vendredi 25 octobre 2013

Guérir mutuellement par la confiance, la sincérité, la transparence et la connaisance que nous sommes UN




Mon cœur déborde ce matin, j’ai été enseignée toute la nuit et cette fois-ci, je n’étais pas dans une classe avec d’autres mais directement enseignée de l’intérieur. Je commence à goûter les bénéfices de la diminution des cachets et ça me motive pour continuer dans ce sens, de la même façon, tout en douceur par l’écoute attentive des voix intérieures et l’acceptation des émotions qui se montrent le soir, afin d’être libérées. Je ne m’effraie plus trop de les voir et du coup, elles ne s’éternisent pas. Les deux phrases que je prononce suffisent à calmer le « jeu » et constitue un genre de lâcher prise ; « Je choisis l’amour, je choisis la paix ». L’enseignement de cette nuit portait sur l’attention au moment présent le fait d’agir plus en conscience. D’ailleurs, au lever, plutôt que de me lever en équerre, j’ai pris le temps de me mettre sur le côté et de m’appuyer sur mon bras pour ne pas faire travailler les abdominaux, en plus à froid, ce qui avait renforcé ou peut-être même créé le mur dans mon ventre. C’est un détail qui en dit long et détermine la façon d’agir durant la journée. Ce lever presque en sursaut est conditionné par l’instinct de survie, la nécessité de lutter pour vivre, de gagner sa vie, d’être sur les starking- blocks...Bref, des comportements basés sur la peur qui sont libérés par la prise de conscience et l’ouverture du cœur. Ces deux « actes » forment le processus d’élévation tout comme celui de la guérison.

jeudi 24 octobre 2013

Nous ne vivons rien par hasard et nous avons toujours l’énergie de la solution en même temps que le problème, c’est livré avec !



Image trouvée sur "The garden of pensiveness"


Depuis hier après midi, c’est le cirque au niveau énergétique ! Enfin depuis deux jours, ça balance entre une dimension de paix et d’enthousiasme le matin et une autre de conflit, de dualité intérieure qui se reflète évidemment à l’extérieur. Comme j’ai voulu réajuster les doses de médicaments, il y a des émotions habituellement enfouies, comme tapies dans l’ombre, qui surgissent et comme je n’ai pas l’habitude d’y faire face, c’est un peu la panique au premier abord. Heureusement, je ne suis plus submergée comme avant ! Cependant, ça entraine encore de la culpabilité et de la peur. Peur d’être la proie d’entités négatives, d’être manipulée ou d’être désagréable avec les autres.
J’ai répondu à des mails de façon plutôt directe, sans faire preuve de patience et la culpabilité s’est installée. Puis, je me suis dit, tu ne peux pas continuer à croire qu’il te faille adopter une attitude particulière pour aller vers l’autre. Ce serait du fayotage, du reniement, ce n’est pas de l’amour véritable de soi ni de l'autre d'ailleurs, ça n'est que du conformisme, de la complaisance à la limite de la condescendance. 
Il est beaucoup plus facile d’être en lien quand la paix est en soi que quand la colère monte. J’ai traité ces émotions discordantes avant d’écrire et ma façon de dire mes besoins, n’a pas été balancée pour blesser l’autre mais seulement pour poser mes limites. La façon dont ça sera reçu ne me concerne pas finalement. C’est toujours selon notre propre état d’esprit que nous interprétons ce que nous recevons. La seule chose que je sache, c’est qu’en commençant par avoir de l’amour et du respect pour soi-même, l’autre nous le renvoie. 

mercredi 23 octobre 2013

l’amour se vit librement selon l’élan du cœur et non selon les croyances mentales si justes soient-elles.


