vendredi 30 août 2013

Pourquoi est-ce que ce que j'ai libéré continue-t-il à revenir ? de Nicky Hamid


Traduit et publié par Marinette Lépine, sur Facebook TransLight, le 29 août 2013
"Oneness through Rasha"

Garder la foi, sans rien attendre*




Mario Maindl

Après avoir été réveillée à 2h du matin, par les bruits du voisin, force est de constater que je n’ai pas trouvé la solution ! Je devrais plutôt dire que je n’ai pas appliqué la bonne « méthode » à savoir : Le Lâcher Prise ! Je me suis réveillée en colère contre la terre entière, tout y est passé ! L’utilité de cette explosion, c’est qu’elle me permet de constater que je ne suis pas dans le pardon total vis-à-vis de mon père, de mon âme et de moi-même. Comme je ne me laisse plus envahir par la culpabilité, même si elle se manifeste, je peux faire le bilan, prendre conscience de mon état inconscient. Je choisis de positiver tout ce qui arrive et de ne plus nourrir la victime en me critiquant ou en me rabaissant. Oui, je suis en colère de me voir rejouer le même scénario mais non, je ne m’en rajoute pas en constatant que j’agis toujours à partir de la peur. Celle d’être manipulée, dominée et abusée qui correspond aux idées que je me fait du divin intérieur. Je focalise seulement sur ce qui a été libéré et continue de vouloir être consciente de ma façon d’être. Je continue aussi les séances d’EFT afin d’amplifier l’amour de soi.  
 « Même si je suis déçue de ne pas avancer assez vite, je m’aime infiniment, je m’accepte comme je suis et je me pardonne » ; 
« Même si je n’arrive pas à lâcher prise, je m’aime infiniment, je m’accepte comme je suis et je me pardonne » ; 
« Même si j’ai encore de la colère... » ; 
« Même si j’agis à partir de la peur... »
Comme le lâcher prise commence par soi-même, quand on peut voir où on en est, le mieux reste encore de libérer ses attentes de perfections. Comme je sais que la solution, c’est d’accepter ce qui est, je commence par me l’appliquer à moi-même afin de garder libre la circulation énergétique intérieure. Et même si les mêmes défauts reviennent se manifester, même si je fais sans arrêts les mêmes erreurs, je n’abandonne pas mon chemin. Je sais que c’est le bon et je m’en remets à l’univers pour pallier mes carences. Je reste sur la route mais je n’ai plus envie de marcher, je me pose !

jeudi 29 août 2013

En route vers de nouvelles aventures !



Le ciel mardi matin


La réaction à ma petite affiche posée au mur, ce matin, n’a pas tardé à se manifester ! Une hystérique hurlait contre moi à trente mètres de distance. Je me suis approchée pour ne pas que tous le voisinage profite du spectacle et pour mettre les choses au clair mais devant une telle mauvaise foi, j’ai fini par retourner au jardin, cueillir les framboises. Même le voisin de jardin s’est fait agressé par la furie à sa fenêtre, alors qu’il n’avait rien dit du tout. J’ai passé la matinée à me dire que j’aurais peut-être mieux fait de ne rien dire mais en même temps, on ne peut sortir définitivement du rôle de la victime sans savoir dire stop. Depuis un an que je subi le comportement irrespectueux du voisin, son fils sacré, qui me réveille régulièrement entre 3 et 4h du matin, qui jouait de la musique à fond, hurlant dans son micro, qui a laissé son chien tuer Maya ,la chatte qui m’accompagnait depuis 14 ans, sans même m’avertir ou s’excuser...Jusqu’où allaient-ils jouer les bourreaux avant que je réagisse ! J’ai dit ce que je pensais, en l’écrivant afin de ne pas être dans l’affrontement direct, mais sa réaction ne m’appartient pas. Chacun doit assumer ses actes. Elle se place comme victime dans l'histoire et prends l'entourage à témoin! Hallucinant, heureusement personne ne s'est lassé berné! La phrase « magique » : « Donnez vous le droit d’être humain », revenait régulièrement, appuyée par l’idée que bien que chacun ait le principe christique en lui, je ne suis pas au niveau d’acceptation du Christ. Bref, j’ai encore libéré la culpabilité, le doute, le sentiment d’injustice, la victime...

