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Depuis hier
après midi, c’est le cirque au niveau énergétique ! Enfin depuis deux
jours, ça balance entre une dimension de paix et d’enthousiasme le matin et une
autre de conflit, de dualité intérieure qui se reflète évidemment à l’extérieur.
Comme j’ai voulu réajuster les doses de médicaments, il y a des émotions habituellement
enfouies, comme tapies dans l’ombre, qui surgissent et comme je n’ai pas l’habitude
d’y faire face, c’est un peu la panique au premier abord. Heureusement, je ne
suis plus submergée comme avant ! Cependant, ça entraine encore de la
culpabilité et de la peur. Peur d’être la proie d’entités négatives, d’être
manipulée ou d’être désagréable avec les autres.
J’ai
répondu à des mails de façon plutôt directe, sans faire preuve de patience et
la culpabilité s’est installée. Puis, je me suis dit, tu ne peux pas continuer
à croire qu’il te faille adopter une attitude particulière pour aller vers l’autre.
Ce serait du fayotage, du reniement, ce n’est pas de l’amour véritable de soi ni de l'autre d'ailleurs, ça n'est que du conformisme, de la complaisance à la limite de la condescendance.
Il est beaucoup
plus facile d’être en lien quand la paix est en soi que quand la colère monte.
J’ai traité ces émotions discordantes avant d’écrire et ma façon de dire mes
besoins, n’a pas été balancée pour blesser l’autre mais seulement pour poser
mes limites. La façon dont ça sera reçu ne me concerne pas finalement. C’est
toujours selon notre propre état d’esprit que nous interprétons ce que nous
recevons. La seule chose que je sache, c’est qu’en commençant par avoir de l’amour
et du respect pour soi-même, l’autre nous le renvoie.
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Poser des limites a
souvent été un problème pour moi. C’est comme si je croyais que je devais faire
passer les besoins des autres avant les miens. Les vies passées au "service du
monde" ont certainement affecté mon point de vue actuel. Mais il n’est jamais
trop tard pour bien faire. Arriver à s’aimer tout en disant ce que l’on veut,
implique de ne pas craindre d’être désavoué par l’autre. Si on a peur d’être
rejeté pour notre sincérité, c’est que le besoin de reconnaissance extérieure
est plus fort que l’amour de soi. Or ce ne sont pas les autres qui peuvent
nourrir cet amour, c’est à nous de le faire. Et ça implique d’affirmer ses
propres besoins, sans honte, peur ou culpabilité.
C’est toujours le même
processus quand je diminue les cachets. Cette fois-ci, j’ai d’abord parlé à toutes les voix
internes et nous avons convenu de procéder de façon à satisfaire tout le monde en
le faisant au micro milligramme près (je ne sais pas si ce dosage existe, il
représente une image). Ainsi le corps physique n’est pas chamboulé et peut s’adapter
sans que des douleurs apparaissent, le mental ne tourne pas en boucle pendant
des heures, il est donc gérable et les émotions émergent une par une, sans
violence, bien qu’elles soient puissantes.
Puis bizarrement,
enfin logiquement, comme la peur montait, je suis tombée sur des messages qui parlent des
Anunakis, des manipulateurs, du nouvel ordre mondial...
En général, je ne tiens pas du tout compte de ce
genre d’écrits puisqu’ils ne font que nier le pouvoir de l’humain divin, en
considérant que nous sommes de pauvres marionnettes manipulées par des
puissances extérieures...Même si c'est le cas, ma seule responsabilité, c'est la gestion de mon propre monde.
Tout ce qui pourrait me faire croire que je n’ai aucun
pouvoir sur ma propre vie, mon monde intérieur, je le considère comme une arnaque,
un moyen de jouer sur la peur afin de vendre des solutions. D’ailleurs, tous
ceux qui en parlent, proposent leur remède miracle pour en être délivré. Ou
si ça n’est pas dit carrément, une technique sera mise en avant pour réaliser
la libération, donnant du crédit à la personne qui propose des cours, des méthodes de soin...C’est
exactement le même procédé que les médias dans le monde. On crée un événement
qui fera réagir les gens au niveau émotionnel, le plus souvent par la peur,
puis on propose La solution que tout le monde acceptera de bon cœur alors que
celle-ci les privera de leur liberté, de leur pouvoir. Cela dit, tous ceux qui proposent une aide ne le font pas dans la manipulation, le besoin de se grandir par la soi-disant faiblesse des autres, le manque affectif ou l'ignorance de sa vraie nature.
Peu m’importe
qu’il y ait des entités négatives, des extra-terrestres « mauvais »,
des dieux méchants...S’y attacher, c’est nier son propre pouvoir, c’est une
forme de déresponsabilisation.
Daniel B. Holeman |
Je Suis
un humain divin et mon pouvoir est celui d’aimer. Par la loi d’attraction, j’attire
tout ce sur quoi je me focalise. Si donc je m’intéresse à ce qui peut me faire
peur, j’appelle cette peur à grandir. Les émotions ont le pouvoir qu’on leur
donne soit par la focalisation, soit par le rejet. En accueillant une peur, en
la vivant physiquement, sans la juger, elle se dissipe et n’attire pas des
fréquences semblables, de l’extérieur.
