samedi 2 novembre 2013

Oser (se) dire ce que l’on pense; être soi-même...vidéos musique



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Ce matin, le réveil à une heure raisonnable et nuit de 7h30 me confirment la réalité du maintien relativement aisé, de la paix intérieure. Comme tout le monde, lorsque je vis un changement, lorsque je suis obligée de changer mes habitudes, je suis un peu perturbée. Puisque la paix intérieure bien souvent, dépend des circonstances extérieures, il semble logique que celle-ci soit troublée quand ça bouge autour. Ce qui me fait dire que j’ai bien avancé dans ma capacité à être en paix, c’est justement le fait de ne pas être perturbée plus que ça, par la visite de mon âmie. Depuis que nous avions planifié cette rencontre, j’avoue que je passais par tous les états, entre joie et appréhension, parfois même inquiétude, j’ai parcouru la palette des émotions sur un très court laps de temps. 
Ce qui change tout, c’est la connaissance que toutes les voix intérieures sont là pour le bien-être de mon enfant intérieur, qu’elles le protègent et surtout que je sais les écouter, les entendre et les comprendre.
Sur le "trône", lors de ma connexion matinale à la terre mère et au ciel, puis à tous les aspects qui me composent, j’ai eu un petit débriefing très intéressant ; J’ai commencé par remercier la terre mère pour la nourriture, mon corps physique pour son bon « travail » d’assimilation (comme ce qui est visible est le reflet de ce qui est invisible et inversement, le parallèle peut être fait avec le processus mental) puis les voix intérieures sont apparues après que j’aie porté mon attention sur mon cœur, mon âme, mon essence. La première, m’a fait part de ses inquiétudes : « et si « on » nous obligeait à faire quelque chose qu’on ne veut pas faire ? »

Au passage, je note que mon désir d'accueillir la liberté dans ma vie qui amène donc à "étudier" de près ce concept, m'offre des voix d'accès à ma façon de concevoir la chose et les peurs qui font que je n'ai pas ce sentiment d'être libre. 

Michael Poliza

Cette part est la plus fragile, celle dont le trauma de l’enfance garde une grande influence et le place très souvent dans la peur. Mais à mesure que je l’entends et peut donc lui répondre, elle s’apaise et j’en goûte les bienfaits de jour en jour. Je lui ai donc répondu : « Ne te fais pas de souci, je comprends ta peur et je ne laisserai personne abuser de toi une nouvelle fois. Le masculin intérieur, cette énergie qui met les limites et tes gardiens, sont là pour te protéger. Tu n’auras donc pas à manifester ton ressenti dans la violence mais juste faire confiance à tes « gardiens». Puis je me suis adressée aux gardiennes, celles qui usent de stratégies pour protéger l’enfant intérieur, en leur disant ce qui suit : « Vous n’avez pas besoin d’être sur la défensive et de réagir en appelant la prise de cachets. Vous pouvez utiliser votre connexion à l’enfant intérieur, vos capacités à entendre ses cris, pour m’en aviser doucement par une phrase comme celle-ci, par exemple : les limites sont dépassées. » La paix qui continuait d’être là, m’a montré que les messages étaient reçus. J’ai ajouté ; je suis contente qu’on puisse s’entendre et maintenir la cohérence en dedans. Je vous redis mon désir de tenir compte de vos « paroles » et vous demande de les formuler sous forme de conseil, si vous vous en sentez capables. De mon côté, je maintiens, enfin j'essaie, l’espace ouvert dans le cœur où nous pouvons dialoguer et où vous pouvez vous reposer dans les moments de stress.
C’est formidable d’avoir créée cette intimité qui me situe dans la paix puis la joie de constater la bonne volonté de ces voix qui après tout, cherchent le bien-être tout comme moi. Ce sont des versions plus ou moins violentes de ma personnalité qui peuvent être pacifiées par le dialogue, par l’écoute et par le fait de leur donner mon point de vue sans les juger, ni chercher à les sous-estimer.
Comme le matin , je ressens bien la présence du divin parce que je suis dans un état de paix, d’unité et de tendresse vis-à-vis de moi-même, je profite du calme pour écouter ces personnages qui ne demandent qu’à être informés, à participer joyeusement et efficacement à la construction du bonheur de tous. Le bien-être qui découle de l’acceptation détend tout ce petit monde qui commence à se regarder avec tendresse. En mettant en avant leur « qualités », en leur demandant de s’exprimer à travers elle, un sentiment de joie nait de la cohérence, la bonne entente qui s’établit. L’enfant intérieur ou la part qui rêve d’amour, qui veut vivre dans cette énergie en permanence, est de plus en plus satisfaite et comme ce personnage est aussi celui qui a le plus souffert de déception dans les relations aux autres, il retrouve l’équilibre et puisqu’il se sent aimé de l’intérieur, finalement son rêve se réalise.

