![]() |
Linzi Lynn |
Ce
matin, la violence du vent fait écho à mon état d’esprit ! Colère,
agacement, ennui...un beau mélange de sensations ! Je laisse tout ça circuler en moi, sans m'y attacher. A l'image du souffle éolien, qui balaye tout sur son passage, j'y vois un nettoyage en profondeur. Puis ce souffle est chaud, ce qui m'incite à beaucoup de tendresse pour moi-même, pour ces mouvements intérieurs qui finalement sont la preuve que je suis vivante. Pour prendre
ces choses à la légère, j’ai commencé la journée en écoutant de la musique à
fond malgré qu'il soit 6h. Tant pis pour les voisins (je ne suis pas certaine qu'ils entendent d'ailleurs) ! Si quelqu’un me dit quelque chose, je
répondrais qu’ainsi je n’entends pas les volets qui claquent depuis hier soir !
Sans vouloir nourrir ces énergies, je les laisse être sachant que c’est « normal »
d’être sensible à ce qui se passe autour et en dedans et sans vouloir changer ce qui est, tout s'équilibre naturellement.
Voici un
petit échantillon de ce que j’ai partagé sur « face de bouc ». La géante Nina Hagen dans une performance vocale admirable, "Naturtäne"! Une interprétation magistrale du cri; première expression de l'humain qui s'incarne! J'aime bien le mélange des genres et les gloussements de poule à la fin qui rappellent la question: qui de l’œuf ou de la poule?...
Je
précise ici qu’il n’y aucune connotation dans cette expression: "face de bouc" puisque selon ce
que je crois, rien n’est « diabolique ». Ce concept n’est que la
création de la peur et plus on la nourrit, plus elle prend forme selon la
personnalité qui projette ces émotions de basses vibrations. Associer le bouc au diable, c’est
méconnaitre la nature, sa perfection dans le fait d’être toujours dans l’harmonie,
le respect de son environnement.