Anne Dewailly


Ce matin, je n’ai pas pu me mettre au clavier avant 9h ! Habituellement, ça glisse tout seul, l’enthousiasme me porte. Là, rien, ou plutôt, un genre de lassitude m’envahit. Certainement que le fait d’avoir décidé de changer a créé un conflit intérieur entre mon cœur et mon ego. L’un fonctionne à partir de la peur et l’autre de l’amour. Pas question que je nourrisse la lutte, il n'est pas question de se forcer mais de satisfaire tout ce que je suis. Mon choix est fait, celui de l’amour en toutes circonstances. Vouloir changer sous prétexte, que le doute s’est installé quant à l’image que j’aie de moi, parce que j’ai constaté par deux rêves que je nourrissais de la « jalousie » envers ma sœur, est idéal pour amplifier le malaise. Les rêves sont des images de ce qui se vit à l’intérieur, au niveau de l’inconscient. Dans le premier, je hurlais ma colère envers elle et dans le second, je pleurais comme une madeleine, envahie par la culpabilité et elle venait me consoler, me rassurer. Il y a une progression entre les deux et la seule chose à retenir est ce fait, j’avance, ma vision de l’autre et de moi-même se conforme a la seule vérité qui compte maintenant pour moi : Nous sommes UN. L’autre est moi, je suis tout ce qui est.
Tant que je doute d’être parfaite, que je créé tout ce qui m’arrive afin de garder le cap, je vais me sentir victime, à côté de la plaque, inadaptée...Alors que si je nourris ma conviction profonde dans la seule chose qui soit vraie et utile : « Je suis tout ce qui est », plus rien ne peut m’affecter. Dans cette optique, seule l’acceptation m’amène à la paix et la reconnaissance de ce que je suis en vérité.
Tu es bien gentil mon ego que tu sois « inférieur » ou « spirituel » mais je ne veux pas changer qui je suis pour être crédible dans mon offre d’aide. La seule chose que je puisse faire d’utile tant pour moi-même que pour les autres, c’est d’être vrai, de témoigner en toute authenticité du paradoxe de l’humain divin qui peut s’unifier dans l’amour, l’acceptation de ce qui est, tel que c’est maintenant. Peux-tu comprendre que la reconnaissance de la perfection de l’être passe par celle de la personnalité humaine puisque celle-ci agit selon l’essence divine. Il n’y a rien à changer il y a juste à reconnaître et accepter tout ce que je suis et tout ce qui est. Puisque ce que Je Suis est tout ce qui est, puisque la seule reconnaissance qui permette la libération de toutes les peurs, c’est celle du Je Suis, l’espace où tout se rejoint.

mardi 22 octobre 2013

Changer à partir du coeur, de l'acceptation, par l'écoute bienveillante et le respect de tout ce que je suis.


Paul Lung


Ce matin, je suis remplie de douceur et d’une joie discrète mais néanmoins réelle. Comme un sentiment de confiance en mes capacités, la sensation d’être connectée à mon cœur, à mon âme. Certainement que les influences de la lune y sont pour quelque chose. J’ai été très touchée par le commentaire de Marie qui me montre que les séances d’EFT portent peu à peu leurs fruits. Elles sont très souvent axées sur l’acceptation de ma dépendance aux cachets tant ça me semble être un lourd handicap. C’est le sujet qui me rend difficile le fait de m’aimer en totalité et pour cette raison, j’imprime quotidiennement ce désir de libération par l’amour. Je suis tellement convaincue de la puissance du cœur que je ne peux imaginer pouvoir changer par le contrôle, la violence ou la contrainte. Quand je vois comment mon cœur s’est ouvert à la lecture du commentaire, je me dis que cette faiblesse me permet de vivre en empathie avec mes frères et sœurs humains et pour cette raison, ça n’est pas si « négatif » que ça. Cela confirme la réalité de ce que j’ai écris hier, d’une façon spontanée, à partir du cœur, bien que le mental n’arrivait pas à en saisir toute la vérité.
Puisque « l’intérêt » de la foi en l’humain divin, en l’amour, c’est justement d’être en lien avec l’humain, donc avec soi et les autres, de guérir les blessures en libérant les croyances basées sur mon vécu et donc sur la peur, de façon à être dans la paix intérieure et en même temps avec le monde. Nous sommes UN et ça ne fait aucun doute pour moi, même si au premier abord ça semble être le contraire.

lundi 21 octobre 2013

Accepter nos failles c'est donner une chance à la lumière de s'infiltrer, de circuler en nous et de rayonner



Léopard des neiges


Le repas entre voisin, qui a duré jusqu’à 17h, s’est déroulé dans une ambiance familiale, agréable et le cuisinier s’est surpassé. Je n’ai jamais participé à ce genre de réunion avant d’habiter le quartier. Même les repas en famille, dès que j’ai eu 16 ans, je me suis éloignée de tout regroupement afin de construire mon individualité, de sortir des rôles dans lequel chacun se trouve casé selon son « profil », son caractère. C’est d’ailleurs les mêmes personnages caricaturés que l’on retrouve dans chaque famille. Il y a le patriarche, le ou la rebelle, le voyageur, le dictateur, le pacifiste, l’efféminé, la mère poule..., à l’image de tous les personnages intérieurs. Je détestais cette façon d’être catalogué, moi j’étais la droguée, rebelle, celle qu’on a du mal à comprendre, qu’on craint un peu. Comme je me suis faite baptisée à trente ans, j’étais déjà bien éloignée du cercle familial élargi et je n’ai donc pas eu à subir les pics en direct, concernant ma foi en Jésus-Christ. Dans l’ensemble ils ont pu apprécier la différence puisque je ne prenais plus aucun produit, pas même du tabac et que j’étais même allée les visiter. J’avais fait bonne impression, j’étais assez cool, enfin bien en chair, l’inverse de ce que j’étais plus jeune.
Hier, j’ai essayé de garder en mémoire le fait que nous sommes UN et je dois dire que j’ai ressenti beaucoup d’amour, d’attention dans le groupe. Même si la personne qui a organisé le repas est quelqu’un qui se nourrit de la reconnaissance extérieure et cherche toujours l’approbation de façon excessive, l’ambiance était chaleureuse et c’était assez émouvant. Michel qui est un homme plutôt sauvage et peut s’enfermer trois jours d’affilée chez lui, a été si surpris que sa joie était palpable. Beaucoup, de paroles venant du cœur ont été prononcées et ses grands fils se cachaient discrètement pour ne pas montrer les larmes qui coulaient.

samedi 19 octobre 2013

Il est question de devenir conscient, en douceur.



