écarter, je fais en sorte de revenir au centre, de
considérer les choses à partir du cœur et de suivre mon inspiration du moment,
l’élan spontané, en ayant confiance que celui-ci est approprié même si je n'en comprends pas le sens dans l'immédiat.
Je ne
cherche pas à reconditionner mes gestes mais j’apprends à identifier ceux qui
viennent de la peur et ceux qui sont issus de l’amour. Puis en maintenant mon
désir de vivre dans l’amour et la paix, mes élans sont de plus en plus
amoureux.
Hier, je
réfléchissais au fait que toutes les relations que je vis aujourd’hui, sont
calquées sur celles que j’ai vécues dans l’enfance. J’ai défini l’humain à
partir de ce que j’ai vécu avec ma famille. J’ai dessiné un portrait robot de l’homme
et de la femme selon les comportements des membres de ma famille. Selon les relations
que j’avais avec chacun d’eux, j’ai associé des qualités et des défauts, aux
personnes. Ma vision de l’autre s’est formée dans l’enfance et j’ai fonctionné
toute ma vie selon ses croyances. Tous les hommes que j’ai rencontré par la
suite étaient d’emblée, rangés dans des cases, enfermés dans les rôles que j’avais
définit selon ma perception d’enfant. Idem pour les femmes et pour ceux et
celles qui représentaient des frères et des sœurs.
J’ai construit ma vision de
l’humanité sur des bases faussées. Mais le pire, c’est que bien souvent ma
croyance a été validée puisque je me trouvais à rencontrer les gens, par la loi
d’attraction, qui correspondaient à mes croyances.
Entre ma perception calquée
sur les modèles relationnels familiaux et la connaissance des masques types,
portés par l’ensemble des humains, je me retrouve face à des gens qui ne sont
pas eux-mêmes en étant moi-même quelqu’un de "falsifié".
Le seul remède à cette
mascarade, c’est de commencer par retrouver ma véritable nature et être moi-même
afin de me libérer de tous ces masques, me dénuder et vivre de façon authentique.
On ne
peut pas sortir des rôles du jour au lendemain mais on peut déjà devenir conscient.
Puis en acceptant d’avoir créé moi-même ses masques, je peux m’en libérer plus
facilement que si j’accuse quelqu’un d’avoir trafiqué mon ADN. Même si c’est
possible, je rejoue encore le jeu de la victime en adoptant ce point de vue.
Il
est clair que cette introspection, cette observation de mon comportement est
réalisable parce que je suis convaincue d’être avant tout une conscience divine,
un humain divin, issu de la source Père Mère.
Sans
cette connaissance intime, je ne pourrais pas m’en sortir puisque je me croirais soumise aux gènes, à l'hérédité, à l’ego et sa perception faussée des choses.
Comme je
suis au début de ce voyage vers soi, vers ma véritable identité, je n’ai
aucune idée de la personne que je vais découvrir. Je ne sais pas qui se cache
derrière tous ces masques même si j’ai la conviction que mon essence primordiale,
c’est de l’amour et de la lumière, je n’ai aucune idée de "l’apparence" de cet être.
Nébuleuse d'Orion, Jean Charles Cuillandre |
Certainement
que mes fausses croyances inconscientes à propos de l’autorité, du divin, voilent
ma perception, m’empêchent de voir la conscience christique. J’ai trop d’images
à propos de ce qu’elle peut-être pour en avoir une vision claire. En
méditation, quand je demande à voir qui je suis au niveau divin, je ne voie que
des couleurs, des masses énergétiques en mouvement. Je me dis que le fait de figurer le
divin appartient au mental et que la réalité de celui-ci est informe.
Notre
façon de percevoir les choses, en tant qu’humain est toujours selon ce que nous
croyons être et nous imaginons par comparaison, par association d’idées.
En même temps,
notre personnalité se construit selon notre perception des choses, de la vie !
Peut-être
qu’en libérant tout les masques, en nettoyant ma perception de toutes les
croyances mentales, je saurais ce que je suis en vérité, en essence, autrement que par le ressenti seulement.
Pour le
moment, je me contente de savoir que je ne suis pas qu’un seul corps, une
personnalité, que je ne suis pas mes pensées, mes émotions même si celles-ci m’appartiennent,
du moins même si j’en suis l’auteur.
Il faut
déjà que je libère les peurs, que j’épure mon mental et mon cœur de tout ce qui
est basé sur cette énergie qui a conditionné tout ce que je suis, tout autant
que l’humanité.
Alors
une fois de plus, je choisis la paix qui permet d’avoir une vision des choses
dépourvue de jugement, objective. Je choisis l’amour afin d’être tendre envers
moi-même, de ne pas retomber dans l’auto-critique, l’accusation, de pouvoir
accueillir ce qui est, sans crainte, libérer la peur et tous les comportements
qu’elle a engendré. Je choisis la joie afin que cette reconnaissance se fasse en douceur, qu'elle ne se transforme pas en parcours du combattant convaincu qu'il faille mériter d'être soi.
J’ai encore
raté la séance de connexion divine, hier ! Pourtant, je l’ai lu et relu ce
rappel ! Je sais qu’il n’y a pas de hasard puis comme cette connexion est
quotidienne, spontanée, je n’ai donc plus besoin de support ou de soutien pour
la vivre.
L’année 2013 a été celle des
révélations individuelles et collectives, l’émergence de l’ombre, de tout ce
qui a été caché et je sens que 2014 sera portée par les mêmes énergies. La
nécessité d’être dans l’amour de soi et de toute vie reste essentielle parce
que la vérité peut faire mal, les illusions sur lesquelles on fonde sa vie,
lorsqu’elles s’écroulent peuvent laisser la personnalité en ruine !
Là
encore, la capacité d’accueillir ce qui est, sera d’un grand secours.
Bon, je
m’attelle aux cartes de vœux ! C’est triste d’attendre la fin de l’année pour
entrer en contact avec sa famille. C’est un peu normal d’être focalisé sur son
nombril quand on veut se connaître vraiment puis une fois que les masques
seront tombés, la relation à l’autre n’en sera que meilleur.