Après
une bonne nuit de sommeil, la paix est là et l’envie de lâcher prise, de faire
selon l’élan du moment est renouvelée. Je prévois toujours quelque chose à faire
mais sans y mettre de pression, d’obligation puis si l’envie ne vient pas, je fais autre chose. Il ne s’agit pas de procrastiner, de remettre au lendemain, mais
de ne pas se forcer. C’est juste une façon de faire qui n’est plus régie par la
peur mais qui est portée par l’amour. En tant qu’êtres énergétiques, vivant
dans un monde de vibrations, il est essentiel de choisir la bande de fréquence
sur laquelle nous voulons « surfer ». Ayant définitivement choisi l’amour
comme fréquence vibratoire, puisque celle-ci me porte et révèle le divin
intérieur, je me laisse guider par l’inspiration, l’intuition, le cœur. Le côté imprévu, improvisation me libère de l'ennui! Pour
avoir cette assurance, j’ai expérimenté les deux voies possibles ; la peur
ou l‘amour. Et le choix est devenu évident puisque les conséquences sont
diamétralement opposées. Ce n’est pas tant les choses que nous faisons qui
comptent mais la façon dont nous les vivons. Tout est question de perspective et
de choix. En choisissant l’amour et la liberté d’être, d’avoir et de faire, les
situations apparaissent sous un jour nouveau, les gens n’ont plus le même
comportement. C’est comme s’ils étaient sensibles aux énergies que je porte et
lorsqu’on ne nourri pas la peur, c’est la paix qui s’installe et rayonne. Quand
il n’y a plus d’attente vis-à-vis de l’extérieur, plus de jugement, d’accusation
vis-à-vis de soi et des autres, la vision n’est plus du tout la même.
Facebook JP Haladyn |
Retrouver
l’innocence, la spontanéité de l’enfant délivre de toute pression. En se
reconnaissant et en se validant soi-même,
en cessant d’opposer ce qui nous constitue, on accueille l’énergie de la source
qui vivifie tout sur son passage.
Je ne
dis pas non plus que la colère, la tristesse, l’ennui ont disparu mais au moins
ils n’ont plus d’impact violent. Il n’y a plus d’identification à ces diverses
émotions qui sont vécues comme des énergies de passage.
Quand on
décide d’agir à partir du cœur, les différents corps retrouvent l’harmonie et
le sentiment de paix, de puissance devient la « norme ». Le dialogue
avec toutes les dimensions, les gardiens, les entités intérieures, les différents corps, peu importe
comment on les nomme, donne un sentiment d’être maître en sa demeure, de ne
plus être l’objet des perturbations et mouvements incessants, qui traversent l’être.
Dès qu’on
cesse de juger, d’accuser, de diviser, la cohérence vécue à l’intérieur se
reflète au dehors et l’idée même de critiquer disparaît.
Ce n’est
plus un genre de résignation par la connaissance que chacun crée selon ses
pensées mais bien plus une acceptation naturelle de ce qui est, de ce qui
vient, qui se manifeste. Même si l’acceptation n’est pas encore automatique, par le
raisonnement logique, la réitération du choix de vivre dans la paix et l’amour,
réaligne la pensée. Il n’y plus de lutte
mais un simple rappel de ce choix définitif, remet tout le monde intérieur d’accord.
Le fait de savoir que tout est bien, parfait, amène à ne plus contester,
résister et l’humilité permet de voir finalement la réalité, la pertinence de
ce qui arrive. Les émotions qui se manifestent m’amène à me tourner vers l’enfant
intérieur, à mettre plus de tendresse dans mes gestes à m’adresser aux parts
intérieures qui souffrent encore du passé et le seul fait de revenir au moment
présent par la respiration, suffit à
calmer la vague.
Choisir
la paix ne veut pas dire que les émotions lourdes ou « négatives » n’apparaissent
plus mais juste qu’elles ne sont plus rejetées ou nourries. Et comme elles ne reçoivent
plus d’énergie, elle se diluent naturellement.
