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source inconnue, image trouvée sur google+ |
Ce
matin, à nouveau, je retrouve la sérénité et la fraîcheur matinales qui sont propices
à la guidance de l’âme et au centrage. C’est presque devenu une habitude de
faire appel aux dimensions qui me constituent afin de créer l’harmonie. Je m’adresse
tout autant à la source, qu’à mon âme, à mes différents corps et aux énergies
féminine et masculine. Plutôt que de voir ce que pensent les autres du travail, j’ai
posé la question à cet ensemble complexe qui me constitue afin de trouver dans l’unité,
la façon de les nourrir, qui corresponde à chacun d’eux. J’hésite à
téléphoner au producteur de vin bio pour savoir s’il y a de la place pour les
vendanges parce que ça fait pas mal de route. Mais, d’un autre côté, comme le
jardin peut se passer de moi la journée puisqu’en deux heures, arrosage et
cueillette peuvent être faits, le soir...
Plus ça va et plus je me dis que je ne
suis pas prête à transmettre ce que je connais, par expérience. Il me faut
encore acquérir plus de confiance en soi et de maîtrise des énergies. C’est
peut-être aussi un sentiment d’indignité qui me freine ou encore une exigence
de perfection mais je me dis que c’est plutôt la nécessité d’être suffisamment
affirmée. L’assurance en soi ne naît pas du vide, (quoi que), elle se cultive tout comme l’amour
de soi bien que cette énergie soit la base, le fondement de chaque être.
Ce ne sont
pas tant les gestes ou les comportements qui « détruisent » une
personne mais la motivation qui est derrière. Tant que je culpabilisais à me
dire que je nourrissais la victime intérieure, les pulsions de mort...j’amplifiais
l’effet négatif de mes addictions. Maintenant que je sais que celles-ci
comblent la dépendance affective maternelle mais aussi celle à la source, donc au "père", en
cultivant l’amour de soi par le non jugement, l’équilibre n’est pas rompu, l’amour
circule librement apportant la guérison des cellules.
Puisque
l’être est en recherche permanente d’équilibre, il est important de ne pas se
faire violence en essayant de changer à tout prix mais plutôt d’observer notre
façon de faire et une fois que l’on comprends le sens, la croyance qui fait
agir, on peut changer celle-ci, en douceur, par la prise de conscience et l’envie
de s’aimer mieux.