Mon cœur
déborde ce matin, j’ai été enseignée toute la nuit et cette fois-ci, je n’étais
pas dans une classe avec d’autres mais directement enseignée de l’intérieur. Je
commence à goûter les bénéfices de la diminution des cachets et ça me motive
pour continuer dans ce sens, de la même façon, tout en douceur par l’écoute
attentive des voix intérieures et l’acceptation des émotions qui se montrent le
soir, afin d’être libérées. Je ne m’effraie plus trop de les voir et du coup,
elles ne s’éternisent pas. Les deux phrases que je prononce suffisent à calmer
le « jeu » et constitue un genre de lâcher prise ; « Je
choisis l’amour, je choisis la paix ». L’enseignement de cette nuit
portait sur l’attention au moment présent le fait d’agir plus en conscience. D’ailleurs,
au lever, plutôt que de me lever en équerre, j’ai pris le temps de me mettre
sur le côté et de m’appuyer sur mon bras pour ne pas faire travailler les abdominaux,
en plus à froid, ce qui avait renforcé ou peut-être même créé le mur dans mon
ventre. C’est un détail qui en dit long et détermine la façon d’agir durant la
journée. Ce lever presque en sursaut est conditionné par l’instinct de survie,
la nécessité de lutter pour vivre, de gagner sa vie, d’être sur les starking-
blocks...Bref, des comportements basés sur la peur qui sont libérés par la
prise de conscience et l’ouverture du cœur. Ces deux « actes »
forment le processus d’élévation tout comme celui de la guérison.
Des
mails échangés m’ont ouvert la conscience par leur sincérité. J’ai compris
depuis un certain temps que la lumière intérieure jaillit dès lors que le cœur s’ouvre
et je vois enfin comment proposer une « aide » efficace et innovante.
Comment sortir du schéma dicté par la médecine depuis des millénaires où celui
qui reçoit le « malade » se situe au-dessus prétextant qu’il sait mieux,
que celui qui est en souffrance, ce qui se passe en lui. Ce ne sont pas des
années de médecine qui permettent d’avoir l’empathie nécessaire à la guérison. La
plupart des maladies viennent de blessures de l’âme et comme celles-ci sont
nées d’une relation à l’autre dépourvue d’amour, c’est en changeant la façon
de se relier à l’extérieur que la guérison se fera tout naturellement.
J’ai
longtemps douté de la capacité des psys, à m’aider parce que la plupart se
tenaient à distance, assis confortablement sur leur fauteuil me donnant la
désagréable impression que c’était mon mal-être qui leur apportait le confort.
Comme si le fait de leur donner de l’argent ne faisait que les enrichir et qu'eux seuls en tiraient les bénéfices; l'estime de soi, la crédibilité, la notoriété, la valeur. Beaucoup
de thérapeutes actuels, ou de gens qui proposent leur service sur le Net, me
laissent aussi ce sentiment qu’en créant une distance, en se situant au dessus
des autres, il tire leur grandeur, leur crédibilité et leur fortune de la
misère humaine. Ceux qui me semblent honnêtes et crédibles, sont ceux qui font
preuve d’empathie et c’est d’ailleurs quand j’ai rencontré des psys qui se
situaient à égalité avec moi, en tant qu’humain, que j’ai vraiment progressé. J’ai
abandonné les études de psychologie lorsque je me suis projeté dans l’avenir,
le diplôme en poche. Je ne me voyais pas du tout recevoir des gens en
souffrance dans un cabinet et vivre de leur misère en croyant avoir résolu mes
propres souffrances simplement parce que les enseignants auraient validé mes
capacités intellectuelles. Le mental ne guérit rien, il aide à voir, à
comprendre mais il n’a pas le pouvoir de guérir. Il peut être illuminé et
changer son cadre afin de recevoir de nouvelles croyances mais il n’a pas la
capacité de guérir. Ce ne sont pas les prises de conscience seules qui
guérissent. Il est nécessaire que le cœur fasse son œuvre. Lui seul peut
permettre le rayonnement de l’énergie d’amour guérissante. Pour ce faire, il
faut qu’il soit ouvert.
Il est
évident que chacun, que le monde souffre de manque d’amour et la guérison des
individus tout comme celle de l’humanité passera par la guérison du cœur. Aucun
maître ou thérapeute n’est totalement libéré de la douleur, celle-ci fait
partie de la vie, elle est inévitable bien que la souffrance puisse l’être.
J’avais
du mal à oser affirmer d’un côté ma certitude que chacun a le pouvoir de guérir
puisque nous sommes tous humains divins et de l’autre la certitude que l’aide
puisse être utile. Mais en fait, c’est juste parce qu’il me manquait quelques
éléments de compréhension. La clef, c’est dans le changement dans la relation à l’autre
comme je le dis un peu plus haut.