J’ai
cessé de critiquer ma dépendance mais comme je veux vivre de façon plus
naturelle, responsable, je remonte à la source, à la raison qui a poussé les
gardiens intérieurs et même ma personnalité humaine à choisir cette stratégie
de défense et par les soins accordés à l’enfant intérieur, par la guérison du cœur,
le besoin diminue. Je ne cherche pas à changer mon geste, pour le moment, j’établis
la paix en dedans et en modifiant mon comportement général, c’est à dire en ayant
plus d’amour pour tout ce que je suis, le corps physique demande une nourriture
plus allégée qui facilite l’assimilation des produits chimiques. Je limite les
dégâts sur le plan physique en étant à l’écoute des besoins de ce corps.
Facebook auteur non cité |
Je
suis attentive à ne pas retomber dans le jugement, la culpabilisation tout en
restaurant la circulation énergétique à l’intérieur de tous les corps. La
compréhension des mécanismes de protection, l’élaboration des masques et leur
désagrégation tout en douceur par les prise de conscience successives, libèrent
ma véritable personnalité. Les corps harmonisés et les énergies père mère
associées, donnent une force qui résulte de la cohérence intérieure. La
confiance s’installe et comme je laisse l’énergie d’amour/lumière circuler
librement, les blocages énergétiques s’effacent peu à peu. Le mode
action/réaction s’estompe en devenant conscient de ce qui se vit à l’intérieur,
en revenant à l’essentiel, ici et maintenant, et en revenant à mon objectif
principal qui conditionne tout le reste ; je veux vivre dans la paix, l'amour et la joie.
Au début,
j’ai dû répéter assez souvent ces « formules » mais par la
détermination, et l’attention à ne pas retomber dans le vieux mode de pensée
qui consiste à accuser l’extérieur, ça devient automatique. Même s’il m’arrive
encore de râler contre les autres, je reviens vite à l’intérieur, sans me taper
dessus, sans me critiquer. Pour le moment, ce qui me ramène, c’est une phrase
de ce genre ; je ne veux pas être manipulée par l’extérieur, je ne veux
pas que mon bien-être soit bousculé par les autres, je ne veux pas leur donner
mon pouvoir. Même si je sais que personne n’a le pouvoir de me déstabiliser et
que ça n’est que ma façon de retomber dans le sentiment d’impuissance et d’illégitimité
qui me pousse à le croire, je ne lutte pas contre les parts intérieures qui sont
encore dans le doute et la peur. Je les entoure d’amour et de lumière en focalisant mon attention
sur les points de crispation, dans le corps physique ou encore en appelant le
christ intérieur, la source, à le faire pour moi, lorsque je suis trop identifiée
à ces émotions.
L’avantage
d’avoir identifié les différents aspects qui sont en moi, c’est de pouvoir les
observer avec un certain recul. Mais le piège dans cette démarche, c’est de
définir leurs différences en termes de supérieur ou inférieur. De les comparer,
de préférer un de ces aspects. Puisque chacun d’eux est essentiel à l’ensemble,
je n’ai pas à choisir, lequel d’entre eux est valable ou non.
Depuis
hier, je constate que les trois boules sur mon poignet droit, diminuent à vue d’œil !
J’ai trimballé ces protubérances pendant près de quatre ans. Leur cause, selon
les médecins, enfin leur diagnostique a été, tendinite avec épanchement de synovie.
Selon Lise Bourbeau, tout ce qui est inflammatoire, est le signe de la
résolution d’un conflit et selon mon propre diagnostic : il s’agit d’un
réajustement normal du corps physique et les choses reviendront à la normale
quand ça sera le moment.
On va me dire que c’est un peu léger mais c’est
justement cette façon de ne pas dramatiser, de ne pas coller une étiquette qui enferme
dans un genre de fatalité, qui ouvre au potentiel de guérison. J’ai préféré nourrir
la confiance en la bienveillance de mon corps physique, sa capacité à se
régénérer par lui-même et la foi en l’amour qui peut réaliser des miracles. Puis
logiquement puisque j’ai accepté l’idée d’être créatrice de ma vie, ça implique
qu’une part de moi, la part divine sait ce qu’elle fait, même si mon corps
mental n’en saisit pas le sens.