« Donnez-vous le droit d’être humain »



Image trouvée sur Facebook People


Voilà La phrase choc que j’ai retenue après l’écoute d’une autre conférence de Lise Bourbeau. Elle a une façon de parler un peu trop speed, tant elle est passionnée par ce qu’elle enseigne, que par moments, c’est un peu soulant. A moins que ça ne soit tout ce qu’elle fait remonter à la surface ! Je dois veiller à ne pas tomber dans la culpabilité et m’aperçois que ça n’est pas du tout évident ! Pour cette raison, la phrase titre a fortement résonné en moi et m’a permise de pouvoir m’endormir.
La machine à laver des voisins tourne et il est 5h ! Je crois que je vais pousser ma gueulante ! Me donner le droit d’être humaine ! Je ne l’ai pas fait vendredi dernier parce que j’avais du monde à la maison mais là, je vais leur coller la musique à fond, claquer les portes et leur dire mon ras le bol. J’ai hésité pour ne pas nourrir le rôle de la victime puisque les autres locataires étaient en vacances et que j’étais seule à pouvoir être dérangée mais là, c’est bon ! 
Avec du recul je me rends compte que j’ai été plutôt perturbée par l’attitude de mon pote Fred qui a défendu mordicus, ses convictions religieuses, répétant ses arguments vieux de plus de 10 ans en citant des passages du Livre de Mormon ! C’est assez pénible d’entendre quelqu’un répéter comme un perroquet des phrases écrites il y a plus de deux cent ans. Je préfère encore quelqu’un qui parle avec ses tripes, son cœur même si je ne suis pas d’accord avec ce qu’il dit. D’un autre côté, je comprends qu’on puisse être enthousiasmé par sa foi mais il y a un côté pathétique qui met trop en évidence le manque de confiance en soi. Comme chacun est un miroir pour l’autre, je devrais me dire : « c’est celui qui le dit qui y’est ! » mais ce constat me pousse plutôt à la vigilance, à ne pas tomber moi-même dans le panneau et à libérer le prêcheur et le sauveur intérieurs. Il est naturel d’avoir des convictions mais vouloir les imposer aux autres n’est pas net. Peut-être aussi que je pense reproduire ce schéma en faisant ce blog mais en fait, comme Internet est un espace d’expression et de liberté, enfin pour le moment, je n’ai pas l’impression d’imposer quoi que ce soit. Vous n’êtes pas obligés de lire ni d’adhérer à ce que je dis.

mercredi 28 août 2013

Stratégies de manipulations de masse similaires aux stratégies de l'ego




source inconnue, image trouvée sur google+


Ce matin, à nouveau, je retrouve la sérénité et la fraîcheur matinales qui sont propices à la guidance de l’âme et au centrage. C’est presque devenu une habitude de faire appel aux dimensions qui me constituent afin de créer l’harmonie. Je m’adresse tout autant à la source, qu’à mon âme, à mes différents corps et aux énergies féminine et masculine. Plutôt que de voir ce que pensent les autres du travail, j’ai posé la question à cet ensemble complexe qui me constitue afin de trouver dans l’unité, la façon de les nourrir, qui corresponde à chacun d’eux. J’hésite à téléphoner au producteur de vin bio pour savoir s’il y a de la place pour les vendanges parce que ça fait pas mal de route. Mais, d’un autre côté, comme le jardin peut se passer de moi la journée puisqu’en deux heures, arrosage et cueillette peuvent être faits, le soir...
Plus ça va et plus je me dis que je ne suis pas prête à transmettre ce que je connais, par expérience. Il me faut encore acquérir plus de confiance en soi et de maîtrise des énergies. C’est peut-être aussi un sentiment d’indignité qui me freine ou encore une exigence de perfection mais je me dis que c’est plutôt la nécessité d’être suffisamment affirmée. L’assurance en soi ne naît pas du vide, (quoi que), elle se cultive tout comme l’amour de soi bien que cette énergie soit la base, le fondement de chaque être.
Ce ne sont pas tant les gestes ou les comportements qui « détruisent » une personne mais la motivation qui est derrière. Tant que je culpabilisais à me dire que je nourrissais la victime intérieure, les pulsions de mort...j’amplifiais l’effet négatif de mes addictions. Maintenant que je sais que celles-ci comblent la dépendance affective maternelle mais aussi celle à la source, donc au "père", en cultivant l’amour de soi par le non jugement, l’équilibre n’est pas rompu, l’amour circule librement apportant la guérison des cellules.
Puisque l’être est en recherche permanente d’équilibre, il est important de ne pas se faire violence en essayant de changer à tout prix mais plutôt d’observer notre façon de faire et une fois que l’on comprends le sens, la croyance qui fait agir, on peut changer celle-ci, en douceur, par la prise de conscience et l’envie de s’aimer mieux. 

