En
voyant cette vidéo, ce matin, je n’ai pu contenir quelques larmes au moment où
le bébé sort du ventre de sa mère. Déjà, tout le périple, la puissance du processus
de création m’a laissée admirative mais la poussée de l’enfant pour venir
au monde a suscité des souvenirs et mis en évidence le fait que cet épisode ait
été violent, interprété d'une façon erronée. La naissance par elle-même, est un processus qui pourrait être
comparé à l’âme qui vient avec ses rêves et se trouve confrontée à la réalité
du monde. Être un esprit immense qui vient s’engoncer dans un corps minuscule,
représente déjà un exploit en soi. Ensuite, on passe neuf mois dans la chaleur,
la sécurité, la fluidité où tous nos besoins vitaux sont nourris naturellement,
puis vient le moment de sortir de ce nid douillet. Là, on a les poumons
déchirés, on est aveuglé par la lumière, la douleur est amplifiée par la claque
sur les fesses, je passe les détails des éventuels « incidents » qui
sont en soi une façon ironique de dire ; Bienvenue sur terre ! Puis
ensuite, on va chercher à retrouver ce confort, cette sensation d’être aimé
sans conditions, nourri, protégé, fusionné...
Ce titre un peu provocateur a été choisi intuitivement pour montrer que tout le monde est issu de cette conscience Une et par conséquent que chacun est potentiellement capable de devenir autonome et co-créateur conscient de sa vie. Tout est question de perspective…
mardi 15 octobre 2013
lundi 14 octobre 2013
Nous pouvons rester d’éternelles victimes en accusant nos parents de ne pas avoir assumé leur rôle ou choisir de devenir les parents de notre enfant intérieur avec à la clef, la guérison des blessures de l’âme et la souveraineté.
Antonio Javier Caparo |
Voilà un
week-end encore bien chargé de sens, de synchronicités, de possibilité d’affirmer
mon désir et d’évaluer la justesse et l'évolution de mon parcours. J’ai pu vérifier, une fois de plus, le choix
de mon âme de guérir ses blessures et l'efficacité de l'auto-guérison par le dialogue
avec mon enfant intérieur qui est de plus en plus à l’aise. En gardant en
mémoire l’idée que l’autre me reflète ce que je suis, je peux prendre un
certain recul, en évitant de retomber dans le piège de la déresponsabilisation.
C’est surtout la relation avec nos proches qui nous montre notre état d’esprit,
qui nous pousse à travailler en profondeur. Puis symboliquement et au-delà, nos
parents sont nos plus grands instructeurs. Selon les rapports que nous
entretenons, qu’ils soient clairs ou complexes, ils nous renvoient toujours
quelque chose de très fidèle puisque ce sont les personnes qui nous ont connues
enfant donc authentiques. Quand je dis, parents, ça concerne tous ceux qui ont joué le rôle de
tuteurs. On est souvent en conflit avec eux tant qu’on n’arrive pas à exprimer
notre chemin d’âme, tant qu’on cherche à s’affirmer et ce que nous vivons avec
eux nous indique précisément ce que nous devons lâcher afin de devenir
autonomes. Il est nécessaire de « couper le cordon », comme on dit et
plutôt que de craindre cet acte chirurgical indispensable, on peut le voir comme
une magnifique opportunité de devenir autonome affectivement. Tout ce qui nous arrive est toujours motivé par l'amour de notre aspect divin, pour notre plus grand bien.
J’ai
reçu la visite surprise d’une amie que je n’avais pas vue depuis dix ans. Nous
nous sommes connues à l’église, bien qu’elle habite en Espagne.
dimanche 13 octobre 2013
Nous n'avons plus besoin de maître mais de retrouver en notre coeur, notre propre maitrise
Elvira Amrhein |
C’est
aujourd’hui que je suis censée retirer les vidéos de Lise Bourbeau, avec beaucoup de
déception. Je constate une fois de plus que l’humain a besoin de sensationnel,
de se voir embelli dans le regard de l’autre. Tous ceux qui sont simples,
sincères et authentiques, ne font généralement pas l’unanimité puisqu’ils
parlent de l’humain, tant dans ces aspects « sombres » que lumineux.