L’expérience
m’a montrée que les guérisons spontanées sont réelles puisque j’ai guéri de deux
hépatites, d’un gonflement au pied droit qui m’a fait boiter pendant deux ans,
de problèmes de circulation sanguine...
C’est suffisant pour que je place ma
confiance en ma capacité de restaurer tout ce que je suis, par l’amour vrai de
soi, de tout ce que je suis et l’harmonisation de l’ensemble.
Comme la maladie a pour cause très souvent, un manque d’amour de soi, il suffit de s’aimer mieux
pour que la guérison arrive. Oui, ça parait simpliste et pourtant "ça marche"! Le plus difficile étant de se libérer de toutes
les croyances issues des divers conditionnements, familiaux, sociaux,
médicaux...c’est là où la confiance en la petite voix, en l’âme, au divin, fait
toute la différence. "Il vous sera fait selon votre foi"...disait un certain Jésus Christ...
Je commence
à ressentir des brûlures au plexus alors je vais me contenter de respirer calmement
et profondément puis je prendrais un bout de cachet. Non en me disant que je n’assure
pas, que je pourrais m’en passer, que je ne suis pas moi-même...mais en
acceptant le fait que certaines parts de moi aient besoin de ça pour trouver l’équilibre
et la paix. Comme je suis à réviser ma relation aux autres, qui a été faussée
par la relation conflictuelle avec ma sœur, dans l’enfance, il est naturel que
des peurs et des fausses croyances surgissent.
En maintenant la paix
intérieure, la bienveillance vis-à-vis de l’enfant que j’étais, en acceptant qu’il
vive encore de la colère, de la tristesse et en accueillant ses émotions sans
jugement, petit à petit, il se libère de cette charge. Je ne cherche même plus
à savoir quand je serais libérée de cette dépendance, je me contente d’accueillir
ce qui vient, les images du passé, les scènes marquantes et donc les émotions associées. Parfois,
je comprends la raison de la fausse croyance qui s’est inscrite alors, mais ça n’est
pas forcément utile, c’est juste rassurant pour le mental et ça augmente sa
confiance dans le processus de libération par l’acceptation et le pardon à
soi-même, aux autres.
Ce qui compte, c’est comment je veux vivre ces remontées,
maintenant, est-ce que je les accueille ou est-ce que je les refoule? Est-ce
que je continue d’accuser ma sœur de m’avoir fait souffrir ou est-ce que j’accepte
le fait que ces choses aient existé et que je n’ai pas à leur redonner vie,
en nourrissant mon ancienne façon de les considérer?
C’est clair que si je me
dis que c’était injuste, l’enfant intérieur se trouve validé mais ensuite, je lui
explique que ça n’est plus le cas maintenant, que ça n’arrivera plus parce que je
suis là pour le protéger.
Peu importe qu’il puisse comprendre ou pas, ce qui
compte c’est ma façon de traiter les émotions qu’il vit dans certaines
situations qui réveillent la vieille douleur. Ce n’est pas à l’enfant intérieur
de changer mais à l’adulte que je suis aujourd’hui, de prendre en charge ses
peines.
Cette
façon de faire, me donne plus de confiance, d’autonomie et les situations qui
suscitaient un malaise, n’ont plus trop d’impact.
Allez,
pour le moment, une bonne douche agrémentée de lumière dorée, un petit appel à
l’harmonie intérieur, quelques mots d’amour à tous les aspects qui me
constituent et la journée commencera dans une belle énergie.
Je repense à la
phrase que j’aimais prononcer quand j’étais ado ; "Peace and love !" Même
si à l’époque ça n’était déjà plus à la mode, je me félicite de me l’être
appropriée et de ne plus attendre que l’extérieur s’y conforme pour oser m’accorder
le droit de vivre de cette manière, de baigner dans ces énergies !