Le ciel mardi matin |
La
réaction à ma petite affiche posée au mur, ce matin, n’a pas tardé à se
manifester ! Une hystérique hurlait contre moi à trente mètres de
distance. Je me suis approchée pour ne pas que tous le voisinage profite du spectacle
et pour mettre les choses au clair mais devant une telle mauvaise foi, j’ai
fini par retourner au jardin, cueillir les framboises. Même le voisin de jardin
s’est fait agressé par la furie à sa fenêtre, alors qu’il n’avait rien dit du
tout. J’ai passé la matinée à me dire que j’aurais peut-être mieux fait de ne
rien dire mais en même temps, on ne peut sortir définitivement du rôle de la
victime sans savoir dire stop. Depuis un an que je subi le comportement
irrespectueux du voisin, son fils sacré, qui me réveille régulièrement entre 3
et 4h du matin, qui jouait de la musique à fond, hurlant dans son micro, qui a
laissé son chien tuer Maya ,la chatte qui m’accompagnait depuis 14 ans, sans
même m’avertir ou s’excuser...Jusqu’où allaient-ils jouer les bourreaux avant
que je réagisse ! J’ai dit ce que je pensais, en l’écrivant afin de ne pas
être dans l’affrontement direct, mais sa réaction ne m’appartient pas. Chacun doit assumer ses actes. Elle se place comme victime dans l'histoire et prends l'entourage à témoin! Hallucinant, heureusement personne ne s'est lassé berné! La phrase
« magique » : « Donnez vous le droit d’être humain »,
revenait régulièrement, appuyée par l’idée que bien que chacun ait le principe
christique en lui, je ne suis pas au niveau d’acceptation du Christ. Bref, j’ai
encore libéré la culpabilité, le doute, le sentiment d’injustice, la victime...