Pourtant, non seulement, l’humain est « double », enfin multiple, multidimensionnel, mais la notion de
bien et de mal est une arnaque totale, une vision complètement déformée et immature de la
vie. Nous aspirons tous à aimer et à être aimé, ça c’est notre enfant intérieur
qui le veut plus que tout au monde mais l’adulte qui se voudrait
« sage », « savant », s’invente tout un tas de défis à
relever pour prouver qu’il est « valable », « aimable »,
« brillant »...Et aussi, meilleur que les autres. Ainsi, un être qui
se dit spirituel devra être très érudit puisqu’il côtoie le divin, parfait
puisque sa lumière l’éclaire en tout temps, superbe, droit comme un I...
Il y a
une vague de renforcement de l’ego spirituel qui risque bien de nous coûter
beaucoup d’injustice, de souffrance au niveau planétaire puisque nous sommes UN
et de gamelles à titre individuel. Le propos, l’ascension ne consiste pas à
s’élever au-delà de la terre, au-delà des humains, ça c’est une vue de l’ego
qui correspond au challenge d’un alpiniste qui cherche la gloire mondiale.
Jésus, référence en matière de maitrise, n’a pas gravit de montagne, il est
allé en plein désert afin de se trouver face à lui-même, afin de rencontrer ses
ombres, de se voir totalement nu. Ce parcours amène une qualité essentielle,
l’humilité qui permet de ne pas se sentir au-dessus des autres mais en paix avec
soi-même, donc avec le monde. Mais le diable dont il est question dans cet épisode de sa vie, n'était autre que la personnification de son ego.
samedi 12 octobre 2013
Quand on exige trop de soi, on est en mode « violence »
Oleg Kuchorenko |
J’ai
décidé, ce matin, de me relâcher encore plus. Comme j’ai constaté que j’étais
beaucoup plus efficace quand je libérais la pression, quand je suivais mes désirs au
fur et à mesure de leur manifestation, j’ai choisi d’écouter et de suivre ses
pulsions de vie. Résultat, je me suis recouchée à mon premier réveil puis au
second, j’ai fait la même chose sentant que mon corps physique avait encore
besoin de sommeil. Vouloir planifier est une bonne chose pour peu qu’il n’y ait
pas de rigidité ou que ne soit pas motivé par une peur. Courir après le temps,
finalement, ne donne aucun résultat satisfaisant puisqu’on se dit toujours
qu’on aurait pu mieux faire. Quand on exige trop de soi, on est en mode
« violence » au lieu d’agir dans la confiance en se contentant de suivre
l’inspiration. Une bonne façon de déterminer si c’est notre âme qui nous parle,
c’est de se poser la question ; pourquoi je veux faire ça ? Si la
réponse commence par ; "pour ne pas" ou toute autre forme négative, il y a
fort à parier que c’est l’ego qui inspire. L’âme nous pousse à satisfaire nos
besoins vitaux; l’entretien du corps physique dans la tendresse et l’envie
d’aimer, d’être sur la fréquence du cœur, dans la paix. Je distingue ici le
besoin d’aimer et l’envie d’aimer parce que tout besoin exprime un manque,
une nécessité. Il est évident qu’on ne peut se passer d’amour mais si on tend
vers lui avec l’idée que ça nous manque, c’est que l’on n’est pas "centré".
L’amour est en nous et peut être activé justement en étant authentique avec
soi-même, en étant clair quand à ce que nous voulons. Personnellement, mon
objectif premier, c’est le bien-être, la paix. Tout sera donc déterminé, passé
à travers ces questions, est-ce que ça me permet de me sentir bien, est-ce que
je suis en paix à l’intérieur ? Je n’ai même pas à me demander quelles en
seront les conséquences sur l’entourage puisque j’ai pu constater que celui-ci
agissait en fonction de mon comportement, me renvoyant l’écho de ma vibration
intérieure. Et comme chacun veut vivre dans la paix...
vendredi 11 octobre 2013
C'est en étant pleinement incarnée, dans l'acceptation totale de tout ce qui est, que je reconnais mon essence véritable.