Les
échanges de mail m’ont apporté des réponses à mes questions. J’ai senti des
blocages et n’ai pu libérer le malaise qu’en étant totalement sincère, en ouvrant mon cœur
et en confiant mon état d’être, mes réflexions. Le
soulagement est venu dès que j’ai été sincère, que je suis sortie d’un
positionnement dans lequel j’avais du mal à me situer. Le fait de dire
sincèrement ce qui se passait à eu pour effet d’amplifier la confiance mutuelle
et l’intimité qui s’est créée, le positionnement d’égal à égal, à provoqué une
ouverture de cœur des deux côtés rendant l’échange encore plus lumineux. C’est
la sincérité de cœur qui a ramené la relation à un niveau plus humain,
authentique et la confiance qui s’est installée forme maintenant un pont qui
nous relie au niveau de l’âme. Le cœur est en train de guérir par cet échange
sincère.
Puisque les blessures de l’âme sont des failles dans le cœur qui se
sont formées lors de relations conflictuelles, leur guérison se fait par des échanges
basés sur la confiance, l’égalité et le respect mutuel. Pour qu’il y ait
ouverture de cœur, il faut la confiance, pour que celle-ci s’installe, il faut
de la bienveillance. Mais pas la compassion qui implique qu’un regarde l’autre
de haut. Nous sommes égaux au niveau de l’âme, de la présence divine et c’est
pour ça qu’il ne peut y avoir de positionnement inférieur/supérieur ; ceci
n’amène qu’au transfert, à la perte de son propre pouvoir, la déconnexion avec
le divin intérieur.
Dès qu’on abandonne sa souveraineté à quelqu’un, si aimant
soit-il, on perd sa souveraineté. La guérison n’est jamais réalisée par un
thérapeute, c’est seulement son attitude qui favorisera l’ouverture du cœur et
la prise de décision de vouloir guérir, de la personne en demande d’aide. Tant
que celui qui est censé aider ce positionne en père, en sauveur ou en
guérisseur, il ôte le pouvoir d’auto-guérison de celui qui vient lui demander de
l’aide et une relation d’interdépendance se crée qui ne sert que le thérapeute
lui assurant son gagne pain. Bien sûr, cette approche peut favoriser la
confiance mais elle rend l’autre dépendant alors que chacun a en lui un père,
une mère, qui lui peuvent guérir les blessures de l’enfant intérieur. L’utilité
de la relation d’aide, c’est de guérir la relation humaine. D’instaurer un
climat de confiance qui permette à l’autre de pouvoir être en lien avec ces
personnages intérieurs, dans la tendresse. L’échange sincère, à égalité, de cœur
à cœur, favorise la guérison et permet à celui qui se croit « malade »
de trouver en lui ses propres forces. Quand on comprend que nous sommes tous
égaux dans nos attributs divins, qu’en ayant un cœur et en l’ouvrant, nous
accédons à notre propre lumière, le « travail » d’un thérapeute sera
efficace s’il permet à l’autre de se sentir en confiance vis-à-vis de son
propre pouvoir. Le plus grand pouvoir de l’humain étant celui d’aimer et l’auto-guérison
venant par l’amour véritable de soi, tout miroir qui reflètera l’amour de soi,
sera un guide pour celui qui souffre du manque d’amour.
Je ne
connais pas de meilleure façon de retrouver l’amour et la confiance en soi qu’en
étant face à des humains qui reconnaissent tant leurs faiblesses que leurs
forces. La plupart du temps, nous souffrons de rigidité, de trop de rigueur, de
vouloir atteindre des modèles, des idéaux alors que c’est justement l’acceptation
totale de soi-même qui permet de faire émerger notre unicité, notre pouvoir d’être
et d’agir selon ce que nous sommes réellement. Nos talents spécifiques sont
libérés dès qu’on accepte tout ce qui nous constitue, dès qu’on accueille nos
faiblesses d’un cœur ouvert avec douceur et tendresse envers soi-même.
La
guérison, ce qui favorise l’ouverture du cœur en libérant de la peur, c’est l’acceptation
de ce que nous sommes et de ce qui est.
En
écoutant la dernière vidéo mise en ligne par Isabelle Padovani, je me suis dit,
voilà la solution, je vais la contacter pour suivre une formation. De cette façon,
en recevant une validation de sa part, je pourrais proposer mon aide en toute
confiance. Puis, au fil du temps, je me suis dit, il y a tant de blocages
matériels que ça ne peut pas être ma solution. De plus ça serait renier ma propre
lumière, la connexion à mon âme, à ma présence divine.
Tout mon
parcours, tout ce que j’ai vécu, m’a préparée à trouver ma souveraineté et donner
mon pouvoir à quelqu’un en basant la confiance en soi sur une validation
extérieure ne peut me convenir. Souvent, une voix intérieure se fait entendre dans
des phrases du style : "tu es bien prétentieuse de vouloir créer ta propre
méthode de guérison, de vouloir guérir seule, ton ego t’égare"...Il est vrai que
ça peut sembler être le cas mais d’un autre côté, je suis convaincue de mon
pouvoir de création, de la souveraineté de chacun et mon objectif c’est de
contribuer à ce qu’un maximum de gens puisse devenir autonome. Les schémas
comportementaux dans les méthodes de soin d’hier, ne peuvent plus fonctionner
il est donc logique qu’il faille envisager la relation d’aide d’une façon
nouvelle. Bien sûr, c’est inconfortable mais c’est ce qui peut faire la
différence. Reproduire des méthodes qui ne font que creuser l’écart, créer la
division, la séparation, est voué à l’échec, ne peut pas changer le monde. Je n’ai
pas non plus cette prétention mais au moins, en proposant une approche différente,
plus humaine, plus responsable qui mette à égalité les deux protagonistes, me
semble être un pas conséquent vers l’élaboration de la nouvelle terre.
