samedi 12 octobre 2013

Quand on exige trop de soi, on est en mode « violence »



Oleg Kuchorenko


J’ai décidé, ce matin, de me relâcher encore plus. Comme j’ai constaté que j’étais beaucoup plus efficace quand je libérais la pression, quand je suivais mes désirs au fur et à mesure de leur manifestation, j’ai choisi d’écouter et de suivre ses pulsions de vie. Résultat, je me suis recouchée à mon premier réveil puis au second, j’ai fait la même chose sentant que mon corps physique avait encore besoin de sommeil. Vouloir planifier est une bonne chose pour peu qu’il n’y ait pas de rigidité ou que ne soit pas motivé par une peur. Courir après le temps, finalement, ne donne aucun résultat satisfaisant puisqu’on se dit toujours qu’on aurait pu mieux faire. Quand on exige trop de soi, on est en mode « violence » au lieu d’agir dans la confiance en se contentant de suivre l’inspiration. Une bonne façon de déterminer si c’est notre âme qui nous parle, c’est de se poser la question ; pourquoi je veux faire ça ? Si la réponse commence par ; "pour ne pas" ou toute autre forme négative, il y a fort à parier que c’est l’ego qui inspire. L’âme nous pousse à satisfaire nos besoins vitaux; l’entretien du corps physique dans la tendresse et l’envie d’aimer, d’être sur la fréquence du cœur, dans la paix. Je distingue ici le besoin d’aimer et l’envie d’aimer parce que tout besoin exprime un manque, une nécessité. Il est évident qu’on ne peut se passer d’amour mais si on tend vers lui avec l’idée que ça nous manque, c’est que l’on n’est pas "centré". L’amour est en nous et peut être activé justement en étant authentique avec soi-même, en étant clair quand à ce que nous voulons. Personnellement, mon objectif premier, c’est le bien-être, la paix. Tout sera donc déterminé, passé à travers ces questions, est-ce que ça me permet de me sentir bien, est-ce que je suis en paix à l’intérieur ? Je n’ai même pas à me demander quelles en seront les conséquences sur l’entourage puisque j’ai pu constater que celui-ci agissait en fonction de mon comportement, me renvoyant l’écho de ma vibration intérieure. Et comme chacun veut vivre dans la paix...

Tanya Torres

Il se peut que des conflits internes m’amènent à me sentir mal quand je pose ces questions mais en respirant calmement tout en cherchant le point de tension sur lequel je vais focaliser mon attention, je continue de respirer profondément jusqu’à la décrispation de ce point particulier. Cette attention, cette focalisation dans la détente, c’est une façon de passer le relais à ma présence divine, sans même chercher à en comprendre la cause, dans un premier temps, je fais en sorte de refaire circuler l’énergie librement afin d’être soulagée puis éventuellement éclairée par la suite. Mais tant qu’il y a une tension intérieure, si je pose une question, il y a de fortes chances pour que ce soit l’ego qui s’exprime. Puisque la peur, la colère, le conflit provoquent une tension et que ce genre de ressenti ne peut pas être suscité par le cœur, je sais clairement que c’est la voix de l’ego qui se manifeste. Quand je parle d’ego, j’inclus l’ego spirituel, l’enfant intérieur, celui qui porte les blessures de l’âme. Toutes ces voix qui parlent à l’impératif, au conditionnel, expriment la limitation, la restriction, ont besoin d’être éclairées, aimées, écoutées afin de délivrer leur charge émotionnelle lourde. Le message exprime très souvent la nécessité de revenir au centre de soi, de voir les choses à partir du cœur.
La paix nait de l’entente intérieure et commencer la journée en appelant tous nos corps à se réunir, à former une ronde afin de canaliser l’énergie d’amour du ciel et de la terre, revient à les aligner. J’aime bien l’image du cercle parce qu’il situe tout le monde à égalité. Personne n’est devant ou derrière, la chaîne par les mains, c’est une façon d’illustrer l’amour qui circule puisque les mains sont le prolongement du cœur. Je préfère toujours me créer mes propres images, mes propres « méditations » guidées de façon à ce que ça puisse faire écho à l’intérieur, que ça ait un sens selon qui je suis. C’est une façon de se réapproprier son pouvoir d’aimer. Vous aurez compris que j’ai décidé de suivre le chemin d’auto-guérison puisque c’est logique selon ma foi, (peut-on encore parler de foi ?) selon la connaissance de ce que je suis, un humain divin multidimensionnel, aux multiples potentiels. Chaque dimension que j’incarne, le monde des pensées, des émotions, du cœur, de l’invisible, possède son propre langage, ses portes et son pouvoir intrinsèque. Sans même chercher à me tourner vers l‘invisible, en écoutant les messages des corps reliés aux chakras du bas, puisque je suis convaincue que ceux-ci sont reliés à ceux du haut, j’accède donc à travers eux, aux dimensions plus spirituelles de mon être. Tout comme l’évolution de toute vie se réalise par la danse du masculin et du féminin, en étant dans la paix, je peux créer par cette dynamique quelque chose qui m’élève, me comble. 