Photo d'Eve une âmie


Je me suis accordée* le droit à la détente dès le départ de Christophe, celui qui m’a refait l’évier et ça m’a permis de faire le point sur ces derniers jours de façon plus lucide et sereine. Mise à part la rupture de mon train train quotidien, le manque d’énergie, la sensation de fatigue alors que je n’ai pas accompli d’exercice physique particulier, est due aussi au fait que je n’aie pas pu faire de méditation pendant quatre jours. Mine de rien, c’est un très bon moyen de récupérer de l’énergie et de se calmer. Enfin, quand je dis méditation, ça ressemble plus à un temps de pause, yeux fermés et respiration calme. Il n’y a pas d’autre intention que de faire un break, pas de visualisation, pas de marche à suivre mentalement, du "rien". Pas le silence non plus parce que je ne sais pas réaliser cet exploit de faire taire le mental. C’est arrivé quelques rares fois dans ma vie où j’étais tellement scotchée par ce que je vivais intérieurement, qu’il en était devenu muet de stupéfaction. Et encore, j’en faisais le constat après, par déduction.
Je me demandais pourquoi les vidéos d’Isabelle Padovani me laissaient un goût amer bien que j’y trouvais pas mal de vérité. Puis en allant sur sa page Facebook, en lisant ses textes, je me suis rendue compte que mon malaise venait du fait que j’avais personnifié le christ comme un genre d’entité intérieure, « un amoureux fusionnel », rien qu’à moi, capable de m’épargner ainsi le risque de souffrir dans une relation amoureuse. Mon rêve de petite fille du Prince Charmant s’était transformé en désir de mariage christique mais restait toujours lié à la peur de vivre, de prendre le risque de me montrer vulnérable, en demande d’amour. Bien que je réalise depuis un certain temps que l’amour soit une énergie, je continuais de courir après ce rêve d’une fusion continue avec celui qui représente pour moi, l’idéal masculin, l’homme parfait ! Les mots sont chargés de sens et quand on en trouve le sens profond, quand on voit ce que ça représente pour soi, et que ça vient d’un manque, on se dit que ça n’est peut-être pas la meilleure des motivations.

vendredi 18 octobre 2013

« Je choisis l’amour »






Levée à cinq heures trente, je me laisse porter par mes envies, au fur et à mesure, pour ne pas anticiper, cogiter. Je commence à bien m’habituer à cette façon de faire, à suivre les élans sans me poser trop de questions et surtout sans m'interroger sur leur pertinence. 
De toute façon, bien souvent, plus on essaie de comprendre l'intuition et moins c’est clair. 

Concernant la réunion de tout à l’heure, je ne fais pas de souci puisque j’ai choisi de laisser faire mon âme, de me laisser guider par mon GPS intérieur et dès que ça devient compliqué, je respire. 
Dès que je sens du stress, je m’adresse à la part de moi qui s’inquiète en lui disant que notre seul "job", c’est de conduire la voiture, d’arriver à l’heure et d'être le plus détendue possible afin de laisser l'âme s'exprimer. 
Je n’ai même pas cherché à approfondir mon projet par écrit, j’ai rempli deux pages de ce qui me venait d’instinct et comme l'imprimante est en panne, c'était juste un moyen de mettre les choses à plat. 

Plus j’essaie de clarifier les choses et plus ça me stress parce que je commence à y voir les blocages. Inutile donc d’insister, de chercher à appréhender à partir du mental quelque chose qui ne le concerne pas vraiment, bien qu’il y participe. Je vois cette expérience comme l’occasion d’affirmer ma foi, d’amplifier la confiance en mon âme et ma capacité à sentir sa présence. 

J’ai eu un moment de tendresse immense hier soir alors que je commençais à douter, à me poser des questions, puis un sentiment profond de gratitude m'a envahit en constatant à quel point j’étais soutenue sur tous les plans. Comment mon entourage palliait mes carences concernant les choses du quotidien. Le seul truc que j’ai à faire, c’est d’être dans la confiance en la vie, les autres, qui sont de toute façon des parts de moi-même. 
J’ai eu la forte sensation d’être interconnectée et que chacun était à sa place.