Idem pour la libération d’une dépendance,
on prend une décision en concertation avec les voix intérieures et basta, on n’y
pense plus, on rectifie les pensées liées aux croyances de manque de cette
façon, par exemple :
"Cher mental, je comprends tes inquiétudes mais nous
croyons maintenant que l’abondance, l'amour, la joie et la liberté sont notre vraie nature, que nous avons le
pouvoir de choisir l’amour plutôt que la peur. Focalise ton attention sur la
beauté de la nature, sur toutes ces choses qui nous rendent la vie belle,
facile et agréable, tu pourras constater par toi-même qu’elles sont nombreuses
et prouvent la réalité de cette abondance. La peur du manque est donc un leurre".
Plus je
vais nourrir la peur, plus je vais accuser l’extérieur et moins j’active mon
pouvoir d’aimer. Il y a deux voies, celles de la peur et celle de l’amour. L’ancien
monde se basait sur la peur, le manque et l’impuissance et pour en sortir, il
suffit de focaliser sur ce que nous souhaitons, maintenant que nous connaissons
les lois universelles. Une fois qu'elles sont validées, il nous faut réajuster nos
croyances et vivre à partir de celles-ci.
Quand la vie nous renvoie que le choix
de l’amour est le meilleur, les croyances deviennent certitude et dès lors,
tout ce qu’on appelait « négatif » avant, n’a plus le même impact puisqu’on
voit que ça nous ramène doucement sur la voie de l’amour.
Le doute accueilli
comme un résidu de l’ancien mode de fonctionnement, se transforme en puissance,
par le ressenti de l’essence divine.
Si on se critique d’avoir encore des
pensées « négatives », elles vont nous absorber vers le bas alors que
si on considère que c’est « normal », légitime même, pour des aspects
de nous-mêmes, des personnages qui ont toujours fonctionné par l’instinct de
survie, la paix revient. Ces personnages intérieurs ne sont pas à bannir, ils
nous ont permis de vivre sans trop souffrir jusqu’à ce que nous puissions devenir
conscients de notre pouvoir d’aimer.
Il y a
toujours une période inconfortable quand on change quelque chose dans sa vie
mais en ayant confiance en soi, en ses choix, en son pouvoir d’aimer et au fait
d’être constitué d’amour et de lumière, rien ne peut nous affecter suffisamment longtemps
pour nous obliger à faire demi-tour. La détermination est indispensable. Si c’est
motivé par l’amour, il y a de grandes chances pour que le changement se produise
réellement.
Pour l’exemple
des cachets, cette fois-ci, je n’ai pas décidé de diminuer pour obéir à une
peur. Celle d’être jugée par le toubib comme toxicomane. Il est vrai que je n’avais
pas envie de lui dire que j’avais augmenté les doses. Mais cette fois-ci, c’est
plus pour amplifier mon pouvoir d’auto-guérison que pour ne pas le décevoir ou
par crainte de lui montrer qu’il a le pouvoir, par l’ordonnance qu’il me fait,
de me rendre la vie meilleure.
Je sais que cette façon de cacher les émotions,
d’anesthésier le corps physique, est une fuite, une forme d’ingérence et même
si c’est clair, je sais aussi que l’acceptation de ce mode de fonctionnement
adopté par le passé m’en délivrera. Puisque lorsque j’ai décidé de me couper de
mes émotions, je ne savais pas que j’avais le pouvoir de les accueillir et
ainsi de les libérer, j’ai agis selon mes croyances du moment.
Je sais que pour
changer sa façon de penser, pour réactualiser son mode de fonctionnement, ça
demande du temps et qu’en même temps, l’amour guérit tout, la patience est donc
une aide considérable dans le processus de libération, de guérison.
Une fois
que la décision est prise, que celle-ci
est basée sur des nouvelles croyances expliquées aux personnages intérieurs et
en leur demandant de coopérer, je n’ai plus qu’à accueillir les émotions et les
pensées, une par une, sans les juger puis surtout, à focaliser mes pensées sur
tout ce qui met en évidence mon pouvoir divin.
Tous les
souvenirs ou moment où j’ai senti le flot d’amour de la source, où j’ai su sans
aucun doute que je suis "dieu", que je suis l’amour. Toutes les situations qui
ont été transformées pas l’amour, tous ces souvenirs agréables qui amplifient
ma foi en l’humain divin, vont m’aider à maintenir ma décision. Puis les pensées
négatives qui viennent, en ne les refoulant pas, par leur accueil, apporteront
plus de lumière, de compréhension même si au début, la paix mettra un certain
temps à s’installer.
Maintenant
que ma foi en l’humain divin est une certitude, je peux oser me libérer
doucement, en gérant ce qui vient, au fur et à mesure.