Mehmet Karaca

Accepter ses forces tout autant que ses faiblesses est un très bon moyen d’être dans cet équilibre. Tout ce qui est entouré d’amour, d’acceptation se positionne naturellement au point zéro où tous les possibles peuvent émerger.
La journée d’hier pluvieuse et nettement plus froide m’a plongée dans un genre de mélancolie révélant des peurs encore enfouies. Plutôt que de les ignorer, je les ai révisées au travers de l’amour et de la foi. La foi en la vie tout comme en ma capacité de m’aimer et ainsi de faire advenir le meilleur. En me questionnant objectivement, j’ai pu voir que ce qui me mettait dans un genre de malaise, c’est de croire que j’aurais besoin de réclamer le poêle que j’ai payé la semaine dernière et qui n’est toujours pas dans la maison. J’ai commencé à râler, à m’en vouloir de créer encore des situations un peu foireuses...Puis, j’ai considéré les choses à partir du cœur. Après tout, c’est uniquement les pensées que je nourris autour des faits qui créent le malaise. J’ai donc respiré calmement quelques secondes puis je me suis dit, j’ai foi en l’amour que je suis, en ma capacité de le rayonner de sorte que l’univers réponde à mes besoins sans que je sois obligée de faire des pieds et des mains. J’ai donc confié à ma présence divine le soin de me maintenir dans cette espace de foi en la vie et de confiance en soi, tout en me contentant de vivre chaque instant comme d’habitude en restant focalisée sur mon désir de paix. Comme le soleil est au rendez-vous ce matin, je vais aller faire mes bouquets de la semaine histoire d’ancrer dans la réalité quotidienne, la beauté naturelle et l’harmonie puis je vais m’atteler à préparer de la place pour stocker le bois qui doit être livré à la fin du mois. Je veux aussi nettoyer les vitres de l’appart afin de capter un maximum de lumière cet hiver. Si je restais focalisée sur la peur, le manque, j’irais demander au voisin ce qu’il en est du poêle et comme à l’intérieur, des voix de contestation s’élèvent, je ne ferais que me positionner en victime et amplifier, nourrir ce rôle. Evidemment, en faisant cela, l’attitude du voisin correspondrait à cette vibration et il se peut que l’on finisse par se mettre en colère. 
Si je me place au contraire, dans mon cœur, dans l’état d’esprit de quelqu’un qui a une confiance totale en la bienveillance de la vie, en son pouvoir d’aimer, la libre circulation de cette énergie d’amour et de paix créera une issue favorable à la situation. Il est vrai que ce positionnement n’est pas des plus confortable puisqu’on a tendance à vouloir contrôler, forcer les choses, ça représente une « épreuve » que de maintenir sa foi. En même temps comment l’amplifier sans se positionner, sans faire le choix de l’amour ? L’idée d’expérimenter cette façon d’agir me réjouit parce que j’y vois l’occasion de m’élever en fréquence et ce choix me place en position de réception, la meilleure attitude pour recevoir les cadeaux de la vie. 
J’ai suffisamment de « preuves » pour nourrir la confiance en mon âme, mon cœur. 
Cette confiance a grandi à mesure que j’ai choisi l’amour, délaissant la peur. Non pas que je l’ignore mais plutôt que je ne veux plus fonctionner à partir d’elle. Comme je sais enfin comment libérer efficacement une émotion quelle qu’elle soit, déjà, la charge énergétique est réduite de moitié. Ensuite, la puissance de la présence divine fait tout le reste du « travail » transmutant en joie l’émotion initiale. Le simple fait de vivre ce processus procure une joie qui nait du sentiment de complétude par ce soutien invisible mais néanmoins réel puisque je peux mesurer mon état d’esprit avant et près. C’est par ces petites expériences du quotidien que je me centre et peux me maintenir dans cet espace où rien ne peut m’atteindre. C’est vrai que c’est assez subtile et que ça demande de connaître ses corps, de savoir comment ils s’expriment. Mais ça s’apprend en pratiquant, sans avoir peur de se tromper et en se basant uniquement sur la foi au début. Avec du recul, je peux constater que cette nouvelle façon de « réagir » n’a pas été si longue à se mettre en place. Je suis quelqu’un de très impatient et j’ai dû me plaindre deux fois en trois mois avant d’arriver à des résultats satisfaisant, avant que ça devienne un réflex spontané. Non seulement le bien-être procuré par la détente a eu un effet immédiat, concret mais en plus, chaque fois que j’ai choisi l’amour, mon pouvoir de gérer les émotions et donc le pouvoir de création a augmenté me donnant le sentiment d’être puissante et libre.
Commencer la journée en faisant quelque chose que l’on aime est un très bon moyen de se situer dans le cœur et d’amplifier l’énergie de la source en soi. Tout ce que l’on fait par la suite, dans cette énergie, ne pourra pas être considéré comme désagréable ou pesant. Puisque le positionnement que l’on choisi détermine notre vision des choses, celle-ci s’y conformera naturellement.

