Alors
que je revoyais certains moments passés ces derniers jours, je me disais que
finalement, le miroir avait été plutôt équilibré et « positif » dans
l’ensemble.
Oui il y a toujours le côté enfant qui a souffert et qui a du mal à devenir adulte mais je n’ai plus trop la fâcheuse tendance à jouer les Caliméro, à me plaindre de mon sort, même si je l’exprime intérieurement, une autre voix vient la consoler. Je ne parle pas non plus de ce blog puisqu’il est un témoignage fidèle du parcours d’un humain conscient de sa vraie nature et qui tente de faire cohabiter ces deux réalités, au quotidien.
Oui il y a toujours le côté enfant qui a souffert et qui a du mal à devenir adulte mais je n’ai plus trop la fâcheuse tendance à jouer les Caliméro, à me plaindre de mon sort, même si je l’exprime intérieurement, une autre voix vient la consoler. Je ne parle pas non plus de ce blog puisqu’il est un témoignage fidèle du parcours d’un humain conscient de sa vraie nature et qui tente de faire cohabiter ces deux réalités, au quotidien.
J’ai croisé au supermarché, avec mon amie, une femme qui est championne dans l’art de jouer la pauvre victime, mais comme le « tableau » était plutôt comique, ça ne m’a pas affectée. Sa façon de débiter ses plaintes sans interruptions, un monologue chanté sur le même ton, me laissait souriante. Elle maitrise mal le français et je ne comprenais pas tout ce qu’elle me disait et d’ailleurs on aurait pu croire que son discours était joyeux puisqu’elle a eu le sourire aux lèvres, du début à la fin. Les asiatiques ont cette habitude de sourire en permanence, comme si tout était idéal. Du coup, ce miroir m’a plutôt réjouie d’autant plus qu’elle a déménagé et n’habite plus mon voisinage.
Là aussi, je peux voir l’efficacité dans l’accueil de l’enfant intérieur, la façon dont l’extérieur se conforme à mon état d’être. Disons plutôt que ma vision change selon mon état intérieur. Quoique, le voisin chiant d'en haut n'est toujours pas revenu!