samedi 31 août 2013

Et si j’agissais à partir du cœur ?



"The sacred of geometry"


Je viens de prendre conscience d’une évidence que je n’ai jamais expérimentée avant, faute de clarté, d’amour de soi et par peur d’être rabaissée. Plutôt que de foncer tête baissée en réagissant aux stimuli émotionnels et mentaux, je vais essayer d’appliquer ma foi en l’amour inconditionnel en chacun et la manifestation de celui-ci à travers les gestes anodins du quotidien, qui cependant sont chargés d’énergie spécifique. Par exemple, plutôt que de courir pour étaler le linge, amplifiant ainsi la compétition autour de ce pauvre fil, qui semble être une occasion pour la voisine, d’affirmer sa légitimité, sa dominance ; Elle l’étale en plein milieu comme pour marquer son territoire et indiquer par la fréquence des lessives, sa capacité à être une femme de ménage parfaite, propre, impeccable. Elle passe ses journées à la fenêtre, au milieu du bâtiment, épiant les allées et venues, continue de claquer les porte pour exprimer son mécontentement...
Pour ne pas jouer son jeu, je choisi de faire tourner la machine à neuf heures, même si je suis levée depuis 5h, respectant ainsi le sommeil de chacun et exprimant une nouvelle façon d’être qui pourra éventuellement inciter les autres à changer, par mimétisme. J'ai étalé mon linge dans un coin, laissant la place pour deux autres machines. L’humain à tendance à copier les comportements extérieures et en ayant une attitude issue du cœur, les façons de faire des autres, peuvent  changer naturellement. Quand on suggère quelque chose à quelqu’un, à travers un conseil, en général, l’ego réagit en se braquant alors que si les choses sont faites dans un esprit d’élévation mutuelle, sans rien dire, il se peut que ça incite l’autre à faire la même chose tout en ayant l’impression qu’il en est l’initiateur. Je ne dois pas non plus le faire par besoin de performance, de montrer « je suis la meilleure » mais dans l’ardent désir de manifester la réalité de 5ème dimension, celle du cœur et de la conscience.

S’accueillir pleinement...vidéo Isabelle Padovani; "L'amour inconditionnel et la relation amoureuse"



Chuck Hepner



Je suis remplie d’une belle énergie ce matin ! La nuit fût pourtant courte, à cause ou grâce aux bruits des voisins, vers 5h. J’ai repensé à la scène de l’hystérique, dans la semaine, en relatant les faits à une voisine qui est très ouverte et dont le rire explosif et spontané, démontre un lâcher prise évident. Je n’ai pas raconté cette histoire en me plaignant mais en expliquant les faits tels que je les ai vécus. J’ai été assez stupéfaite par la réaction démesurée de la femme, à la vue de mon affiche qui pourtant n’était pas du tout agressive. Si je m’étais empressée de raconter cette histoire, juste après en cherchant l’approbation extérieure, ça aurait démontré mon besoin de reconnaissance, renforcé le côté victime et reflété mon manque d’assurance, mon incapacité de "défendre" ma position...Je ne dis pas non plus que j’aurais pu réagir avec plus de neutralité, j’ai fait au mieux de mes possibilités, dans le moment présent, de façon spontanée. Je ne me suis pas non plus trop empêchée de parler de cette histoire, sur le moment, j’ai juste constaté que je n’avais plus besoin de me sentir soutenue même si la réaction du voisin de jardin, aux attaques injustifiées de la furie, m’a interloquée. Un homme de soixante ans qui prends une voix d’enfant pour dire « c’est pas moi, je n’ai rien dit ! ». Sa compagne, une femme assez baraquée, est venue le défendre, le réconforter. Ce tableau des diverses réaction de ces personnages m’a laissé songeuse et sachant que tous me reflétaient des aspects de ma personnalité, j’ai compris finalement qu’il me faudrait changer d’air, mais avant tout, acquérir encore plus de paix intérieure par l’amour de soi, afin de ne plus être dans la réaction, mais l'observation. Tant que je vis des situations de ce genre, c’est que tout en moi, n’est pas totalement libéré des schémas victime, bourreau, sauveur. L'étape actuelle, c'est de faire de l'observation, sans commentaires, un réflex premier.

"L'envie d'être parfait" par le Collectif Ashtar via Simon Leclerc





Je reste sur mon idée de partager ce message que j'ai déjà publié le 1er mars de cette année, qui me semble tout à fait approprié en ce moment. On reste sur le thème de la nécessité de plus en plus pressante de s'accepter en totalité afin d'intégrer l'amour inconditionnel de façon réelle, permanente et durable. La première fois que j'ai lu ce texte, j'ai tout de suite senti sa vérité, sa lumière et l'amour qui en émane. Beaucoup restent dubitatifs quant à l'origine de ce genre de message, la réalité de son mode de réception...Pour ma part, le ressenti et surtout le contenu sont des preuves irréfutables de sa véracité. Mon cœur tout comme mon mental ont approuvé ensemble ce qui est développé ici. Plus d'un an et demi après, je peux en attester la pertinence et la réalité, au travers de mes expériences vécues. Le parcours n'a pas toujours été facile mais ces vérités sont maintenant intégrées dans ma chair, ma conscience, mes corps denses et subtils. Même si dans un premier temps il est nécessaire d'accueillir des connaissances en "aveugle", par la foi en nos aspects divins invisibles, il n'y a que l'expérimentation qui puisse la rendre réelle. L'amour inconditionnel, l'acceptation totale de soi, est le chemin de l'éveil, de la réalisation et la libération de l'être. 

vendredi 30 août 2013

La puissance de l’amour de soi...vidéo Isabelle Padovani "La tyrannie des idéaux"