Pamela Matthews

J’ai bien fait de choisir de me remplir d’amour ! J’ai passé trois heures au jardin sous le soleil à me connecter à la paix de la nature, à la terre mère à qui j’ai demandé de me soutenir dans mes peurs relatives au confort. La première heure je me suis régalée à photographier la rosée sur les fleurs. J’ai même pu immortaliser des papillons. C’est quelque chose qui demande d’être attentif, patient et suffisamment serein de façon à ne pas les effrayer. Je me suis fait mes deux jolis bouquets avec les fleurs aux tiges pliées par le poids de la pluie et la force du vent d’hier. J’ai fait mon petit marché, salade, carottes, framboises, persil et même une fraise qui a poussé dans des pieds que j’ai mis en petits pots en début d’été, afin de les repiquer à l’automne. Bref, je me suis baignée dans les bonnes énergies de la nature, la beauté, les parfums délicats, l’abondance, la variété, qui ont amplifié le sentiment de sécurité, d’être portée par l’âme de la terre mère. J’ai vu le voisin pour le poêle et il me le livre lundi. Comme la météo a prévu du soleil pour le week-end, c’est parfait. Je me suis un peu affolée hier à cause du froid soudain qui donnait l’impression d’être plongé dans l’hiver. Il faisait tout de même 15° dehors et 20° dans la maison mais le seul fait de commencer à penser à l’hiver dernier, à la galère avec le poêle, aux moments de peur intense, de froid...m’a sorti de la réalité du moment présent et j’étais gelée. C’est très bien que je n’aie pas à m’occuper du chauffage ce week-end, je vais pouvoir me faire un atelier cuisine. Ce qui est bien avec un jardin c’est que l’inspiration vient selon les légumes du moment, comme si le corps physique était calé sur le rythme de la nature, des saisons. Là encore, l’harmonie s’installe en dedans à l’image de celle de la terre qui sait trouver l’équilibre dans la différence, la variété de ces expressions. Ce contact intime me soutien et me porte dans des fréquences ascensionnelles, en douceur. Cerise sur le gâteau, un autre voisin qui m’avait parlé du bois vendu à des prix très bas, m’apprend qu’en fait, ce sera gratuit ! Je lui ai tout de même dit que je lui donnerais quelque chose puisqu’il a eu le courage se renseigner et de réserver deux stères pour moi. Il a beaucoup de mal à demander, un peu comme moi et le fait qu’il ait surmonté ce blocage mérite d’être noté puisque j’en ai tous les bénéfices. Quand on fait confiance à la vie, elle nous confirme toujours que c’est le meilleur choix. Un avantage de la précarité, c’est d’apprendre la gratitude pour les choses essentielles et la reconnaissance pour le superflu. Les besoins vitaux comblés, c’est bien suffisant pour avoir confiance en la bienveillance de la vie. Bien souvent on ne voit pas l’abondance dans nos vies et savoir être reconnaissant permet de le vérifier.