mardi 27 août 2013

La vision s'éclaire, peu à peu, le brouillard se dissipe





Cinq heures de sommeil m’ont suffit, cette nuit. Enfin, disons plutôt que je n’ai pas réussi à me recoucher. Mon chat « préféré », m’a tenu compagnie. Il y a bien longtemps que nous avions partagé le lit et j’avoue que malgré que j’apprécie sa présence je n’ai pas très bien dormi, du moins pas aussi détendue que lorsque je suis seule. J’ai remarqué que je n’osais pas le déranger et ce comportement reflète bien celui que j’aie avec l’extérieur. J’ai encore beaucoup de mal à affirmer ce que je veux préférant faire en sorte de ne pas risquer de déranger. Derrière ça, il y a encore la peur du rejet qui amène la difficulté à faire des choix.
Je continue d’écouter des conférences de Lise Bourbeau, à petite dose parce que je dois dire que le fait de se voir nu et surtout là où ça bloque a tendance à me faire culpabiliser, à faire chuter l’estime de soi, qui me pousse à pratiquer à nouveau avec un peu plus de rigueur, les séances d’EFT que j’avais un peu laissées de côté. Aller encore plus profondément dans l’inconscient provoque un mouvement naturel de recul qui se manifeste de plusieurs façons. J’ai tendance à m’éparpiller et à manquer de constance mais au moins, même si je culpabilise toujours, c’est « moins pire » qu’avant. Ces choses qui se montrent ne sont pas totalement inconnues mais les réflexes de l’ego sont si habituels qu’on ne se rend même pas compte de la façon parfois subtile qu’il a de les cacher. Ce n’est pas par hasard si je me suis retrouvée à lire les 10 stratégies de manipulation de masse ! Nous nous les appliquons régulièrement pour nous maintenir dans l’inconscience. Ce sera l’occasion d’un autre post si j’ai le courage de le faire ! En ce moment, c’est la flemme qui l’emporte sur tout. La démotivation est aussi une stratégie de l’ego !

lundi 26 août 2013

Accepter ce qui est, c'est devenir responsable




Je ne sais pas si c’est à cause ou grâce d’ailleurs, à la fraîcheur qui revient peu à peu, mais j’ai dormi comme un gros bébé pendant 8h. En repensant à la journée d’hier, je me dis que l’énergie de paix se sentait fortement et j’ai l’impression que pour une fois, les prières ou méditation collectives ont été faites avec plus d’amour qu’avant et n’ont donc pas produit l’effet inverse de ce qui était attendu. Comme si le fait que de plus en plus de gens intéressés par l’ascension aient libéré la notion de dualité, la notion de bien et de mal, avait permis un envoi de l’énergie d’amour divin, cet amour neutre qui ne juge pas, n'évalue pas, qui s'émet sans chercher à savoir où il doit aller. Je constatais, l’année dernière que les méditations collectives me rendaient nerveuse, que je ne ressentais pas du tout ce que j’espérais et au lieu de m’apporter la paix, ça amenait le chaos intérieur. Les channels n’osaient pas parler clairement du besoin de cesser de se distinguer en tant qu’être de lumière « sauveur » du monde, meilleur que les ignorants, de la nécessité de revoir totalement cette notion duelle qui divise l’humain. Les messages diffusés sur les sites d’éveil n’étaient pas aussi clairs qu’aujourd’hui, la peur d’être taxé de personne de l’ombre l’emportait. Bref, l’humanité s’éveille vraiment.
Nous avons été placés devant nos propres ombres tant de fois ces derniers temps, que beaucoup, dont je fais partie, ont enfin compris que d’accuser l’autre était une façon de se décharger de la responsabilité de s’aimer soi-même. 
C’est beaucoup plus facile de pointer du doigt la violence, la noirceur des autres que de regarder ses propres faiblesses. On veut bien croire que l’on créé les événements heureux de notre vie mais pour les situations malheureuses, on garde souvent le vieux réflexe de désigner l’autre comme coupable. Je ne blâme personne même plus moi-même. La culpabilité ne fait qu’éloigner de la responsabilisation.