Dessin de Samuel Silva, réalisé au stylo bille! |
Hier soir, il y a eu un
moment où de la colère est montée avec violence. Je l’ai senti en dedans mais
aussi par le comportement des animaux qui s’éloignaient de moi alors que je n’avais
prononcé aucun mot. J’aurais pu craquer devant ce constat en me disant que mon
comportement me laissait seule, sans affection, que je ne voulais pas être désagréable et injuste envers eux. Mais, j’ai tenu bon en me
disant que ce qui montait avait sa raison d’être et chaque fois, je répétais,
"je choisis la paix", "je choisis l’amour", plutôt que de m’embarquer dans des
phrases du style : "on a dit qu’on diminuait, on doit tenir le coup, on va
passer pour faible, sans volonté"...Tout ça n’aurait fait que diminuer l’amour
véritable de soi et m’aurait poussé à prendre un bout de cachet.
Bien que
je ne sois pas encore rendue à élaborer un plan de sevrage facile et efficace,
je suis convaincue depuis très longtemps que ça fait partie de ma mission de
vie. Je suis certaine que c’est possible de s’en libérer facilement, sans
effort, sans force de volonté mais avec une détermination ferme basée sur l’amour
de soi, le goût de la liberté.
Enfin, c’est
en vivant moi-même ce processus, que je pourrais le transmettre à d’autres. Je
crois aussi que ce sera ma qualification, la base sur laquelle appuyer mon
offre d’aide. Nous ne vivons rien par hasard et nous avons toujours l’énergie de
la solution en même temps que le problème, c’est livré avec !
Nous
sommes des êtres tous puissants, créés par la source afin d’exprimer ce qu’elle
est de façon unique, et ce serait le
nier que de transmettre quelque chose que d’autres ont reçu, de faire du
copié-collé.
Ma
différence, c’est de créer une méthode de délivrance par les connaissances des
lois universelles reçues par d’autres, de réaliser un procédé qui soit le
résultat de ma propre compréhension et de ma propre intégration de celles-ci,
par l’expérience.
On n’invente
jamais quelque chose de A à Z, on collecte des données que l’on recoupe puis en
établissant une synthèse, on en fait quelque chose de « neuf ». Evidemment,
ça demande une grande foi et un grand amour de soi. Mais ça aussi, ça s’apprend
et donc ça peut aussi se transmettre.
J’avoue
que je ne fais plus un objectif de ce désir de proposer un accompagnement, je
me focalise d’abord sur mon auto-guérison, même si le stage pour apprendre à
élaborer une étude de marché commence le 8 novembre. Je me contente de libérer
la pression sans chercher à « réussir » mais juste à y aller pour apprendre.
Les chiffres ont toujours été un problème pour moi et ce sera l’occasion de
peut-être me réconcilier avec ça.
J’ai toujours associé le calcul à la
manipulation, l’inverse de la spontanéité du cœur mais au niveau temporel, ça
peut être utile.
Helen Nelson Reed |
Cela dit, ça n’est pas en tenant mes comptes avec rigueur que
je vis dans l’abondance mais en ayant accueillie l’idée que l’abondance est ma véritable
nature, que c’est quelque chose de légitime, normal et naturel. La terre mère
aime chacun de ses enfants et pourvoie à tous nos besoins. Là encore, je n’ai pas
compris ça en travaillant « dur » au jardin mais en prenant en compte
le fait que la planète, tout comme l’élément terre, sont des constituantes de
qui je suis et que Gaïa est ma mère. C’est l’intimité et la
relation consciente et amoureuse qui ont amené l’abondance dans ma vie alors
que je n’ai que le RSA.
Et encore, quand je dis abondance, je ne me limite pas
aux besoins minimum, je parle aussi de « luxe » ; la nourriture
bio de qualité, le confort de l’appart qui va en augmentant, les vêtements qui
me plaisent, un moyen de locomotion personnel, la liberté de disposer de mon
temps, de pouvoir choisir, l’accessibilité à Internet, à toutes ces
connaissances, l’abondance de beauté, d’affection avec les animaux, l’amélioration
de ma relation aux autres, les nouvelles rencontres...Ce sont encore des preuves
évidentes pour moi, du pouvoir de l’amour inconditionnel car c’est depuis que
je me l’accorde enfin, cet amour sans limites, que ma vie a complètement
changé.
Je
considère le luxe comme un état de satisfaction, de gratitude qui ne correspond
pas forcément à la démesure mais à la façon de savoir reconnaître ce qui est bon
dans ma vie, ce qui participe à mon bien-être. La démesure peut amener l’ingérence,
l’attachement excessif et nourrir la
peur du manque, de la perte plutôt qu’un sentiment de sécurité. Tout ce que je peux
avoir dans cette vie ne me suivra pas dans l’autre monde, il est donc vain de s’y
attacher. Puis, par comparaison avec la majorité de la population, en plus, tout
le confort dont je dispose est un luxe réel.
L’équilibre
en toutes choses, la gratitude, la liberté d’être, la foi en ce que je suis réellement,
en mon pouvoir d’aimer, d’être autonome sur tous les plans et avant tout
affectivement, ont beaucoup plus de valeur que tous les trésors du monde
stockés dans des coffres.