Source inconnue

Bon, c’est l’heure de la sieste. Je me suis levée tard mais l’envie de dormir se fait sentir alors respect, j’y vais ! Je profite en plus de la présence de mon chat préféré qui a dû se froisser un muscle ou quelque chose comme ça puisqu’il boite par moment. Il a voulu sauter sur la fenêtre mais il a atterri sur une jardinière qui a basculé le faisant tomber dans un râle qui m’a soulevé le cœur. J’ai couru pour aller le chercher et le rentrer à la maison, le cœur déchiré. Il est très sensible et j’ai beaucoup de peine à le voir souffrir. Je l’ai dorloté, allongé sur le peignoir en polaire sur lequel il « pédale », ce qui m’a rassurée. C’est marrant quand il piétine quelque chose de moelleux comme s’il tétait ! On ne peut pas dire qu’il ait été sevré trop tôt puisqu’il a tété sa mère pendant trois mois et l’autre chatte, Maya, pendant un mois. Elles m’avaient fait chacune une portée à deux mois d’intervalle ! Du coup, Féliz à tété six mois d’affilée puisque sa mère a refait une portée, quatre mois après qu’il soit né. Je n’avais pas encore d’appareil photo de qualité mais j’ai quelques clichés qui me rappellent cette période où il y avait des chatons partout dans la maison ! C’était assez drôle de voir un chaton de six mois téter avec des petits bouts de quatre semaines, d’autant plus qu’il est assez grand ! Bilou, sa mère fait aussi mine de téter sur la robe de chambre en polaire mais carrément avec les quatre pattes ! Elle par contre a été sevrée beaucoup trop tôt. Quand je l’ai trouvée hurlant dans un tas de bois coupé, elle avait à peine deux mois. C’est une chance d’avoir ces animaux de compagnie ils embellissent ma vie et me remplissent d’affection, d’un amour inconditionnel très inspirant. Allez hop, relaxation fenêtres grandes ouverts pour que la chaleur imprègne les murs. Je n’ai pas ouvert hier soir et l’odeur du tabac m’a dégoûté ! J’espère que ce sera un déclencheur, une motivation pour arrêter du moins pour diminuer, réfléchir avant d’allumer une cigarette. C’est un geste automatique que je freine quelque fois en me demandant si j’en ai vraiment envie. Le fait de les rouler permet d’avoir un temps de réflexion mais ça n’est pas encore suffisant pour arrêter. Je continue les séances d’EFT pour arriver à m’en défaire facilement. J’avoue que ça n’est pas évident de ne pas culpabiliser de se pourrir la santé mais comme je constate l’efficacité du lâcher prise, de l’acceptation, je persévère dans ce sens. Je limite les dégâts en parlant à mon corps physique, à mes cellules. Je leur confie que je ne suis pas capable pour le moment, de combler le manque affectif autrement. j'essaie de ne pas faire de promesse qui me collerait une pression inutile et qui en plus amplifierait la culpabilité. Pas simple l'histoire mais je suis certaine que c'est la voie qui me correspond et me permettra d'être libérée de toute forme de dépendance. Le truc, c'est aussi d'être capable d'accepter et de savoir gérer la liberté! La notion de responsabilité doit être bien ancrée et dépourvue du sentiment de culpabilité pour accueillir sans crainte son plein pouvoir créateur. Là encore, la foi, l'amour de soi et la persévérance sont des atouts considérables.