Je vois bien
comment l’authenticité me permet d’avancer, comment la transparence, l’honnêteté
vis-à-vis de soi-même, ouvre la conscience, rend plus autonome et en ayant
cette même attitude envers les autres, les relations humaines peuvent guérir,
changer, devenir plus aimante, pacifique et là, le monde de paix peut s’établir.
Tant qu’on créé de la différence, que l’on considère qu’il y a des classes
inférieures et d’autres supérieures, on ne peut évoluer vers plus de respect. Les
maitres et les initiés, est un concept qui enferme, prive de la souveraineté de
chacun. L’intelligence du cœur est en tous et c’est elle qui peut guérir,
élever. Nous devenons des guides les uns pour les autres lorsque nous laissons mutuellement parler notre cœur.
La lune; énergie féminine, le pont et le bleu des fleurs; énergie masculinte |
Quand on
se confie intimement à l’autre, on l’autorise à faire de même et dès lors, on
entre dans une relation de confiance qui guérit les blessures de l’âme. En se
situant à égalité, en se reliant à l’autre au niveau du cœur, on entre en
relation dans l’espace où nous sommes UN, où chacun fait briller sa lumière et
sert le bien-être de l’autre et réciproquement. Il se créé alors un échange qui
amplifie l’amour de soi et de l’autre. C’est cette énergie qui a le pouvoir de
guérir et c’est en la laissant circuler en soi et en l’autre que celle-ci fait naturellement
et facilement son œuvre.
Puisque
l’amour guérit, nous pouvons en être l’instrument, le canal qui reçoit l’énergie
et la rayonne. Pour la faire rayonner, il n’est pas suffisant de la visualiser,
il est nécessaire de poser des gestes concrets. La confiance qu’on offre à l’autre
en le considérant à égalité, est une porte, un geste qui permet la circulation
de l’énergie de guérison. Je ne sais pas si je suis claire mais ça me semble être
la solution aux souffrances du monde.
Puisque
celui-ci souffre du manque d’amour, en apprenant à le faire circuler dans toute
relation humaine, les miracles de guérison vont abonder. De la même façon qu’on
peut le vivre individuellement.
Par expérience je constate que c’est ainsi que
j’ai pu guérir bon nombre de maladies et blessures. Il n’y a rien de
démagogique dans mon propos, c’est simplement la conséquence logique de ma foi
en l’humain divin. Ce blog, dans son titre, résume l’essentiel de ma foi et de
ma vision, il ne s’agit pas de mettre en avant sa connexion au divin mais de
témoigner que c’est à la portée de TOUS. Le monde ne peut s’élever par des leaders
privilégiés de la source, des moutons qui suivent un berger avec admiration. L’égalité
se situe au niveau du cœur et la capacité de guérison de chacun est dans l’ouverture
de celui-ci.
Je ne
sais toujours pas si je vais concrétiser mon projet et d’ailleurs, ça n’est
plus du tout un objectif mais simplement une possibilité. J’ai failli tout
laisser tomber hier, téléphoner à la chambre des métiers pour dire que je n’irai
pas à la prochaine réunion mais ça serait dommage de ne pas aller au bout. L’énergie qui m’a
littéralement portée dans chaque démarche effectuée dans ce sens me motive à
continuer bien que je ne sache pas du tout où je vais. Peu à peu, ça se précise
mais la clarté n’est pas encore totale.
Pour le moment, je me contente de jouir
des bienfaits de la diminution des cachets, de goûter la découverte de qui je suis vraiment. Je suis enfin allée photographier
les fleurs, à vélo ! J’ai retrouvé la motivation d’agir, de bouger et me
suis épatée à nettoyer les vitres de la cuisine, de la salle de bain et de la
chambre, avec une efficacité digne d’une pro ! La lumière pénètre les
pièces en même temps que mon être et ce parallèle me réjouit d’autant plus que
le geste est spontané.
Les choses matérielles, la gestion du quotidien ont
longtemps été un fardeau pour moi, une démission, un refus de m’incarner en
totalité, une volonté de vivre uniquement par l’esprit, le mental et le cœur. L’intérêt
nouveau que j’y consacre est à l’image de mon ouverture de conscience sur la
nécessité de réunifier tout ce que je suis, de considérer chaque dimension
comme sacrée et utile, même indispensable.
L’amour, c’est l’acceptation de tout
ce qui est, la reconnaissance du plus petit comme du plus grand, tout est
indispensable à l’ensemble, à la réalisation de l’harmonie, au souvenir que nous sommes UN.
Photos de ma confection que vous pouvez utiliser en citant la source: http://lydiouze.blogspot.fr
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