Bill Swindaman

C’est dans la relation à l’autre que les personnages intérieurs se révèlent le plus, ils se manifestent à travers la peur, dans un premier temps et en les écoutant, ils finissent par se laisser toucher par l’énergie d’amour qui est laissée libre de circuler partout, en eux. L’harmonie créé un sentiment de paix et chacune de ses voix s’exprime alors sur la fréquence du cœur dans ce qu’elle a de plus élevé, proche du divin, de ses qualités qui rendent la vie belle constructive et chaleureuse.
Je ne sais pas ce que sera cette journée et me contente de fixer le seul objectif qui permette de vivre n’importe quelle situation dans les meilleures conditions ; l’amour, la paix, la joie et la liberté. Ces quatre « vertus » satisfont tous les personnages intérieurs et l’appel de ces énergies favorise l’unité.
Tout ce qui passera, toutes les situations du quotidien, envisagées à travers ces « filtres », auront une allure plus douce. Ce n’est pas en tentant d’ignorer les voix agressives qu’on trouve la paix, au contraire, en comprenant pourquoi elles réagissent de la sorte, on se rend compte qu’elles sont tout à fait légitimes, qu’elles sont motivées par une intention qui finalement est le bien-être. Quand elles voient qu’en « réagissant » au travers de l’amour, elles ont tout à gagner, elles changent leur attitude. Ou dit autrement, lorsque j’appelle les énergies de paix, d’amour, de joie et de liberté à rayonner sur tout ce que je suis, celles-ci favorisent la manifestation du bien-être par l’harmonie qui se créé. 
Que l’on voit les choses en termes d’énergie ou en terme de différents corps correspondant aux chakras, ou encore en terme de voix intérieures, ça n’est qu’une façon de constater que nous sommes multiples et que ce qui procure la paix c’est simplement la bonne volonté à unifier l’ensemble, à accueillir chacune de ces parts, sans les diaboliser, les critiquer ou les maltraiter. Ce point de vue amoureux, permet de voir que chacune d’elles est « mobile », qu’elle peut aller d’un point « négatif » à un point « positif »  qu’elle peut s’exprimer soit à partir de la peur, soit à partir du cœur. En choisissant notre angle de vision, on les "voit" sur leur meilleur jour. Du moins on focalise sur ce qui les réunit et en les rassemblant avec douceur au point zéro, en ayant posé l’intention de tout englober, de ne rien rejeter, une détente se créé, permettant l’unité. Tous ces moyens n’ont pour but que de réaliser que rien n’est à exclure, que chaque part à sa raison d’être et que tous ces aspects peuvent s’unifier.
En faisant le trajet pour aller chercher mon amie, hier, j’avais allumé le téléphone qui a une fonction « lecture de musique » ; Les chansons portaient toutes sur la paix, la foi, la joie. 

"Ave Maria" par Nina Hagen, 


Bobby Mac Ferrin "don’t worry, be happy", 


"All you need is love" des Beatles,


"Angie"des Rolling stones


...Tout m’indiquait que je n’avais aucun souci à me faire et m’invitait à focaliser mon attention sur l’amour dont le pouvoir dilue toute peur. Ce qui ne m’a pas empêché de râler sur les voitures qui se trainaient, les promeneurs du dimanche, les conducteurs accompagnés qui tiennent « salon »...
Je me suis contentée de respirer profondément pour calmer le jeu sans chercher à faire taire les voix de la peur. Je les laissais s’exprimer sans juger, juste en me disant « c’est normal ». Nous sommes dans une dimension duelle et toutes les émotions, pensées s’expriment en nous. Quand on choisit de ne pas s’identifier à ces voix tout en acceptant qu’elles s’expriment en soi, un genre de tranquillité côtoie l’affolement. C’est tout à fait « normal » puisque nous sommes Tout.
Une fois qu’on cesse de vouloir être autre chose que ce que l’on est, ça se calme en dedans. D’ailleurs, régulièrement, une phrase venait me conforter : sois toi-même. Rien de tel pour revenir à la raison. Tant que je cherche à être autre chose que ce que je suis, une part de moi se sentira exclue et alors, logiquement, elle protestera. Ce comportement légitime créera le conflit intérieur et rebelote, ça sera le chaos.
D’un autre côté, accepter ce qui est, ne veux pas dire de se laisser embarquer, de suivre toutes ces voix mais simplement de revenir au centre, se calmer afin de trouver un point d’entente, un geste, un comportement qui sera éclairé et soutenu par l’énergie d’amour. Puis si ce geste ne semble pas être la manifestation de l’amour, c’est simplement le moment d’accueillir l’éventuelle critique intérieure et se rappeler que le but du jeu n’est pas de performer, mais simplement d’être soi, un humain divin sur le chemin de l’unité, de l’harmonie. 
Le plus facile, c’est de vivre tout à partir de l’espace du cœur mais comme la vie nous place dans des situations où nous pouvons en sortir en une fraction de seconde, commencer par accepter l’idée qu’il est « normal », c'est-à-dire qu’il n’y a pas à se condamner pour le fait d’être humain, imparfait, ou tout simplement vivant, permet de revenir plus rapidement dans l’espace infini de la présence. 