Image trouvée sur facebook "Spiritual Nature" |
Il fait
frais ce matin, c’est la première fois que j’ai des frissons depuis le
printemps dernier ! Le ramoneur vient tout à l'heure et le nouveau poêle devrait
être installé dans la journée. Je suis relax alors qu’il vient à 8h30 et que je
dois dégager des trucs autour du poêle. Remarque, j’ai le temps, il n’est que
six heures. Je n’appréhende pas trop pourtant le système de chauffage est un
problème depuis 2012. La première année que j’ai emménagé ici, le poêle était
tout neuf et j’allais à la rivière ramasser du bois mort. Le truc, c’est que je
mettais des résineux et que le conduit, enfin il n’y avait qu’un encadrement en
plâtre, a commencé à brûler tant il y avait de résidu, au niveau des combles ! Il a fallu batailler
avec le propriétaire pour qu’il installe un conduit en inox. Evidemment c’est
un voisin qui l’a posé « au noir ». Là encore, il m’a posé les tuyaux
à l’envers, les sciant et les coupant, pour que ça rentre, en aplatissant le
tube de 10 mètres
pour être sûr qu’il rentre dans le conduit, bref, la misère, du bricolage d’amateur
qui fait que depuis deux ans, ça dégouline, ça fume, ça tire mal; j’ai mis le
feu à la cheminée, trois fois...Je commence à chauffer fin octobre et déjà en
février, ça ne fonctionne plus. Cette année, j’ai arrêté de faire du feu le 8
février ! Cet hiver, ça devrait être autre chose. Je verrais bien comment
ça se passe avec le ramoneur. La première année, il a passé un hérisson rond
dans un conduit carré ! Quand j’ai reçu la facture, on me demandait le
double du prix annoncé alors que je m’étais emm...à nettoyer le poêle et les
tuyaux avec une spatule scotchée à un manche à balai!
J’ai réussi à me « défendre »
mais ça m’a coûté beaucoup, j’en étais malade à l’idée de devoir crier à l’injustice.
En fait, j’ai pu expliquer qu’il y avait un malentendu, avec humour en étant
sincère. Je m’étais épatée sur ce coup là ! Je sortais peu à peu du rôle
de la victime.
jeudi 10 octobre 2013
"L’amour de soi", d'après Lise Bourbeau suite et fin
Image trouvée sur Facebook, source non citée |
Voici donc les deux dernières vidéos de la conférence. Je vous souhaite d'oser croire à ce qu'elle dit. Bien que ça puisse sembler difficile à accepter, c'est une vérité que je vis et qui me rapproche chaque jour un peu plus de ma vraie nature. Mais c'est à vous d'en faire l'expérience.
« Les
moyens pour s’aimer véritablement »
Apprivoiser le mental en douceur
Bartabas et Soutine |
Levée à
cinq heures, ce matin. Encore reconnaissante vis-à-vis de tous mes corps
d’avoir pu s’entendre à merveille lors de mon entretien avec la personne de la
chambre des métiers. Ce qui est bien quand on fait les choses étape par étape,
en se focalisant sur le moment présent, c’est de voir et de vivre chacune
d’elles intensément. Quand on se laisse guider par l’amour de soi, par l’âme,
on trouve les bonnes personnes, au bon moment, c’est comme si tout conspirait à
rendre magique notre voyage. Par moments, quand j’étais sur la route et que je
mesurais le chemin parcouru depuis que je crois au christ intérieur, ma foi
s’amplifiait tellement que j’en avais le vertige. Le mental est perturbé quand
il est question de grandeur, d’éternité, d’infini ! La puissance de ce que
nous sommes est telle que ça fait peur. Rien que l’idée d’être un humain divin,
même si pour moi, il n’y a absolument aucun doute, c’est immense ! Savoir
et reconnaître que nous existons dans d’autres plans, que finalement, nous
sommes tous UN, c’est aussi très troublant pour le mental et difficile à
concevoir. Non pas qu’il veuille nous maintenir dans l’ignorance par besoin de
pouvoir mais tout simplement qu’il ne peut saisir quelque chose de si
grandiose. Comme son mode de fonctionnement de base c’est la peur, il faut que
le cœur puisse l’apprivoiser, le rassurer afin qu’il intègre les vérités
divines. Quand il peut en toute confiance suivre la guidance de l’âme, il se
réjouit de s’élever, de se remplir de lumière, de changer ses croyances. Quand
il saisit qu’il est bienvenu, que sa participation à notre souveraineté est
essentielle, il devient un partenaire docile, actif et efficace. Je vais
comparer avec ce que je connais bien, les animaux. Je vois le mental, tout comme l'inconscient d'ailleurs, comme un
animal sauvage apeuré qu’il convient de pacifier, d’aimer afin qu’il devienne
un fidèle compagnon.
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