mercredi 26 juin 2013

Une clé offerte par Gaïa, reçue par Simon Leclerc


Kinuko Craft


Décidément tout me pousse à me connecter encore plus en profondeur avec la terre mère, le corps physique. Ce message arrive à propos. Je l’ai retrouvé en rangeant le précédent, dans le dossier consacré aux messages du collectif Ashtar. J’interroge en ce moment mon corps physique à propos de l’utérus, des règles, de leur puissance secrète, sacrée. J’ai posé la question il y a deux jours et ces messages tout comme le désir d’aller au jardin dès le lever du jour, sont des formes de réponses. Peut-être en saurais-je plus avec cette clef ? J’aborde cette expérience comme le ferait un enfant, dans la conscience d’être liée à cette planète, de façon viscérale et en même temps très familière. Il n’est donc pas question de rituel compliqué avec un ton grave malgré le caractère sacré de la connexion. Je le fais comme je m’adresserais à ma mère biologique.

Une clé offerte par Gaïa
Par le Collectif Ashtar et la conscience de Gaïa (la Terre)
Reçu le 25 août 2008, par Simon Leclerc

Message du collectif Ashtar reçu par Simon Leclerc: "Lumière sur la dualité ombre/lumière"




Je ressens beaucoup d’agitation sur les sites d’éveil, beaucoup de contradiction. Il est logique, lorsqu’on cherche à trouver l’équilibre intérieur, que tout ce qui s’oppose en nous, se manifeste. Pour que nous puissions comprendre quelque chose, il nous faut en voir tous les aspects. Il semble que la confusion intérieure gagne les sites d’éveil qui avant parlaient à peu près d’une même voix. Tant qu’on se reconnaissait comme pure lumière par opposition à l’ombre, il était « facile » de se situer. Maintenant que de plus en plus de gens s’interrogent sur le véritable sens de l’ombre et de la lumière et que quelques uns les perçoivent comme deux forces complémentaires et non opposées, il est normal que ça créé des remous. La confusion intérieure se reflète à l’extérieure et pour que le jeu se calme, il nous faut nous calmer individuellement.
Bien que je parle régulièrement de l’obsolescence de la notion de bien et de mal, il m’arrive encore de trouver les choses un peu confuse mais ce qui a changé, c’est que ça ne me panique plus, ça ne crée plus de vagues au niveau émotionnel. Jusqu’à ce que la voix du juste milieu soit trouvée en toute choses, il semble logique d’être comme « ballotté » au niveau de la compréhension et de finir par ne plus y voir clair. D’autant plus quand on est friand de lecture spirituelle. Trop d’info tue l’info et j’y vois la nécessité d’être toujours plus à l’écoute de mon ressenti. Ces moments m’amènent toujours à me tourner vers la nature qui est stable malgré ses « humeurs ». Celle à l’extérieur tout comme celle à l’intérieur. Ma véritable nature, ma guidance sensorielle, celle de l’âme, me permet de trouver la paix du mental. Le fait d'accepter le bavardage intérieur, de me dire que c'est un processus qui est l'expression de la multidimensionnalité, m'apporte la paix. Passer du temps au jardin est une façon de se tourner vers la source intérieure aussi. Nous sommes liés aux éléments puisque nous avons la même consistance physique.
Le chat revient dormir avec moi depuis deux nuits. J’ai vraiment la sensation d’intégrer les énergies actuelles, autant pendant le sommeil que par les prises de conscience et que sa présence favorise le processus. Ses ronronnements ont un effet relaxant et familier qui m'apaisent. Je dors beaucoup, depuis quelques jours, je m’hydrate souvent, en bref, j’écoute et réponds aux appels de mon corps physique.
J’ai retrouvé ce message du collectif Ashtar, reçu par Simon Leclerc, qui parle de l’ombre et de la lumière. Bien que ce soit assez « intello », en lisant avec le cœur, avec l’âme, on peut être éclairé, non en se disant que c’est une vérité, que ces êtres savent mieux que nous, mais en se rappelant que nous avons la connaissance des lois universelles en nous et que celle-ci peut être ravivée par résonance. Rien ne remplace l’expérience qui est la compréhension vivante des choses mais un point de vue nouveau peut aider à libérer les vieux schémas. 