Brad Styron

Voyons si je vais arriver à gérer l’allumage du poêle aujourd’hui. Mon invitée et plutôt frileuse et comme j’ai envie qu’elle se sente à l’aise, je vais tenter de libérer mon appréhension, pour jouer avec l’élément feu, sans crainte.
Hier, je disais à mon amie, parfois j’ai l’impression que toute les lectures, les recherches de compréhension, ce que nous vivons au niveau de la pensée, n’a d’autre intérêt que d’occuper le mental, de le rassurer. Et la prise de conscience de ce que nous sommes en vérité, une occasion de nous aider à accueillir et guérir ce corps qui s’est cru le directeur des autres et qui se croit encore le « chef ».  
Puisque « quelque part », nous sommes déjà réalisé, entier, le but de cette vie et de trouver cet espace où tout se rejoint dans le respect mutuel et réciproque. Chacun y parvient à sa façon, il y a mille et une « technique » pour activer les énergies d’amour et de paix. Cet état ouvre la conscience sur l’immensité de ce que nous sommes et à l’image de l’extérieur, de l’humanité entière, la paix se trouve dans l‘acceptation de tout ce qui est. Si nous refoulons un de nos aspects intérieurs, nous ne sommes plus complets, nous ne sommes plus nous-mêmes.
En tous cas, je constate que ce qui me procure la détente, le bien-être, c’est la conscience que tout ce que je suis est légitime et nécessaire à mon équilibre.
En accueillant ces parts de moi autrefois rejetées, je guéris en même temps des aspects passés de ma vie, tant celle-ci que les vies antérieures. Chaque fois que j’accueille un des personnages qui agit à partir de la peur, une fois qu’il se sent aimé, il peut envisager la vie à partir de l’amour puisque je déverse cette énergie en lui. Il est alors « transformé », il va se placer à l’autre bout de la ligne des émotions.
Bon, je radote encore. Mon invitée n’est pas encore levée. Vous voyez, les voix intérieures qui craignaient d’être dérangées dans notre façon d’employer le temps, nous avons pu écrire en toute sérénité. Il est tout à fait possible de vivre dans le respect mutuel et de conserver des moments de silence, d’isolement favorable à l’écoute du monde intérieur. Je ne vous ai pas négligées. Merci de vous être fait entendre dans le calme et d’avoir pu trouver l’harmonie intérieure, ensemble. Je réitère ma demande à la part qui protège l’enfant intérieur: "prévient moi de façon subtile, quand celui-ci se sent mal à l’aise. On pourrait trouver un « signe », nous avons déjà cette alarme ! Il suffit que je sois à l’écoute de mon ressenti et que je sache me poser quand une crispation physique se manifeste ou même une pensée discordante. 
Dès qu’il y aura conflit intérieur, je saurai qu’en dedans, il y a une peur à prendre en considération. En l’écoutant, en libérant la charge émotionnelle, je pourrais alors revenir dans l’espace intérieur de paix et agir à partir de l’amour. Envers moi-même et envers « l’autre ». En l’occurrence, cet « autre » partage les mêmes convictions et nous pouvons dialoguer en toute liberté, il n’y a donc aucune crainte à nourrir. C’est vrai que cette peur de ne pas oser dire ce que je pense, ressens, est celle qui se manifeste le plus quand je suis en interaction. Derrière cela se cache la peur du rejet mais comme j’apprends à ne pas avoir ce comportement avec les voix internes, petit à petit, l'accueil se calque dans mes relations aux autres. Le premier truc qui m’est venu c’est par rapport à la cigarette. D’un côté, des parts de moi ont ce besoin à assouvir, puis d’autres auraient plutôt tendance à critiquer ce geste. Le juste milieu consiste à satisfaire tout le monde. Je vais donc libérer la culpabilité dans un premier temps, vis-à-vis de moi-même et de l’autre. Dire à la voix qui utilise le verbe « devoir », que les autres parts ne connaissent pas du tout ce langage et qu’il est donc utile de trouver un autre mode de communication. Comme cette part est créative puisqu’en tant qu’humain divin doté de tout ce qu’il faut pour grandir, l’évolution faisant partie de mes gênes, je lui suggère donc de réfléchir à la question. Je peux l’aider en étant dans la paix et en favorisant ainsi la circulation et l’intégration de la lumière divine qui déversera sa sagesse, permettra l’éclair de lucidité.