Krista Campbell

Après avoir pratiqué les séances d’EFT pendant un certain temps, je peux constater que je suis enfin prête à accepter totalement l’idée que la raison d’être de toute âme qui s’incarne sur cette terre, c’est de retrouver le véritable amour de soi. Je précise que je continue l'EFT parce qu'il est bon d'aller au bout d'une pratique afin de ne pas s'éparpiller et d'en goûter les fruits. Il a fallu que j’imprègne mon corps physique, mental et émotionnel de l’acceptation totale de soi par ses tapotements réguliers pour enfin me dire que je ne suis pas égoïste et que la solution c’est d’accepter tout mes défauts. Cette préparation m’a amenée à pouvoir entendre les conférences de Lise Bourbeau sans être trop choquée consciemment et inconsciemment. Une des choses qui m’a le plus freinée dans cette acceptation, c’est le besoin d’être parfait qui amène à culpabiliser. Cette croyance qui fait qu’il arrive des situations pour lesquelles on ne sait plus du tout comment réagir. Il nous faut avoir l’humilité de reconnaitre que c’est en accueillant chaque émotion, chaque pensée, sans les juger, tel que c’est, dans le moment présent que quelque chose en nous se libère et s’ouvre. Comme le dit Lise Bourbeau, c'est inconcevable pour le mental et ça n'est qu'en en faisant l’expérience qu'on peut le vérifier.

Pourquoi est-ce que ce que j'ai libéré continue-t-il à revenir ? de Nicky Hamid


Traduit et publié par Marinette Lépine, sur Facebook TransLight, le 29 août 2013
"Oneness through Rasha"

Garder la foi, sans rien attendre*




Mario Maindl

Après avoir été réveillée à 2h du matin, par les bruits du voisin, force est de constater que je n’ai pas trouvé la solution ! Je devrais plutôt dire que je n’ai pas appliqué la bonne « méthode » à savoir : Le Lâcher Prise ! Je me suis réveillée en colère contre la terre entière, tout y est passé ! L’utilité de cette explosion, c’est qu’elle me permet de constater que je ne suis pas dans le pardon total vis-à-vis de mon père, de mon âme et de moi-même. Comme je ne me laisse plus envahir par la culpabilité, même si elle se manifeste, je peux faire le bilan, prendre conscience de mon état inconscient. Je choisis de positiver tout ce qui arrive et de ne plus nourrir la victime en me critiquant ou en me rabaissant. Oui, je suis en colère de me voir rejouer le même scénario mais non, je ne m’en rajoute pas en constatant que j’agis toujours à partir de la peur. Celle d’être manipulée, dominée et abusée qui correspond aux idées que je me fait du divin intérieur. Je focalise seulement sur ce qui a été libéré et continue de vouloir être consciente de ma façon d’être. Je continue aussi les séances d’EFT afin d’amplifier l’amour de soi.  
 « Même si je suis déçue de ne pas avancer assez vite, je m’aime infiniment, je m’accepte comme je suis et je me pardonne » ; 
« Même si je n’arrive pas à lâcher prise, je m’aime infiniment, je m’accepte comme je suis et je me pardonne » ; 
« Même si j’ai encore de la colère... » ; 
« Même si j’agis à partir de la peur... »
Comme le lâcher prise commence par soi-même, quand on peut voir où on en est, le mieux reste encore de libérer ses attentes de perfections. Comme je sais que la solution, c’est d’accepter ce qui est, je commence par me l’appliquer à moi-même afin de garder libre la circulation énergétique intérieure. Et même si les mêmes défauts reviennent se manifester, même si je fais sans arrêts les mêmes erreurs, je n’abandonne pas mon chemin. Je sais que c’est le bon et je m’en remets à l’univers pour pallier mes carences. Je reste sur la route mais je n’ai plus envie de marcher, je me pose !

jeudi 29 août 2013

En route vers de nouvelles aventures !



Le ciel mardi matin


La réaction à ma petite affiche posée au mur, ce matin, n’a pas tardé à se manifester ! Une hystérique hurlait contre moi à trente mètres de distance. Je me suis approchée pour ne pas que tous le voisinage profite du spectacle et pour mettre les choses au clair mais devant une telle mauvaise foi, j’ai fini par retourner au jardin, cueillir les framboises. Même le voisin de jardin s’est fait agressé par la furie à sa fenêtre, alors qu’il n’avait rien dit du tout. J’ai passé la matinée à me dire que j’aurais peut-être mieux fait de ne rien dire mais en même temps, on ne peut sortir définitivement du rôle de la victime sans savoir dire stop. Depuis un an que je subi le comportement irrespectueux du voisin, son fils sacré, qui me réveille régulièrement entre 3 et 4h du matin, qui jouait de la musique à fond, hurlant dans son micro, qui a laissé son chien tuer Maya ,la chatte qui m’accompagnait depuis 14 ans, sans même m’avertir ou s’excuser...Jusqu’où allaient-ils jouer les bourreaux avant que je réagisse ! J’ai dit ce que je pensais, en l’écrivant afin de ne pas être dans l’affrontement direct, mais sa réaction ne m’appartient pas. Chacun doit assumer ses actes. Elle se place comme victime dans l'histoire et prends l'entourage à témoin! Hallucinant, heureusement personne ne s'est lassé berné! La phrase « magique » : « Donnez vous le droit d’être humain », revenait régulièrement, appuyée par l’idée que bien que chacun ait le principe christique en lui, je ne suis pas au niveau d’acceptation du Christ. Bref, j’ai encore libéré la culpabilité, le doute, le sentiment d’injustice, la victime...