Lumière sur la dualité ombre/lumière
Par le Collectif Ashtar
Reçu le 3 mars 2009 par Simon Leclerc

Terre Mère...Message d'Urantia Gaïa, reçu par Aurélie




Depuis quelques jours, je vais au jardin avant d’écrire et la connexion à la terre mère m’apporte le calme mental qui me permet de faire le tri, d’être moins dans la spontanéité irréfléchie. Comme tout est question de dosage, d’équilibre, le contact et la connexion consciente à la terre mère, guérit en profondeur sans que ça passe par un raisonnement mental. C’est tellement reposant pour quelqu’un qui passe les trois quart de sa vie dans sa tête que je me sens poussée à vous en parler régulièrement. Je sais bien que tout le monde n’a pas la chance de pouvoir cultiver un jardin mais la nature est à la portée de tous. En ville, il y a toujours des arbres, des fleurs, des plantes avec lesquels vous pouvez vous connecter, créer une relation  intime par le toucher, la pensée ou même le silence puisque tout est vibration. Un arbre est un symbole puissant de ce que nous sommes et sa proximité peut aider à s’ancrer, à canaliser les énergies que nous recevons qui par leur puissance peuvent être déstabilisantes. C’est notre être véritable qui créé ce lien et le fait de savoir que la terre est notre mère, peut aider à retrouver l’amour de soi. Je me rends compte de l’importance d’être ancré surtout quand on est attiré par tout ce qui est spirituel. Plus on veut s’élever dans les hautes sphères de l’amour et plus il est important de s’enraciner, c’est une question d’équilibre.

mardi 25 juin 2013

Apprendre à s’aimer sans conditions...message du collectif Ashtar reçu par Simon Leclerc: "L'impuissance et la perception de soi"




Comme portée par le cycle naturel de la vie, aujourd’hui, le sentiment d’être à l’heure de la récolte est encore bien présent. L’heure de goûter paisiblement les fruits du travail de déconditionnement de l’auto-jugement et de cette triste tendance à vouloir tout cataloguer, ranger dans des cases, étiquetées « bien », « mal », « bon », « mauvais ». Comme une séquence qui passait à la télé il y a quelques années, présentée par « Les Nuls », « bien, pas bien », ou quelque chose comme ça. A cette époque, je n’avais pas encore adopté cette croyance bien qu’elle fut fortement imprimée dans l’inconscient. J’avais une façon plus subtile mais néanmoins aussi puérile de qualifier les choses, par le ton ironique et même cynique que j’utilisais à propos de tout. C’était une forme de détachement par le rejet qui exprimait mon dégoût de la vie mais surtout de moi-même. Je nourrissais la victime intérieure, le sentiment d’injustice, en critiquant tous ceux que je pensais être du côté des abuseurs. Je mettais dans le même panier, les politiciens, les riches, les gens de pouvoir, l’autorité... 
Je vivais dans un monde à l’image de la relation que j’entretenais avec moi-même. Mon besoin d’auto-guérison s’est fait sentir à partir du moment où j’ai ressenti l’amour immense qui était en mon cœur, quand j’ai cru en Jésus Christ. En entrant dans une église, même si je continuais à considérer les choses à partir d’une vision dualiste, le fait de me situer du côté des « bons», m’a amené à porter un regard positif sur qui j’étais et à commencer à m’aimer. Le fait d’être entourée de gens bienveillant m’a considérablement aidée dans ce sens, tout autant que de savoir que j’étais issue de la source avant tout, et plus dépendante uniquement de mes gènes. Quand j’ai cru au principe du christ intérieur, non plus comme un sauveur mais comme une part de moi-même, ma vision et mon cœur se sont élargis considérablement. J’avais une raison noble de m’aimer ! Je ressentais la source intérieure d’amour et vibrais dans cette fréquence. Malgré tout, je restais dans un amour de soi très conditionné qui demandait de faire le bien, d’être aimable, lumineux afin d’avoir des raisons valables de m’accorder cet amour. 

lundi 24 juin 2013

L’heure de la récolte...vidéo Isabelle Padovani: "Anges, guides spirituels, maîtres ascensionnés..."




Tandis que j’étais au jardin, je me disais que les insectes parasites sont vraiment chiants et que je ne savais pas trop comment m’en débarrasser, il m’est venu l’idée que tout comme les forces de l’ombre, au niveau du monde, ils ont leur place même si je ne sais pas « à quoi ils servent ». Puis j’ai pensé aux prédateurs, à la période où en Australie, ils avaient éliminé les renards et s’étaient retrouvés envahis de lapin qui bouffait les récoltes. Les asticots aussi ont leur utilité. Tout me ramène à la nécessité de trouver l’équilibre plutôt que de vouloir éliminer quelque chose. L’humanité passe son temps à vouloir se faciliter la vie en éliminant ce qui la dérange mais au bout du compte, on se retrouve sur une planète au bord de l’asphyxie ! Les forêts dévastées, les océans pollués, le climat perturbé, la nature qui ne peut plus être autonome dans certains endroits tant elle a été pervertie...On voit tous les jours l’échec de la volonté de contrôler la nature. Heureusement, de plus en plus de gens font confiance en la générosité et l’intelligence de la terre mère et utilisent de moins en moins de produits nocifs. Depuis trois ans que j’ai le jardin, à chaque fois que le voisin me proposait de mettre de l’engrais ou des produits qui tuent les parasites ou les maladies, je lui disais que la nature a toujours su fonctionner de façon autonome et que je préférais la laisser retrouver ses capacités naturelles quitte à avoir une production plus faible. Je lui ai beaucoup parlé d’amour au début, que je faisais les choses en étant convaincue que la terre a une conscience, une intelligence, une âme et qu’avec du respect, en me servant de mes mains et de mon cœur, elle me donnerait ce dont j’ai besoin.

Le fond et la forme




Depuis que je regarde les vidéos d’Isabelle Padovani, des questions ou plutôt des raisonnements viennent en surface ou à l’avant plan comme elle le nomme. Je n’ai pas encore visionné celle dont le titre est « anges, guides... » Je me dis, ce matin, que j’ai certainement peur de me trouver dans le vide, de constater qu’il n’y a rien en tant que la conscience mais surtout que les anges, les guides...ne sont que des projections de l’ego spirituel qui a besoin de représentation, d’objectiver même. Ce qui me rassure c’est que je considère « Dieu », comme la source père mère de toute vie. Non plus comme un personnage androgyne mais comme l’énergie bouillonnante de la vie, qui est TOUT. J’essaie donc de rendre cohérent ce principe avec ma foi en d’autres manifestations de cette conscience. Il semble logique que nous ne soyons pas seuls dans l’univers et que les différentes dimensions existent bel et bien mais plus ça va et plus il m’apparaît presque évident que ma peur du vide m’empêche de voir le côté illusoire de la forme, au-delà de la dimension de l’incarnation. Comme si l’idée que les entités invisibles n’étaient que des projections de l’ego, suscitait des peurs inconscientes. Peut-être aussi que le fait d’avoir fait une sortie de corps en prenant des acides, quand j’avais 20 ans, a faussé ma vision de choses. En effet, je n’ai pas ressenti l’amour de la source dans cette expérience mais bien plus le côté éphémère et irréel de la chair, de l’aspect matériel des choses, de ce que mes sens traduisaient habituellement. Peut-être qu’à l’époque, comme j’avais une vision très forte de la notion de bien et de mal, de punition et de récompense, inconsciemment, je rêvais d’un Dieu qui punissait les méchants et récompensait les « gentils », ce qui expliquerait le malaise créé par cette sensation de rien, de vide. Quand je suis rentrée dans l‘église, le sentiment de trouver enfin, à travers ma foi en Jésus Christ « sauveur », un justicier aimant qui me prenait sous son aile, m’avait tellement réconfortée que je m’y suis accrochée pendant dix ans, comme à une bouée de sauvetage, une figure qui palliait cette peur du vide, du rien. Heureusement qu’en même temps, un fort sentiment de liberté et de désir puissant d’autonomie, m’invitait à me libérer de toute attache, progressivement.

dimanche 23 juin 2013

La voie du juste milieu, le détachement...




C’est la première fois depuis la création de ce blog, que je n’écris pas dès le matin. Je commence à me libérer des attachements d’une façon assez naturelle. Il m’arrive encore de douter de l’intérêt de tout ce déballage, mais mon cœur me pousse à continuer. Non pas que je me sente obligée de le faire mais plus par envie de partager la joie que procure la connaissance de soi. Je ne suis plus non plus motivée par le besoin de guérir des souffrances et derrière ça, le sentiment de pouvoir changer le monde et même si une part de moi se sent inspiré à témoigner, je ne me colle plus de pression. Je le fais par passion, par amour pour la vie et pour ce qui l’anime.

J’ai commencé la journée au jardin, en prenant des photos puis j’ai fait un beau bouquet de fleurs auxquelles j’ai ajouté des fleurs sauvages et des céréales. Je me suis remplie de beauté avant de désherber, repiquer et bêcher. le jardin est une thérapie, une contemplation et une méditation active avant d'être un garde manger. Même si j'apprécie de pouvoir me nourrir sainement, j'y vois avant tout un moyen de revenir à la vérité, la simplicité de la vie, la cocréation, la participation au mouvement de la vie, tant intérieur qu'extérieur. Ce jardin est un reflet de ma personnalité et une façon de la manifester au monde, à ceux qui m'entourent. D'année en année, ma façon de faire évolue en même temps que ma vision de moi-même et de la vie. Au début, je désherbais partout, je voulais que les gens voient que j'étais quelqu'un de sérieux, de volontaire...Petit à petit, je laisse des coins sauvages qui donnent un aspect authentique à ce petit bout de terre.